Les études longues, une arme contre le chômage (Le Monde ,01 /2015) - 0 views
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christine fissier on 30 Jan 15Avantage aux candidats les plus diplômés : en matière d'insertion professionnelle, ce credo est, depuis longtemps, largement partagé. La dernière enquête publiée par le secrétariat d'Etat à l'enseignement supérieur sur les diplômés de l'université le confirme : trente mois après la fin de leur cursus, ceux qui ont poussé jusqu'au niveau master (bac + 5), avec un taux d'insertion de 90 %, ne font pas beaucoup mieux que leurs collègues issus des filières courtes (DUT et licence professionnelle). Mais, bien plus que ces derniers, ils ont accédé au statut de cadre et à un poste à temps plein, et sont en général mieux rémunérés qu'eux (1 850 euros net de salaire mensuel médian, contre respectivement 1 500 et 1 600 euros pour leurs homologues des filières courtes)