Group items tagged

En écho à l'encyclique Laudato Si' du Pape François, une rencontre annuelle avec de scientifiques et médecins, pour mieux comprendre le rapport entre environnement, santé et anthropologie. Une apporche chrétienne de l'écologie humaine, à la portée de tous. Un temps de ressourcement, de découverte et de partage. Dans le cadre de la la Sainte-Baume. Conférences, visites, débats avec les intervenants.

"L'heure n'est plus au déni : notre tâche est de substituer à une anthropologie qui n'a pas offert de contrepoids à l'économisme une autre philosophie du sujet. Nous devons repenser l'individu et notre existence débordée par celle des autres, passés, présents, futurs, humains et non-humains."

"« Tout est lié », tel aurait pu être le titre de l'encyclique Laudato si du pape François, signée ce 18 juin 2015. Cette expression est citée une dizaine de fois [1] ! Les commentateurs retiennent un certain nombre de recommandations et d'appels dans l'air du temps à « changer de direction » (n. 163) en matière de relation avec l'environnement. Est-ce l'essentiel ? Le pape François appelle à la conversion intégrale, pas au changement de programme : l'Église, dit-il, n'a pas vocation à être « un substitut à la politique ». L'essentiel est à rechercher dans les clés doctrinales de ce document magistériel, au contenu plus théologique, spirituel et moral qu'économique ou politique. Oui, ce texte engage, mais pas à la marge, car « tout est lié ». 1/ L'état de la maison 2/ Mieux comprendre l'anthropocentrisme chrétien 3/ Une anthropologie de la relation 4/ IV- Mise en perspective : une lumière eschatologique"

"C'est un parcours de formation pour éduquer à l'amour, au don de soi, sur le fondement d'une anthropologie intégrale. Il donne des clés pour intégrer Laudato Sí dans sa vie Outils pédagogiques « Clé en main » fournis pour transmettre le parcours à des enfants, des jeunes, des couples, des personnes célibataires…"

"Tous deux invités par les évêques à l'assemblée plénière d'automne à Lourdes - une démarche inédite dans l'Église de France -, Marie-Hélène Lafage, vice-présidente des Altercathos et membre du conseil d'administration des Scouts et Guides de France, et Fabrice Gagnant, chercheur en anthropologie systémique, témoignent pour La Vie."

"Ce groupe de recherche interdisciplinaire essaiera, selon l'esprit des textes du pape François, de dégager les nouveaux défis que pose l'écologie à nos communautés de croyants européens. Riche des apports en théologie, anthropologie, philosophie et économie, il cherchera aussi à dialoguer avec d'autres traditions pour enrichir ses réflexions. avec Jean-Jacques Brun"

"'écologie intégrale est tout autant une science qu'une responsabilité et une espérance : horizon de l'Alliance, anthropologie ouverte, spiritualité fraternelle, et surtout orientation à prendre pour l'avenir. Le session de formation provinciale "La création, notre espérance" se déroulera le vendredi 25 mars 2022 de 9h à 17h à Puimission (Sanctuaire Saint-Joseph de Mont-Rouge, 20 rue du Château d'eau - 34480 Puimisson).  Au programme de cette journée, trois interventions :  M. Bernard Ibal, président du Conseil scientifique de l'Institut des hautes études du monde religieux. De quelle maniière la dimension politique du bien-vivre ensemble est-elle interrogée ? La vision chrétienne peut-elle être une boussole ? M. Fabien Revol, titulaire de la chaire « Jean Bastaire : pour une vision chrétienne de l'écologie intégrale » à l'Université catholique de Lyon. En quoi une théologie de la création est-elle crédible et ajustée à notre monde d'aujourd'hui pour laisser advenir le Royaume de Dieu ? Dr Pierre-François Perrigault, responsable du pôle neurosciences tête et cou et du service anesthésieréanimation au CHU Gui de Chauliac à Montpellier. En quoi sommes-nous interpelés dans nos dynamiques pastorales et dans le témoignage de notre espérance ?"

"Les relations entre religions et écologie sont foncièrement ambivalentes. Les traditions théologiques et spirituelles des religions, leurs textes de référence, leur anthropologie, leurs rites, présentent, on le montrera, autant de freins que de précieuses ressources pour la prise en compte des défis environnementaux et de l'avenir de la planète. "

"La publication d'une tribune dans le journal La Croix a ouvert la voie à de nombreux débats stimulants, parfois vifs, qui se sont engagés entre des composantes diverses concernées par cette proposition. Ces débats appellent certaines précisions sur notre propos. Le mouvement écologique est né d'une prise de conscience des impacts graves et irréversibles des activités humaines sur la nature. Lorsque nous disons "activités humaines", nous pensons à un certain mode de développement industriel et technologique qui s'est développé d'abord en Europe depuis environ deux siècles, puis dans le monde à travers différents systèmes politiques et aujourd'hui essentiellement dans un contexte libéral et financier mondialisé."

"« L'homme aurait-il tous les biens du monde, sans amis il ne choisirait pas de vivre ». Aristote nous rappelle que ce qui constitue notre humanité : c'est ce lien que nous avons les uns avec les autres. Ce qui prime sur l'avoir, c'est l'ETRE. Découvrir notre être exige une certaine ascèse et une prise de recul par rapport au milieu ambiant tourné vers l'immédiateté, l'éphémère, la surconsommation, l'accumulation des biens matériels."

"Quel rapport y a-t-il entre l'art et l'écologie humaine ? Le mouvement culturel de l'écologie humaine s'est construit ces dernières années sur l'expérience de l'accueil et la défense des plus faibles, et se caractérise par une approche pragmatique de la personne, prise dans sa globalité, corps et esprit. Pour mieux aborder ce que l'écologie humaine et l'art, à l'heure de l'art contemporain - peuvent trouver en commun, il importe qu'une définition des concepts d'art soit partagée. Ce point commun trouvera vie dans le choix qui est imparti à chaque artiste, en l'occurrence de ce qu'on est prêt à laisser parler en soi."

"L'écologie humaine, si elle n'est pas un vain mot, nous appelle à une transformation radicale de notre regard porté sur l'ensemble de la création et à une compréhension profondément renouvelée de ce que signifie et implique la centralité de l'homme en son sein, jusque dans nos choix de société. Tout en distinguant ces différents registres, elle réarticule, en pensée et en acte, des niveaux à la fois théologiques, anthropologiques et politiques. Vaste chantier qu'il va falloir ouvrir et auquel nous prendrons part. L'écologie humaine nous appelle à retrouver la cohérence et l'unité de notre foi et de nos engagements."

"Nous vivons dans une société de plus en plus éclatée : éclatement de nos activités, éclatement des générations, éclatement des structures sociales, éclatement des repères. Et une des conséquences tangibles de cet éclatement est la montée de la solitude qui atteint de plus en plus de personnes."

"Rien de plus positif que l'écologie plénière : elle réunit des esprits venant d'horizons opposés. Elle unifie des urgences jusqu'ici séparées… Mais c'est à condition de ne pas esquiver la question économique et de lui trouver des réponses « radicales », c'est-à-dire « allant à la racine »."

"« Prendre soin de tout homme, de tout l'homme » dans le cadre de l'engagement politique renvoie à une perception globale de l'autre, mais doit aussi nécessairement passer par une perception unitaire de soi-même."

"« Ecologie humaine » vient combler un grand vide dans la vie politique et culturelle de la France. « Ecologie » tout court, c'est trop court. Si on en reste là, demain sera inhumain."

"Le philosophe Henri Hude réfléchit sur la richesse de sens de l'expression « écologie humaine » à l'occasion du lancement du courant « Ecologie Humaine », le 22 juin."

"Jusqu'où l'intelligence artificielle va-t-elle remplacer l'homme ? Va-t-elle l'aider ou en faire un assisté ? Quels modèles de société dessine-t-elle ?"

"Diffusée à la suite des débats entourant la loi du « mariage pour tous », l'idée d'écologie humaine est présente dans l'enseignement social de l'Eglise. Elle situe les questions bioéthiques dans un ensemble de problèmes de société étroitement liés. L'écologie - science du vivant - s'applique à l'homme dans toute les dimensions concrètes de son être créé : en relation avec le Créateur, avec ses semblables et avec toutes les créatures…. Le présent article est initialement paru dans la revue Kepha"

"Que peut nous enseigner cette période inédite de confinement sur notre rapport aux autres, à la sédentarité, à l'hyperconnexion ? On a posé la question à David Le Breton, anthropologue et sociologue spécialiste du corps."