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François Bertrand

Une stratégie européenne pour la mondialisation - 0 views

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    Rapport de la mission "l'Europe dans la mondialisation" Laurent Cohen-Tanugi avril 2008
François Bertrand

Laurent Fabius préconise la disparition de fait du CNRS dans le cadre de l'Un... - 0 views

  • Comme nous le craignions, une partie des activités des actuels Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST) français deviendra patrimoine d'universités jumelées avec le secteur privé, et le reste (budget compris) sera transféré à l'Union Européenne.
    • François Bertrand
       
      coeur de leur argumentaire
  • Quels que soient les défauts du Comité National, l'AERES (Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur créée en 2006), qui tend à s'emparer de ses missions, est loin d'offrir les mêmes garanties.
  • Que se passera-t-il si le CNRS est disloqué au bénéfice d'universités qui n'ont pas les moyens de se substituer à lui et d'un montage européen qui recherchera les emplacements et modes de gestion les « moins chers » pour ses programmes ?
  • ...19 more annotations...
  • Dans le Journal du CNRS de mai 2008, Valérie Pécresse déclare : « Notre système reposera à terme sur quatre piliers : des organismes de recherche d’excellence, partenaires des universités et porteurs d’une vision nationale et internationale de la politique de recherche, ce qui leur confère une capacité unique pour analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique ; des universités plus autonomes, avec une gouvernance plus efficace et des compétences nouvelles leur permettant de définir et de mener efficacement une stratégie de recherche ; une recherche sur projets dynamique, dont l’ANR porte la plus grande part et dont la programmation doit être étroitement articulée avec les organismes de recherche ; et enfin une recherche privée ambitieuse et rendue plus attractive par le crédit d’impôt recherche »
  • Même si son descriptif réduit, tout compte fait, le rôle du CNRS à « analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique »
  • Le transfert à l'Union Européenne des moyens de nos EPST ouvrira nécessairement la voie à une délocalisation à grande échelle de la recherche française au sein de l'Union, voire même ailleurs. On peut difficilement imaginer que ces délocalisations soient sans conséquences dans le domaine industriel.
  • Les implications de cette évolution sur le plan des garanties d'indépendance des chercheurs et de transparence de la recherche sont également très préoccupantes.
  • D'autant plus que le « modèle américain » reste une référence constante. Or, notre article du 7 mars avait déjà évoqué les doléances de nos collègues d'outre-Atlantique à propos des ingérences politiques de l'administration US dans le travail des scientifiques et dans la diffusion de leurs résultats.
  • En somme, au nom du « patriotisme continental » et du « modèle américain », ce dont il s'agit c'est de démanteler des composantes stratégiques de l'Etat et du secteur public français, et d'en délocaliser des activités essentielles. Les conséquences économiques et sociales seront très graves, mais tout se prépare sans faire des vagues et avec un choeur de déclarations « positives ». Au service de quels intérêts ? Quant aux questions à caractère citoyen sur l'indépendance des agents ou la transparence, elles semblent avoir été tout simplement exclues du débat. S'agirait-il de préoccupations « d'une autre époque » ?
  • (Merci de bien vouloir publier ce texte, réponse de Laurent Fabius aux affirmations de cet article). La CERI et le CNRS: faux procès et vrai projet
  • Dans la mondialisation, recherche et innovation sont les clés de notre avenir. Tout le monde le dit, mais on ne propose rien de concret. M. Sarkozy et son gouvernement se contentent d’une approche comptable, destructrice et sans vision.
  • j'ai proposé qu'elle porte à cette occasion le projet ambitieux et concret d'une Coopération Européenne de la Recherche et de l'Innovation (CERI)
  • qui aurait vocation, à terme, à se substituer à ses équivalents nationaux - l'ANR en France
  • Renforcer la recherche, d'abord, en augmentant ses moyens.
  • La CERI
  • Simplifier,
  • Dans le labyrinthe actuel, les chercheurs passent trop de temps à remplir des dossiers de subvention – pour des sommes bien souvent modiques.
  • Valoriser, enfin, le statut des chercheurs et des étudiants.
  • Dans une analyse intitulée : « Quatre propositions pour retrouver une perspective », publiée par le journal Les Echos le 28 avril, Laurent Fabius impute à la France, sans autre explication, un « lourd problème de compétitivité » et une « insuffisance d'innovation et de recherche ».
  • Le CNRS, l'INSERM et les autres organismes de recherche français devraient, d'après Laurent Fabius, disparaître au bénéfice d'une politique globale pilotée par l'Union Européenne avec un seul « ministère européen de la Recherche et de l'Innovation ».
  • Après cette « analyse » péremptoire, qu'il ne prend pas la peine d'étayer par des arguments, Fabius écrit à propos de la recherche scientifique et technologique :  « ... C'est par elle que nous ferons la différence dans la mondialisation. Puisque la France va présider l'Union européenne, je propose que nous lancions le projet concret d'une Coopération européenne pour la recherche et l'innovation (Ceri), nouveau moteur du développement. Osons mettre en commun nos budgets nationaux de recherche, créer un espace européen de l'innovation dont bénéficieront nos PME, abattre les murs qui fragmentent les parcours et les carrières de nos étudiants et de nos chercheurs. Proposons un seul ministère européen de la Recherche et de l'Innovation, doté d'une politique coordonnée... »
  • rapport de François d'Aubert à Valérie Pécresse (notre article du 17 avril)
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    Le texte contient pas mal de références, ainsi que la réponse de Fabius
david duplouy

Euromonde 2015 : une stratégie européenne pour la mondialisation - Rapport fi... - 0 views

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    Extrait des principales conclusions : "La France a beaucoup à faire pour améliorer ses performances nationales et accroître du même coup sa crédibilité au regard de l'agenda de Lisbonne : c'est particulièrement le cas en ce qui concerne la réforme du marché du travail (flexicurité), les politiques de la connaissance, la politique énergétique et environnementale et l'appropriation nationale de la stratégie européenne. Les réformes engagées depuis le printemps 2007 doivent être poursuivies et approfondies." "Sa présidence prochaine de l'Union européenne offre à la France l'occasion de promouvoir certains objectifs prioritaires tels que la dynamisation du « triangle de la connaissance » (enseignement supérieur, recherche et innovation)" "Lisbonne Plus doit s'appuyer sur des mesures économiques, sociales et environnementales centrées sur la promotion de l'innovation : ces mesures porteront à la fois sur le renforcement de l'économie de la connaissance, la valorisation du capital humain européen et la promotion d'une « nouvelle économie verte »."
François Bertrand

OECD : Open Innovation in Global Networks - 0 views

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    Encore un bon rapport... Il rejoint sur pas mal de point nos observations
François Bertrand

Vue d'ensemble - 0 views

  • Débat 1 : Peut-on créer des clusters technologiques ? Débat 2 : L’économie résidentielle, horizon indépassable des territoires « périphériques » ? Débat 3 : Attirer les créatifs, une stratégie gagnante ?
  • Thématique 1. Innovation et Proximité Thématique 2. Mondialisation et Proximité Thématique 3. Développement durable et Proximité Thématique 4. Travail, emploi et Proximité Thématique 5. Diagnostic territorial et Proximité
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    en plein dans notre sujet "territoire"
François Bertrand

Les deux volets de la compétitivité - CONJONCTURE ECONOMIQUE POLITIQUE ECONOM... - 0 views

  • celui de la Commission pour la libération de la croissance française, présidée par Jacques Attali, et le rapport d'étape de la mission L'Europe dans la mondialisation, que Christine Lagarde et Xavier Bertrand m'ont chargé de conduire
  • Il n'en reste pas moins qu'en ce qui concerne la France, les analyses convergent. Une bonne part des prescriptions de la commission Attali - notamment celles portant sur l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche, l'innovation, la mobilité du capital humain, l'accompagnement social des mutations... - relèvent de la stratégie européenne lancée à Lisbonne en mars 2000.
  • Le rapport d'étape sur le prochain cycle 2008-2010 de la stratégie de Lisbonne qui vient d'être remis aux pouvoirs publics (www.minefe.gouv.fr) analyse ce retard français par rapport aux objectifs de Lisbonne et aux performances européennes, et recommande son rattrapage en sélectionnant quelques axes prioritaires de réforme plus amplement développés et complétés par la commission Attali.
François Bertrand

Insee Première n°1188 - Mondialisation et compétitivité des entreprises franç... - 0 views

  • Pour la moitié d'entre eux, en effet, les infrastructures de télécommunication et de transport influencent favorablement le développement des entreprises. Il en va de même pour la qualification de l’encadrement (graphique 2). Les infrastructures de transport apparaissent particulièrement importantes pour les entreprises du secteur automobile.
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    Une enquète qui montre que la R&D n'est pas vraiment la première préoccupation des dirigeants de PME industrielles françaises exportatrices
François Bertrand

La France peut-elle rester compétitive ? (02/04/2007) - VIE POLITIQUE ELECTIO... - 0 views

  • VALÉRIE PÉCRESSE. En Europe, je suis désolée de vous le rappeler, beaucoup de nos voisins font mieux que nous en termes d'économie, d'emploi et de compétitivité. Regardez l'Allemagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, les pays scandinaves... Nous devons porter un regard objectif sur nos forces et nos faiblesses dans la mondialisation. Il ne faut pas transférer sur l'Europe la responsabilité de réformes qui doivent être faites chez nous. Je pense que la décision politique a un rôle majeur à jouer pour assurer les conditions de notre compétitivité. Le gouvernement a un bilan depuis cinq ans : pôles de compétitivité, Agence nationale de la recherche, Agence nationale de l'innovation... Notre stratégie industrielle est beaucoup plus offensive qu'avant. Et je sais de quoi je parle : dans ma circonscription, on trouve Giat, Alstom, Alcatel-Lucent ! Dans la campagne, Nicolas Sarkozy est le seul qui va plus fort et plus loin sur ce sujet.
  • B. L. Personne n'en parle, mais les pays à bas coûts n'accusent plus de retard en matière de technologie. Dans les télécoms, les Chinois et les Indiens sont au même niveau que nous. L'espace de deux ou trois ans qui nous permettait de dire " on leur vend la technologie d'avant-hier pour avoir le contrat et on va respirer " a disparu.
  • VALÉRIE PÉCRESSE. C'est pour cela qu'à l'UMP nous voulons donner des priorités à la recherche. Avec trois piliers : la santé, l'environnement et l'énergie, les technologies de l'information. Nous voulons aussi aider les entreprises à grandir. Notre objectif est d'arriver à avoir 2.000 nouvelles PME de 500 salariés. Nicolas Sarkozy ne croit pas à une France sans usine.
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    vieil article, mais où V. Pécresse explicite la politique du gouvernement actuel
François Bertrand

Revue ESPRIT - Introduction. La réhabilitation inattendue de l'université au ... - 0 views

  • La réhabilitation inattendue de l'université au sein de l'enseignement supérieur
  • un diagnostic précis sur l’université : la plus-value apportée aux talents individuels par l’institution y apparaît faible
  • ne faisons pas comme si les hausses de budget
  • ...46 more annotations...
  • Curieux paradoxe : il faut mettre en scène une volonté centrale de pousser des établissements à devenir autonomes, alors que le mouvement entamé déjà depuis une dizaine d’années avait montré une assez grande appétence des présidents d’université à prendre leurs responsabilités
  • La contractualisation entre l’État et les universités (depuis 1988), des mesures incitatives, la concertation au sein de la Conférence des présidents d’université (CPU), la volonté des acteurs locaux de surmonter de vieilles querelles et de ne pas se complaire dans la morosité de la crise ont débouché, de manière encore peu reconnue et discrète, sur des évolutions institutionnelles majeures.
  • pouvaient, à elles seules, régler tous les problèmes
  • Que manque-t-il à cette réforme pour qu’elle porte des promesses de redressement de l’université dans son ensemble et qu’elle ne débouche pas sur une compétition darwinienne ?
  • que la compétition
  • se déroule
  • de manière
  • plus visible et moins trompeuse
  • Mais quel sera le rôle régulateur de l’État
  • Il convient donc
  • de se demander comment ce projet peut être une réforme véritablement démocratique et favorable à une plus grande égalité des chances pour les étudiants
  • a perspective de l’autonomie inquiète les universitaires. Les critiques qui lui sont adressées, à ce stade, sont de quatre ordres.
  • 1. Faut-il craindre un pouvoir excessif des présidents d’université ?
  • La réponse viendra plus sûrement des contraintes réelles que rencontre un président d’université dans l’exercice de ses attributions
  • 2. La deuxième inquiétude concerne le localisme.
  • L’autre aspect du localisme serait une trop grande dépendance de l’université aux acteurs économiques locaux
  • 3. La crainte du dualisme est réelle chez tous les acteurs universitaires
  • Elle peut être une occasion pour les étudiants des filières littéraires de prendre conscience qu’ils maîtrisent plus de savoir-faire qu’ils ne le pensent.
  • C’est pourquoi la loi prévoit un mouvement en deux étapes
  • sur le modèle de Dauphine ou de Sciences Po
  • n’est-elle pas pensée de manière trop uniforme, c’est-à-dire en faisant passer les humanités classiques sous la toise des sciences dures ?
  • 4. Cette réforme
  • En effet, plutôt que cette opposition dommageable, inculquée dès le lycée dans notre système, ce sont trois autres partages qui apparaissent déterminants aujourd’hui.
  • Tout d’abord, la distinction entre recherche fondamentale et recherche finalisée, qui court à l’intérieur de chaque domaine de savoir, évoquée ici dans la discussion entre Marion Guillou et Alain Trautmann sur l’avenir de la recherche : le maintien de l’équilibre entre les deux est un critère déterminant de la qualité de la recherche dans l’avenir.
  • est celle qui intervient entre culture de la recherche et culture d’application, la première caractérisant plutôt l’université et la seconde plutôt les écoles d’ingénieur ou les grandes écoles à la française.
  • La deuxième distinction
  • Plusieurs auteurs soulignent
  • que l’évolution de l’économie favorise bien la première
  • Enfin
  • le partage déterminant pour des langues et, au-delà, de la culture, était celui entre langue technique et langue de savoir
  • il n’existe pas un modèle unique d’organisation de la vie universitaire
  • Catherine Paradeise en dénombre ici précisément quatre modes différents (napoléonien, humboldtien, britannique et nord-américain)
  • Dans un précédent grand dossier de la revue Esprit consacré à l’université en 1978, il était pertinent de titrer le premier article : « L’Université n’est plus un enjeu majeur ». Aujourd’hui, c’est exactement le contraire qui se passe
  • alors que le nombre d’étudiants a été multiplié par soixante-dix au cours du XXe siècle en France, le nombre de polytechniciens n’a été multiplié que par deux, ce qui signifie qu’il est devenu trente-cinq fois plus dur d’entrer à l’École polytechnique qu’un siècle plus tôt. Comme le montrent Henri Guillaume et Emmanuel Macron, dans la société postindustrielle qui doit miser sur la connaissance, ce n’est plus une stratégie adaptée.
  • Entrer dans la société de la connaissance
  • Qu’est-ce que l’innovation et comment la recherche peut-elle avoir un effet positif sur le développement économique ?
  • quelle est la spécialisation économique de la France ? Comment peut-elle s’insérer au mieux dans la mondialisation ? Quel est l’impact du nouveau mon­de industriel sur la politique des territoires
  • Dans l’économie mondiale, les chances des pays développés de maintenir une création de richesse sur leur territoire ne peuvent passer que par le développement de nouvelles activités, de nouvelles productions ou de nouvelles manières de faire qui permettront à nos économies de maintenir un avantage comparatif vis-à-vis de pays émergents avec lesquels nous ne pouvons pas rivaliser sur les productions anciennes.
  • Et ces nouveautés ne viendront que d’innovations issues de personnes bien formées, ouvertes et curieuses, à travers notamment la recherche instituée
  • voir l’article de Pierre Veltz et l’encadré qui présente les nouveaux modèles de la création technologique
  • On savait depuis longtemps qu’un Européen ou un Américain ne comprenait pas bien notre système de grandes écoles…
  • Mais les étudiants que nous formons parmi les meilleurs, selon un standard international, ne trouvent pas d’emploi ni de poste de recherche adaptés à leur profil en France et partent à l’étranger.
  • Et cela est sans doute lié à l’absence de campus.
  • La réforme de l’autonomie, bien qu’elle ne concerne que des aspects limités de l’organisation universitaire, touche à un point stratégique.
  • Bref, la période formule une « demande d’université ».
  • D’autres rendez-vous ont été manqués, si l’université manque celui-ci, ce n’est pas seulement elle qui en souffrira mais la société entière, les opportunités des étudiants, sa faculté d’innovation, ses perspectives économiques, l’ensemble de notre capacité de réaction pour l’avenir.
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