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Sud Radio - Laïcité, PMA, bioéthique… Qu'attendent les catholiques d'Emmanuel... - 0 views

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    "Reportage Sud Radio. Alors qu'Emmanuel Macron va rencontrer les évêques de France ce lundi au collège des Bernardins à Paris, les catholiques français font part de leurs attentes envers le président français. C'est une soirée quelque peu inhabituelle qui s'annonce ce soir au collège des Bernardins à Paris, où le chef de l'État Emmanuel Macron échangera avec les évêques de France sur de nombreux sujets de société. Lui-même baptisé et ayant connu l'enseignement des jésuites dans sa jeunesse, le président de la République ne s'est pas encore trop mouillé sur le thème de la laïcité. Une question sur laquelle l'attendent certains catholiques aujourd'hui. "La laïcité sombre un peu dans l'athéisme, on n'a plus le droit de parler de Dieu. Le président de la République a de gros défis devant lui, et je ne pense pas qu'il soit capable de les relever", affirme Nicolas (24 ans), tout juste baptisé, au micro de Sud Radio. Très engagé dans son aumônerie parisienne, Jean-Eudes déplore lui une évolution sociétale difficile pour les chrétiens. "On aimerait bien avoir plus de place, on a la sensation d'être devenus une minorité parmi d'autres", regrette-t-il. DS 3 PERFORMANCE LINE Entrez dans le cercle, et profitez d'une prime reprise de 3000€ "On attend de lui de la mesure et de la réserve sur ces sujets" Pour Sylvie en revanche, la distance entretenue jusqu'ici par Emmanuel Macron sur les questions de religion n'est pas une mauvaise chose. "On attend de la mesure. La posture de notre président, qui est plutôt sur la réserve sur ces sujets, est plutôt sécurisante», pense-t-elle. Catherine, de son côté, attend du président de la République qu'il entretienne une valeur qui lui est chère : le vivre-ensemble. «Je suis une catholique très ouverte, profondément attachée à ce que le Christ nous enseigne, particulièrement ce respect de l'être", indique-t-elle. Cette soirée devrait sans
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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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Homélie de la Messe pour la Paix - 11 janvier 2015 - 0 views

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    "mélie de la Messe pour la Paix - 11 janvier 2015 Messe pour la paix Cathédrale des soldats, 11 janvier 2015 Accueil Le 13 septembre 2014, le pape François commémorait le début de la Grande Guerre. Il affirmait alors : « L'ombre de Caïn nous recouvre aujourd'hui, dans ce cimetière. On le voit ici. On le voit dans l'histoire qui va de 1914 jusqu'à nos jours. Et on le voit aussi de nos jours. Avec un cœur de fils, de frère, de père, je vous demande à vous tous, et pour nous tous, la conversion du cœur : passer de « Que m'importe ? », aux larmes. Pour tous ceux qui sont tombés dans le « massacre inutile », pour toutes les victimes de la folie de la guerre, en tout temps. Les pleurs. Mes frères, l'humanité a besoin de pleurer, et c'est maintenant l'heure des larmes. » La France pleure. Le monde pleure. Par le silence, nous exprimions notre proximité. Ce matin, nous voulons vivre un grand moment religieux où la proximité devient prière. A cette prière, nous joignons notre reconnaissance pour toutes les forces de sécurité et pour nos soldats. Chaque jour, depuis 13 ans, ils paient un lourd tribut pour nous défendre. Nos amis policiers ne sont pas les derniers à avoir payé le prix du sang. Ils font notre admiration. Ils sont notre fierté. Qu'ils soient remerciés et félicités par tous. Ils ont encore montré aujourd'hui leurs compétences et leur dévouement. Nous sommes tous là, autorités politiques, militaires et religieuses, simples croyants pour pleurer, prier et bénir. Faisons-le avec force et humilité. Homélie La mort fait irruption chez nous avec une brutalité inouïe. Nommons-la : c'est celle de la guerre. Nous autres militaires, nous sommes aussi bouleversés que les autres. Mais nous sommes peut être moins surpris que les autres. Nous le savions : à force de rôder dans le jardin, l'ennemi finit par fracturer la maison. Il devient alors un voleur de vies, un violeur de destinées. La g
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La CEF (Conférence de Evêques de France), lieu de pouvoir - Le Terrorisme pas... - 0 views

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    "La CEF, (Conférence des Evêques de France), lieu de pouvoir. Les informations que nous donnons ci-après vont surprendre ceux qui ont lu l'article de Laurent Dandrieu dans Valeurs Actuelles. Laurent Dandrieu voit dans les années du Cardinal Vingt-Trois à la tête de la CEF un « repositionnement » de l'Eglise de France qui était avant lui plus à gauche. Il voit aussi décroître le « centralisme démocratique » de cette institution et même il découvre une « conception minimaliste » de la CEF. Les exemples qu'il donne à l'appui de sa thèse sont assez surprenants. L'un d'entre eux surtout, la prière du 15 août 2012. Je rappelle qu'à cette date de nombreux évêques ont déjà parlé contre les lois scélérates et que le président de la CEF suit le mouvement. Je rappelle aussi que Mgr Antoine Herouard cité comme membre du « Siècle », par Emmanuel Ratier, a été secrétaire général adjoint puis secrétaire général en 2007de la CEF. Que dire de l'application de Summorum Pontificum ! Rappelons encore que l'archevêque de Paris est le Chancelier de l'Institut Catholique de Paris et qu'à ce titre il a nommé doyen de la FASSE (Faculté des sciences économiques et sociales) Sylvie Bukari de Pontual, avocate membre du service Justice et Paix de la CEF ( en réalité lieu où s'élabore l'idéologie de la CEF), et membre de la FIACAT (Fédération Internationale contre la torture) dont l'actuel président du CCFD, Guy Aurenche a été le président .Ce même Guy Aurenche a été nommé par le président de la CEF, Mgr Vingt Trois, à la tête du CCFD. Inutile de multiplier les exemples du « recentrement » de celui qui a étonné la presse internationale en noyant les quatre points non négociables dans une dizaine de priorités. Laurent Dandrieu n'a pas vu que le redressement de l'épiscopat en France est essentiellement dû à une poignée d'évêques et aux enseignements reçus de Benoît XVI p
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Élargir la PMA ? "Cela pourrait rouvrir des plaies", dit Monseigneur Pontier - 0 views

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    "L'archevêque de Marseille demande à Emmanuel Macron de ne pas "court-circuiter le temps du débat". Elizabeth Martichoux L'invité de RTL Elizabeth Martichoux Télécharger L'invité de RTL du 15 août 2017 Crédit Image : BERTRAND GUAY / AFP | Crédit Média : Jérôme Florin | Durée : 10:15 | Date : 15/08/2017 La page de l'émission Jérôme Florin Jérôme Florin Journaliste RTL Partager l'article publié le 15/08/2017 à 08:48 C'est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la table. Alors qu'Emmanuel Macron a promis d'élargir la procréation médicale assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires, Monseigneur Pontier, l'archevêque de Marseille, pense que cela pourrait "rouvrir des plaies" et entraîner de nombreuses manifestations comme ce fut le cas lors des manifestations contre le mariage pour tous. "Il y a en jeu, non seulement le désir de chacun, mais le respect de l'enfant qui est le plus fragile. En cela, nous pensons qu'il n'est pas juste de faire de l'enfant un droit", a-t-il déclaré au micro de RTL. L'archevêque de Marseille, qui est également président de la Conférence des évêques de France, appelle de ce fait à la prudence. "Il faut aller très très prudemment et ne pas court-circuiter le temps du débat", annonce-t-il assurant que "le droit à l'enfant est quelque chose d'inacceptable". La rédaction vous recommande Oise : une fête pour célébrer "la vertu" des jeunes filles fait débat 7 prêtres refoulés d'un pub : "Désolé, pas d'enterrement de vie de garçon" Le père Bertrand Chevallier, prêtre à Saumur Saint-Étienne-du-Rouvray : "L'annonce a été tellement brutale", témoigne la sœur du père Hamel Religions PMA Société Vous aimerez aussi Découvrez les offres suréquipées de la Kia cee'd, garantie 7 ans ! Kia cee'd Suréquipée Ce thérapeute défie l'industrie des régimes Ventre plat Super rapport qualite/prix pour cette chaise haute ultra fonctionnelle et t
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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Diocèse de Quimper : le siège peine à être pourvu - 0 views

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    "05/02/2015 - 09H00 Quimper (Breizh-info.com) - Personne ne semble être pressé de prendre la place de Mgr le Vert, dont la démission a été acceptée par le pape fin janvier Bien que la raison officielle réside dans l'état de santé du prélat, c'est en réalité la crise de gouvernance profonde que traverse le diocèse depuis des années qui justifie son retrait… et la difficulté de son remplacement. L'évêque émérite qui assure l'intérim, Mgr Gueneley, a 76 ans et est donc atteint par la limite d'âge. Impossible pour lui de prendre la suite. Selon une source très proche du dossier, plusieurs candidats issus du diocèse ou d'ailleurs ont été approchés ces dernières semaines pour prendre la tête de l'évêché de Quimper-Léon. Ils ont tous décliné l'offre, la raison principale était le refus de se retrouver dans le guêpier finistérien. Outre la crise de gouvernance alimentée par l'existence d'une fronde puissante au sein même du diocèse, la situation financière de l'évêché de Quimper s'est aggravée ces dernières années. En attendant, l'évêque émérite, doté de très faibles pouvoirs, continue d'expédier les affaires courantes. Et les fidèles de Cornouaille, du Trégor et du Léon ne savent plus à quel saint se vouer. Photos : DR [cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. eglise évêché Le Vert quimper mctel2« L'UDI milite pour la réunification de la Bretagne ». Entretien avec Michel Canevet, sénateur du Finistère breton-pocheLangue bretonne. De qui se moque Larousse ? Vous aimerez aussi cantonales Canton d'Antrain (35). Une candidate FN restaure un calvaire mis à terre. il y'a 4 heures 0 Commentaire figurant Lorient. La région Bretagne relaie le casting ethnique de « Marie et les naufragés » il y'a 2 jours 1 Commentaire Nantes_Peut-on_être_chrétien_et_franc-maçon Nantes. Peut-on être chrétien
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Microsoft Word - Propositions des maires de France en faveur de la laicité_co... - 0 views

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    François BAROIN, président, André LAIGNEL, 1er vice-président délégué, Patrick MOLINOZ et Gilles PLATRET, respectivement co-présidents du groupe de travail Laïcité, ont présenté aujourd'hui les positions et propositions de l'Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité en faveur de la laïcité. Créé lors du dernier congrès des maires en novembre 2014 et installé le 4 février dernier, ce groupe de travail s'est vu confier la mission de concevoir une « boîte à outils » de la laïcité à destination des maires de France confrontés à des difficultés concrètes. L'objectif est d'informer les maires des règles de ce qu'on pourrait qualifier de « bonne conduite laïque » et de les aider dans l'exercice de leurs responsabilités et compétences. Les maires sont en effet les premiers garants et les premiers défenseurs, au quotidien, du principe de laïcité qui donne coeur à la République. Les travaux de ce groupe sont fondés sur l'analyse du droit, de la jurisprudence et de la pratique. Ils ont notamment été alimentés par de nombreuses auditions et contributions ainsi que par les retours d'expériences des maires sur le terrain, tant sur les difficultés rencontrées que sur les initiatives locales mises en oeuvre. Le réseau des associations départementales de maires s'est également mobilisé. L'AMF a donc présenté aujourd'hui les grandes lignes du vadémécum à usage des maires, examinées au Comité directeur du 4 juin dernier et arrêtées par le Bureau du 17 juin 2015. Il fera l'objet d'une publication en septembre. Les principales propositions et recommandations aux maires portent notamment sur : le financement des associations ; les crèches et la politique en faveur de la petite enfance ; la restauration scolaire ; l'encadrement des activités périscolaires et extra-scolaires ; l'égalité filles-garçons ; les activités sportives et culturelles ; la neutralit
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Editorial de notre évêque dans le numéro de novembre 2014 d' « Eglise en Sart... - 1 views

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    "Editorial de notre évêque dans le numéro de novembre 2014 d' « Eglise en Sarthe » JPEG - 60.2 ko Nous venons de célébrer la fête de la Toussaint. Chaque année, la liturgie de l'Église nous invite à faire mémoire de tous les saints du ciel, connus et inconnus. Tous ceux qui, au cours de l'histoire, ont suivi le Christ par amour pour lui et pour aimer comme lui. L'Église est mystère de communion, à l'image même de la sainte Trinité. La communion ne s'arrête pas à la mort, comme nous le rappelle le Concile Vatican II. « Les uns parmi ses disciples continuent sur terre leur pèlerinage ; d'autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore, d'autres enfin sont dans la gloire, contemplant dans la pleine lumière, tel qu'il est, le Dieu un en trois personnes. » (LG 49) Je suis personnellement sensible à la récente béatification du pape Paul VI, le pape qui a porté le Concile Vatican II. J'ai toujours été bouleversé par son courage, sa sagesse, sa joie. Il n'a pas toujours été compris, en particulier en France. On lui doit l'encyclique « Humanae vitae », texte prophétique, n'en déplaise à quelques-uns. L'exhortation « Evangelii nuntiandi » qui est la base de la réflexion sur la nouvelle évangélisation, son amour du Christ, de l'Église, de l'humanité jusqu'à la souffrance sont un exemple pour nous. J'ai eu la joie de participer à la mise en valeur du sanctuaire du bienheureux Basile Moreau, prêtre du diocèse du Mans, fondateur des Pères et Frères de Sainte-Croix, et des Sœurs Marianites. J'ai également eu la joie de participer à la célébration, au Prytanée militaire de La Flèche, en l'honneur de la canonisation de saint François de Montmorency-Laval, évêque missionnaire, fondateur de la ville de Québec au Canada, qui a passé neuf ans de sa vie au collège jésuite de La Flèche. J'en viens à rêver d'une fête de la Toussaint propre au diocèse du Mans. Les figure
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Pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient - Initiatives et engagements - Égl... - 0 views

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    "Pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient TOP DU WEB | 11/08/2015 | Par Benjamin Coste Commenter | Imprimer | Classer Le 15 août, un peu partout en France, les cloches des églises de France sonneront en signe de soutien aux chrétiens persécutés du Moyen-Orient. Une initiative qui intervient un an après que les chrétiens aient été chassés de la plaine de Ninive par les islamistes. Benjamin Coste « Cette nouvelle me rafraîchit le cœur » Mgr Jeanbart est l'archevêque d'Alep, en Syrie.De passage en France, le prélat explique, avec gravité : « Je viens d'apprendre une nouvelle qui me rafraîchit le cœur. Certains diocèses de France ont décidé de faire sonner les cloches de leurs églises le 15 août prochain. Cela donnera un signe à vos frères d'Orient que vous ne les oubliez pas et que vous voulez les aider. J'espère que toutes les églises de France vont répondre à cet appel ». À ses côtés, le cardinal Barbarin, très mobilisé pour les chrétiens d'Orient, affirme : « Mgr Jeanbart, vous pouvez compter sur nous. » Accéder au site : Le Figaro http://video.lefigaro.fr/figaro/video/l-appel-de-l-eveque-d-alep-et-de-l-archeveque-de-lyon-pour-les-chretiens-d-orient/4409515501001/ De Toulon à Nancy, du Mans à Bayonne Fréjus-Toulon, Gap, Bayonne, Avignon, Ajaccio, Digne, Nancy, Le Mans… Progressivement, le nombre de diocèses français annonçant leur participation à cette initiative croît. Hors de nos frontières, le diocèse suisse de Lausanne, Genève et Fribourg appelle à participer « pour manifester notre soutien à nos frères d'Orient qui vivent une situation tragique ». Interrogé, Marc Fromager, directeur d'Aide à l'Église en détresse, explique : « Certes, cela ne va pas améliorer matériellement leur sort, mais la moindre manifestation de sympathie les touche. » Accéder au site : Le Figaro http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/08/05/01016-20150805AR
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IFOP - La France des solutions - 0 views

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    Près de huit Français sur dix estiment aujourd'hui que, dans la vie, il faut prendre les choses en main et ne pas subir (79%) plutôt que de les prendre comme elles sont (21%), soit une augmentation de trois points par rapport à l'an dernier. Outre ce surcroît de volontarisme, on observe qu'il n'est pas appréhendé de la même manière en fonction de l'âge : en effet, plus on est jeune et plus l'item « il faut prendre les choses comme elles sont » est cité (de 14% chez les 65 ans et plus à 31% chez les 18-24 ans), preuve qu'un certain fatalisme traverse une partie de la jeunesse du pays et que le rapport à l'adversité évolue avec l'âge et l'expérience. Dans le détail, le volontarisme des Français s'exprime dans leur propension à s'engager pour différentes causes, par exemple en faisant du bénévolat ou du volontariat pour une association ou ONG. Ainsi, deux tiers (64%) se disent prêts à s'engager auprès d'une organisation consacrée à la culture et aux loisirs, une thématique suivie par d'autres domaines plus relatifs aux problématiques sociétales comme l'environnement (62%), la santé (61%) et l'action humanitaire (60%, qui recoupe l'action caritative, l'aide à domicile, etc.). Par ailleurs, environ la moitié des Français serait prête à s'investir dans l'éducation (50%, par exemple dans des fédérations de parents d'élèves) ou la défense des droits (48%, syndicats, copropriétés, etc.). Si des centres d'intérêt comme le sport (44%) et le patrimoine (39%) suscitent encore une disposition d'engagement importante, on relève que les domaines les moins stimulants sont la politique (20%) et la religion (17%). Dans le détail, on observe un surcroît d'engagement potentiel chez les plus jeunes et un score généralement inférieur à la moyenne chez les plus âgés… sauf en matière de défense des droits (53% des personnes âgées de 65 ans et plus susceptibles de s'y investir
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N° 2435 - Proposition de loi de Mme Véronique Massonneau visant à assurer aux... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI visant à assurer aux patients le respect de leur choix de fin de vie, (...) EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La loi du 22 avril 2005, relative aux droits des malades et à la fin de vie, a marqué, en France, une étape importante dans l'accompagnement des patients en fin de vie. En permettant le développement des soins palliatifs et la réduction considérable de l'acharnement thérapeutique, la France se dotait d'une première législation œuvrant pour le droit de mourir dans la dignité. Toutefois, cette loi demeure bien insuffisante. L'arrêt des soins qu'elle autorise se caractérise par l'arrêt de l'hydratation et de l'alimentation artificielle. Aussi, les conditions de décès dans lesquelles sont plongés les patients ne sont pas toujours aussi apaisées qu'ils l'auraient désiré. Aujourd'hui, l'on meurt toujours mal en France, comme le démontre l'étude MAHO (Mort à l'Hôpital), publiée en 2008, selon laquelle les soignants considèrent que seulement 35 % des décès s'y déroulent dans des conditions acceptables. La solution serait de ne pas se contenter du « laisser mourir » autorisé par la loi de 2005, mais autoriser le « faire mourir », encore prohibé. Plus de 90 % des Français sont d'ailleurs favorables à une légalisation de l'aide active à mourir. En outre, la pratique de l'euthanasie a déjà cours en France, mais d'une manière clandestine, pour répondre aux attentes légitimes de malades, de patients en fin de vie et en situation de souffrance. Il convient donc d'encadrer cette pratique afin d'éviter tout risque, tant pour le patient que pour le corps médical. La présente proposition de loi vise à assurer aux patients en fin de vie le droit de mourir dans la dignité. Cela se concrétise par l'ouverture du droit aux pratiques d'aide active à mourir, à savoir l'euthanasie et le suicide médicalement assisté, mais également par le renforcement
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A-t-on le droit d'être seulement « avec Charlie » ?, par Philippe Malidor | L... - 0 views

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    "Il n'en reste pas moins certaines questions gênantes à soulever. Cabu s'était donné comme objectif de discréditer impitoyablement les religions, synonymes pour lui d'obscurantisme. Comme si l'athéisme militant devait être le nouvel absolu, comme du temps d'Auguste Comte, contre les religions qui seraient historiquement condamnées à disparaître. Dans ces conditions, suis-je Charlie ? Non. Et, en vérité, combien de Français s'identifient, stricto sensu, à Charlie ? Y aura-t-il 66 millions d'abonnés demain à Charlie Hebdo ? Passé l'émotion du moment, le slogan devient ridicule. En revanche, je suis avec Charlie pour qu'on lui laisse le droit de dire même des grosses conneries. À charge pour les croyants de répliquer. Il n'est pas acceptable que la minute de silence n'ait pas été respectée par certains élèves de certains collèges. Il n'est pas acceptable que le darwinisme soit en passe (comme dans certains endroits de la Bible Belt aux États-Unis) de ne plus être enseigné parce que Dieu aurait créé le monde en 6 jours de 24 heures. Il n'est pas acceptable que la Shoah ne soit plus enseignée dans certains collèges parce que ça offense le révisionnisme islamiste de certains. Il n'est pas acceptable que des enfants musulmans refusent de faire des additions parce que le « + » ressemble à la croix du Christ ! Tout cela étant dénoncé, précisons quelques points : le darwinisme n'est pas un dogme, et il y a de sérieux arguments scientifiques pour le remettre au moins partiellement en question ; dans ce cas, rien n'interdit aux élèves de croire autre chose s'ils le souhaitent, mais ils doivent se soumettre aux programmes officiels de la France, ce que font parfaitement les écoles catholiques. Faire une addition en dessinant un « + » ne fait pas de l'élève un croisé ; donc, on fera les additions. À l'inverse, quand des collégiens musulmans disent « nous réprouvons ces meurtres, mais n
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Diocèse de Gap et d'Embrun Diocèse de Gap et d'Embrun - La chronique de Mgr J... - 0 views

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    "Dans sa chronique du 27 octobre 2013, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri réagit à la présence du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur à la Mosquée de Paris. Bonjour, Comme moi sans doute, vous avez appris cette excellente nouvelle, preuve de l'ouverture du gouvernement actuel. En effet, dans le respect de la laïcité, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur se sont rendus à la Mosquée de Paris, pour une célébration de la fête de l'Aïd. Ainsi que vous le savez, l'Aïd est l'une des grandes fêtes de la religion musulmane. Elle est célébrée le dixième jour du dernier mois du calendrier islamique, en souvenir du sacrifice d'Abraham, et elle coïncide avec le pèlerinage à La Mecque. Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont donc participé à une célébration de la fête de l'Aïd à la Mosquée de Paris en présence de mon ami Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée et président du Conseil français du culte musulman. Le maire de Paris était également présent. Je ne peux que me réjouir de cette visite à nos frères musulmans ainsi que des propos tenus par le Premier ministre à cette occasion. Car ce qu'il a dit en s'adressant aux musulmans, il le dirait sans doute, en tout cas je l'espère, de la même manière en s'adressant aux chrétiens, je le cite : « À travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre pays et dans notre histoire. […] J'entends la parole que vous portez pour rassembler les femmes et les hommes autour d'un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République, et en accord avec ses principes et ses valeurs. […] Je vous le redis avec force: toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable, et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s'exprimer dans notre pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun. » (Fin de
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Fondapol | États, Religions, Laïcités : Les Nouveaux Fondamentalistes. Enjeux... - 0 views

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    " États, Religions, Laïcités : Les Nouveaux Fondamentalistes. Enjeux nationaux et internationaux le 17 septembre 2015 0 Partager 1 Tweeter Partager Envoyer Depuis les tragiques événements des 7-9 janvier 2015 les Français ont pris conscience de la crise du modèle républicain d'intégration et de la nécessité de changer en profondeur le rapport de l'État à la notion de « neutralité laïque ». En effet celle-ci signifie que les agents de l'État doivent être indépendants et impartiaux. Elle ne signifie pas que ceux-ci doivent s'interdire de penser et de connaître la diversité des convictions et des cultes. Le grand rassemblement du 11 janvier 2015 témoigne également de l'inquiétude des Français à l'égard du danger que représentent la croissance exponentielle des nouveaux fondamentalistes « laïcs » et « religieux » et l'incapacité des uns et des autres à dialoguer ensemble dans un esprit républicain. Aussi le département de recherche « Société Liberté Paix » du Collèges des Bernardins a pris la décision de consacrer sa prochaine recherche fondamentale à la question des nouveaux fondamentalismes en France en partenariat avec la Fondation pour l'innovation politique, les Poissons Roses, Ichtus et l'Institut catholique de Paris. Le sujet des « nouveaux fondamentalistes en France » est important et n'a pas fait l'objet de beaucoup d'études détaillées en raison de sa nouveauté. On s'est surtout intéressé aux parcours fondamentalistes se réclamant de l'islam. Selon François Molins, le procureur de la République de Paris, 1132 Français sont impliqués dans le djihad, soit une explosion de 96% depuis janvier 2014. Mais il existe aussi des courants extrémistes (de gauche et de droite) hostiles à « l'impérialisme islamique » et à « l'hégémonie américaine » qui recrutent de plus en plus de jeunes prêts à s'engager dans des actions terroristes. L'enjeu du
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Du déni au défi | DICI - 0 views

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    "Cette année il n'y a eu que 68 ordinations de prêtres diocésains pour toute la France, auxquelles s'ajoutent 52 ordinations de religieux, soit un total de 120 nouveaux prêtres. Et, selon les projections, il n'y aura plus que 6.000 prêtres en France dans 5 ans, contre 15.000 aujourd'hui, car 10.000 d'entre eux ont plus de 65 ans, et 7.000 plus de 75 ans. Comment ces 6.000 prêtres pourront-ils encore desservir les paroisses ? Le recteur de la grande mosquée de Paris a des idées sur une nouvelle affectation des lieux de culte en France (Europe 1, 15/06/15), et Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry, qui « préfère que les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants » (Le Figaro, 15/06/15), saura lui passer les clefs. Devant ce déclin inexorable des ordinations, des commissions de spécialistes proposent des explications sociologiques, des colloques entre experts suggèrent des interprétations psychologiques, alors que la conclusion est chaque jour plus démographiquement évidente : les nouveaux prêtres ne suffisent pas à remplacer les prêtres décédés. Face à cette chute vertigineuse, un évêque demandait, il y a quelques années, qu'on laisse « faire l'expérience de la Tradition ». Mais au nom d'un a priori idéologique, on a repoussé sa demande : le Concile n'est pas négociable, la réforme postconciliaire est irréversible, les chiffres qui lui donnent tort doivent être « lefebvristes », et il convient de les traiter comme tels, par le dédain… Tel est le déni de la réalité. Or les faits sont toujours là, et l'expérience de la Tradition peut encore être faite. Mais pour cela il faudrait refuser énergiquement que notre destin soit dans ce déclin. Et il faudrait vouloir se servir des trésors qu'offre la Tradition bimillénaire… Tel est le défi !"
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Sur les unions de personnes de même sexe. Diocèse d'Angoulême | Expression libre - 0 views

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    "Il existe dans notre diocèse deux groupes de chrétiens concernés par l'homosexualité : un groupe de partage tous les deux mois existe déjà à Angoulême pour les personnes homosexuelles (hommes et femmes) de notre région. Et un groupe de partage destiné aux parents ayant des enfants homosexuels. Ces deux groupes de paroles font partie de l'association Devenir Un en Christ Les prises de position de l'Église, ou du moins de certains évêques qui se sont exprimés et des fidèles qui les ont relayées au moment de la loi sur le mariage pour tous, sont souvent apparues comme violemment hostiles. Ces positions étaient-elles partagées par ceux qui sont restés silencieux? L'Église de France n'a pas toujours eu une parole suffisamment positive et constructive, et ses paroles négatives exprimées lors du Pacs sont restées dans les mémoires. Nombre de personnes homosexuelles que nous connaissons ont été tentées de quitter l'Église à ce moment, et certaines ne reviendront pas; la blessure est trop profonde. Ces situations restent aujourd'hui taboues, cachées, on n'en parle pas au grand jour. Une grande majorité de prêtres n'y est pas préparée, et la majorité des assemblées paroissiales (génération âgée le plus souvent) n'a pas reçu de l'Église les paroles d'accueil et d'attention nécessaires. Un grand nombre de personnes homosexuelles croyantes et engagées dans les paroisses cachent cette dimension de leur vie, de peur au mieux de ne pas être comprises et au pire d'être exclues de leur communauté. Il faut accueillir les personnes homosexuelles comme les autres et pour cela convertir le regard de la communauté et des pasteurs. À cette fin, il faut convertir le regard de chacun et certainement donner aux responsables une formation concrète sur cette réalité. Il faut diffuser largement le travail des moralistes qui, il y a trente ans déjà, travaillaient sur ce sujet. À partir de là, nous pourrons construire un vrai projet past
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Lettre des évêques d'Ile-de-France aux catholiques de leurs diocèses - août 2015 - 1 views

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    "Le catéchisme, c'est l'affaire de tous les membres de la communauté chrétienne Chers frères et sœurs, Jusqu'à peu, les premiers pas sur le chemin de la foi se faisaient au sein du noyau familial. Aujourd'hui, cela n'est plus aussi simple. Qui va permettre aux enfants de réaliser cette première expérience de la foi ? 70% des enfants scolarisés en France ne sont pas catéchisés et beaucoup n'ont jamais entendu parler du Christ. Grâce au catéchisme, ils peuvent enfin découvrir Jésus et l'Eglise. Et on constate que, parmi les enfants catéchisés en France, un sur dix se prépare au baptême. C'est pourquoi, nous avons décidé de poursuivre un effort d'information en Ile de France au travers d'une nouvelle campagne de communication. En effet, beaucoup de parents sont préoccupés de la manière dont ils vont pouvoir élever leurs enfants. Conscients de leurs responsabilités, ils souhaitent leur apporter ce qu'il y a de meilleur pour leur avenir. Or, nous en sommes témoins, donner à chaque enfant la possibilité de connaître le Christ et de choisir de le suivre, fait partie de ce qui permettra à celui-ci de trouver sa pleine dimension. Il faut transmettre cette bonne nouvelle aux parents."
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Affaire Charlie Hebdo, crise révélatrice | Le bloc de Gabriel Privat - 0 views

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    "L'islam de France est profondément divisé, pire il n'a pas de cohérence. Ainsi avons-nous pu voir une véritable fracture entre d'un côté les autorités officielles musulmanes qui, comme un seul homme, ont condamné l'attentat ; et d'un autre côté la base des fidèles musulmans qui fut bien plus partagée entre ceux qui condamnèrent la violence et ses auteurs, et ceux, sans doute moins nombreux mais assez pour que plusieurs articles de presse s'en fassent l'écho, qui applaudirent à la mort des journalistes blasphémateurs. Il y a ici une faille dans l'encadrement de la communauté musulmane qui ne peut se résoudre que par une prise en main des pouvoirs publics en vue de la création d'un clergé musulman cohérent et adapté au monde occidental. Pour cela, il est possible de s'appuyer sur le Conseil français du culte musulman, déjà existant, et de le réformer pour calquer son fonctionnement sur celui du consistoire israélite avec, pourquoi pas, un grand imam de France, élu par ses pairs, représentant officiel de l'islam en France, interlocuteur des pouvoirs publics, chef de sa communauté et garant de la formation religieuse musulmane en France. A ce titre, les cursus de formation des futurs imams initiés par les instituts catholiques de Paris et de Lyon pourraient être imités par les facultés d'Etat, en rétablissant les défuntes chaires de théologie, enseignant les théologies des différentes religions, sous contrôle universitaire. Réintroduire la religion dans l'université aurait sans doute le double effet bénéfique de sensibiliser le monde intellectuel à ces problématiques appelées à occuper une place croissante dans notre société, on le voit bien ; et pourrait également faire évoluer cet islam de France en le confrontant à la critique historique du Coran, à l'exégèse et à l'étude des autres religions et de leur foi."
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    "Etre ou ne pas être Charlie ? Etre juif client d'un hyper marché casher, musulman gardien de la paix, ou citoyen épris de liberté sans Dieu ni maître ? Nous avons fait silence, nous avons marché, nous avons prié pour toutes les victimes et leurs meurtriers. Nous condamnons avec la plus grande vigueur la violence aveugle du terrorisme, et ceux qui usurpent le nom de Dieu pour porter atteinte à la vie des hommes. Devant la prolifération des images et des commentaires, il est heureux que les langues se délient. Chacun a besoin de mettre des mots sur cette irruption barbare qu'on croyait éloignée de l'Europe, oubliant qu'elle oppresse tant de peuples au Moyen Orient ou en Afrique. Nous savons ce que nous devons à la laïcité qui a permis de panser les blessures gravées par tant de misérables guerres de religions. Nous savons ce que nous devons aux bouffons et à la caricature pour nous affranchir de l'obscurantisme. Il n'est d'ailleurs pas réservé aux seules religions, il peut tout aussi bien être le lot de sociétés sécularisées ignorantes ou analphabètes des attentes spirituelles de l'humanité. Nous savons aussi que l'humiliation et la frustration nourrissent la violence. Nous vivons un de ces rares moments où le politique peut reprendre le dessus sur l'économique, où les médias peuvent renoncer aux pastiches médiatiques, où les religions sont tenues de descendre de leur ciel pour répondre de la terre. Ne nous trompons pas de combat. La responsabilité de la République est immense quand elle tolère l'exclusion du travail et la relégation dans des cités caricatures, zones de non droits. Il y a plus à craindre de « l'haïe cité » que du choc des religions. La crise économique est aussi à comprendre comme l'expression aiguë et cynique d'un grand vide spirituel. « In necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas » Cet antique adage latin pourrait nous instruire et s'interpréter ai
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