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Voeux de Mgr Mathieu, notre évêque - 0 views

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    "Le tourbillon des nouvelles quotidiennes nous fait perdre le Nord... Entre violences des conflits fratricides et menaces effrayantes sur l'environnement, d'une part, et inventions scientifiques non contrôlées aux capacités insoupçonnables, d'autre part, quelles routes allons-nous emprunter ? Chacun a bien ses raisons de vivre, pour se lever chaque matin, faire son ouvrage, son « métier » d'homme ou de femme, qu'on soit jeune, ou adulte, ou vieillard, en bonne santé ou marqué par divers handicaps. L'on est attaché à des êtres chers et des projets passionnants. En ces jours d'hiver où les nuits sont longues, les lumières ne manquent pas, scintillements qui éblouissent et aveuglent, ou qui éclairent nos routes. Puisque nous allons fêter Noël et le Nouvel An, je me pose d'abord deux questions : À quelle source pouvons-nous boire ? Vers quoi allons-nous ? « Tout nous est donné » ou « le subversif de la crèche ». Evidemment, en croyant que je suis, la source est à la crèche ! Quelques-uns en font un épouvantail et d'autres un drapeau. Elle est d'abord un pauvre berceau, inoffensif. C'est l'accueil d'un enfant. Nous sommes tous passés par là. La crèche nous renvoie à ceux dont nous sommes venus, qui nous ont façonnés, marqués, notre héritage génétique, la couleur de nos yeux, notre tempérament. L'éducation reçue dans la famille et à l'école nous a fait grandir. Notre histoire est jalonnée de nos réussites, nos échecs. De multiples rencontres nous ont influencés, et aussi des épreuves, et les carrefours de la maladie, des ruptures. Des choix successifs nous ont construits. Chacun peut se souvenir de son histoire personnelle, comment notre enfance, notre adolescence et notre jeunesse nous ont ouverts à l'autre, à la vie ensemble. Je sais bien - ou plutôt je pressens - le poids de nos conditionnements dans tous les lieux et communautés où nous avons grandi. À notre tour nous les avons mar
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N° 2435 - Proposition de loi de Mme Véronique Massonneau visant à assurer aux... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI visant à assurer aux patients le respect de leur choix de fin de vie, (...) EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La loi du 22 avril 2005, relative aux droits des malades et à la fin de vie, a marqué, en France, une étape importante dans l'accompagnement des patients en fin de vie. En permettant le développement des soins palliatifs et la réduction considérable de l'acharnement thérapeutique, la France se dotait d'une première législation œuvrant pour le droit de mourir dans la dignité. Toutefois, cette loi demeure bien insuffisante. L'arrêt des soins qu'elle autorise se caractérise par l'arrêt de l'hydratation et de l'alimentation artificielle. Aussi, les conditions de décès dans lesquelles sont plongés les patients ne sont pas toujours aussi apaisées qu'ils l'auraient désiré. Aujourd'hui, l'on meurt toujours mal en France, comme le démontre l'étude MAHO (Mort à l'Hôpital), publiée en 2008, selon laquelle les soignants considèrent que seulement 35 % des décès s'y déroulent dans des conditions acceptables. La solution serait de ne pas se contenter du « laisser mourir » autorisé par la loi de 2005, mais autoriser le « faire mourir », encore prohibé. Plus de 90 % des Français sont d'ailleurs favorables à une légalisation de l'aide active à mourir. En outre, la pratique de l'euthanasie a déjà cours en France, mais d'une manière clandestine, pour répondre aux attentes légitimes de malades, de patients en fin de vie et en situation de souffrance. Il convient donc d'encadrer cette pratique afin d'éviter tout risque, tant pour le patient que pour le corps médical. La présente proposition de loi vise à assurer aux patients en fin de vie le droit de mourir dans la dignité. Cela se concrétise par l'ouverture du droit aux pratiques d'aide active à mourir, à savoir l'euthanasie et le suicide médicalement assisté, mais également par le renforcement
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Ifop - Le regard des Français sur la fin de vie - 0 views

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    "Quelques jours avant la publication, le 23 octobre 2014 d'un rapport rendant compte du débat public sur la fin de vie par le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), l'Ifop a interrogé les Français pour l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité sur les questions posées par la fin de vie. Les personnes interrogées se montrent ainsi favorables à une extension des possibilités permises par la loi Leonetti. 96% des Français jugent que la loi française devrait autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie des personnes souffrant de maladies insupportables et incurables demandant une euthanasie. La proportion de personnes souhaitant « absolument » autoriser ce droit s'élève à 54%, en hausse de 10 points par rapport à la vague précédente. Dans le détail, les sympathisants des différentes formations politiques, de gauche comme de droite, se montrent à une large majorité favorables. Les Français ne portent pas de jugement négatif sur les cas des personnes qui partent en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. S'agissant de ce phénomène, 94% des interviewés déclarent le comprendre car ces personnes ont le droit de choisir la façon de finir leur propre vie, tandis que 92% considèrent que cela montre que la loi Leonetti sur la fin de vie fonctionne de manière insatisfaisante. Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017, une prise de position en défaveur de la légalisation de l'euthanasie d'un candidat en lice pourrait être sanctionnée par une proportion non négligeable de personnes. 40% des Français déclarent en effet être prêts à renoncer à voter en faveur d'un candidat proche de leur sensibilité politique, mais opposé à la légalisation de l'euthanasie. "
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Sondage IFOP pour Ouest France - Les français et la fin de vie - 0 views

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    Les deux députés Alain Clays et Jean Leonetti ont remis le vendredi 12 décembre leur rapport sur la fin de vie au Président de la République, proposant des mesures pour assurer une « fin de vie apaisée » aux patients. Le sondage Ifop pour Ouest France interroge les Français sur cette problématique et montre que 53% d'entre eux se prononcent en faveur des soins palliatifs. Les connaissances des Français sur les questions de fin de vie demeurent imparfaites. Interrogées sur les conséquences de la loi Leonetti de 2005, une courte majorité de personnes interrogées est au courant de l'obligation des médecins à soulager toutes les douleurs même si le traitement a comme effet d'accélérer la survenue du décès (55%) ou de l'obligation des médecins à respecter la libertés des personnes souffrant de maladies incurables et douloureuses de ne pas être maintenues artificiellement en vie (52%). Les connaissances sur les soins palliatifs s'avèrent plus précises. Une large majorité de personnes s'accorde sur le fait que les soins palliatifs consistent à supprimer la douleur des patients (87%) et à accompagner et soulager psychologiquement les patients (86%). Entre un bénéfice de soins palliatifs (53%) et une injection mortelle (47%), une courte majorité de Français se prononce en faveur de la première option. Au-delà de cet arbitrage, le développement des soins palliatifs est parallèlement souhaité vivement, 95% des personnes interrogées jugeant utile de développer les soins palliatifs pour que toute personne puisse y accéder, en particulier à domicile et en maison de retraite, pour améliorer la prise en charge et l'accompagnement des personnes en fin de vie.
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N° 2583 - Proposition de résolution de Mme Véronique Besse visant à développe... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La question de la fin de vie se pose régulièrement. Plusieurs grandes lois ont été votées par la représentation nationale et devaient permettre de répondre aux attentes des Français. La première, en date du 9 juin 1999, vise à garantir le droit d'accès aux soins palliatifs. La deuxième, du 4 mars 2002, est relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Enfin, la troisième loi, dite Léonetti, du 22 avril 2005, s'oppose à « l'obstination déraisonnable » du corps médical et la « prolongation artificielle de la vie ». Seulement, les dispositions de ces lois ne sont pas toujours appliquées correctement. Dans leur récent rapport sur la fin de vie remis au Président de la République, les députés Jean Léonetti et Alain Claeys écrivent à propos de la loi Léonetti : « le constat est unanime sur sa méconnaissance par le grand public - et donc par les malades et leurs proches - et par les médecins, ce qui a pour conséquence son application très incomplète. » Cette méconnaissance a pour conséquence une répartition très inégale sur le territoire de l'offre de soins palliatifs. Aujourd'hui, seulement 20 % des patients qui pourraient en bénéficier ont accès aux soins palliatifs. Malgré trois plans triennaux de développement depuis 1999, l'offre ne répond pas à la demande. Pourtant les Français sont en réelle attente de soins palliatifs. En janvier 2011, 60 % des Français affirmaient préférer le développement des soins palliatifs à la légalisation de l'euthanasie selon un sondage réalisé par Opinion Way pour la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). Trois ans plus tard, en octobre 2014, le départ de personnes pour la Suisse afin de bénéficier d'un suicide assisté signifiait pour 92 % des Français interrogés que la loi Leonetti sur la fin de vie fonctionnait de manière insatisfaisante (sondage IF
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Fin de vie : la Boîte à idées appelle à la vigilanceLa boîte à idées | La boî... - 0 views

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    "Si la Boîte à idées salue la volonté de renforcer le droit des patients, et en particulier la rédaction et l'accessibilité des directives anticipées, elle met en garde contre certaines ambigüités juridiques du texte de loi qui risquent de mener à une « euthanasie masquée ». La Boîte à idées appelle particulièrement à la vigilance sur les dispositions relatives à la sédation « profonde » et continue » en phase terminale. Celle-ci ne doit avoir pour objectif que de soulager la douleur. Dans le deuxième cas identifié par les rapporteurs, l'intention de l'acte de sédation n'est pas claire. En effet, s'il s'agit simplement de soulager la douleur d'une personne ayant décidé d'interrompre ses traitements, les soins palliatifs seraient adaptés à ce type de situation. En réalité, il semble que l'intention de cet acte, conjugué à la décision d'arrêt des traitements, soit d'accélérer la venue de la mort plutôt que de la laisser faire son Å“uvre. Ainsi, une personne, qui initialement ne serait pas en phase terminale d'une affection grave et incurable, verrait son pronostic vital engagé à court terme du fait de sa décision d'arrêter son traitement. Au-delà des dispositions de cette proposition de loi, la Boîte à idées invite surtout le Gouvernement à se recentrer sur les vrais sujets, l'accessibilité des soins palliatifs et la formation de l'accompagnement des personnes en fin de vie. Car pour la Boîte à idées, le vrai enjeu de la fin de vie n'est pas législatif. La Boîte à idées, premier think-tank ayant chiffré l'investissement nécessaire pour y parvenir, l'a évalué à plus de 500 millions d'euros dans son dernier rapport. Les économies liées à la lutte contre les situations d'acharnement thérapeutique et les hospitalisations d'urgence des personnes en fin de vie permettront en partie de le financer. C'est la conviction de la Boite à idées : on ne peut pas aujourdâ
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Fin de vie : pas d'euthanasie mais Hollande annonce une avancée en 2015 - Soc... - 0 views

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    "Le chef de l'Etat a annoncé vendredi qu'une loi sur la fin de vie serait prochainement votée sur la base du rapport Claeys-Leonetti, qui prévoit une "sédation profonde et continue" pour les patients en phase terminale mais sans aller jusqu'à l'euthanasie. François Hollande a annoncé vendredi qu'un "débat sur la base d'une déclaration du gouvernement" serait "organisé dès le mois de janvier" à l'Assemblée nationale sur la fin de vie, avant "la présentation d'une proposition" de loi et le vote d'un texte. Le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé qu'un "enseignement spécifique" serait proposé aux professions médicales dès la rentrée 2015, s'intégrant dans un "plan triennal" pour le développement des soins palliatifs. Le chef de l'Etat s'est fait remettre un rapport sur ce thème par les députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS). Mandatés en juin par le Premier ministre sur ce sujet délicat qui divise la société, les deux députés, auteur de l'actuelle loi sur la fin de vie, devraient proposer des mesures pour mieux tenir compte des souhaits des patients et leur assurer une "fin de vie apaisée". Mais sans aller jusqu'au suicide assisté ou à l'euthanasie, autorisés dans plusieurs pays européens. "On meurt mal aujourd'hui en France", a estimé dans l'Obs Jean Leonetti, qui veut permettre "aux gens de partir doucement et sans souffrance". Selon les deux parlementaires, le rapport qui sera remis au Président de la République sera accompagné d'une proposition de loi commune qui pourrait être présentée au Parlement l'an prochain. "
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Le sens chrétien du corps - Diocèse La Rochelle - Saintes - 0 views

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    "Le sens chrétien du corps Une réflexion de notre évêque, Mgr Bernard Housset, à propos de la Toussaint. Cette fête de la Toussaint 2014 nous invite à l'espérance, tout en nous faisant réfléchir à notre mort. Les pratiques qui accompagnent celle-ci sont concernées par une évolution importante. Comme chacun le sait, la crémation (appelée incinération récemment encore) prend de plus en plus d'importance. Sa pratique, de 0,5 % en 1980, est passée à 30 % des enterrements en 2010. Certains spécialistes pensent même qu'elle sera demandée par 50 % des Français en 2020, c'est-à-dire demain. Plusieurs raisons - qu'il serait trop long de présenter - expliquent cette progression. Je voudrais simplement rappeler que l'Eglise catholique a évolué par rapport à la crémation. A l'heure actuelle, elle ne voit pas d'objection majeure à cette pratique, puisque celle-ci n'est plus voulue pour s'opposer à la foi chrétienne. Pas de contradiction entre la crémation et les convictions de l'Eglise par rapport au sens chrétien du corps. Quelles sont-elles ? Tout d'abord un grand respect Pour quelles raisons ? Simplement parce que chacun de nous est une personne créée par Dieu et procréée par ses parents. Notre corps est voulu par Dieu Créateur. De plus, nous croyons que Dieu le Fils s'est incarné dans un corps humain véritable, qui n'était pas une simple apparence. Enfin notre corps est appelé à ressusciter comme le Christ et grâce à Lui. Pour ces trois raisons (Création, Incarnation, Résurrection), notre corps possède une grande dignité et mérite un réel respect, sans en faire une idole ni le considérer avec dédain. D'ailleurs, lors des obsèques chrétiennes, le corps est désigné par les expressions « le défunt » ou « le corps du défunt », qui se réfèrent à une personne, contrairement aux mots « cadavre », « cendres » ou « restes ». De plus, notre foi chrétienne nous invite fermemen
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IFOP - Le regard des Français sur la Loi Leonetti et la fin de vie - 0 views

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    20 ans après le vote de la Loi Leonetti, encadrant les conditions de la fin de vie en France, l'ADMD a souhaité interroger les Français sur le regard qu'ils portent sur cette Loi et ses évolutions ainsi que sur la situation de la fin de vie en France. Les résultats de ce sondage révèlent un décalage entre ce que les Français attendent du législateur et les nouvelles propositions issues de la commission d'évaluation de la Loi Leonetti : 90% des Français appellent de leurs vœux une évolution de celle-ci, qui devrait pour 90% d'entre eux autoriser le recours à l'euthanasie active. Le sujet de la fin de vie touche intimement les Français, et c'est une question dont ils souhaitent s'emparer directement, sans intermédiation des élus et a fortiori des religions : la conception d'une nouvelle Loi doit aux yeux des Français associer prioritairement les citoyens (91% estiment leur rôle justifié), et les associations de patients (89%). Les élus ou les instances religieuses apparaissent moins légitimes pour de nombreux Français sur cette question : seuls respectivement 53% et 33% d'entre eux jugent leur rôle justifié dans la conception d'une nouvelle Loi portant sur la fin de vie.
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Sondage IFOP - Les Français, les soins palliatifs et les peurs liées à la fin... - 0 views

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    Les Français sont unanimes sur la question des soins palliatifs : 94% se déclarent en effet pour ce type d'approche de soins de fin de vie, qui consiste à apaiser la douleur et de répondre aux souffrances psychologiques du patient et de ses proches. En pensant à leur fin de vie, les deux priorités des Français se portent, quasiment à égalité, sur le fait de ne pas être l'objet d'un acharnement thérapeutique (55%) et ne pas subir de douleur (50%). Par ailleurs, 43% des Français citent des éléments relatifs à l'accompagnement : le fait d'être accompagné (27%) et, plus marginalement, d'être soulagé psychologiquement (11%), d'être soutenu spirituellement (6%) et aidé socialement (5%). La possibilité d'obtenir l'euthanasie constitue une priorité en fin de vie pour environ un tiers des Français (34%). Confirmant les craintes évoquées plus haut, l'acharnement thérapeutique se révèle être la plus grande peur dans Français quand ils pensent à leur fin de vie (37%), devant la douleur (33%), le fait de mourir dans l'isolement (22%) ou à l'hôpital (8%).
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[AEOF] [AUDITION] L'Eglise orthodoxe et la fin de vie : Audition du Métropoli... - 0 views

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    "Dans le cadre des auditions des responsables de culte en France, le Métropolite Emmanuel, président de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de France, a été auditionné hier 1er octobre 2014 à l'Assemblée Nationale par les députés Alain CLAEYS (PS - Vienne) et Jean LEONETTI (UMP, Alpes Maritimes), tous deux chargés par le Premier Ministre d'une mission sur "l'accompagnement des personnes en fin de vie". Mgr Emmanuel a eu ainsi l'occasion d'exposer le point de vue de l'Eglise orthodoxe en France sur ces questions sensibles en présentant les fondements théologiques et éthiques qu'appelle une réflexion sur cet accompagnement ainsi que les problèmes pratiques, moraux et symboliques que la question de fin de vie pose à la société d'aujourd'hui. Le texte de l'audition est accessible dans son intégralité ICI."
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Proposition de loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des per... - 0 views

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    "Réunie le mardi 20 octobre 2015, sous la présidence de M. Philippe Bas, président, la commission des lois a examiné le rapport pour avis de M. François Pillet sur la proposition de loi n° 12 (2015-2016) créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Après avoir constaté que, sous réserve de quelques amendements de portée limitée adoptés à l'Assemblée nationale en deuxième lecture, le Sénat devait se prononcer sur un texte très proche de celui dont il avait été saisi en première lecture, M. François Pillet, rapporteur, a invité la commission des lois à confirmer la position qu'elle avait adoptée lors de cette première lecture. Rappelant la convergence de vue entre la commission pour avis et la commission au fond, il a en effet estimé que les modifications qu'elles avaient proposé d'apporter au texte pouvaient permettre de répondre aux inquiétudes qui s'étaient exprimées en première lecture et constituer la base de l'accord forgé au sein du Sénat. Il a dès lors proposé à la commission des lois de s'en remettre aux travaux de la commission des affaires sociales, sous réserve d'un amendement, destiné à garantir que le médecin puisse apprécier lorsque l'arrêt des traitements a été décidé au titre du refus de l'acharnement thérapeutique, s'il convient de recourir à une sédation profonde et continue afin de préserver le patient de toute souffrance. À sa demande, la commission des lois a par ailleurs mandaté son rapporteur pour déposer, en vue de la séance publique les amendements de première lecture de la commission des lois, au cas où les amendements similaires n'auraient pas été adoptés par la commission des affaires sociales. Sous réserve de l'adoption de son amendement, votre commission des lois a donné un avis favorable à l'adoption des articles de la proposition de loi dont elle s'est saisie."
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Délai de réflexion et IVG | Net-iris 2015 - 0 views

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    "Le délai de réflexion d'une semaine avant de pratiquer une IVG, pouvant ne pas être respecté en cas d'urgence, pourrait être supprimé par la loi Santé. Le projet de loi Santé (1) en cours d'examen par l'Assemblée Nationale prévoit de modifier le régime juridique applicable à l'IVG (2). Un amendement a en effet été adopté selon lequel le délai de réflexion actuellement imposé aux femmes d'une durée de 7 jours, sauf en cas d'urgence (lorsque la femme enceinte risque de dépasser le délai légal de 12 semaines lui permettant d'interrompre se grossesse), serait supprimé. Rappelons en effet qu'actuellement, la loi autorise qu'il soit mis fin à une grossesse avant la fin de la 14ème semaine après le début des dernières règles (12 semaines de grossesse). Notons également que la femme majeure dispose du droit d'apprécier elle-même la situation sans que son conjoint ou le père de l'enfant ait à être consulté (3). La patiente, lors d'un premier entretien avec le médecin, est informée des méthodes médicales et chirurgicales utilisées, et des risques présentés par une telle intervention (4). La femme majeure se voit alors proposer une seconde consultation au cours de laquelle des conseils et une assistance peuvent lui être apportés, et peut choisir de l'accepter ou non. La femme mineure, en revanche, ne peut pas refuser d'en bénéficier. A l'issue du premier entretien, un délai de réflexion (5) d'une semaine est accordé avant de recueillir une conformation écrite de sa volonté de recourir à l'IVG. Ce délai de réflexion peut ne pas être respecté si l'urgence de la situation l'impose (c'est à dire si la femme risque de dépasser le délai légal pour pratiquer l'IVG). En outre, si la seconde consultation a eu lieu, un délai de 2 jours doit être respecté à son issue (ce délai de 2 jours pouvant être compris dans le délai de 7 jours susvisé). Ce délai d'une semaine, ne paraissant toutefois pas déraisonnable com
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Fin de vie : bataille de pétitions avant le débat à l'Assemblée nationale - l... - 0 views

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    "Alors que le projet de loi sur la fin de vie est examiné à l'Assemblée nationale à partir du 10 mars, partisans et opposants du projet s'affrontent par pétitions interposées. Cent vingt-quatre députés socialistes ont signé une tribune publiée lundi sur lemonde.fr en soutien à la proposition de loi PS-UMP sur la fin de vie, "à la hauteur de l'enjeu" selon eux, examinée à partir de mardi à l'Assemblée. Intitulée "Fin de vie: de nouveaux droits pour chaque personne", la tribune en faveur de la proposition de loi soumise au Parlement, à l'initiative de la porte-parole du groupe socialiste sur ce texte, Michèle Delaunay, est signée par l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le président du groupe Bruno Le Roux, le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis et encore les anciens ministres Benoît Hamon et Aurélie Filippetti notamment."
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Fin de vie : la France fait un pas - RTL.fr - 0 views

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    "Deux députés, l'un de la majorité, l'autre de l'opposition remettent aujourd'hui à François Hollande un rapport prévoyant de nouveaux droits pour les patients en toute fin de vie mais qui risque de mécontenter les pro comme les anti euthanasie. Mandatés en juin par le Premier ministre sur ce sujet délicat qui divise la société, les députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), auteur de l'actuelle loi sur la fin de vie, devraient proposer des mesures pour mieux tenir compte des souhaits des patients et leur assurer une "fin de vie apaisée". Mais sans aller jusqu'au suicide assisté ou à l'euthanasie, autorisés dans plusieurs pays européens. "
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Fin de vie : la bonne surprise - Le blog de cathoreve - 0 views

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    "Comme nombre d'observateurs des rapports entre l'Église catholique et le monde politique, je craignais quelque peu la remise du rapport Claeys-Leonetti sur la fin du vie au Président François Hollande vendredi 12 décembre (voir ici la note publiée sur le site de la Présidence). Le sujet est délicat, au regard des pressions exercés par les pro-euthanasie et des susceptibilités côté catholique. Comme beaucoup de chrétiens, je souhaitais que l'on touche le moins possible aux grandes lignes de l'actuelle Loi Leonetti, un texte équilibré et issu du consensus remarquable. De fait, la proposition des deux députés, accepté par le Président, ne franchit pas la ligne rouge qui aurait fait repartir certains catholiques au quart de tour. Aussi, c'est avec soulagement que j'ai lu le communiqué de Mgr Pierre d'Ornellas (à lire ici), président du groupe de travail de la Conférence des Évêques de France sur la fin de vie et archevêque de Rennes. Le travail du duo Claeys-Léonetti est présenté comme relevant de « l'honneur d'une société » quand elle « cherche sans cesse le meilleur accompagnement de nos concitoyens vulnérables qui s'approchent de leur décès ». Un beau compliment quand on se souvient des propos entendus pendant le débat sur l'ouverture au mariage."
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Débat sur la fin de vie : les évêques français souhaitent « une culture palli... - 0 views

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    "Entretien - C'est ce mercredi 21 janvier que s'ouvrira en France un débat sans vote à l'Assemblée nationale concernant la fin de vie, sur les propositions des députés Leonetti (UMP) et Claeys (PS). Une loi sera présentée au printemps. À la veille de ce rendez-vous parlementaire, les évêques de France font entendre leur voix. Depuis plusieurs mois, la Conférence des évêques de France a mis sur pied un groupe de travail autour de la question de la fin de vie, présidé par Mgr Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes. Ce groupe a présenté à la presse, mardi en fin de matinée, ses positions et propositions. Mgr Pierre d'Ornellas répond aux questions de Jean-Baptiste Cocagne :"
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Sur la fin de vie, la vigilance s'impose - Edito - La Vie - 0 views

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    "Le débat sur l'euthanasie n'en finit pas. Adoptée à l'unanimité il y a dix ans, la loi Leonetti apportait une solution raisonnable au problème de la fin de vie. Notre journal avait soutenu ce texte sans réserve. Mais des zones de clair-obscur subsistaient. D'abord sur le plan éthique. Jusqu'où faut-il respecter les volontés des patients ? Nourrir et hydrater un malade, est-ce répondre à une exigence minimale ou, parfois, prolonger artificiellement sa vie ? Ensuite sur la pratique médicale. Faute d'un vrai plan de financement des soins palliatifs, la générosité des intentions n'a cessé de contraster avec la réalité de l'hospitalisation. La Vie le rappelait récemment : on meurt mal en France. Trop souvent seul et loin de chez soi, en ayant des raisons de craindre ses volontés bafouées et son agonie indûment prolongée."
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Le rapport du CCNE sur la fin de vie annonce un simulacre de démocratie sur l... - 0 views

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    "La Fondation Jérôme Lejeune réagit à la publication du « Rapport sur le débat public concernant la fin de vie » par le comité national d'éthique (CCNE) aujourd'hui. Cette publication annonce un simulacre de démocratie sur l'euthanasie dans les mois à venir. En effet, ce rapport est présenté comme faisant office d'états généraux, alors que depuis deux ans les citoyens voient se dérouler des débats confinés dans des enceintes, et contrôlés par des experts sélectionnés. On est loin des états généraux qui avaient préparé la révision de la loi bioéthique en 2011 et qui avaient placé au cœur de l'organisation l'avis d'un nombre significatif de citoyens et d'associations. Mais surtout sur le fond, ce rapport fait penser qu'un débat essentiel sur la fin de vie, à savoir le débat sur l'euthanasie, a lieu sans en avoir l'air. Il est dissimulé dans un registre sémantique confus. Tout en évitant l'euthanasie en raison de profonds clivages, le CCNE présente comme consensuels deux enjeux relevant en fait de l'euthanasie"
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Débat sur la fin de vie : les évêques français souhaitent « une culture palli... - 0 views

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    "Entretien - C'est ce mercredi 21 janvier que s'ouvrira en France un débat sans vote à l'Assemblée nationale concernant la fin de vie, sur les propositions des députés Leonetti (UMP) et Claeys (PS). Une loi sera présentée au printemps. À la veille de ce rendez-vous parlementaire, les évêques de France font entendre leur voix. Depuis plusieurs mois, la Conférence des évêques de France a mis sur pied un groupe de travail autour de la question de la fin de vie, présidé par Mgr Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes. Ce groupe a présenté à la presse, mardi en fin de matinée, ses positions et propositions. Mgr Pierre d'Ornellas répond aux questions de Jean-Baptiste Cocagne :"
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