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Véronique Ginouvès

Marrakech/Patrimoine Un plan de sauvegarde pour la médina : Trois ministres a... - 0 views

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    L'occasion était la célébration du 30e anniversaire de la déclaration de Marrakech en tant que patrimoine historique. Anniversaire célébré le week-end dernier par le conseil communal de la ville à l'initiative des associations concernées par la préservation du patrimoine. Trois ministres ont fait le déplacement: Amine Sbihi, Mustapha El Khalfi et Mohamed El Ouafa, ministres respectivement de la Culture, de la Communication, et chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, mais aussi ancien président du conseil communal… Jaafar Kansoussi, président du comité d'organisation de cet anniversaire se réjouit de cette prise de conscience de l'intérêt culturel, identitaire et économique de ce patrimoine et regrette l'absence d'un département très concerné: le ministère du Tourisme. Il y a 30 ans, l'Unesco inscrivait la médina de Marrakech en tant que patrimoine mondial de l'humanité. De par ses monuments grandioses qui remontent à l'époque des Almoravides (1056-1147) comme la mosquée de la Koutoubia, dont le minaret de 77 mètres représente un monument essentiel de l'architecture musulmane, ses remparts, ses portes monumentales et ses jardins… Et ce sont les critères qui ont poussé les experts de l'Unesco à l'inscrire parmi les 1.022 patrimoines mondiaux, tout comme l'Alhambra en Espagne. 30 ans plus tard, il y avait lieu de s'arrêter sur les défigurations qui risquent de nuire à ce patrimoine. D'abord le ciment qui dévore la médina et les vieilles maisons qui tombent en ruine qui demandent des interventions immédiates. Et puis il y a tout le tissu économique de la médina qui a été négligé. La ville intramuros abrite, pour rappel, le quart de la population marrakchie avec une économie basée sur le tourisme, le commerce et l'artisanat. Mais face à un laisser-aller, c'est une médina qui se déprécie de plus en plus et que ses habitants eux-mêmes préfèrent fuir. - See more at: htt
Véronique Ginouvès

UNESCO Secteur de la culture - Patrimoine immatériel - Convention 2003 : - 0 views

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    "20 mai 2014 - Du 20 au 27 mai 2014 la ville de Marrakech accueille un premier atelier de formation sur l'élaboration d'un inventaire participatif du patrimoine culturel immatériel. Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un programme plus large de renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel financé grâce à la généreuse contribution de la Norvège au Fonds du patrimoine culturel immatériel. Il fait suite à un premier atelier sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui a eu lieu en mars dernier à Agadir. L'objectif principal de cette rencontre, qui réunira des professionnels du patrimoine culturel immatériel, des représentants du Ministère de la culture, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire, des organisations non gouvernementales et des étudiants sera de réfléchir sur le rôle des communautés dans l'élaboration des inventaires du patrimoine culturel immatériel, ainsi que sur les techniques et méthodes nécessaires pour leur mise en place. L'atelier sera encadré et animé par deux membres du réseau de facilitateurs de l'UNESCO, M. Mohamed Lemine Ould Beidjeu (Mauritanie) et M. Ahmed Skounti (Maroc)."
Véronique Ginouvès

http://www.igespar.pt/media/uploads/dgpc/Politicas_Publicas_para_o_Patrimonio_Imaterial... - 0 views

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    Les inventaires: un dispositif obligatoire, validé par les Etats -Parties Si les diverses mesures contenues dans la convention n'ont aucun caractère contraignant pour les Etats signataires, il en est une, en revanche, qui est obligatoire. Elle concerne l'établissement d'inventaires, dont les modalités générales sont précisées à l'article 12.1 : «chaque Etat partie dresse (en anglais shall draw up), de façon adaptée à sa situation, un ou plusieurs inventaires du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire» art 12.1). A titre de comparaison, il faut noter que l'article 13 consacré aux «autres mesures de sauvegarde» (mise en place de programmes d' éducation, de sensibilisation et de renforcement des capacités etc), utilise un vocabulaire beaucoup moins contraignant: «En vue d'assurer la sauvegarde, le développement et la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire, chaque Etat partie s'efforce de(…)[dans la version anglaise: shall endeavour to]». La création puis la mise à jour d'inventaires est une tâche impérative pour les Etats signataires, alors que les «autres mesures de sauvegarde» sont présentées dans le texte comme des actions souhaitables mais pas obligatoires. La finalité de ces inventaires est de permettre aux Etats d' «assurer l'identification en vue de la sauvegarde», afin d'«assurer la viabilité du patrimoine culturel immatériel, y compris [son] identification […]» (art. 2.3). La convention présente donc la réalisation des inventaires à la fois comme une mesure de sauvegarde en soi et comme une condition préalable à toutes les autres mesures de sauvegarde.
Véronique Ginouvès

inp / Orientation bibliographique sur le Patrimoine culturel immatériel (2011) - 0 views

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    INSTITUT NATIONAL DU PATRIMOINE Patrimoine culturel immatériel Orientation bibliographique Format : Pdf Auteur : Centre de ressources documentaires de l'Inp Publié le : 12/10/2011
Véronique Ginouvès

Les Cahiers du Musée Berbère n°2 - 0 views

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    " Après "Les Berbères aujourd'hui au Maroc", premier colloque du Musée Berbère qui s'est tenu à Marrakech en 2012, la Fondation Jardin Majorelle a proposé en 2013 une rencontre sur le thème "Savoirs et savoirs-faire amazighs, disparition ou adaptation ?". La communauté internationale et l'UNESCO ont célébré cette année le dixième anniversaire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par la Conférence Générale de l'Organisation en octobre 2013. Le Musée Berbère a accompagné cet événement mondial en inscrivant le thème de son deuxième colloque dans le mouvement de la sauvegarde du patrimoine culturel amazigh. Même si les savoirs et savoir-faire amazighs parviennent parfois à se réinventer, certains disparaissent. Les témoignages qui se sont succédés lors du colloque ont permis d'en prendre la mesure. Au-delà de ses missions de conservation, d'étude et de diffusion du patrimoine matériel amazigh, il appartient aussi au Musée berbère de mettre en évidence l'urgence de la préservation d'une culture immatérielle menacée. » (Extrait de l'Avant-propos de Björn Dahlstrom, conservateur du Musée Berbère) Avec les contributions de Ali Amahan, Cécile Duvelle, Narjys El Alaoui, Romain Simenel, Ahmed Skounti et Ouidad Tebba "
Véronique Ginouvès

Les questions juridiques de la numérisation du patrimoine culturel immatériel... - 0 views

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    "Les questions juridiques de la numérisation du patrimoine culturel immatériel par Wang Li. Résumé du programme de recherche du même titre financé par le National Social Science Foundation of China. Ce programme est dirigé par Wangli Li (Associate professor, Faculty of Law, Central-South University, China PR. - Chercheur associée, EHESS-CNRS - Professeur invitée, Université Paris-Sud) L'origine de la problématique du patrimoine culturel immatériel (ci-après PCI), remonte aux  années 1950 avec la question de la protection du « folklore ». Le questionnement était double : d'une part la revendication d'une reconnaissance des identités culturelles des pays dits du Sud, d'autre part la question du droit de propriété intellectuelle pour protéger ces éléments culturels vivants. Longtemps, les solutions envisagées se positionnèrent uniquement dans la vision de conférer des droits exclusifs aux communautés sur leurs éléments culturels. Se trouvait ainsi au centre la question de l'appropriation de ces éléments. Or, les recherches ont démontré que le droit de propriété intellectuelle classique est inadapté pour opérer cette appropriation et par conséquent, pour offrir une protection à ces éléments. La Convention pour la sauvegarde du PCI de l'Unesco (2003) propose une vision différente. Elle évoque la sauvegarde des éléments de PCI en tant que tels notamment par les moyens du droit administratif et des actions publiques, au lieu de chercher à protéger les droits sur ces éléments. Les actions publiques ont comme fondement les intérêts de la diversité culturelle et des identités culturelles des communautés, cette identité culturelle se trouvant au centre de la définition du PCI proposée par l'article 2 de la convention. On est amené alors à se demander si cette vision de sauvegarde hors de l'appropriation est pertinente et suffisante. Au demeurant, la question de la protection des éléments de P
flomaz

La place Jamâa Lafna (Patrimoine de l'humanité). [Abdelmajid Arrif ] | Arrif ... - 0 views

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    ""En février 2011, à Marrakech, David Collin tendait son micro pour "Babylone" à Abdelmajid Arrif, ethnologue, chercheur à Aix-en-Provence (Maison méditerranéenne des sciences de l'homme), afin d'évoquer le patrimoine oral de la Place Jamâa Lafna, devenu en l'an 2000, patrimoine mondial de l'humanité sous l'égide de l'UNESCO. Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=LFVXaMQDHnI" La diffusion de cet entretien réalisé dans un restaurant de la place, prend aujourd'hui une signification particulière, quelques jours après l'attentat perpétré dans un café voisin, et qui a fait 17 morts. Une triste coïncidence qui interroge, du coup, le poids symbolique visé dans cet acte terroriste : celui d'une culture ancestrale traditionnelle, porteuse d'échanges et de rencontres véritables, que de nombreux touristes du monde entier visitent, fascinés par ce lieu unique. Précédant l'entretien d'Abdelmajid Arrif, celui de Mustapha Laarissa, professeur de philosophie à l'Université de Marrakech, rencontré en 2006 et en 2011 sur le même lieu, et qui fait le lien entre le lieu sacré (la Koutoubia) et le lieu profane que représente la place, entre deux hauts-lieux culturels et symboliques de Marrakech. Une émission d'une heure de David Collin "
Véronique Ginouvès

Le trouble du patrimoine culturel immatériel - 0 views

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    L'approche que nous avons choisie pour aborder la question du PCI est fondée sur une analyse pragmatique de l'institution de cette catégorie patrimoniale. Par « PCI » nous n'entendons donc ni les pratiques culturelles elles-mêmes (selon une acception descriptive), ni les pratiques culturelles qui sont passées par un processus de patrimonialisation indépendant du cadre normatif imposé par les programmes de l'Unesco (selon une acception élargie). Nous avons en somme essayé de considérer une forme spécifique d'institution de la culture, qui ne touche pas seulement aux enjeux de la patrimonialisation d'expressions correspondant à la définition anthropologique de la « culture », mais qui interroge de façon plus spécifique les problématiques de l'institution du « patrimoine culturel immatériel » comme conséquence de l'application d'un instrument normatif international négocié au sein de l'Unesco : la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Véronique Ginouvès

Préservation du patrimoine culturel: La Fondation nationale des musées mise s... - 0 views

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    "La Fondation nationale des musées mise sur la multiplication des partenariats avec des acteurs nationaux et étrangers aussi bien publics que privés pour poursuivre l'effort de préservation du patrimoine culturel national, a affirmé son président, l'artiste-peintre Mehdi Qotbi. "La politique muséale engagée par le Maroc ne peut se suffire de l'apport de l'Etat, car le patrimoine appartient à tous les Marocains, de quelque confession soient-ils", a souligné M. Qotbi, lors d'une rencontre vendredi à Bruxelles au Centre de la culture judéo-marocaine."
Véronique Ginouvès

UNESCO Secteur de la culture - Patrimoine immatériel - Convention 2003 : - 1 views

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    interview de Skounti à l'UNESCO Paris en 2012 sur la thématique de l'intérêt du PCI : 3 raisons : - PCI participe du développement économique - PCI participe à la préservation de l'environnement - PCI participe de la restitution de la dignité des peuples
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    "M. Ahmed Skounti Chercheur, Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (Maroc)"
Véronique Ginouvès

Grandeurs et déclin du centre d'interprétation / Luc Noppen et Lucie K. Morisset - 0 views

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    "Les centres d'interprétation semblent avoir la cote ces jours-ci. Bien avant que des centres d'interprétation, comme celui qui aurait pu pérenniser la bataille du Long-Sault, permettent de rappeler aux sens ce qu'il n'était plus possible de voir, l'interprétation, ou plutôt la compréhension, était le fait d'une culture commune et préalable, de connaissances partagées, par exemple par ces « connoisseurs » ou par les aristocrates britanniques qui complétaient leur éducation dans la contemplation des ruines vers lesquelles les conduisait le Grand Tour. Qui visitait un site ou un monument, bref, était a priori réputé en mesure de s'en représenter les significations et l'intérêt. Dans ce contexte, l'idée d'interprétation est née dans la médiation entre un paysage et un public, ou entre quelque collectionnement et ses « connoisseurs » auxquels un individu, généralement érudit, proposait le sens qu'il avait décodé, d'un objet ou d'un lieu. ) Les parcs, les musées et les sites historiques ne sont plus les seuls sujets de l'interprétation, dans ces « attractions en soi » que se veulent de plus en plus de centres d'interprétation ; ce phénomène d'expansion, qu'il faut alors mettre en lien avec la mondialisation de l'administration du patrimoine représentée par l'Unesco et avec l'émergence du « patrimoine immatériel » qui s'en est suivie, veut en effet que l'on puisse dorénavant interpréter le visible comme l'invisible, et le réel comme l'impossible."
Véronique Ginouvès

UNESCO - Projet de sauvegarde de promotion et de revitalisation de la Place J... - 1 views

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    Bureau multi-pays de Rabat - Etude du Profil sociologique des acteurs de la Place Jemaâ El Fna et de la transmission du patrimoine culturel immatériel, septembre 2006. Réalisée par Ouidad Tebbaa, Professeur de l'enseignement supérieur à l'Université Cadi Ayyad & Ahmed Skounti, anthropologue à l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine
Véronique Ginouvès

Le patrimoine de la place Jemaa El Fna de Marrakech : entre le matériel et l... - 0 views

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    En 2001, l'Unesco a déclaré la place Jemaa El Fna patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Symbole de la ville de Marrakech, ce lieu constitue un témoignage unique des nombreuses traditions et cultures qui s'y retrouvent pour se mêler ou cohabiter. Cependant, la déclaration de l'Unesco n'a pas réussi à écarter la menace de disparition qui pèse sur les traditions millénaires de la place. En effet, l'affluence touristique engendrée par la proclamation et par l'évolution même de la société civile marocaine ont sérieusement affecté la dynamique de la place. Tandis que les activités commerciales ont gagné en importance, l'art des conteurs, des charmeurs de serpents ou des acrobates a été relégué à un deuxième plan, rendant de plus en plus précaires les conditions de travail de ces personnes.
Véronique Ginouvès

Le patrimoine culturel immatériel dans les programmes de réhabilitation desti... - 0 views

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    Le patrimoine culturel immatériel dans les programmes de réhabilitation destinés aux peuples autochtones Éric Létourneau Doctorant École de criminologie, Université de Montréal RÉSUMÉ *Le présent article propose une réflexion critique sur les effets et les rôles dupatrimoine culturel immatériel (PCI - traditions séculaires, rituels, chants, danses,etc.) amérindien dans les programmes de réhabilitation destinés aux populationsdélinquantes autochtones qui purgent une peine dans un centre de détention auCanada. Nous tentons de comprendre quels sont les effets de l'intégration des pratiquesliées au PCI amérindien dans le processus de réhabilitation des délinquants.
Véronique Ginouvès

Jemaa el fna: Appellation de la place - 0 views

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    "Au début du XVIIIème siècle, la place est pour la première fois mentionnée dans une chronique en tant que lieu de spectacle, à travers la référence à la halqa, cette sphère créée entre le conteur et son public. Par-delà le divertissement, c'est toute la société marocaine de l'époque que l'historien al-Youssi dépeint dans ses différentes composantes, ethniques et linguistiques, rurales et citadines. Survolons les siècles jusqu'à l'année 1921, date à laquelle un arrêté viziriel de Mohamed El Mokri propose pour la première fois le classement de Jemaâ el Fna parmi les sites à sauvegarder. La place commence à prendre l'aspect actuel : les bâtiments de la poste et de la banque du Maroc viennent d'y être aménagés, plusieurs hôtels et cafés-restaurants sont ouverts autour de la place. Mais la promulgation du dahir interdit toute construction qui mettrait en péril l'identité de Jemaâ el Fna. Le travail architectural du lieu consiste à optimiser l'espace en dedans, l'idée étant que le spectacle est sur la place. C'est tout le peuple qui fait l'attrait de cet endroit légendaire. En 1985, la médina de Marrakech et donc la place Jemaâ el Fna qui en fait partie intégrante sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. En mai 2001,Jemaâ el Fna est proclamée patrimoine oral et immatériel de l'Humanité. Les activités de la place sont issues d'une tradition ancestrale, en perpétuel renouvellement, liées à la ville. De plus elle constitue un témoignage unique d'une tradition vivante mais menacée. "
Véronique Ginouvès

Déperdition de la tradition orale: le cri de cœur d'Ouidad Tebaa | H24info - 0 views

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    "Ouidad Tebaa participe d'ailleurs le 26 février à une conférence organisée par la Fondation Dar Bellarj sur l'apprentissage et la transmission de la tradition orale et se penche sur le cas de Jamaâ El Fna. La conférencière tentera à cette occasion d'apporter des éléments de réponse à la question de la pérennité d'une telle culture, qui se pose  de manière de plus en plus pressante. "Comment sauvegarder le patrimoine oral dans le sillage de la proclamation de l'Unesco? Car la conservation, l'enregistrement, l'archivage sont un préalable nécessaire, mais pas suffisant" se demande-t-elle. "
Véronique Ginouvès

Place Jamaâ El Fna : Les conteurs montent au créneau - 0 views

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    "La cité impériale a connu récemment l'organisation d'un sit-in des conteurs de Jamaâ El Fna, une place reconnue patrimoine mondial de l'humanité. Les conteurs demandent à faire valoir leurs droits."
Véronique Ginouvès

Patrimoine : Les musées sortent de l'ornière - LE MATIN.ma - 0 views

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    "Pas de véritable politique culturelle dédiée aux musées, pas de communication, pas de visiteurs, pas d'entretien des structures existantes… Un constat on ne peut plus alarmant. Le Maroc dispose d'une cinquantaine de musées dont seize seulement dépendent du ministère de la Culture. Les autres sont placés sous la tutelle d'autres ministères et administrations comme le ministère de la Communication ou encore Bank Al-Maghrib tandis que d'autres relèvent du privé. Pour la plupart, il s'agit de riads transformés en musées qui ne répondent pas aux normes internationales en termes de conservation et d'organisation des expositions permanentes, entre autres. Faute de moyens ou absence d'une politique culturelle dédiée à ces lieux d'art et de culture, la qualité des musées laisse à désirer. La faiblesse des moyens financiers et humains consacrés à ces institutions culturelles ne permet pas leur survie. Par conséquent, les musées sont rarement visités par les Marocains et moins encore par les touristes. «À quelques rares exceptions, la situation des musées au Maroc est très préoccupante. Je dirais même qu'il y va de notre patrimoine artistique et culturel», déplore Mohamed Rachdi, critique d'art et responsable au Musée d'art moderne et d'art contemporain de Rabat qui ouvrira ses portes prochainement. Cette situation est due aussi à la mauvaise gestion des musées."
Véronique Ginouvès

Etincelles III : A la découverte de nos richesses oubliées | Lnt.ma - 0 views

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    "Quand on pénètre dans la double salle d'exposition au sein de la galerie Eldon et Choukry dans le cadre de la future exposition Etincelles III, qui se déroulera du 7 au 17 mai prochains, on a l'impression que l'on se trouve à mi-chemin entre un musée et la caverne d'Ali Baba. Ou bien, comme pourraient le penser hélas beaucoup de nos compatriotes, l'échoppe d'un marchand de la place Jamaa El Fna. Non pas qu'Etincelles III ne soit pas bien conçue et présentée, bien au contraire, mais c'est parce qu'au Maroc, nous avons pris l'habitude de traiter notre patrimoine artistique comme de vulgaires objets de décoration que l'on achète pour donner un air plus «marocain» à notre salon. La famille Choukri, Nadia, Miriam, et leur père Abderrahmane, se place à l'opposé de cet état d'esprit regrettable, et clame haut et fort sa passion pour l'héritage culturel et artistique, islamique et marocain. Leurs choix de carrière parlent d'eux-mêmes : Abderrahmane est membre fondateur de l'Association Nationale des Antiquaires et Brocanteurs (ANAB) et expert consultant auprès de nombreux organismes, Nadia est la première femme experte assermentée en Beaux-Arts et Antiquités près les Tribunaux du Maroc, et Miriam est conservatrice et restauratrice de porcelaines et céramiques anciennes au Maroc."
Véronique Ginouvès

Essaouira donne corps à la richesse immatérielle - 0 views

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    A Essaouira a, la culture n'est pas un luxe, mais bel et bien un levier du développement local qui jalonne l'actualité de la ville et lui procure son aura. Mais 2014 restera gravée dans les annales comme l'année qui a vu naître des initiatives concrètes et pratiques visant à ressusciter et préserver des trésors du patrimoine culturel marocain. Deux actions ayant matérialisé et sauvegardé, sous le ciel d'Essaouira, des joyaux de l'héritage musical marocain qui resteront ainsi gravées dans la mémoire de la scène culturelle nationale, à savoir l'«Anthologie musicale des Gnaoua», un recueil de morceaux dédié à cet art ancestral et visant la valorisation de sa richesse rythmique, mélodique, lyrique et stylistique et «Lqoddam Jdid Saouiri» une pièce ancestrale de la musique andalouse reconstituée et retranscrite par de jeunes chercheurs souiris.
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