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"Un signe du succès d'un produit ou d'un concept est souvent que d'autres acteurs que les producteurs originaux s'en inspirent - de façon plus ou moins convaincante -, en proposant quelque chose de similaire. Et bien c'est le cas pour les revues en open access : certains éditeurs - jusque là inconnus - diffusent désormais des revues "en libre accès", mais ne proposant aucune des garanties de sérieux que l'on est en droit d'attendre quand il s'agit de recherche scientifique."

Très intéressante réflexion sur l'usage des OPAC et des SIGB, et de la place des bibliothécaires et des lecteurs dans tout ça. Les commentaires de ce billet apportent beaucoup de matière pertinente.

"Un mouvement de boycott, The Cost of Knowledge, lancé le 23 janvier contre l'éditeur scientifique Elsevier, qui possède des titres aussi prestigieux que The Lancet (médecine) et Cell (biologie), est en train de prendre une ampleur étonnante."

"La fronde académique des chercheurs contre le géant de l'édition scientifique Elsevier a abouti à une victoire partielle. Dans un communiqué paru ce lundi, l'éditeur a annoncé qu'il retirait son soutien au projet législatif du Research Works Act qui projetait le retrait du domaine public des publications scientifiques financées sur des fonds publics."

"La Copy Party approche ! C'est le 7 Mars 2012. A 18h. A la bibliothèque universitaire de La Roche sur Yon (85). Avec l'aide d'un certain Olivier Ertzscheid… Une première mondiale. Tout simplement."

"Mais que se passera-t-il donc le mercredi 7 mars prochain à la Bibliothèque Universitaire de La Roche-Sur-Yon ? Ce sera tout simplement la première « Fête à la Copie » !"

"Assiste-t-on à une remise en cause générale du système de publication des recherches scientifiques sur la planète ? Le gouvernement britannique vient d'appeler à la rescousse le fondateur de Wikipédia pour mettre en place un système de diffusion en ligne des travaux des chercheurs britanniques, financés par l'argent public."

"Face à une évolution inéluctable, et même lorsqu'on l'a reconnue comme telle, il n'est pas inutile de s'interroger sur ses conséquences positives et négatives, ne serait-ce que pour amortir celles-ci et accroître celles-là autant que possible." Analyse de la situation, des points négatifs et positifs, avec le cas concret de la Bibliothèque Clermont Université.

"L'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur est missionnée depuis 2010 pour négocier et acquérir des ressources sous forme de licences nationales. Pour l'instant, la négociation porte sur des corpus clos (archives de périodiques scientifiques, collections d'ebooks, bases de données, corpus de textes numérisés) et non sur des abonnements à des ressources courantes. Pour centraliser les informations concernant les ressources documentaires acquises dans ce cadre, l'Abes vient d'ouvrir le site Licencesnationales.fr, qui permettra aux établissements intéressés de connaître les ressources concernées (contenu, bénéficiaires, nature de la licence négociée, signalement et métadonnées) et de transmettre leurs demandes d'accès."

"Rue des facs a eu 3 ans début 2012. Les choses ont changé, un petit peu. Le service connaît les turbulence de participation (démotivation, quête de repères difficiles à établir), de rapports inter-établissements, mais n'a pas fléchi, contrairement à bien des rumeurs. Il a même accru son activité. De 14 participants on est passé à 27."

"La Bibliothèque interuniversitaire de santé (BIUS) vient d'annoncer sur son blog une vague de désabonnement pour contraintes budgétaires. Ces désabonnements concernent plus de la moitié des bases de données (12 sur 22, dont Francis et Pascal dont se désabonnent aussi d'autres bibliothèques comme Doc'Insa à Lyon), 8 000 périodiques électroniques (sur environ 11 500), dont certains majeurs dans le domaine médical (JAMA), 1 000 revues imprimées sur 1 035... Si la BIUS n'est pas la seule à signaler des désabonnements (voir par exemple Paris Descartes), le fait qu'elle soit bibliothèque de référence en France, centre d'acquisition et de diffusion de l'information scientifique et technique (CADIST) pour la médecine, l'odontologie et la cosmétologie, est révélateur de la difficulté qu'éprouvent les bibliothèques universitaires actuellement. Pour des raisons similaires, la bibliothèque de l'Université de Montréal s'apprête elle aussi à supprimer 1 142 périodiques de la collection Wiley Online Library, sur 1 510. Ces suppressions sont justifiées (critères utilisés pour la suppression, dans la liste des abonnements annulés), accompagnées d'une large réflexion, expliquant clairement l'alternative entre désabonnement de périodiques et compression des acquisitions d'ouvrages."

Le vendredi 21 février à Lyon. "L'intégration des bouquets de revues électroniques dans les collections des bibliothèques académiques a entraîné des efforts budgétaires et humains tels que la question de la valeur de ces mêmes collections a été soulevée. Or, plus que jamais, dans une économie du Web et de l'information scientifique numérique, la valeur de l'information se définit par son usage. Pour le monde des bibliothèques, habitué jusque-là à créer de la valeur à partir de collections, il s'agit d'un changement d'approche. Car le glissement de la valeur vers l'usage oblige les bibliothèques, pour justifier leurs dépenses, à tenir compte de l'impact que peuvent receler ces collections sur les activités d'une communauté d'usagers."

"Le 21 février : une journée d'étude en partenariat avec le consortium national Couperin (Doua, Astrée) dont le programme est davantage axé sur les résultats et les travaux issus des mondes des bibliothèques. Le programme et l'inscription sont ouvertes sur : http://roi-couperin.sciencesconf.org/ L'étude ROI et la restitution de ses résultats ont bénéficié du financement de l'éditeur Elsevier et le consortium national Couperin. Le rapport de recherche finalisé sera mis en ligne depuis un lien disponible sur le site d'Elico à la mi-février."

"Voilà un article tentant de présenter mes opinions, certitudes ou doutes, sur l'accord s'apprêtant à lier pour 5 ans l'ensemble des établissements de l'enseignement supérieur français à l'éditeur Elsevier. [...] Concrètement, la bibliothécaire lambda que je suis n'a aucune plage dans son emploi du temps pour réfléchir et bloguer sur les accords Elsevier-Enseignement Supérieur Français. Personne ne me le demande. Je le fais sur mon temps personnel, c'est à dire que soit j'empêche ma fille d'avoir le temps de tourner le duplo dans le bon sens pour qu'il se vide, soit je dors moins. Je comprends tout à fait les gens qui ont besoin de dormir. Ce n'est pas pour ça qu'ils approuvent ce qui se passe."

"Après avoir dénoncé publiquement les pratiques commerciales de certains éditeurs (ACS l'an dernier, Sage ces dernières semaines), la directrice des bibliothèques du campus de Potsdam à New-York, Jenica Rogers, propose, dans l'optique de reprendre les relations avec les éditeurs sur de bonnes bases, une liste de principes élaborée avec ses bibliothécaires."

"Ouverte le 4 octobre 2013, Numistral, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Nationale Universitaire, regroupera à terme près de 60 000 ouvrages sous licence ouverte. Numistral est une réalisation Gallica Marque Blanche."

"Vous avez le code qui démange ? La nuit vous rêvez de web sémantique ? Votre quotidien, c'est le numérique irriguant en flux continu la fonction documentaire ? Vous avez des envies, des idées ou des projets pour révolutionner votre système d'information, améliorer la gestion des données, la qualité des services ou développer la médiation ? Débutant(e), amateur(e), ou expert(e), venez le dire et le vivre lors de notre BIBCAMP (gratuit sur inscription) qui se tiendra le 6 juin 2014 au NUMA !"

"Le budget des bibliothèques universitaires ne permet plus de faire l'acquisition de livres imprimés ou électroniques. Une menace pour la réussite étudiante et l'égalité des chances."

"À l'heure où les individus sont en mesure de diffuser leur production scientifique ou artistique de manière autonome, et loin des seuls aspects technologiques, le numérique bouleverse systèmes de pensée, modèles économiques, usages, et oblige à reconsidérer les enjeux du droit d'auteur. Dans ce contexte, la BUA et la Faculté de Droit de l'Université d'Angers organisent en partenariat avec la mission AnCRE de la Ville d'Angers les Journées d'Étude du Droit d'Auteur."

"Si la mémoire désigne le phénomène physio-psychologique du souvenir, on entend aussi le terme de « mémoire » dans le sens de trace : l'écrit, l'image sont de la mémoire. La nature du support sur le lequel est inscrit le contenu à mémoriser conditionne l'existence de ce contenu, en détermine les modes d'organisation et les modalités pratiques d'accès. La première fonction de la mémoire est de durer, elle n'est utile à la constitution des savoirs et des connaissances que si elle remplit cette fonction essentielle. L'informatique, notamment l'informatique en réseau, est-elle un bon moyen de mémoriser et de conserver pour l'avenir la mémoire des hommes ? Les actuels développements des réseaux sociaux, des services de stockage et d'accès distants (le cloud), des sources et ressources éphémères soulèvent des problèmes de préservation : comment garantir l'intégrité des données et un accès immuable à ces mêmes données ? Quel(s) rôle(s) les bibliothèques devront-elles, pourront-elles avoir dans les processus techniques de stockage et de communication ? Comment peuvent-elles participer à la réflexion qui nourrit aujourd'hui le débat public sur les données numériques ? Quelle place peuvent-elles avoir également dans le débat citoyen ? Ce sont là des interrogations d'une actualité pressante qu'il convient de préciser et d'examiner."