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"Le diocèse de Poitiers s'étend sur les départements des Deux-Sèvres et de la Vienne. Mgr Pascal Wintzer aborde deux défis que relève l'Eglise en Poitou : d'une part la « conversion écologique » à laquelle le pape François a invité les catholiques dans « Laudato si », avec l'engagement d'une paroisse de la banlieue de Poitiers labellisée « église verte » ; d'autre part, un approfondissement de la connaissance de la Parole de Dieu, avec le déploiement des Maisons d'Evangile, petits groupes qui se retrouvent autour de la lecture de la Bible."

"Dimanche 9 mai prochain se tiendra une nouvelle marche pour le climat à Poitiers. Au sein de cette marche, nous pouvons former un cortège de chrétiennes et de chrétiens, pour faire entendre notre souci de préserver la création, et appeler nos responsables à prendre des engagements fermes dans ce sens."

"Le diocèse de Poitiers vous partage une proposition de marche pour le Climat. "

"« Conduire notre communauté paroissiale vers une écologie intégrale » est une des trois priorités de notre projet pastoral."

"La Paroisse de la Trinité s'engage dans une démarche d'écologie intégrale (préservation de toute la création : la nature et tout le vivant, en particulier les plus faibles et les plus démunis). Nous répondons ainsi à l'appel du pape François dans son encyclique Laudato Si et à l'invitation lancée par notre archevêque Pascal Wintzer pour la mise en œuvre du Synode."

"Son jeune âge, 30 ans, et son passé de scout, en ont vite fait l'une des figures médiatiques de la vague écolo aux dernières municipales. C'est pourtant résumer un peu rapidement la victoire de Léonore Moncond'huy à Poitiers. Son succès, dit-elle, est celui de méthodes politiques ambitieuses et innovantes, basées sur l'horizontalité et la transparence. Elle s'en explique longuement dans cet entretien." [RDP du 03 novembre 2020]

Depuis plusieurs semaines nous vivons une situation inédite et à laquelle nul ne pouvait s'attendre ; pourtant, si l'événement touche chacun, les manières d'y faire face, de le traverser sont infiniment différentes. Elles sont fonction de nos caractères, de nos convictions, de nos expériences, de nos conditions sociales et économiques de vie. Egaux dans l'événement, nous ne le sommes pas dans ce que celui-ci produit chez chacun. Ceci n'a cependant rien d'étonnant : quoi que ce soit qui marque la vie sociale, nous savons que nous vivons les choses de différentes manières. Il en est ainsi pour notre foi ; la Bible est la même, mais la manière d'y percevoir des appels de l'Esprit est fonction de nos histoires personnelles. C'est donc une gageure de m'exprimer auprès de vous, ici comme d'ordinaire ; je sais que mon propos est déterminé par qui je suis. Pourtant, est-ce que nous serions condamnés à nous résigner au mutisme qui résulterait d'une impossibilité à une parole commune, comprise par tous ? Certes non, sinon aucune vie familiale, sociale, nationale, ecclésiale, ne serait possible. Je tiens que chacun a la possibilité de se mettre à distance de lui-même, de ses affects, pour comprendre un événement et en exprimer quelque chose à d'autres qu'à lui-même. Je pense que, au-delà des inquiétudes liées à la pandémie, les semaines qui viennent de s'écouler, libérant du temps par rapport à l'ordinaire de nos vies, ont permis au plus grand nombre de réfléchir sur le sens de sa vie, ses choix, la société qu'il veut, et aussi, pour nous, catholiques, libérer du temps pour la prière, la lecture de la Bible et des engagements au service des communautés chrétiennes dont nous sommes les acteurs aujourd'hui et demain.

"Du 8 au 11 novembre, l'abbaye de Ligugé propose un salon du livre chrétien sur le thème "L'écologie : vers une heureuse sobriété". Au programme : expositions, conférences, salons avec rencontres d'auteurs et dédicaces, 5 conférences thématiques pendant le salon le dimanche 10 après-midi et le lundi 11 novembre, fête de saint Martin."

" Il s'agit de faire vivre, dans l'ambiance du mouvement Emmaüs, un parcours d'éducation à l'environnement, et plus précisément au réemploi des smartphones. Bref d'avancer aussi sur le chemin de Laudato Si ! Le parcours est ludique, et le jeune engagé pourra découvrir des principes de l'éducation populaire : il fait notamment passer des informations par le jeu."

"Un atelier proposé par François Nau"

"Après le succès du 1er festival organisé du 23 au 28 novembre 2018 les trois associations MJC Jean-Vasca de Chauvigny, le Comité de jumelage coopération Banfora et la section locale du CCFD-Terre Solidaire vous proposent une seconde édition avec l'appui de deux nouveaux partenaires la MFR de Chauvigny et l'Amap'lanète. Le festival reçoit aussi l'appui de la Mairie de Chauvigny, du Collège Gérard Philipe et du Cinéma Le Rex."

"A l'occasion des 5 ans de la parution du texte Laudato Si, le Pape François a invité à vivre une semaine de prière et de célébration autour de Laudato Si. Voici quelques outils pour s'emparer de cette proposition (en plus de la lecture ou la re-lecture du texte lui-même !)"

"Le pape François dans l'encyclique « Laudato si' » nous appelle à tendre vers une écologie intégrale mais cela implique des choix : il s'agit, en effet, d'ouvrir le chemin à différentes opportunités qui n'impliquent pas d'arrêter la créativité de l'homme et son rêve de progrès mais d'orienter cette énergie vers des voies nouvelles. Il convient de sauvegarder notre maison commune et de poursuivre le développement intégral de l'homme par la recherche du bien commun. Nos ressources sont limitées et nous ne pouvons pas les gaspiller. Nous devons entendre « la clameur des pauvres et de la terre ». Ce sont les plus vulnérables et les plus fragiles qui souffrirons le plus de cette crise. Il nous faut quitter la société de consommation et vivre autrement. Les mesures écologiques qui ne changent pas le mode de vie ne servent à rien. Il convient de réfléchir à plus d'humanité face à plus de bien-être et de confort matériel. Il nous faut inventer une vie heureuse malgré ces nouvelles contraintes et avoir le souci des plus faibles. La sobriété n'est donc pas simple restriction mais aussi conversion : en ce sens il nous faut tendre vers la sobriété heureuse.   La sobriété peut ainsi être vécue, dans une perspective chrétienne, comme un chemin de libération et non de privation. La forte augmentation des coûts énergétiques nous appelle plus que jamais à revoir notre façon de fonctionner. Même si dans un premier temps, il est important de faire toutes les économies nécessaires pour éviter une explosion de nos dépenses énergétiques, avec l'appui du Conseil Diocésain des Affaires Economiques, je vous invite dans un second temps à vous engager dans une démarche de sobriété énergétique qui s'inscrit dans l'écologie intégrale formulée par le pape François dans l'encyclique « Laudato si '»."

"La question de la création nous concerne tous, catholique ou non. Ainsi cette journée est une manière pour l'Église de s'adresser à tous nos contemporains que ce soit nos amis du dimanche, les mouvements d'Église, mais également nos voisins, nos collègues de bureau, commerçants de votre village, etc. Et si cette journée était un moyen pour apporter une parole d'espérance sur ce sujet difficile ? Et si cette journée pouvait rejoindre les inquiétudes des jeunes, des familles, et proposer ensemble de s'engager pour une terre plus juste ? Et si cette journée était l'occasion d'être vraiment cette Église en sortie à laquelle nous sommes appelés ? "

"La plus petite des graines renvoie à tous les biens de la terre, comme à ceux du cœur humain. Ni l'eau ni l'air ne connaissent de frontières. Préserver ses réserves, ou ses sources d'approvisionnement, que cela concerne un pays, une profession, un type d'activité, est une solution à court terme et n'offre aucune perspective pour quiconque. La fraternité est universelle ou elle n'est pas. S'il y a une solution, elle ne sera ni dans l'égoïsme (qui pâtira de son choix), ni dans l'absence d'organisation. La conscience qui s'est imposée à nous d'habiter une seule planète où tout est en interdépendance n'offre comme chemin que celui de la coopération, à la fois locale et internationale."

"Dimanche 2 octobre, 8h30 : L'équipe locale de la basilique de Notre-Dame de Pitié est sur le pont pour accueillir, avec un café bien chaud et quelques douceurs, les courageux qui arrivent pour participer à la Journée diocésaine de la Création."

"Surtout c'est notre modèle de société qui est interrogé. Nous mesurons que nous avons fait violence à la nature ; même nos pays tempérés, qui pensaient continuer leur chemin en toute tranquillité, sont affectés et le seront de plus en plus. Cette violence faite à la nature va de pair avec une violence entre les êtres humains à travers des systèmes d'organisation pyramidaux, et l'Église catholique n'en est pas indemne, alors que le pape met en cause le cléricalisme, l'entre soi, les discriminations entre les genres. Des agriculteurs se sentent stigmatisés, mais beaucoup poursuivent un modèle qui a été encouragé, et qui l'est encore par des directives politiques et des aides financières. Il est entendu qu'il convient de poursuivre l'aide à l'agriculture mais pour soutenir les transitions nécessaires ; les bassines, ces retenues de substitution ne vont pas dans ce sens, peut-être pas tant dans leur technicité (épuisent-elles les ressources en eau ? ceci est discuté), mais sur un système qui privatise ce qui est un bien commun, avec le soutien de fonds publics. De plus, le dérèglement climatique met en cause la viabilité d'un tel choix."

"En novembre prochain, un festival de livre chrétiens est en train de s'organiser du coté de Poitiers sur le thème de l'écologie et de la sobriété heureuse. Les organisateurs sont intéressés par tout auteur qui désirerait y présenter son ouvrage sur la question."

"Rencontres autour de la Création Dimanche 4 octobre 2015 au monastère des bénédictines"

"Colloque de l'Observatoire Foi et Culture de la Conférence des évêques de France, expliqué par Mgr Pascal Wintzer (responsable de l'OFC et archevêque de Poitiers) : << Cette année, l'OFC organise son 5ème colloque. En effet, on pourrait se demander pourquoi cette instance qui s'occupe des questions culturelles a choisi ce sujet de l'écologie. C'est une manière de souligner que la question de l'écologie n'est pas qu'une problématique technique, qu'elle ne concerne pas que des enjeux purement scientifiques mais bien un projet global pour la société et la place de l'homme dans cette société. Ne laisser cette question qu'aux seuls techniciens, c'est devenir esclave de la technique. Elle est à notre service mais cependant elle doit rester sous la conduite de la réflexion humaine."