De plus en plus souvent interpelés par des situations de harcèlement, des professionnels de différents horizons se réunissent depuis 2013 pour partager informations, pratiques et réflexions autour des problèmes de harcèlement à l'école. De ces contacts est né en Belgique francophone le "Réseau Prévention Harcèlement", qui vise à favoriser les échanges entre intervenants de différents secteurs (enseignement, jeunesse, égalité des chances, promotion de la santé, protection de la jeunesse). Les échanges alimentés par deux colloques (2014 et 2015) débouchent aujourd'hui sur la diffusion d'une brochure, intitulée « Prévention du harcèlement entre élèves : balises pour l'action ».
Cette brochure est le fruit d'un long travail de mise en commun et de confrontation des diverses expériences par une quarantaine de professionnels. On notera son caractère pratique. Elle indique comment intervenir auprès des élèves dans la classe en amont et en aval d'un cas de harcèlement. Ce document vise d'abord à expliquer clairement ce qu'est le harcèlement entre élèves, puis à décrire les réactions des parents face à cette situation. Il s'attache ensuite à dégager des pistes pour agir au niveau du groupe-classe, à identifier comment soutenir le travail des équipes éducatives, et à faciliter la mise en place de projets de prévention dans les écoles. Cette brochure s'adresse à tout adulte concerné par le phénomène du harcèlement entre élèves.
"Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai (Belgique), a écrit mercredi 2 avril une lettre à l'intention de tous les professeurs de religion catholique de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour dénoncer la « discrimination » dont leurs cours font l'objet."
"Depuis la rentrée scolaire de septembre 2016 au niveau primaire, et celle de 2017 au niveau secondaire, un cours d'éducation à la philosophie et à la citoyenneté (CPC) est organisé dans le réseau officiel de la Communauté française de Belgique, à savoir les écoles du réseau de la Communauté et les établissements communaux et provinciaux subventionnés. La fréquentation de ce cours est obligatoire, à raison d'une heure par semaine.
Afin de permettre à ce nouvel enseignement de s'insérer dans la grille horaire, les cours de religion ou de morale non confessionnelle, organisés en application du Pacte scolaire de 1958, ont vu leur volume horaire passer de deux heures à une heure par semaine. En outre, conformément à un arrêt rendu par la Cour constitutionnelle en 2015 (Cour constitutionnelle, arrêt n° 34/2015, 12 mars 2015), une seconde heure d'éducation à la philosophie et à la citoyenneté peut être choisie à la place du cours de morale ou de religion."
"Pour son 600e anniversaire en septembre 2025, l'Université catholique de Louvain en Belgique a décidé de renoncer à sa traditionnelle messe de rentrée académique au profit d'une liturgie de la Parole. Cette décision a provoqué de fortes réactions chez les catholiques."
"A l'occasion de leur centième anniversaire, l'ICOF propose plusieurs temps forts les 17, 18 et 19 novembre.
L'ICOF appartient au réseau des établissements des Ursulines de France-Belgique. Leur projet s'appuie sur les valeurs pédagogiques diffusées par leur fondatrice, Angèle Mérici (1474-1540), qui aimait dire « Soyez des éducateurs heureux entre vous au milieu de jeunes heureux et pleins d'espérance ». Leur ambition, accueillir et accompagner chaque jeune, pour qu'il puisse se construire et grandir."
La politique d'accueil des enfants de moins de 3 ans en école maternelle fait partie des outils souvent mis en avant pour prévenir les difficultés scolaires et les inégalités de réussite liées aux origines sociales. Après une décennie de recul, la scolarisation à 2 ans a été encouragée lors du quinquennat précédent ; mais la part d'élèves de moins de 3 ans préscolarisés n'a augmenté que d'un point entre 2012 et 2016, passant de 11 % à 12 %, avec de fortes disparités entre territoires. Loin d'atteindre les niveaux de la fin des années 1990, où plus d'un enfant sur trois était scolarisé avant ses 3 ans, cette augmentation a principalement concerné les enfants issus de territoires défavorisés (avec un taux de 21 % en 2016).
La France est, avec la Belgique francophone, le seul pays de l'OCDE à scolariser les enfants aussi tôt. L'accueil des jeunes enfants dans notre pays repose en effet sur un système « dual », partagé entre l'accueil en école maternelle d'un côté, sous la responsabilité du ministère de l'Éducation nationale, et la politique d'accueil des plus jeunes enfants de l'autre, qui relève de la sphère des politiques sociales, lesquelles sont partiellement décentralisées. Cette dualité est source de critiques, tout comme la scolarisation précoce fait - ou a pu faire - débat. Les premières expérimentations de dispositifs spécifiques sont apparues en 1999 avec les classes passerelles, mais sans qu'une réflexion systématique sur le sens de la scolarisation à 2 ans n'accompagne cette politique de préscolarisation.
On a donc cherché ici à mesurer si entrer plus tôt et rester plus longtemps en maternelle permet d'améliorer la réussite scolaire des élèves. Pour y parvenir, on exploite les données du panel d'élèves entrés pour la première fois en 6e en 2007 (MENESR-DEPP). Cette enquête longitudinale suit le parcours d'un échantillon de 35 000 élèves pour lesq
La politique d'accueil des enfants de moins de 3 ans en école maternelle fait partie des outils souvent mis en avant pour prévenir les difficultés scolaires et les inégalités de réussite liées aux origines sociales. Après une décennie de recul, la scolarisation à 2 ans a été encouragée lors du quinquennat précédent ; mais la part d'élèves de moins de 3 ans préscolarisés n'a augmenté que d'un point entre 2012 et 2016, passant de 11 % à 12 %, avec de fortes disparités entre territoires. Loin d'atteindre les niveaux de la fin des années 1990, où plus d'un enfant sur trois était scolarisé avant ses 3 ans, cette augmentation a principalement concerné les enfants issus de territoires défavorisés (avec un taux de 21 % en 2016).
La France est, avec la Belgique francophone, le seul pays de l'OCDE à scolariser les enfants aussi tôt. L'accueil des jeunes enfants dans notre pays repose en effet sur un système « dual », partagé entre l'accueil en école maternelle d'un côté, sous la responsabilité du ministère de l'Éducation nationale, et la politique d'accueil des plus jeunes enfants de l'autre, qui relève de la sphère des politiques sociales, lesquelles sont partiellement décentralisées. Cette dualité est source de critiques, tout comme la scolarisation précoce fait - ou a pu faire - débat. Les premières expérimentations de dispositifs spécifiques sont apparues en 1999 avec les classes passerelles, mais sans qu'une réflexion systématique sur le sens de la scolarisation à 2 ans n'accompagne cette politique de préscolarisation.
On a donc cherché ici à mesurer si entrer plus tôt et rester plus longtemps en maternelle permet d'améliorer la réussite scolaire des élèves. Pour y parvenir, on exploite les données du panel d'élèves entrés pour la première fois en 6e en 2007 (MENESR-DEPP). Cette enquête longitudinale suit le parcours d'un échantillon de 35 000 élèves pour lesq
"Ancien professeur de religion musulmane au lycée en Belgique, Hicham Abdelgawad prépare actuellement une thèse de doctorat à l'Université de Louvain sur l'enseignement du fait religieux à l'école. Il appelle les responsables musulmans - imams et théologiens - à casser l'argument des terroristes selon lequel « une offense au prophète Mohammed mérite punition »."
Après avoir expliqué le concept, les facteurs de risques et le phénomène d'intériorisation dans une première Note d'analyse, POUR LA SOLIDARITÉ-PLS propose une présentation de l'accrochage et du raccrochage scolaire : « le décrochage scolaire n'est pas une fatalité ; le raccrochage n'est pas une utopie ».
Résorber le décrochage scolaire n'est pas évident du fait d'une définition complexe et de la multiplicité de facteurs qui peuvent en être la cause (âge, genre, origine ethnique, statut socio-économique, climat scolaire, relations avec les professeurs, relations avec les parents, mixité sociale à l'école, etc.). Aucun facteur ne permet de justifier à lui seul une situation de décrochage. Néanmoins, il ne s'agit pas d'une fatalité et bien que cela soit difficile, (r)accrocher un jeune en difficulté à l'école est possible.
POUR LA SOLIDARITÉ-PLS présente, dans cette deuxième Note d'analyse, l'accrochage et le raccrochage scolaire, certaines mesures mises en place en Fédération Wallonie-Bruxelles, en France et au Québec pour remédier au décrochage scolaire et pour finir, un focus sur l'Europe, la notion d'abandon scolaire précoce (ASP) et certaines bonnes pratiques européennes.
"Trois plaintes pour abus sexuels visent des religieux, qui travaillaient dans les années 50 et 60, au lycée Saint-François-Xavier de Vannes. L'établissement était alors tenu par les Jésuites, qui ont lancé une vaste enquête. Un élève de l'époque a été mandaté pour recueillir les témoignages d'anciens camarades."