Skip to main content

Home/ JAMAÂ EL FNA/ Group items tagged définition

Rss Feed Group items tagged

Véronique Ginouvès

Le trouble du patrimoine culturel immatériel - 0 views

  •  
    L'approche que nous avons choisie pour aborder la question du PCI est fondée sur une analyse pragmatique de l'institution de cette catégorie patrimoniale. Par « PCI » nous n'entendons donc ni les pratiques culturelles elles-mêmes (selon une acception descriptive), ni les pratiques culturelles qui sont passées par un processus de patrimonialisation indépendant du cadre normatif imposé par les programmes de l'Unesco (selon une acception élargie). Nous avons en somme essayé de considérer une forme spécifique d'institution de la culture, qui ne touche pas seulement aux enjeux de la patrimonialisation d'expressions correspondant à la définition anthropologique de la « culture », mais qui interroge de façon plus spécifique les problématiques de l'institution du « patrimoine culturel immatériel » comme conséquence de l'application d'un instrument normatif international négocié au sein de l'Unesco : la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Véronique Ginouvès

Les questions juridiques de la numérisation du patrimoine culturel immatériel... - 0 views

  •  
    "Les questions juridiques de la numérisation du patrimoine culturel immatériel par Wang Li. Résumé du programme de recherche du même titre financé par le National Social Science Foundation of China. Ce programme est dirigé par Wangli Li (Associate professor, Faculty of Law, Central-South University, China PR. - Chercheur associée, EHESS-CNRS - Professeur invitée, Université Paris-Sud) L'origine de la problématique du patrimoine culturel immatériel (ci-après PCI), remonte aux  années 1950 avec la question de la protection du « folklore ». Le questionnement était double : d'une part la revendication d'une reconnaissance des identités culturelles des pays dits du Sud, d'autre part la question du droit de propriété intellectuelle pour protéger ces éléments culturels vivants. Longtemps, les solutions envisagées se positionnèrent uniquement dans la vision de conférer des droits exclusifs aux communautés sur leurs éléments culturels. Se trouvait ainsi au centre la question de l'appropriation de ces éléments. Or, les recherches ont démontré que le droit de propriété intellectuelle classique est inadapté pour opérer cette appropriation et par conséquent, pour offrir une protection à ces éléments. La Convention pour la sauvegarde du PCI de l'Unesco (2003) propose une vision différente. Elle évoque la sauvegarde des éléments de PCI en tant que tels notamment par les moyens du droit administratif et des actions publiques, au lieu de chercher à protéger les droits sur ces éléments. Les actions publiques ont comme fondement les intérêts de la diversité culturelle et des identités culturelles des communautés, cette identité culturelle se trouvant au centre de la définition du PCI proposée par l'article 2 de la convention. On est amené alors à se demander si cette vision de sauvegarde hors de l'appropriation est pertinente et suffisante. Au demeurant, la question de la protection des éléments de P
Véronique Ginouvès

Nouveaux regards sur l'interprétation et les centres d'interprétation - 0 views

  •  
    "Dans un dossier déjà ancien de la Lettre de l'OCIM (n° 61, 1999), nous avions publié une série de textes sur l'interprétation 1. L'interprétation y était décrite comme une notion singulière, polysémique, mais plutôt appétissante au point d'être de plus en plus employée dans le monde des musées. Parler dorénavant d'un équipement en précisant qu'il s'agit d'un centre d'interprétation (et non pas d'un musée) ou d'un parcours d'interprétation et non pas d'un sentier pédagogique ou d'un itinéraire de découverte est devenu presque banal. Certes, le flou de la notion de musée et les difficultés de désigner une offre culturelle aménagée hors d'un bâtiment dédié à cet effet appellent à renouveler le vocabulaire de la communication. Rappelons pourtant que les centres d'interprétation ne sont nouveaux qu'en Europe puisque c'est sur le modèle des parcs nationaux, de l'autre côté de l'Atlantique, qu'ils ont été importés vers la fin des années 1970."
Véronique Ginouvès

Grandeurs et déclin du centre d'interprétation / Luc Noppen et Lucie K. Morisset - 0 views

  •  
    "Les centres d'interprétation semblent avoir la cote ces jours-ci. Bien avant que des centres d'interprétation, comme celui qui aurait pu pérenniser la bataille du Long-Sault, permettent de rappeler aux sens ce qu'il n'était plus possible de voir, l'interprétation, ou plutôt la compréhension, était le fait d'une culture commune et préalable, de connaissances partagées, par exemple par ces « connoisseurs » ou par les aristocrates britanniques qui complétaient leur éducation dans la contemplation des ruines vers lesquelles les conduisait le Grand Tour. Qui visitait un site ou un monument, bref, était a priori réputé en mesure de s'en représenter les significations et l'intérêt. Dans ce contexte, l'idée d'interprétation est née dans la médiation entre un paysage et un public, ou entre quelque collectionnement et ses « connoisseurs » auxquels un individu, généralement érudit, proposait le sens qu'il avait décodé, d'un objet ou d'un lieu. ) Les parcs, les musées et les sites historiques ne sont plus les seuls sujets de l'interprétation, dans ces « attractions en soi » que se veulent de plus en plus de centres d'interprétation ; ce phénomène d'expansion, qu'il faut alors mettre en lien avec la mondialisation de l'administration du patrimoine représentée par l'Unesco et avec l'émergence du « patrimoine immatériel » qui s'en est suivie, veut en effet que l'on puisse dorénavant interpréter le visible comme l'invisible, et le réel comme l'impossible."
Véronique Ginouvès

27-3 | 2008 Nouveaux musées, nouveaux tourismes - 0 views

  •  
    "S'ils ont jadis soutenu la recherche scientifique, la formation aux arts ou quelque idéologie de construction nationale, les musées se déploient maintenant plutôt dans l'univers touristique ; depuis la Deuxième Guerre, il n'est guère de chantier muséal, construction neuve ou rénovation, que ses promoteurs n'aient justifié par la rétention de touristes, particulièrement en milieu urbain. Or, ce qui pouvait passer pour une densification de l'offre en termes d'activités relève dorénavant clairement d'une guerre d'images, encadrée par les principes d'une stratégie de marque bien plus que par ceux de la muséologie : les dix dernières années du XXe siècle, puis cette décennie-ci, ont ainsi vu se multiplier nouveaux grands musées et rénovations majeures d'institutions reconnues, toutes figures emblématiques conçues comme des produits d'appel. Tout se passe alors comme si l'on parvenait, en théorie, à une adéquation quasi totale de l'image de la destination, de l'expérience touristique et de l'identité urbaine : du nord au sud et jusque dans des coins bien moins connus de notre planète, le musée Guggenheim est Bilbao, le cœur de Paris est au quai Branly, Groningen est un Museum."
Véronique Ginouvès

Inventaire du patrimoine immatériel en France : du recensement à la critique ... - 0 views

  •  
    Les carnets du Lahis, n°3, 2008
1 - 7 of 7
Showing 20 items per page