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Véronique Ginouvès

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    Les inventaires: un dispositif obligatoire, validé par les Etats -Parties Si les diverses mesures contenues dans la convention n'ont aucun caractère contraignant pour les Etats signataires, il en est une, en revanche, qui est obligatoire. Elle concerne l'établissement d'inventaires, dont les modalités générales sont précisées à l'article 12.1 : «chaque Etat partie dresse (en anglais shall draw up), de façon adaptée à sa situation, un ou plusieurs inventaires du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire» art 12.1). A titre de comparaison, il faut noter que l'article 13 consacré aux «autres mesures de sauvegarde» (mise en place de programmes d' éducation, de sensibilisation et de renforcement des capacités etc), utilise un vocabulaire beaucoup moins contraignant: «En vue d'assurer la sauvegarde, le développement et la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire, chaque Etat partie s'efforce de(…)[dans la version anglaise: shall endeavour to]». La création puis la mise à jour d'inventaires est une tâche impérative pour les Etats signataires, alors que les «autres mesures de sauvegarde» sont présentées dans le texte comme des actions souhaitables mais pas obligatoires. La finalité de ces inventaires est de permettre aux Etats d' «assurer l'identification en vue de la sauvegarde», afin d'«assurer la viabilité du patrimoine culturel immatériel, y compris [son] identification […]» (art. 2.3). La convention présente donc la réalisation des inventaires à la fois comme une mesure de sauvegarde en soi et comme une condition préalable à toutes les autres mesures de sauvegarde.
Véronique Ginouvès

Les questions juridiques de la numérisation du patrimoine culturel immatériel... - 0 views

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    "Les questions juridiques de la numérisation du patrimoine culturel immatériel par Wang Li. Résumé du programme de recherche du même titre financé par le National Social Science Foundation of China. Ce programme est dirigé par Wangli Li (Associate professor, Faculty of Law, Central-South University, China PR. - Chercheur associée, EHESS-CNRS - Professeur invitée, Université Paris-Sud) L'origine de la problématique du patrimoine culturel immatériel (ci-après PCI), remonte aux  années 1950 avec la question de la protection du « folklore ». Le questionnement était double : d'une part la revendication d'une reconnaissance des identités culturelles des pays dits du Sud, d'autre part la question du droit de propriété intellectuelle pour protéger ces éléments culturels vivants. Longtemps, les solutions envisagées se positionnèrent uniquement dans la vision de conférer des droits exclusifs aux communautés sur leurs éléments culturels. Se trouvait ainsi au centre la question de l'appropriation de ces éléments. Or, les recherches ont démontré que le droit de propriété intellectuelle classique est inadapté pour opérer cette appropriation et par conséquent, pour offrir une protection à ces éléments. La Convention pour la sauvegarde du PCI de l'Unesco (2003) propose une vision différente. Elle évoque la sauvegarde des éléments de PCI en tant que tels notamment par les moyens du droit administratif et des actions publiques, au lieu de chercher à protéger les droits sur ces éléments. Les actions publiques ont comme fondement les intérêts de la diversité culturelle et des identités culturelles des communautés, cette identité culturelle se trouvant au centre de la définition du PCI proposée par l'article 2 de la convention. On est amené alors à se demander si cette vision de sauvegarde hors de l'appropriation est pertinente et suffisante. Au demeurant, la question de la protection des éléments de P
Véronique Ginouvès

Marrakech/Patrimoine Un plan de sauvegarde pour la médina : Trois ministres a... - 0 views

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    L'occasion était la célébration du 30e anniversaire de la déclaration de Marrakech en tant que patrimoine historique. Anniversaire célébré le week-end dernier par le conseil communal de la ville à l'initiative des associations concernées par la préservation du patrimoine. Trois ministres ont fait le déplacement: Amine Sbihi, Mustapha El Khalfi et Mohamed El Ouafa, ministres respectivement de la Culture, de la Communication, et chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, mais aussi ancien président du conseil communal… Jaafar Kansoussi, président du comité d'organisation de cet anniversaire se réjouit de cette prise de conscience de l'intérêt culturel, identitaire et économique de ce patrimoine et regrette l'absence d'un département très concerné: le ministère du Tourisme. Il y a 30 ans, l'Unesco inscrivait la médina de Marrakech en tant que patrimoine mondial de l'humanité. De par ses monuments grandioses qui remontent à l'époque des Almoravides (1056-1147) comme la mosquée de la Koutoubia, dont le minaret de 77 mètres représente un monument essentiel de l'architecture musulmane, ses remparts, ses portes monumentales et ses jardins… Et ce sont les critères qui ont poussé les experts de l'Unesco à l'inscrire parmi les 1.022 patrimoines mondiaux, tout comme l'Alhambra en Espagne. 30 ans plus tard, il y avait lieu de s'arrêter sur les défigurations qui risquent de nuire à ce patrimoine. D'abord le ciment qui dévore la médina et les vieilles maisons qui tombent en ruine qui demandent des interventions immédiates. Et puis il y a tout le tissu économique de la médina qui a été négligé. La ville intramuros abrite, pour rappel, le quart de la population marrakchie avec une économie basée sur le tourisme, le commerce et l'artisanat. Mais face à un laisser-aller, c'est une médina qui se déprécie de plus en plus et que ses habitants eux-mêmes préfèrent fuir. - See more at: htt
Véronique Ginouvès

Les Cahiers du Musée Berbère n°2 - 0 views

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    " Après "Les Berbères aujourd'hui au Maroc", premier colloque du Musée Berbère qui s'est tenu à Marrakech en 2012, la Fondation Jardin Majorelle a proposé en 2013 une rencontre sur le thème "Savoirs et savoirs-faire amazighs, disparition ou adaptation ?". La communauté internationale et l'UNESCO ont célébré cette année le dixième anniversaire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par la Conférence Générale de l'Organisation en octobre 2013. Le Musée Berbère a accompagné cet événement mondial en inscrivant le thème de son deuxième colloque dans le mouvement de la sauvegarde du patrimoine culturel amazigh. Même si les savoirs et savoir-faire amazighs parviennent parfois à se réinventer, certains disparaissent. Les témoignages qui se sont succédés lors du colloque ont permis d'en prendre la mesure. Au-delà de ses missions de conservation, d'étude et de diffusion du patrimoine matériel amazigh, il appartient aussi au Musée berbère de mettre en évidence l'urgence de la préservation d'une culture immatérielle menacée. » (Extrait de l'Avant-propos de Björn Dahlstrom, conservateur du Musée Berbère) Avec les contributions de Ali Amahan, Cécile Duvelle, Narjys El Alaoui, Romain Simenel, Ahmed Skounti et Ouidad Tebba "
Véronique Ginouvès

UNESCO Secteur de la culture - Patrimoine immatériel - Convention 2003 : - 0 views

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    "20 mai 2014 - Du 20 au 27 mai 2014 la ville de Marrakech accueille un premier atelier de formation sur l'élaboration d'un inventaire participatif du patrimoine culturel immatériel. Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un programme plus large de renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel financé grâce à la généreuse contribution de la Norvège au Fonds du patrimoine culturel immatériel. Il fait suite à un premier atelier sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui a eu lieu en mars dernier à Agadir. L'objectif principal de cette rencontre, qui réunira des professionnels du patrimoine culturel immatériel, des représentants du Ministère de la culture, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire, des organisations non gouvernementales et des étudiants sera de réfléchir sur le rôle des communautés dans l'élaboration des inventaires du patrimoine culturel immatériel, ainsi que sur les techniques et méthodes nécessaires pour leur mise en place. L'atelier sera encadré et animé par deux membres du réseau de facilitateurs de l'UNESCO, M. Mohamed Lemine Ould Beidjeu (Mauritanie) et M. Ahmed Skounti (Maroc)."
Véronique Ginouvès

Portrait de Ouidad Tebba, Marrakech - L'esprit voyageurs - 0 views

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    "Ouidad Tebbaa, Doyenne de la faculté des lettres et des Sciences humaines de Marrakech nous raconte son engagement pour la sauvegarde de la place Jemma El-Fna. On écoute Ouidad, et c'est tout un peuple de saltimbanques, de cartomanciens et de tartufes qui déploient face à nous leurs charmes et leurs cabrioles ! "
Véronique Ginouvès

Jemaa el fna: Appellation de la place - 0 views

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    "Au début du XVIIIème siècle, la place est pour la première fois mentionnée dans une chronique en tant que lieu de spectacle, à travers la référence à la halqa, cette sphère créée entre le conteur et son public. Par-delà le divertissement, c'est toute la société marocaine de l'époque que l'historien al-Youssi dépeint dans ses différentes composantes, ethniques et linguistiques, rurales et citadines. Survolons les siècles jusqu'à l'année 1921, date à laquelle un arrêté viziriel de Mohamed El Mokri propose pour la première fois le classement de Jemaâ el Fna parmi les sites à sauvegarder. La place commence à prendre l'aspect actuel : les bâtiments de la poste et de la banque du Maroc viennent d'y être aménagés, plusieurs hôtels et cafés-restaurants sont ouverts autour de la place. Mais la promulgation du dahir interdit toute construction qui mettrait en péril l'identité de Jemaâ el Fna. Le travail architectural du lieu consiste à optimiser l'espace en dedans, l'idée étant que le spectacle est sur la place. C'est tout le peuple qui fait l'attrait de cet endroit légendaire. En 1985, la médina de Marrakech et donc la place Jemaâ el Fna qui en fait partie intégrante sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. En mai 2001,Jemaâ el Fna est proclamée patrimoine oral et immatériel de l'Humanité. Les activités de la place sont issues d'une tradition ancestrale, en perpétuel renouvellement, liées à la ville. De plus elle constitue un témoignage unique d'une tradition vivante mais menacée. "
Véronique Ginouvès

Le trouble du patrimoine culturel immatériel - 0 views

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    L'approche que nous avons choisie pour aborder la question du PCI est fondée sur une analyse pragmatique de l'institution de cette catégorie patrimoniale. Par « PCI » nous n'entendons donc ni les pratiques culturelles elles-mêmes (selon une acception descriptive), ni les pratiques culturelles qui sont passées par un processus de patrimonialisation indépendant du cadre normatif imposé par les programmes de l'Unesco (selon une acception élargie). Nous avons en somme essayé de considérer une forme spécifique d'institution de la culture, qui ne touche pas seulement aux enjeux de la patrimonialisation d'expressions correspondant à la définition anthropologique de la « culture », mais qui interroge de façon plus spécifique les problématiques de l'institution du « patrimoine culturel immatériel » comme conséquence de l'application d'un instrument normatif international négocié au sein de l'Unesco : la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Véronique Ginouvès

Déperdition de la tradition orale: le cri de cœur d'Ouidad Tebaa | H24info - 0 views

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    "Ouidad Tebaa participe d'ailleurs le 26 février à une conférence organisée par la Fondation Dar Bellarj sur l'apprentissage et la transmission de la tradition orale et se penche sur le cas de Jamaâ El Fna. La conférencière tentera à cette occasion d'apporter des éléments de réponse à la question de la pérennité d'une telle culture, qui se pose  de manière de plus en plus pressante. "Comment sauvegarder le patrimoine oral dans le sillage de la proclamation de l'Unesco? Car la conservation, l'enregistrement, l'archivage sont un préalable nécessaire, mais pas suffisant" se demande-t-elle. "
Véronique Ginouvès

UNESCO - Projet de sauvegarde de promotion et de revitalisation de la Place J... - 1 views

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    Bureau multi-pays de Rabat - Etude du Profil sociologique des acteurs de la Place Jemaâ El Fna et de la transmission du patrimoine culturel immatériel, septembre 2006. Réalisée par Ouidad Tebbaa, Professeur de l'enseignement supérieur à l'Université Cadi Ayyad & Ahmed Skounti, anthropologue à l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine
Véronique Ginouvès

UNESCO Secteur de la culture - Patrimoine immatériel - Convention 2003 : plac... - 1 views

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    Photo (téléchargeables), video présentant la place et résumé descritptif sur le projet de sauvegarde et de valorisation. 2008
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    La place Jemaa el-Fna est l'un des principaux espaces culturels de Marrakech. Devenue l'un des symboles de la ville depuis sa fondation au onzième siècle, elle offre une concentration exceptionnelle de traditions culturelles populaires marocaines qui s'expriment à travers la musique, la religion et diverses expressions artistiques. Située à l'entrée de la Médina, cette place triangulaire entourée de restaurants, d'échoppes et de bâtiments publics est le théâtre quotidien d'activités commerciales et de divertissements. Elle est un point de rencontre pour les habitants de la ville, mais également pour les gens venus d'ailleurs. Tout au long de la journée, et jusque tard dans la nuit, on peut y acheter des fruits, déguster des mets traditionnels et trouver toute une variété de services tels que soins dentaires, médecine traditionnelle, divination, prédication, tatouage au henné ou portage d'eau. On peut également y voir et entendre conteurs, poètes, charmeurs de serpents, musiciens berbères (mazighen), danseurs gnawis et joueurs de senthir (hajhouj). Les expressions orales étaient autrefois continuellement renouvelées par les bardes (imayazen) qui parcouraient les territoires berbères. Aujourd'hui encore, ils mêlent le geste à la parole pour enseigner, divertir et charmer le public. Ils tendent désormais à adapter leur art au monde contemporain en improvisant sur la trame d'un texte ancien, rendant ainsi leurs récits accessibles à un plus large public.
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