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Fred L

La socio performance : le lien social comme moteur.... - Obiwi - Nouveautés - 0 views

  • La socio performance : le lien social comme moteur....
  • La performance des entreprises dépend plus que jamais de leur capacité à mobiliser les personnes externes à l'entreprise autour du développement de leurs marques à chaque niveau d'interaction : corporate ou commercial, marketing ou communication, média ou RH....
  • On parle de socio-performance pour évaluer cette capacité à créer du lien social et culturel avec les parties prenantes et à faire fonctionner en mode participatif des communautés d'interets pourtant divergentes.
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  • Toute construction collective dépend de l'implication de chaque individu et n'est que la somme des actions engagées dans une même finalité. C'est pourquoi les entreprises "socio performantes" sont celles qui parviennent à donner un sens commun à leurs activités sans perdre de vue l' intéret personnel poursuivit par chacun, et qui réussissent à faire interagir l'ensemble de leurs parties prenantes autour d'un projet collectif, de valeurs communes, et de rêgles plus justes.
  • Les marques qui se développent sur des formats organisationnels 2.0 sur le web comme les nombreuses entreprises organisées de façon coopérative parviennent aujourd'hui à réaliser ce grand écart entre les besoins et les envies de chacun et l'intérêt de tous….
  • Jérémy dumont (directeur de Pourquoi tu cours) et Roger Nifle (président de l'institut Cohérence).
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    Concept de performance très intéressant => la nouvelle compétitivité
Fred L

Quelques idées reçues qui constituent des freins à l'innovation - E-FI, le bl... - 0 views

  • 1) Première idée reçue - L’innovation relèverait forcément d’une technologie nouvelle.
  • 1) Première idée reçue - L’innovation relèverait forcément d’une technologie nouvelle.
  • 1) Première idée reçue - L’innovation relèverait forcément d’une technologie nouvelle.
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  • Deuxième idée reçue - La performance d’une entreprise en matière d’innovation se mesurerait au nombre de brevets déposés.
  • Troisième idée reçue - Suite à la définition de la stratégie de Lisbonne, le ratio R&D/PIB évaluerait la performance des pays en matière d’économie de la connaissance.
  • Conclusion : plaidoyer pour une vision élargie de l’innovation Dans ce contexte et compte tenu des performances encore insuffisantes de la France en matière d’innovation, il nous semble essentiel que les pouvoirs publics élargissent leur vision de l’innovation pour intégrer les usages, les modèles économiques et les innovations non technologiques. Cela suppose de tenir un discours public sur l’innovation sans la limiter à la recherche ou à la technologie, certes indispensables pour construire la performance économique de notre pays, mais insuffisantes pour assurer sa compétitivité. Une telle démarche pourrait passer par la valorisation des entreprises innovantes à succès, et ce dans tous les secteurs et pas seulement dans le high tech. Il conviendrait également d’évaluer la capacité d’innovation de notre pays sur une batterie d’indicateurs multiples reflétant la diversité de l’innovation en tenant compte, par exemple, de la part de chiffre d’affaires réalisée par les entreprises sur des produits récents ou très novateurs. Enfin, il serait souhaitable de faire évoluer la vision trop caricaturale dont souffrent dans notre pays à la fois le design (trop peu utilisé et souvent résumé à une vision centrée soit sur l’esthétique, soit sur la fonctionnalité) et le marketing (qui permet d’analyser les usages et de rendre les innovations appropriables par le marché). A l’heure où l’innovation peut aider à sortir de la crise, une approche élargie de l’innovation permettrait de renforcer la performance économique de notre pays et de contribuer à sortir d’une logique centrée sur les coûts de fabrication. Delphine Manceau
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    innovation Delphine ManceauArticle de Delphine Manceau, professeur à ESCP Europe. Co-auteur avec Pascal Morand du rapport «Pour une nouvelle vision de l'innovation» remis à Christine Lagarde en avril 2009.
François Bertrand

L'UNEF s'oppose au financement des universités en fonction de leur performance - 0 views

  • Un financement en fonction de la performance conduirait à creuser les inégalités
  • Comment comparer la performance en termes d’insertion professionnelle de Paris 9 Dauphine et Paris 8 St Denis, l’une accueillant moins de 25% de boursiers et l’autre plus de 50%.
  • Prise en compte du taux d’insertion professionnelle
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  • Calculer la dotation des universités en fonction du nombre d’étudiants présents aux examens : une mesure idéologique, qui ne répondra pas au problème de fond de l’échec
  • Ce faisant le gouvernement renonce à répondre aux causes qui conduisent les étudiants à abandonner en cours d’année : le salariat étudiant, l’insuffisance d’encadrement, l’absence de pédagogie…La cause de l’échec des étudiants est d’abord dans le développement du salariat étudiant et l’absence d’encadrement des étudiants.
  • L’UNEF exige que le système de répartition des moyens des universités soit au contraire basé sur des normes objectives et transparentes, permettant, selon les principes du service public, de donner à chacun selon ses besoins, et non selon ses résultats.
François Bertrand

SYMPA : le nouveau rapport sur l'allocation des moyens aux universités a été ... - 0 views

  • Le dispositif Sympa se donne ainsi pour objectifs de « restaurer une plus grande équité entre les universités » et d'« inciter ces dernières à davantage d'efficience dans l'utilisation des moyens ».
  • Distinguer le financement de la formation du financement de la recherche Ce rapport distingue, en premier lieu, le financement de la formation "qui jusqu'à présent ne faisait pas l'objet d'un financement qualitatif", du financement de la recherche "dont le financement s'inscrit d'ores et déjà dans un processus de performance» (contrairement à la dotation globale du dispositif San Remo) et prône une corrélation entre financement et performance.
  • Pour la formation, 90% du financement seraient ainsi alloués en fonction de l'activité et 10% des crédits de formation seraient évalués au titre de la performance, contre 3 % actuellement. En ce qui concerne la recherche, déjà financée à hauteur de 20% sur la base d'objectifs contractualisés, cette part pourrait être de 30% dès 2009, et à terme, atteindre 50%.
  • ...3 more annotations...
  • Les critères de performance devraient également reposer sur les efforts des universités à garantir aux étudiants un « taux d’insertion professionnelle à six mois puis à trois ans » en considérant, entre autre, la poursuite d'étude. "Le niveau de salaire ou le statut de cadre" pourraient aussi faire parti de ces critères. Et c'est sur ces derniers points que le bas blesse puisque selon certains syndicats étudiants ces critères défavoriseraient particulièrement les universités de Sciences humaines, dont certaines se disent inquiètes quant à leur avenir.
  • Les premières estimations évaluent le coût du rééquilibrage entre 270 et 500 millions d'euros (hors coûts associés).
  • Accès direct au rapport: http://www.senat.fr/rap/r07-382/r07-382.html.
Fred L

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  • Pôle de compétivité : Séguin veut des indicateurs de performance
  • Lefigaro.fr publie des extraits du rapport de la cour des Comptes sur les pôles de compétitivité et de la lettre de Philippe Séguin à François Fillon.
  • Peut mieux faire. Telle est l'appréciation portée par la Cour des Comptes sur les 71 pôles de compétitivité. Son rapport porte sur la période 2004-2008
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  • Premier point: «L'importance du dispositif de droit commun d'aides aux entreprises dans le domaine de la recherche et de l'innovation limite par comparaison l'effet incitatif spécifique de la politique des pôles de compétitivité».
  • Deuxième point: «La politique suivie à l'égard des pôles de compétitivité hésite entre une logique de compétitivité et démarche d'aménagement du territoire».
  • Ne voulant pas décevoir les élus, le gouvernement a sélectionné au total 71 pôles. Résultat, une quinzaine seulement ont tenu leurs engagements. Les autres ont réduit leurs ambitions. La Cour des comptes propose de réduire leur nombre à une vingtaine comme le gouvernement le prévoyait au départ.
  • Troisième point: «Le suivi de la dimension scientifique des pôles de compétitivité n'est pas réalisée par l'Etat de façon satisfaisante.
  • Quatrième point: «La dotation budgétaire prévue pour les pôles de compétitivité est largement sous-utilisée. Les crédits budgétaires consacrés aux pôles par le Fonds unique interministériel sont peu consommés et la majorité des crédits inscrits n'a pas été dépensée: sur la période 2006 à 2008, la dotation prévue s'élevait à 730 millions d'euros et les restes à payer ont atteint 538,7 millions d'euros.»
  • Cinquième point: «Il est difficile d'évaluer la performance du dispositif dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances...La Cour estime que, pour les exercices à venir, des indicateurs et des tableaux de bord pertinents soient arrêtés»
François Bertrand

2009/03/13 > BE Etats-Unis 157 > Innovation aux Etats-Unis : l'Amérique se re... - 0 views

  • Les mêmes indicateurs, seize au total, ont été utilisés pour évaluer la performance des 40 pays les plus développés technologiquement. Ils ont été regroupés en six catégories :- entrepreneuriat,- capital humain,- politiques de soutien,- infrastructures d'information et de communication,- capacité d'innovation et- performance économique.
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    voir aussi le site de l'ITIF : le classement de la France n'est pas très rose...
Fred L

Repenser l'innovation et les bureaux d'études - RECHERCHE SCIENCES ET TECHNOL... - 0 views

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  • Repenser l'innovation et les bureaux d'études 
  • Pour faire baisser cette pression préjudiciable, faisons un peu de prospective et essayons d'imaginer ce que seront l'ingénierie de demain et l'introduction de l'innovation dans les services, les produits et les processus et voyons comment elles pourront contribuer à la croissance de notre pays. Inspirons-nous de quelques modèles pertinents qui nous enseignent que l'on peut pratiquer l'ingénierie autrement. Voici quatre solutions pour réhumaniser cette activité et améliorer sa performance.
  • Premièrement, il faut distinguer les processus de développement industriel des phases amont de conception, dans lesquelles il faut de la liberté. On peut considérer que développer un produit, ça se gère comme une usine. Mais à condition que tous les degrés d'incertitude aient été levés auparavant et qu'on ait bien pris la précaution de vérifier que l'on arrivera à faire du premier coup tout ce que l'on veut développer. Les indicateurs qui servent à piloter le gros des troupes sont totalement inadaptés pour piloter les phases amont
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  • Dans ces dernières, il faut s'attacher à vérifier qu'on ne produit que des exigences réalisables et qu'on est parfaitement en ligne avec le marché, en termes d'introduction d'innovations.
  • Le modèle ici, c'est Michelin. Chez le numéro un mondial du pneu, on évite de « cherlopper ». Ce néologisme veut dire : mélanger la recherche et le développement. On s'est aperçu que le mixage des deux ne donne pas de bons résultats
  • Deuxièmement, il faut réhabiliter le savoir. Aujourd'hui, en France, on est très mauvais dans la gestion des connaissances parce que les bureaux d'études produisent les connaissances une fois le projet terminé : c'est le retour d'expérience.
  • Les connaissances produites sont au mieux considérées comme une aide, au pire comme un boulet. Il faut radicalement changer de point de vue.
  • Est-ce que je peux pousser à telle puissance tel module électronique, est-ce que je peux réduire autant la masse de cette pièce ? Voilà les questions que le chef de projet doit se poser avant d'engager le développement... Et toutes les réponses doivent être justifiées par les connaissances qui deviennent la matière première de la conception. On est là dans le modèle Toyota.
  • Troisièmement, virtualiser le bureau d'études. Car le modèle Toyota possède ses propres limites. C'est Toyota City. Quand on a des bureaux d'études un peu partout dans le monde, qu'on achète des sociétés et qu'on les intègre, il faut partager au moyen d'outils informatiques toutes les informations et les connaissances nécessaires aux projets. Les systèmes de PLM (« product lifecycle management ») qui gèrent les données produites par l'ingénierie devront devenir communicants et permettre le partage entre partenaires engagés dans un codéveloppement. Il convient d'établir des correspondances entre structures et formats de données mais également entre significations et utilisations de données. De nouvelles technologies comme le Web sémantique vont acquérir demain leurs lettres de noblesse. Des outils du savoir comme le wiki ou l'e-learning vont se développer en entreprise. Boeing est un modèle en la matière. L'avionneur américain a totalement refondu ses systèmes d'information pour développer son nouvel avion, le Dreamliner 787.
  • Enfin, quatrièmement, il est absolument nécessaire de reconsidérer la dimension humaine. Quand un service d'ingénierie ou de recherche et développement (R&D) est composé de plusieurs milliers de personnes, il est difficile de mettre tout ce monde à l'unisson, même quand son directeur est un bon chef d'orchestre.
  • Et puis, l'exigence de performance qui pèse sur les épaules des collaborateurs les a parfois déstabilisés au point de leur faire perdre confiance dans le management.
  • Il faut à tout prix introduire dans l'ingénierie de demain du changement durable. On peut rétablir cette confiance en supprimant les indicateurs inadaptés, en revalorisant le savoir, en redonnant du sens au management. Et cette confiance retrouvée engendrera des succès en matière de développements technologiques, qui eux-mêmes contribueront à la croissance du pays. Ne croyez pas que ce cercle vertueux soit une utopie. Les TGV, AGV et les Airbus de demain ne peuvent croître que sur ce nouveau terreau.
  • MICHEL MAURINO est PDG de Vinci Consulting, spécialiste du management de la technologie et de l'innovation.
François Bertrand

L'art d'entreprendre - 1 - Avoir « une » idée excellente - Les Echos.fr - 0 views

  • RÉSUMÉL'auteur a suivi des dizaines de projets de création d'entreprise au cours de sa carrière. Il a remarqué que les entrepreneurs affrontent les mêmes problèmes lors de la période précédant le lancement du projet et pendant les premières années de son développement. Entre autres conseils, il rappelle qu'il vaut mieux commencer modestement, qu'il est vital de créer de la valeur rapridement ou encore qu'il est essentielde trouver un compromis intelligent entrele contrôle du capitalet l'ouverture aux actionnaires.
  • Avoir « une » idée excellente, « un » produit remarquable ou « un » marché porteur ne suffisent pas.
  • Comme rien ne se construit sans la volonté d'un entrepreneur, et rien de grand ne se construit seul, il est essentiel de trouver un compromis intelligent entre le contrôle du capital - au besoin, au travers d'un pacte - et la constitution d'une équipe d'actionnaires fondateurs responsables et soudés.
  • ...5 more annotations...
  • Défendre son indépendance passe également par la protection intellectuelle de la créativité : brevet, marques, modèles, copyrights et sites Internet.
  • La création de « captives d'investissement », chargées de mettre en valeur l'intelligence d'une équipe entrepreneuriale, et une partie des ressources disponibles, dans des projets extérieurs - quelquefois à l'autre bout du monde - offre une réelle opportunité de diversification des sources de la performance et, sans conteste, une autonomie stratégique accrue.
  • Afin de susciter l'émergence et le développement d'une telle culture de la performance, il est souvent utile de lier les éléments variables de la rémunération des principaux collaborateurs à la croissance du résultat opérationnel, de la rentabilité nette ou, mieux encore, de la rentabilité nette par action (en tenant compte du fait que le nombre d'actions pourrait être amené à varier dans le temps). L'ouverture du capital aux collaborateurs qui le souhaitent, au travers d'un programme de stock-options - et non d'actions gratuites - attribuées en fonction de la croissance de la rentabilité nette par action, associée à un éventuel programme de rachat d'actions par la société si elle n'est pas cotée, constitue un puissant facteur de cohésion et de motivation. Enfin, la participation à des programmes de formation adaptés peut également contribuer à une évolution favorable des attitudes et des comportements.
  • La réalité est que le modèle économique sur lequel a reposé le développement de notre société européenne durant près d'un siècle semble avoir atteint sa pleine maturité. Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins. Les nombreuses expériences faites en matière d'économie dirigée ne semblant pas avoir donné les résultats escomptés en termes de croissance, d'innovation et de prospérité, nous sommes condamnés à remettre en question un certain nombre d'hypothèses considérées comme étant établies. « Je me suis trompé, l'économie de marché fonctionne », me disait récemment un collègue universitaire qui a passé sa vie à enseigner les fondements de l'économie dirigée, et qui, manifestement, avait choisi d'ignorer « Capitalism and Freedom » et « Free to Choose » de Milton Friedman. Un constat que ne rejetteraient pas aujourd'hui de nombreux responsables politiques qualifiés comme étant de gauche.
  • Même si nous ne nous rapprochons que très lentement d'une telle société de responsabilité et d'entreprise, il n'est pas interdit d'en décrire, comme je le fis il y a dix ans déjà, quelques dimensions :- la réhabilitation du rêve, de la créativité, du goût du risque, du sens de l'effort et de l'éthique à tous les niveaux du système éducatif et chez ses principaux acteurs ;- l'absence de toute forme d'aide et d'assistance à la création d'activités et d'entreprises, les aides publiques les plus efficaces étant celles qui n'ont pas lieu d'être ;- un environnement fiscal favorable à la constitution et au développement des fonds propres des entreprises, notamment au cours des phases de création et de développement ;- une législation sociale empreinte de souplesse, ouverte aux objectifs et au mode de fonctionnement de l'entreprise en tant qu'instrument de création et de distribution de richesse ;- une incitation à la réussite individuelle et à la prise de risque se traduisant par une fiscalité du revenu et un système de protection sociale respectueux de l'effort consenti par chacun ;- la professionnalisation de la gestion des entreprises dans l'intérêt des divers partenaires impliqués - clients, collaborateurs, Etat, actionnaires - et l'équité des mécanismes de partage du surplus de valeur créé ;- le sens du concret, le pragmatisme, le refus des idéologies, le respect de la liberté et de l'intégrité des projets personnels, compatibles avec l'évolution démocratique du monde moderne ·
Fred L

Bâtir l'administration avec et pour le citoyen - Localtis.info - 0 views

  • Bâtir l'administration avec et pour le citoyen
  • Les acteurs européens du secteur public se réunissent tous les deux ans pour promouvoir l'innovation et les meilleures pratiques de qualité en Europe. Dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, la cinquième conférence sur la qualité des services publics en Europe (5QC) s'est tenue à Paris du 20 au 22 octobre et avait choisi pour thème "Le citoyen au coeur de la qualité publique".
  • Quelques 59 bonnes pratiques exemplaires et innovantes dans la prise en compte des attentes et des besoins de citoyens ont été présentées autour de sujets tels que l'évaluation et la performance des services publics, l'utilisation des méthodes formelles d'ingénierie de la qualité telle que la méthode CAF ("Commun Assesment Framework", ou cadre d'auto-évaluation des fonctions publiques, méthode d'évaluation du management), l'intégration des groupes défavorisés, la gestion de la diversité et l'intégration des minorités, l'implication du personnel et des citoyens dans l'action publique, etc. Alors que la première conférence de Lisbonne, en 2000, mettait l'accent sur la qualité du service à l'usager, placer le citoyen "au coeur" entraîne un changement de posture.
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  • De technique, la  question devient politique : la qualité vise non seulement l'amélioration d'un service, mais il s'agit in fine d'améliorer la vie des citoyens et de répondre à leurs attentes, d'intégrer des enjeux collectifs (tel que le développement durable), "de considérer le citoyen comme moteur de la qualité" et d'associer l'ensemble des acteurs à la démarche. La démarche suppose de repenser les modes de fonctionnement de l'administration.
  • La clé, c'est l'innovation
  • Comme l'a indiqué Geoff Mulgan, directeur de la Fondation des jeunes (Londres), dans l'une des tables-rondes de clôture : "La qualité dépend du public. Quand le public l'exige, les services sont très bons ; quand il n'est pas impliqué, les services restent médiocres. Pour réaliser des services de qualité, il faut connaître l'attente des usagers et mobiliser les citoyens pour qu'ils s'impliquent." Cela suppose aussi de nouveaux modes de gestion : "La clé, pour tout gouvernement, c'est l'innovation, internaliser la capacité d'innover", a-t-il poursuivi. Il faut  entrer dans un processus de co-création entre les professionnels et les citoyens. Et d'insister : "Il faut une méthode complètement différente qui démarre par le citoyen.
  • Il faut  observer comment nos concitoyens vivent, être des ethnographes au jour le jour (voir comment le patient vit le service à l'hôpital, par exemple) et s'appuyer sur les initiatives des citoyens."  Et de nombreuses bonnes pratiques vont déjà dans ce sens dans plusieurs pays. A titre d'exemples, on peut citer les "brigades Kafka" en Belgique et en Hollande qui permettent aux citoyens de proposer des solutions quand ils se retoruvent en butte  à des procédures administratives rigides ; l'utilisation de Google Map pour communiquer sur les dégradations sur la voie publique, avec possibilité de déposer des plaintes, de faire des suggestions, d'obtenir des réponses ; la mise en place de plateformes permettant de recueillir l'avis des patients et de les diffuser aux médecins ; la transformation des plaintes des citoyens en chansons diffusables dans le monde entier en Finlande ; la campagne pour une Inde propre s'appuyant sur les adolescents pour surveiller l'environnement et faire pression sur le gouvernement pour qu'il prenne les mesures nécessaires, etc.
  • Comment faire concrètement ? Il est significatif que l'une des sessions plénières s'intitulait "Bâtir l'administration de demain, avec, pour et autour des usagers". "Il faut faire confiance aux personnes. Le politique a aussi un rôle moteur dans l'innovation et doit définir les priorités, consacrer un budget à la Ret D. Les bonnes structures sont celles qui sont capables de bien mobiliser les réseaux [...] Il faut aussi aller très vite dans ce domaine, apprendre beaucoup plus rapidement et voir ce qu'il se passe ailleurs : à chaque fois qu'il y a un problème, il faut aller regarder qui a trouvé la solution dans un autre pays. La récession, loin d'être un frein, est un accélérateur de l'innovation, car elle permet de lâcher la bride à la créativité autour des problèmes d'exclusion", a conclu Geoff Mulgan.
Fred L

Innovation dans les services - 0 views

  • Innovation dans les services mardi 07 octobre 2008 Laurent Hermel , Gérard LouyatAFNORCollection : 100 questions pour comprendre et agir 172 pages 25,00 EUR     La maîtrise de l'innovation est aujourd'hui un des leviers majeurs de la compétitivité des entreprises ! L'innovation procure un avantage concurrentiel certain dans ce paysage économique changeant.   Mais par quel bout prendre ce concept d'innovation, comment le rendre clair dans tous les esprits ? Comment en faciliter l'implantation ? Comment réussir son innovation pour les services apportés à la clientèle, pour rendre les offres produits et systèmes plus compétitives ? Voilà 100 questions / 100 réponses pour remettre tout ça au clair ! Quel soutien les pouvoirs publics apportent-ils dans l'innovation en France ? Quel est l'intérêt d'innover sur le service de base et les services périphériques ? Comment développer la créativité dans l'entreprise de service ? Quelles stratégies marketing convient-il d'utiliser pour innover dans les services ? Comment assurer la pérennité de l'innovation au sein de l'entreprise de service ? Qu'est-ce qu'une communication efficace en activité de service ? Quels sont les indicateurs de performance à mesurer lors du lancement d'un nouveau service ? Comment le benchmarking peut-il développer l'innovation des services ?         Sommaire     - Innovation : généralités     - Innovation dans les services : enjeux et concepts-clés     - La démarche d'innovation     - La créativité au service de l'innovation     - Le marketing et l'innovation     - Le développement de l'innovation dans l'entreprise de service     - L'innovation et le management du changement dans l'entreprise de service     - La commercialisation de service innovant     - Le tableau de bord de l'innovation et de la mise en marché de l'offre innovante     - L'apport du benchmarking à l'innovation
Fred L

« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement » - VI... - 0 views

  • PHILIPPE POULETTY - PRÉSIDENT DE FRANCE BIOTECH - GRÉGOIRE CHERTOK - ASSOCIÉ GÉRANT DE ROTHSCHILD & CIE« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement »
  • Après deux ans de travaux, Philippe Pouletty (France Biotech), Grégoire Chertok (Rothschild) et Pierre-Alain de Malleray (inspecteur des finances) ont remis hier au gouvernement un rapport très critique sur le dispositif français de financement des « jeunes pousses » innovantes. Rédigé sous l'égide du Conseil d'analyse économique, il propose 11 mesures concernant la recherche et développement et le crédit aux PME. Des mesures qui revêtent une actualité toute particulière en pleine crise financière.
  • En Amérique du Nord, un quart des grands groupes actuels n'étaient que des PME il y a vingt ans, voire n'étaient même pas nés. Regardez Google, Cisco, Genentech ou Amgen. En Europe, cette proportion tombe à 7 % et en France à 1 %.
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  • Tout part du financement de la recherche. Mais ce n'est pas l'argent qui manque, ce sont les bons projets qui ne sont pas assez nombreux.
  • L'une de nos propositions est donc d'accorder un volant de financement beaucoup plus important à l'Agence nationale de la recherche (ANR). Le système actuel de la recherche est beaucoup trop statique, à l'inverse de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Et pas simplement aux Etats-Unis, mais aussi en Suisse, en Irlande, au Canada. Dans ces pays, le financement se fait plus sur projet, après évaluation et sélection intransigeante par des grandes agences de moyens.
  • N'est-ce pas justement le rôle de l'ANR ?Philippe Pouletty. Oui, mais quel est son budget ? 1 milliard d'euros, soit seulement 8 % du budget de la recherche académique. Aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, 80 % du financement se fait à travers les agences de moyens. Le système contraint les chercheurs, tous les trois ou quatre ans, à aller chercher les crédits avec les dents, ce qui les oblige à se comparer aux autres - un excellent exercice de « benchmarking » - et à être performants. C'est la prime à l'excellence scientifique qui donne partout des résultats en qualité des publications, en nombre de prix Nobel, de créations de start-up ou sur l'attractivité des universités pour les entrepreneurs.
  • otre proposition est de donner 5 milliards de plus à l'ANR, quitte à faire transiter une part des crédits qui alimentent en direct les universités, le CNRS, l'Inserm, et de renforcer sa bonne gouvernance pour qu'elle soit le vecteur puissant d'une réforme profonde et rapide de la recherche française.
  • Le soutien de l'Etat aux PME est-il efficace ?Philippe Pouletty. Il est insuffisant.L'Etat doit faire des choix et focaliser ses moyens sur l'écosystème des PME innovantes et celles de moins de 250 salariés. Pour favoriser un renouveau de la recherche industrielle, mieux vaut doter l'ANR de 10 milliards d'euros et allouer 10 milliards d'euros à Oséo Innovation que saupoudrer 20 milliards de crédit d'impôt recherche sur cinq ans. Car ce dernier finance désormais à 80 % des grandes entreprises, qui risquent de substituer l'argent public à la dépense privée. Il n'y a pas que la France qui aide prioritairement ses grandes entreprises de la sorte et néglige les petites. Si l'on veut attirer des centres de recherche dans l'Hexagone, il faut des cerveaux, quelques campus de niveau international, des jeunes entreprises innovantes de croissance rapide, plutôt que des incitations fiscales mal orientées.
  • Beaucoup reste à faire en matière de fiscalité. Les pouvoirs publics pourraient utiliser les 2,6 milliards d'euros d'aides fiscales à l'assurance-vie pour inciter davantage à en réorienter un pourcentage dans les jeunes entreprises innovantes (JEI), de 3 % à 4 % par exemple, et relever certains plafonds de déductions d'impôt qui sont beaucoup plus élevés à l'étranger.
  • Cette crise est à plusieurs titres l'occasion de faire bouger les lignes. D'abord en instaurant un véritable « New Deal » avec les banques. Ensuite, en intervenant au niveau des fonds propres des entreprises, grâce à un déplafonnement des déductions loi Tepa de l'ISF. En fléchant vers les PME une partie du fonds d'investissement de 100 milliards d'euros annoncé par le gourvernement. Enfin, troisième idée, en réorientant une partie de l'assurance-vie vers les PME.
  •  
    Un article intéressant, notamment pour David. Il faut se procurer et lire ce rapport
Fred L

Un mot tout simple, presque oublié, émerge des conversations ..."le lien"... ... - 0 views

  • La grande digitalisation nous a fait perdre "le lien"
  • L'univers numérique est en expansion perpétuelle. L'homo numericus a créé en 2007 à l'échelle mondiale, 281 milliards de gigaoctets de données, donc 45 go par être humain, soit dix fois plus qu'en 2006 (source).
  • L'individu est désormais doté de supers pouvoirs dans le monde numérique : s'exprimer, se connecter, échanger et créer. Il peut utiliser ces nouveaux outils pour réaliser ses projets, accomplir de grandes choses avec d'autres ou au nom de l'intérêt général. Ainsi, nous sommes passés en quelques années de myspace, à facebook et maintenant arrivent les sites communautaires "pour les grandes causes" comme thepoint.
  • ...9 more annotations...
  • Dans ce contexte dématérialisé, mondialisé, déshumanisé... le "lien" ça existe encore ?
  • On parle plutôt d'hyperlien de nos jours... (ce qui, dans un système hypertexte sur internet nous permet de passer d'une origine à une destination). Tout le monde cherche le moyen d'optimiser les moteurs de recherche de google...ils deviendraient inductifs, et non plus que déductifs, ils auraient une courbe d'expérience, bref...ils s'humanisent...surtout que derrière, à produire des contenus, il n'y a pas que des robots..
  • On parle de contexte. Le contexte de vie d'un coté, le contexte de production du contenu d'accomplissement recherché, de l'autre. On cherche à synchroniser les deux contextes et les aligner sur un même territoire d'accomplissement.
  • On parle plutôt d'accès...deux citations. - "C'est de l'accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social". Jérémy Rifkin - "Mon réseau social est bien plus intelligent que google" Luc Legay.
  • Et en effet, pour finir, on parle plutôt de ...métaverse... Le réel devient virtuel (flash mobs) et le virtuel devient réel (second life)... Nous passons prés de 20% de notre temps sur internet, et nous attendons que le réel nous offre une réalité augmentée équivalente (source) pour pouvoir "surfer"...glisser... on line et off line...de la même façon...
  • Quelles opportunités s'ouvrent aux marques?
  • Et le marché semble pourtant s'être stabilisé. Mais l'enjeu n'est pas de simplement digitaliser les contenus et de les répartir dans des formats plus ou moins payants... et la valeur ajoutée n'est pas que dans une meilleure interactivité pour satisfaire un consom'acteur de plus en plus exigeant, participant.
  • Dans un univers digitalisé, avec une multitude de contenus numériques disponibles dans le virtuel et dans le réel...la grande valeur ajoutée... celle qui n'a pas de prix...c'est l'accès performant aux données.
  • Les médias, marques, personnes qui sauront rendre facilement activables les contenus dans un contexte donné, de façon sensible, et non pas mécanique pour ne pas dire " humaine" gagneront.
François Bertrand

Le Figaro - Le Figaro Magazine : Universités-grandes écoles : comment choisir - 0 views

  • Mais, au-delà de son utilité concrète, ce site unique constitue aussi et surtout un signe fort du décloisonnement en cours entre les deux piliers de l'enseignement supérieur français : grandes écoles et universités recrutent désormais à la même source, au même moment, dans le même vivier. Certes, elles se font toujours concurrence, mais le climat a changé. Il est aux partenariats, aux alliances, aux passerelles et à l'émulation entre ces deux types d'établissements qui poursuivent en outre le même but : devenir plus performants, plus visibles, plus forts.
  • Dès la rentrée prochaine, l'université de Bretagne- Sud ouvrira par exemple sa première classe préparatoire, réservée aux bacheliers STG (sciences et technologies de la gestion) ; tandis que, dans le même temps, le directeur de Sciences-Po Paris, Richard Descoings, envisage de supprimer le concours d'entrée dans son établissement. L'Ecole centrale ouvre une filiale à Pékin ? La Sorbonne annonce la construction de l'une de ses répliques à Abu Dhabi. Les stages professionnalisants deviennent enfin la règle en master 1 et 2 d'université ? L'apprentissage fait son entrée dans la plupart des grandes écoles, Essec et Sup de Co incluses. Et quand 10 grandes écoles s'allient pour fonder le pôle d'excellence ParisTech, les 20 meilleures universités de France se regroupent en une coordination d'élite, la Curif, ouvertement dédiée à la défense de leurs intérêts spécifiques.
  • Plusieurs masters 1 et 2 de l'université Paris-VII-Diderot sont ainsi cohabilités par de grandes écoles comme Polytechnique, Normale sup, les Ponts, les Mines ou Centrale. Et le privé s'y met aussi : HEC s'associera à Paris-XIII dès la prochaine rentrée pour un cursus commun en économie et finance internationale, en autorisant les étudiants d'université qui intégreront son master spécialisé à ne régler qu'entre 20 et 30 % des frais d'inscription normaux.
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  • Universités-grandes écoles : comment choisir
François Bertrand

L'innovation en Poitou-Charentes - Olivier Bouba-Olga : Blog d'un économiste ... - 0 views

  • Idée 4 : une menace principale, les effets de mode Quelques problèmes importants, liés à la diffusion d'idées à la mode. i) on est trop à la recherche d'un prétendu modèle optimal (la Silicon Valley, bien sûr ! base incontournable du modèle des clusters), on ne réfléchit pas suffisamment aux spécificités des territoires avant de lancer des politiques de soutien à l'innovation. Or, Poitou-Charentes est une région très spécifique, qui appelle donc des politiques également spécifiques. ii) nombre de politiques considèrent que l'agglomération est nécessaire à l'innovation, et préconisent donc l'émergence de pôles de taille importante, ainsi que la concentration spatiale de la recherche. Les études disponibles devraient pourtant relativiser ce discours. Il y a sans doute une taille minimale à respecter, mais des territoires de taille moyenne peuvent tout à fait être performants en matière d'innovation, on l'a vu avec la productivité apparente de la recherche en Poitou-Charentes. iii) on préconise également le rapprochement des entreprises et des laboratoires de chaque région. Or si pour certaines régions c'est pertinent, ça ne l'est pas pour Poitou-Charentes : les compétences des deux parties prenantes sont faiblement complémentaires. Une stratégie réseau serait plus efficace. Or, pour prendre l'exemple des pôles de compétitivité, elle est pénalisée par le zonage R&D. iv) pour les PME, les enjeux les plus forts sont en termes d'innovation organisationnelle, d'une part, et de diversification cohérente, d'autre part. Ce sont donc des formes particulières d'innovation qui doivent être intégrées dans la réflexion et soutenues par les politiques, notamment en Poitou-Charentes, où le tissu productif est composé de nombreuses PME.
François Bertrand

Les deux volets de la compétitivité - CONJONCTURE ECONOMIQUE POLITIQUE ECONOM... - 0 views

  • celui de la Commission pour la libération de la croissance française, présidée par Jacques Attali, et le rapport d'étape de la mission L'Europe dans la mondialisation, que Christine Lagarde et Xavier Bertrand m'ont chargé de conduire
  • Il n'en reste pas moins qu'en ce qui concerne la France, les analyses convergent. Une bonne part des prescriptions de la commission Attali - notamment celles portant sur l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche, l'innovation, la mobilité du capital humain, l'accompagnement social des mutations... - relèvent de la stratégie européenne lancée à Lisbonne en mars 2000.
  • Le rapport d'étape sur le prochain cycle 2008-2010 de la stratégie de Lisbonne qui vient d'être remis aux pouvoirs publics (www.minefe.gouv.fr) analyse ce retard français par rapport aux objectifs de Lisbonne et aux performances européennes, et recommande son rattrapage en sélectionnant quelques axes prioritaires de réforme plus amplement développés et complétés par la commission Attali.
François Bertrand

Retranscription de notre débat avec Robert Boyer (Autisme-Economie.org) - 0 views

  • Ce n’est donc pas dans le secteur marchand que les NTIC vont apporter un changement important. En revanche, d’importantes évolutions sont à attendre dans les administrations publiques qui, fondamentalement traitent de l’information et jusqu’à présent n’ont pas mis à profit le potentiel offert par les TIC.
    • François Bertrand
       
      Clair !
  • Au demeurant les modalités institutionnelles de réalisation de ce modèle ne sont pas claires ; l’alternative entre une marchandisation totale ou une mutualisation dépendra de la capacité des groupes sociaux à défendre un financement sur fonds publics et à ne pas céder à la croyance en l’efficacité absolue du marché, alors que pour la production des biens publics on connaît de longue date les limites de ce mécanisme. L’un des attraits de ce modèle est de pouvoir constituer un modèle universel de développement, avec comme principe fondateur l’accès aux biens premiers que sont l’école, la connaissance, la santé, comme le propose Amartya Sen. C’est un modèle de développement très différent du modèle dominant aujourd’hui, qui est fondé sur l’extension du libre-échange.
  • dans quelle mesure l’infrastructure technologique vous semble-t-elle déterminante, dans l’histoire économique ? en particulier, le développement aujourd’hui des nouvelles technologies vous semble-t-il porteur de gratuité et d’une subversion de la logique marchande traditionnelle ? (bref, quel regard portez-vous sur les théories du capitalisme cognitif ?)
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  • Le keynésianisme comme pratique, mais pas comme idéologie, n’est pas mort pour celles des économies qui ont les moyens de décider de façon autonome leur politique. Le problème de la France est que ses élites interprètent comme un dépérissement général de l’État sa perte d’efficacité et l’incapacité à le réformer. Alors que dans beaucoup d’autres pays, y compris en Europe bien sûr, comme au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, l’État joue un rôle déterminant dans la redistribution du revenu, la couverture sociale et le droit du travail, et plus généralement dans la renégociation des compromis institutionnalisés. Finalement, on peut dire que l’État est plus présent que jamais…à l’époque même d’un libéralisme encore triomphant.
  • Autrement dit, la technologie est fille des compromis institutionnalisés aboutissant, soit du rapport capital-travail (pour l’organisation du travail), soit des rapports de concurrence (pour les brevets). Bien sûr, une fois qu’une innovation est faite par une firme et dans un pays, elle se propage ensuite par le jeu de la concurrence à l’échelle nationale et internationale, mais elle ne conditionne jamais complètement les solutions adoptées.
  • On peut illustrer cette thèse par un exemple, en partant d’un titre issu de l’hebdomadaire The Economist : « l’Internet va faire advenir le marché parfait », par exemple parce qu’il permettra un mécanisme d’enchère en temps réel et surtout réduira les asymétries d’information. Or, si l’on étudie l’usage d’Internet aujourd’hui chez deux grandes firmes automobiles, Toyota et Ford, on constate qu’elles utilisent l’outil Internet dans des sens très différents, correspondant à des stratégies de profit contrastées (cf. Robert Boyer, Michel Freyssenet, 2000 « Les systèmes productifs », Repères, La découverte, Paris).
  • Toyota s’en sert pour faire le co-développement de ses nouveaux modèles en un temps deux fois plus faible que les constructeurs américains, grâce au développement simultané de la conception via l’Internet. Les gains correspondants sont partagés en fonction d’une règle négociée sur une période pluriannuelle.
  • Ford utilise, lui, l’Internet pour extraire tout le surplus de ses sous-traitants de premier rang, exacerbant la concurrence entre eux, puisque Internet lui permet de comparer en permanence les prix proposés par chacun. Autrement dit, Toyota l’utilise pour optimiser le temps de création de ses produits alors que Ford cherche à maximiser la rente qu’il extrait de ses sous-traitants, pour réduire au mieux les coûts de production.
  • partir de la même technologie, on aboutit ainsi à deux modèles productifs très différents, qui reposent chacun sur un principe d’efficacité différent. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, ce n’est pas le modèle productif reposant sur l’optimisation du surplus (celui de Ford) qui s’avère le plus performant. Actuellement, Toyota réussit une meilleure combinaison du nouvel outil technologique que constitue l’Internet avec les rapports sociaux existants, c’est-à-dire un compromis salarial en vertu duquel on ne licencie pas les salariés, et le rapport de sous-traitance bâti sur le principe du donnant-donnant.
  • En conclusion, il apparaît clairement que la technologie est relativement neutre par rapport aux choix sociaux. Les travaux de Pascal Petit depuis trente ans sont très éclairants à ce sujet : l’hypothèse d’exogénéité de la technique, si commode pour la théorie néoclassique, n’est pas fondée et obscurcit les degrés de liberté ouverts aux choix organisationnels et de société.
  • Ainsi, les nouvelles technologies ne conduisent pas par elle-même à la gratuité et à la subversion de la logique marchande : encore faut-il que des acteurs s’en emparent pour faire prévaloir un tel modèle. Dès lors, c’est un discours en fait idéologique, qui présente comme inévitables les contraintes technologiques. Plusieurs solutions sont souvent envisageables face à la même pression concurrentielle.
    • François Bertrand
       
      Robert Boyer fait partie des économistes "hétérodoxes", tout comme Orléan et Amable dont je n'en finis pas de lire le bouquin. En général, ils ont des thèse qui concluent que les marchés ne sont pas efficaces sans une bonne dose d'institutions (je caricature un peu).
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    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
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    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
François Bertrand

OCDE Science, Technology and Industry Scoreboard 2007 : Highlights - 0 views

  • Investment in knowledge has grown at the same pace as GDP
  • In both Japan and the EU, R&D intensity (R&D expenditure relative to GDP) picked up in 2005 to 3.3% and 1.7%, respectively, following a drop in 2004. In the United States, R&D intensity declined from a peak of 2.7% in 2001 to 2.6% in 2006, mainly owing to stronger growth in GDP than in the other main regions. In 2005, China became the third R&D spender world wide (in purchasing power parity terms) after the United States and Japan, with growth of more than 18% a year in 2000-05.
  • Venture capital is a major source of funding for new technology-based firms and a decisive determinant of entrepreneurship and innovation. It represented about 0.12% of OECD-wide GDP in 2005, up from 0.10% in 2003. It was much higher in Nordic countries (and growing rapidly), but it still remains concentrated in the United Kingdom and the United States. In 2005, these two countries attracted half of all OECD venture capital.
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  • Innovation policies: increased focus on tax incentives and industry-university linkages
  • In 2006, 20 OECD countries offered tax relief for R&D compared to 12 in 1995
  • many OECD governments have encouraged universities to patent their inventions
  • While decreasing slightly, to about 7%, in the countries that pioneered such policies (Australia, Canada and the United States), the share has increased markedly in Japan and the European Union, notably in France and in Germany, although levels remain modest (1.5% in Japan, 3% in the EU, but more than 5% in France).
  • Co-operation between industry and public research institutions
  • The United States and Japan have a comparative advantage in biotechnology and nanotechnology patenting and in the relevant scientific fields, while the EU is the world leader in environment-related technologies (solid waste, renewable energy and motor vehicle abatement), with Germany playing a very active role. Japan is second to the EU in all three environmental technology fields. However, while patenting in renewable energy and motor vehicle abatement has been increasing rapidly since the mid-1990s, patenting in solid waste technologies has declined.
  • S&T and innovation performance: the rise of new players
  • In terms of specialisation, patent data show that emerging economies (India, China, Israel, Singapore) and the United States focus their innovative efforts on high-technology industries (computers, pharmaceuticals) while continental Europe concentrates on medium-high-technology industries (automobiles, chemicals).
  • Innovation surveys show that large firms have a greater tendency to innovate than small ones.
  • California and Tokyo are by far the most inventive regions in ICT and biotechnology
  • The United States has the most biotechnology firms (close to 2 200), followed by Japan and France (around 800 each). In most countries, biotechnology represents 2 to 6% of business R&D but the share is higher in the United States, Switzerland and Canada, and above all in some smaller countries where it exceeds 20% (Denmark, New Zealand, Iceland).
  • The Nordic countries (especially Finland) and Belgium are ahead of other countries
  • High- and medium-high-technology manufacturing accounts for significant shares of exports from Ireland, Japan and Switzerland (shares of over 75%) as well as from Germany, Hungary, Korea and the United States. Among the BRIICS (Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa), these industries' exports are most important in China and Brazil, accounting for 55 and 32%, respectively, of total exports of manufactured and primary products. Because of the globalisation of value chains, a economy such as China imports more high-technology goods than it exports; much of these imports are components that are assembled in Chinese factories.
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    comparaison internationale pas mal de données sur des idées qui circulent
François Bertrand

CORDIS: EU supporting stars of tomorrow through Eurostars - 0 views

  • The fundamental aim of the programme is to create an easily accessible and sustainable European Research & Development (R&D) support mechanism for businesses as well as encouraging them to create new economic activities. Also as part of the programme, enterprises will be assisted in promoting their technological and business development and internationalisation. The Eurostars Joint Programme does not intend to supplant existing national or EU programmes which support R&D performing SMEs in their innovation process. Instead, it is meant to complement them and achieve synergies with the relevant national research and innovation programmes. In so doing it will help realise the European research Area (ERA).
François Bertrand

Les Echos : L'innovation, arme de compétitivité - POLE DE COMPETITIVITE POLIT... - 0 views

  • Pour sa part, le pôle grenoblois Minalogic, qui servait de modèle, s'est structuré, étendu et enrichi et plus de 50 PME l'ont rejoint. Son ambition industrielle, associant des filières « fournisseurs de technologies » (micro et nano électronique, micro et nano matériaux) à des filières « intégratrices de technologies » (gestion de l'énergie, appareils mobiles, imagerie, tissus intelligents,...) a créé un cycle vertueux d'innovation. Les pôles se sont structurés en développant en outre des coopérations entre eux.
  • Il convient cependant d'être sélectif. La France ne peut pas raisonnablement viser l'excellence dans de trop nombreux domaines : devenir et rester un champion mondial suppose des investissements lourds et donc un choix ciblé. En ce sens, la décision de porter de 6 à 16 le nombre de pôles dits « mondiaux » laisse perplexe. Il conviendra donc de continuer à différencier les mécanismes de gestion parmi ces pôles dits « mondiaux » et apporter un soutien significatif et cohérent au meilleurs d'entre eux grâce aux divers instruments disponibles.
  • Forts de cette logique, les pôles de compétitivité deviendront le fer de lance de notre performance industrielle
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  • ERIC PILAUD est président du pôle de compétitivité Minalogic et directeur général stratégie, clients, technologie Schneider Electric
François Bertrand

OECD : China is now a global R&D player, but needs further reform to foster domestic in... - 0 views

  • China spends as much as Germany on R&D, and accounts for a similar share in worldwide S&T publications
  • Yet China lags in innovation capability and performance compared to OECD countries with similar R&D investment
  • Foreign investment in R&D has grown very rapidly in recent years and plays a significant role in China’s national innovation system.
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