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"Les tableaux de bord des territoires (TBT) sont des fiches multi média interactives, livrées sur Internet, et construits sur les bases de données permettant de tracer un portrait complet de territoires géographiques sous des dimensions géographiques, démographiques, économiques ou plus généralement sociétales. Ces territoires peuvent être des communes, des départements, des régions ou des bassins d'emploi…"

Bellanger vs Google "La logique voudrait que Google lance bientôt des drones. Ensuite Google pourrait lancer une police privée, car elle se comporte déjà comme une police - mais simplement au nom d'intérêts commerciaux - revendre des données. Puis Google remplacerait peu à peu le système mondial d'écoutes Echelon géré aujourd'hui par l'armée américaine. Elle deviendrait alors une espèce de Blackwater (devenu depuis peu Academi) du cyberspace - lieu de toutes les guerres du futur. Parallèlement ces systèmes d'informations liés à Google Earth et Google Street View pourraient diriger ses propres commandos équipés de Google Glass, mais aussi ses propres bataillon de robots armés "

"Lunette à réalité augmentée, boite connectée à nos données, prise électrique intelligente : Planète plus intelligente s'est rendu au LabFab de Rennes, où l'on élabore les objets de demain. Visite du laboratoire Bidouille."

"oin d'être un phénomène de mode, la consommation collaborative est amenée à se développer : la crise qui perdure et le développement des nouvelles technologies de l'information favorisent la recherche d'économies et d'échanges entre les personnes. Ces nouvelles formes de consommation sont souvent vertueuses sur le plan environnemental quand elles permettent de réduire les consommations d'énergies et de matières premières (liées aux processus de fabrication de nouveaux objets par exemple), mais aussi les déchets (puisque les biens qui ne sont plus utiles ne sont pas jetés mais réemployés). Pour mieux comprendre ce phénomène, l'ADEME a fait réaliser - à partir des données de l'observatoire des modes de vie et consommation d'IPSOS : « Les 4500 » - une étude sur « Les Français et les pratiques collaboratives : qui fait quoi et pourquoi ? »."

il est l'heure de passer à une seconde génération d'intelligences qui referait une autre ville sur la ville, qui mobiliserait aussi les données, mais dans une démarche ouverte et pourquoi pas ascendante, qui mobiliserait un jeu élargi d'acteurs où les usagers auraient pleinement leur place, au-delà du "crowdsourcing". La puissance des usagers vaut plus que cette condescendance.

La semaine dernière au colloque e-administration sur l'ouverture des données, Bénédicte Tilloy Directrice générale du Transilien, nous présentait la démarche d'open innovation de sa société. Le Transilien a demandé à ses clients (la bagatelle de 3 millions de voyages par jour), de quelles applications mobiles ils auraient besoin.

"L'incursion d'Uber dans les services publics participe d'une tendance plus générale du secteur technologique à vendre ses services à des communes et autres administrations à court d'argent. Ils espèrent ainsi convaincre les autorités locales que leur capacité à recueillir, analyser, et utiliser les données permettrait au secteur public de réaliser d'immenses économies, tout en stimulant l'innovation et l'entrepreneuriat. "

Bruno Marzloff, sociologue et fondateur de Chronos et Bertil de Fos, directeur de Chronos exposent un certain nombre d'enjeux et de questions qui émergent autour des données à l'ère de "services urbains de nouvelle génération", à l'image de Waze, filiale de Google.

"A qui feriez-vous confiance pour bien manger : à un guide Michelin, ou à une voiture Uber ? Posée en ces termes, la question pourrait faire hausser les sourcils. Elle mérite pourtant que l'on s'y attarde, tant elle cristallise une actualité de plus en plus prégnante, opposant (de manière évidemment un peu caricaturale) la sagesse des hommes à celle des algorithmes. Cette question, on ne la pose évidemment pas par hasard : Uber vient en effet d'annoncer le lancement de ses « guides culinaires », pour choisir les meilleurs restaurants dans une douzaine de villes nord-américaines pour l'instant"

"C'est la fin d'un secret de polichinelle. Après des années de rumeurs et de buzz savamment entretenu, Apple a donné la première manifestation officielle de son intérêt pour la voiture autonome. "

La smart city est pensée pour optimiser les flux et fournir efficacement de nouveaux services, mais paradoxalement, elle crée de nouvelles vulnérabiliés et dangers, à la fois pour les systèmes et concernant les données. Papier de recherche par Rob Kitchin et Martin Dodge.

"La métropole va acheter des données de téléphonie mobile. Elle veut mieux comprendre les flux de déplacements dans l'agglo. Et jouer le Big brother du Big data ? Éléments de réponse."

PlugShare est une application pour iPhone qui permet à tous ceux qui le souhaitent de s'inscrire pour mettre à disposition une prise électrique de leur domicile afin de permettre à ceux qui roulent voiture électrique de venir faire le plein chez eux. Fondée sur le principe du crowsourcing (les ressources sont fournies et partagées par les utilisateurs) l'application recense les stations de recharge sur la base des généreux volontaires inscrits. Il n'est pas nécessaire de posséder soi-même un véhicule électrique pour s'inscrire et figurer dans le réseau (sinon on parlerait plutôt de peer-to-peer), ce qui permet à ce dernier de se développer plus rapidement. Il suffit d'indiquer son adresse, le nombre de prises disponibles, leur emplacement (plutôt garage que chambre à l'étage si possible), le voltage et d'autres options et paramètres personnalisés, son numéro de téléphone, et le contact peut être établi entre les membres. Une base de données des station de chargement publiques est également disponible dans l'application

Plaidoyer d'Usman Haque pour une ville plus intelligente que la "smart city", une ville qui ne fonctionnerait pas uniquement dans une logique top-down, ne s'intéresserait pas qu'aux infrastructures et infostructures, prendrait en compte l'intelligence et la diversité de ses habitants... dans une organisation décentralisée, favorisant la circulation des données, des informations, des idées...

Dimanche 6 mai, à Tulle, François Hollande a rappelé l'urgence à mener la "transition écologique". Comment la définissez-vous ? Nos modes de développement et de consommation ne sont pas durables, car ils mobilisent trop de ressources naturelles. Je pense aux énergies fossiles en particulier, qui contribuent au réchauffement climatique. Nous rejetons aussi énormément de déchets et nos ressources en eau sont fragiles. Nous devons veiller à les préserver. L'objectif est de définir un nouveau modèle de développement écologique, mais aussi social: il faut intégrer ce surcoût que produit l'exigence environnementale dans une politique de redistribution. Il ne doit pas y avoir de contradiction entre le social et l'écologique. Il ne s'agit pas d'une rupture brutale, imposée d'en haut mais au contraire d'un processus démocratique. Nous devons prendre le temps d'examiner toutes les données, d'en débattre afin d'élaborer la meilleure feuille de route, le meilleur compromis possible pour cette transition.

Air Quality Egg, un joli projet de capteur ouvert construit par une communauté de designers,développeurs, étudiants, artistes et autres curieux, permettant de mesurer la qualité de l'air. Les capteurs exterieurs transmettent les données à la station en forme d'oeuf, qui les transmet sur Pachube.

Les data centers ? Ca consomme et émet à plein tubes. Plus de 340 mégatonnes de CO2 en 2020 selon les estimations du cabinet Mc Kinsey, soit 0,2% des émissions mondiales. Une consommation électrique notamment utilisée pour refroidir ces immenses équipements. Mais pourquoi ne pas plutôt employer la chaleur émise pour se chauffer ? C'est la trouvaille - repérée par Les Echos - de Qarnot Computing, une start-up de la banlieue parisienne ; qui invente « les radiateurs de calcul ». En clair, des minis data centers plaqués sur un radiateur. D'une main, reliés au web ils traitent des données, de l'autre, ils chauffent les locaux qui les entourent.

Quelques infographies et visualisations de données issues de l'exposition "ExpoViz", et consacrées à la ville.

Reprenant l'exemple réussi des bornes Michelin qui ont donné naissance aux panneaux routiers, les deux constructeurs vont investir dans des bornes pour créer un embryon d'infrastructure de charge.

Les données recueillies dans le cadre de cette expérimentation montrent que des économies significatives, jusqu'à 53% sur la facture totale d'énergie (électricité et essence) ont été réalisées par les utilisateurs. L'économie peut aller jusqu'à 7 euros par 100 km pour les utilisateurs qui rechargent deux fois par jour et de 6,2 euros pour 100 km pour une seule recharge quotidienne. Comparé à un véhicule essence de taille similaire, l'économie de carburant peut aller jusqu'à 64% et la réduction des émissions de CO2 jusqu'à 58% lorsque l'utilisateur recharge son véhicule deux fois par jour. L'économie de carburant est de 40% par rapport à un véhicule diesel de taille similaire.