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Travail : quand le miroir numérique se substitue au réel - Union europeenne C... - 0 views

  • Je prêche donc, après en avoir été un apôtre et un acteur, pour limiter la projection numérique, en particulier en ce qui concerne le temps réel. Cela ne veut pas dire qu'il faut renoncer aux bénéfices apportés par la numérisation, mais simplement qu'il faut savoir s'arrêter pour laisser la part de jeu indispensable au bon fonctionnement. Un peu de numérisation est bénéfique, beaucoup peut être efficace, mais la numérisation totale est contre-productive parce qu'elle enlève au système la flexibilité et la capacité de jugement apportées par l'humain.
  • L'expertise tend à se sédimenter dans les systèmes informatiques et les progiciels ; le professionnalisme consiste de plus en plus à bien savoir utiliser ces dispositifs. Seul ou en collaboration, le travail consiste à nourrir ces dispositifs, à les enrichir avec des données de qualité, à les maintenir aux conditions opérationnelles et à les faire évoluer. La tendance est déjà à la mise à jour automatique de cette image. Bientôt, partout, la position et l'état de ces objets seront actualisés en temps réel.
  • Avant, les données numériques étaient le miroir de la réalité, elles suivaient son évolution. Avec ce retournement, c'est la réalité qui doit suivre et se conformer aux prévisions et aux simulations réalisées dans l'image numérique de l'entreprise. C'est bien l'image numérique qui devient l'instrument de travail, de prévision, de décision, de pilotage du réel : on doit atteindre les objectifs calculés par le tableur..., et d'ailleurs on en rend compte sur le même tableur.
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    "D'ici une dizaine d'années au plus, presque tous les « objets » d'une organisation (les hommes, les machines, les transactions...) auront leur image dans le système d'information (SI), en temps réel. C'est déjà le cas pour la plupart des objets : chaque agent, chaque objet important « existe » dans nos SI sous forme de fichier ou dans une base de données."
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Effet de serfs sur la Toile- Ecrans - 1 views

  • Recaptcha affiche des mots issus de textes scannés que l’ordinateur n’a pas reconnus, et compte sur l’internaute pour les décrypter. Un travail de fourmi qui intéresse Google. La multinationale, qui est en train de numériser des livres du monde entier et de passer des accords avec les bibliothèques pour numériser leurs collections, a racheté la société Recaptcha. Google va ainsi bénéficier d’une armée d’internautes « bénévoles » pour améliorer son système de reconnaissance optique. Une méthode déjà employée par son Image Labeler, présenté comme un jeu où les internautes sont sollicités pour décrire une Image et lui associer des mots clés afin d’aider Google à améliorer son moteur de recherche d’Images.
  • La rente serait le nouveau modèle économique dominant du capitalisme cognitif et d’Internet. Pour schématiser, le profit est le revenu obtenu par la vente de biens ; la rente, le revenu fourni par l’exploitation monopolistique d’espaces. « À l’époque féodale, c’était l’exploitation de terres cultivées par des paysans, à l’âge d’Internet, c’est l’exploitation d’espaces immatériels cultivés par des producteurs culturels, prosumers [consommateurs producteurs, ndlr] et partisans de la “free culture”. »
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    Internet serait-il en train de devenir la matrice d'un nouveau système féodal, où une poignée de grands seigneurs exploitent des légions de serfs ? Et non cette société de pairs tant célébrée ? 
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Spécial Réseaux Sociaux d'Entreprise : 2 - les freins, les objections | Silicon - 1 views

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    ne étude de Cegos du début 2012 montrait que les freins à l'usage professionnel des réseaux sociaux (internes et externes) étaient liés, en premier lieu, à une mauvaise image. Pour les responsables, c'est l'effet chronophage pendant les heures de bureau qui était mis en avant comme première objection. Arrivait ensuite la peur de voir des données confidentielles divulguées. Une crainte liée au fait que plus de la moitié des sociétés avouaient ne pas avoir les compétences internes pour « gérer des médias sociaux ».
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Génération Y... Les empêcheurs de travailler en rond - 1 views

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    Le moins de 30 ans ne "cherche pas un emploi mais une "séquence d'aventure de vie", "C'est la génération 'si c'est ça la vie, alors je mange le dessert d'abord', explique-t-elle encore. Les fameux enfants rois de Françoise Dolto. On a voulu qu'ils soient épanouis. On leur a donné plus d'amour que d'éducation et de règles. Mais ce sont aussi les enfants du divorce, de grands sensibles. Ils ont eu l'habitude d'être écoutés, cajolés. Leur éducation leur a donné une bonne image d'eux-mêmes." "Avant, on inculquait aux enfants l'idée d'avoir une bonne situation professionnelle, maintenant, on leur dit d'être heureux, résume Francis Boyer "Ce qui ne fonctionne pas, c'est l'injonction, la consigne" C'est aussi la brutalité du marché de l'emploi qu'invoque le philosophe Michel Serres dans Petite Poucette (éditions Le Pommier), son dernier livre, pour expliquer le détachement de cette génération vis-à-vis de l'entreprise : "Petite Poucette cherche du travail. Et quand elle en trouve, elle continue d'en chercher, tant elle sait qu'elle peut, du jour au lendemain, perdre celui qu'elle vient de dénicher." Mais sont-ils vraiment si différents ? Pas sûr...  "La jeunesse subversive mais créative et aimant le risque, ça a toujours existé. Le stéréotype de l'étudiant agité, en phase avec l'air du temps mais dangereux, inspire les mêmes sentiments depuis un siècle", assure le chercheur Jean Pralong.
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La surveillance est un modèle d'affaire - Bruce Schneier - 0 views

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    Google a récemment annoncé qu'il aller commencer à utiliser les photos et les noms des utilisateurs dans certaines annonces, sans votre consentement. Malgré le "Do not track", les grandes entreprises de technologie ne cessent de nous traquer, d'une manière toujours plus agressive, estime le spécialiste en sécurité, Bruce Schneier. Ces entreprises ont systématiquement amélioré leur produit (nous) en réduisant la vie privée des utilisateurs. Le Do not track va permettre d'arrêter l'affichage de publicités personnalisées, mais ne nous garantira en rien l'arrêt du suivi de votre activité en ligne, la revente et la réutilisation des données collectées par devers vous. Plus qu'un Do Not Track, cette loi n'est rien d'autre qu'un "Suivez moi en secret". La plupart des gens ne sont pas conscients des données que les entreprises collectent sur eux, et le Do Not track fait tout pour que cela continue ainsi. Google a une image plus intime de nous que notre épouse, plus intime que nous même... "Google sait exactement ce que je pense, combien de fois j'y pense et quand je m'arrête d'y penser... Et il s'en souvient pour toujours". La NSA n'a pas construit son modèle seul, comme le montre les révélations d'Edward Snowden. Son modèle est né de l'écoute existante dans le monde des entreprises du net. Pour Bruce Schneier, nous avons besoin de réglementations protégeant nos vies privées et limitant ce que ces sites peuvent faire de nos données. "La surveillance est le modèle d'affaire de l'internet". Les principaux sites de l'internet fonctionnent sur le ciblage publicitaire... Tant que nous demeurerons le produit, les entreprises seront peu incitées à nous fournir une réelle intimité."
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4 modes de la reconnaissance au travail - 0 views

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    - des résultats - de la pratique de travail - de l'investissement dans le travail - existentielle
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La liste des projets du Media Lab - 1 views

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    79 pages de projets du Media Lab du MIT par labo et chercheurs à la date d'octobre 2013. C'est un peu brut, un peu sans images et sans liens et ce n'est certainement pas la meilleure façon de se plonger dans les innombrables projets du MIT, mais la masse impressionne !
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Dans quels secteurs les humains batteront-ils toujours l'ordinateur ? - The Atlantic - 0 views

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    Pour Rob Miller, professeur d'informatique au MIT, il y aura toujours des secteurs où les êtres humains seront meilleurs que les algorithmes. C'est notamment le cas du "crowd computing", l'informatique par la foule, que permet le Mechanical Turk d'Amazon par exemple ou Wikipédia d'une autre manière. Les algorithmes savent mieux chercher que nous un tarif compétitif pour un voyage en avion, mais ils sont beaucoup moins forts que les humains quand le voyage s'avère complexe. Dans le domaine de la compréhension sociale et culturelle, les hommes sont toujours meilleurs que les machines. A l'avenir, nos jobs ne seront pas tant remplacés par des ordinateurs, que complémentaires aux ordinateurs. Les outils qui combinent l'apport d'une communauté humaine avec des algorithmes sont assurément l'avenir, à l'image de Cobi - http://projectcobi.com -, un logiciel qui permet d'organiser des conférences en prenant en compte les contraintes des chercheurs. Soylent - http://projects.csail.mit.edu/soylent/ - permet de faire relire ses documents à une foule anonyme... Adrenaline - http://www.youtube.com/watch?v=9IICXFUP6MM - permet de trouver la meilleure image d'une vidéo en faisant sélectionner l'image par une foule de gens... Pour Rob Miller, l'avenir où la machine dépasse l'homme est une fiction, le vrai avenir est à la symbiose et à la complémentarité entre l'homme et la machine. Qu'importe si pour cela il nous faut transformer les hommes en robots...
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Coworking, tiers-lieux : quels bureaux pour demain? - 0 views

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    Infographie - "50% des salariés se sentent moins stressés en travaillant dans un tiers-lieux. Tel est un des premiers résultats d'une grande enquête menée sur l'utilisation des espaces de coworking par LBMG Worklabs, société spécialisée dans les solutions de télétravail. Premiers résultats en images."
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coût du travail en France et en Angleterre - 0 views

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    comparaison des coûts du travail en France et en Angleterre
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Impact des TIC sur les conditions de travail - 0 views

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    Compte-rendu du rapport du CAS présenter par D. Ratier (DGT) en février 2013 (.pdf)
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"Un revenu de base pour tous et sans condition? Une idée au service de l'espr... - 1 views

  • On dit aussi que l'allocation universelle pourrait favoriser l'esprit d'entreprise... On distribue un revenu dés le début et sans condition, on stabilise les perspectives d'avenir des citoyens, qui seront plus enclins à prendre des risques car ils sauront que quoiqu'il arrive, s'ils ratent, ils trouveront un filet de sécurité. C'est plus efficace que d'agiter le bâton en disant, attention, si vous ne travaillez pas, on vous coupe les vivres. Cela stabilise les gens et permet en effet de restaurer la liberté d'initiative, d'entreprendre. L'État social doit avoir un rôle actif pour favoriser l'esprit d'entreprise.
  • Dans nos sociétés post-aristocratiques, pour exister socialement, les gens doivent faire leurs preuves. Il existe sans doute quelques profiteurs, il y en a partout, mais la plupart des gens savent que l'existence sociale provient de ce que l'on fait, donc bien souvent du travail.
  • En Suisse, la réflexion sur le système de couverture sociale des risques est très avancée. Au sein même des grands organismes de sécurité sociale, on songe sérieusement à rationaliser le système des prestations, de le simplifier et de le rendre plus transparent. Car la multiplication des prestations sélectives est lourde, coûteuse, oppressive. Elle représente une charge non seulement bureaucratique mais aussi psychique importante.
  • ...2 more annotations...
  • La gauche n'aime pas l'idée du revenu de base parce qu'elle considère qu'il n'est pas socialisant, qu'il est juste financier, monétaire, qu'il renforce l'assistance alors qu'elle veut se défaire de cette image d'assistanat. Elle veut passer à un État social actif. C'est-à-dire que le citoyen doit démontrer qu'il souhaite contribuer à la production.
  • Cela ne risque-t-il pas d'accroître le nombre de sans emplois ? C'est là que l'allocation universelle a un rôle à jouer. Dans la grande production automatisée, il est clair que le travail de masse n'aura plus sa place. Tendanciellement, toute activité mécanisable a vocation à l'automation. Il convient de préparer et favoriser le décollage d'un secteur, que j'appelle "quaternaire", d'activités non mécanisables, c'est-à-dire personnelles et autonomes, et cela, quel que soit le domaine: manuel, relationnel ou intellectuel. En attendant, il faut assurer la continuité du système par l'instauration de revenus exogènes à flux réguliers.
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    "Gauchiste, l'idée d'un revenu pour tous sans condition ? Plus compliqué que cela. Même la Suisse s'y intéresse de près. Le philosophe Jean-Marc Ferry considère qu'il s'agit d'une nécessité pour faire face à la concurrence accrue des pays émergents et à la captation de richesses par la finance au détriment de l'économie réelle."
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Chez les « intellos précaires », un travail qui prend tout le temps | Humanite - 5 views

  • Dans cette enquête aux conclusions nuancées, les sociologues parlent, eux, d’« oxymore social » : les « intellos précaires » conjuguent un haut et un bas social. « Ils font se rencontrer deux mondes, celui des intellectuels et celui des précaires que beaucoup de choses éloignent a priori », écrivent-ils.
  • Dans certaines conditions, pointent-ils, ces travailleurs peuvent avoir un « rapport positif à l’instabilité de l’emploi » : le CDI n’est pas, loin s’en faut, systématiquement recherché – les statuts hybrides permettent d’échapper à l’emprise de l’entreprise perçue comme « violente », « contre-productive », voire « mortifère » ; les difficultés financières peuvent parfois être retournées en frugalité revendiquée ; certains « intellos précaires » évoquent le bonheur de travailler en pyjama ou de ne pas prendre des transports en commun bondés. Derrière un socle commun, il existe, parmi les « intellos précaires », une très grande hétérogénéité des situations objectives et des expériences personnelles.
  • Cumulant une dizaine d’activités différentes (pigiste, comédienne, scénariste, formatrice, consultante en marketing, etc.), Laura utilise une image très éloquente : « J’ai commencé à travailler vingt heures par jour. (...) Pendant trois ans, j’ai appuyé sur moi comme sur de la pâte dentifrice. » Les sociologues font observer : « Là où l’emploi stable se fonde sur une adéquation précise et stricte des temps de travail et des temps d’emploi, et désigne une frontière claire entre ces temps et les temps de “loisirs” voués au hors travail, le temps des travailleurs intellectuels précaires n’est que transgression de ces structures binaires. Le travail s’accumule, s’étend dans le temps, au-delà de l’emploi, mais aussi parfois au-delà de ce que le travailleur considère comme raisonnable. »
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    "Confrontés à la discontinuité des emplois et des activités, subissant pour l'écrasante majorité d'entre eux l'inconfort de rémunérations à la fois faibles et aléatoires, des dizaines de milliers de travailleurs dans les industries dites «créatives» sont contraints de rester disponibles en permanence."
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    Confrontés à la discontinuité des emplois et des activités, subissant pour l'écrasante majorité d'entre eux l'inconfort de rémunérations à la fois faibles et aléatoires, des dizaines de milliers de travailleurs dans les industries dites «créatives» sont contraints de rester disponibles en permanence.
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La génération Z sera plus difficile à manager que les Y - Les Echos Business - 1 views

  • L’entreprise entre dans l’ère de la coresponsabilité, en matière de gestion et de détention de l’information et de sa réputation. On commence seulement à comprendre qu’elle a partiellement perdu les moyens de maîtriser son image. Grâce aux réseaux sociaux, beaucoup moins prévisibles que les médias de masse, d’autres peuvent s’immiscer dans leurs discours. Mais à l’inverse, elle pourra transformer cette faiblesse en force en jouant sur l’effet démultiplicateur de ses propres salariés, eux-mêmes émetteurs d’information.
  • Les Z pourront parfaitement faire cohabiter statut de salarié et statut d’entrepreneur par exemple. Du cumul d’emploi pour survivre ou mieux vivre, les Z passeront à la multiplicité simultanée des expériences de vies. En ce sens, il y a urgence à rompre avec les clichés archaïques du temps partiel souvent synonyme aux yeux des politiques, mais aussi d’une part de l’opinion publique, de précarité et de petits jobs. Entre temps partiel subi et temps partiel choisi, il y a un monde !
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    "Ils ont moins de 20 ans aujourd'hui, ils sont nés avec Internet et croient au partage, à la sincérité ou à l'exemplarité... La génération Z sera difficile à manager, peut-être même plus que la génération Y. Dans son livre "Le prix de la confiance", Didier Pitelet décrit ces futurs salariés et donne les clés aux entreprises pour anticiper leur arrivée." L'expert les voit cependant comme de bons éléments pour l'entreprise : « Ni matéralistes ni carriéristes, les Z ne saucissonnent pas, ils trimbaleront leur maison au bureau et leur bureau à la maison. Au final, ils travailleront autant que leurs aînés à condition d'y trouver un intérêt et de donner du sens à leur quotidien. »
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Fiche de lecture de "Le travail, une valeur en voie de disparition" D.Meda - 1 views

  • Le mobile du profit personnel n’est pas naturel pour l’homme primitif et le gain ne joue jamais le rôle de stimulant du travail. La distribution des biens matériels est régie par des mobiles non économiques et le travail est traité comme une obligation qui n’exige pas d’être indemnisé mais fait partie des contraintes sociales.
  • Les philosophes grecs assimilent le travail à des tâches dégradantes et n’est nullement valorisé. Les activités humaines valorisées sont la pensée, la science, et les activités éthiques et politiques. Enfin le travail n’est en aucune manière au fondement du lien social.
  • A la fin du XVIII siècle avec Adam Smith, le travail humain envahit la scène de l’économie politique. Le travail est cette puissance humaine et ou "machinique" qui permet de créer de la valeur. La logique de la valeur et de la productivité est fondée.
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  • Marx construit une vaste opposition entre le vrai travail qui est l’essence de l’homme et la réalité du travail qui n’est qu’une forme aliénée. L’homme ne doit avoir de cesse d’humaniser le monde, de le modeler à son image, de réduire le naturel, y compris en lui-même. Non seulement le travail est la plus haute manifestation de mon individualité, mais il constitue également ce milieu au sein duquel se réalise la véritable sociabilité.
  • Le travail apparaît tout à la fois comme contribution de chacun au progrès de la société, fondement du lien social, et source d’épanouissement et d’équilibre personnels.
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    Pour D. Méda, le statut du travail est en lui-même une question centrale pour nos sociétés occidentales, parce qu'il constitue l'une des leurs dimensions essentielles, l'un de leurs fondements, et qu'il s'agit aujourd'hui, de connaître la nature de la crise que nous traversons, mais également de choisir le type de société dans lequel nous voulons vivre.
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The future of jobs: The onrushing wave | The Economist - 1 views

  • The machines are not just cleverer, they also have access to far more data. The combination of big data and smart machines will take over some occupations wholesale; in others it will allow firms to do more with fewer workers. Text-mining programs will displace professional jobs in legal services. Biopsies will be analysed more efficiently by image-processing software than lab technicians. Accountants may follow travel agents and tellers into the unemployment line as tax software improves. Machines are already turning basic sports results and financial data into good-enough news stories.
  • There will still be jobs. Even Mr Frey and Mr Osborne, whose research speaks of 47% of job categories being open to automation within two decades, accept that some jobs—especially those currently associated with high levels of education and high wages—will survive (see table). Tyler Cowen, an economist at George Mason University and a much-read blogger, writes in his most recent book, “Average is Over”, that rich economies seem to be bifurcating into a small group of workers with skills highly complementary with machine intelligence, for whom he has high hopes, and the rest, for whom not so much.
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    "Previous technological innovation has always delivered more long-run employment, not less. But things can change"
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Les travailleurs du Web : innovation et catégories professionnelles dans la p... - 0 views

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    Que fait l'innovation aux relations et aux identités professionnelles ? C'est la question à laquelle répond l'auteure, qui analyse l'introduction d'un nouvel outil éditorial et les conséquences de ce changement sur le collectif de travail, au sein du "Monde Interactif".
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« Souvent, les salariés estiment passer de 20% à 30% de leur temps à quantifi... - 0 views

  • C’est un mouvement social qui affecte tous les métiers, y compris immatériels et relationnels. Le service public, depuis le passage à la LOLF (loi organique relative aux lois de finances, en 2006) expérimente ce passage au « tout quantitatif ». Chaque mission doit être déclinée en actions suivies avec des indicateurs quantifiés. Dans les hôpitaux, la « tarification à l’acte » imprime, par exemple, une logique comptable et marchande à tous les actes médicaux et de soin. Dans le travail social, arrive une logique de comptage du nombre d’entretiens réalisés, du nombre de problématiques abordées, de cases « cochées »…
  • Pourquoi, dans leur grande majorité, les salariés semblent coopérer à ce management par les chiffres ? Existe-t-il des résistances ? Dans un premier temps la quantification peut être comprise comme une promesse de reconnaissance : « Ils vont enfin se rendre compte du boulot qu’on abat ! », « Il faut savoir tout ce que l’on fait ! », entend-on. C’est une première raison de coopérer. Ensuite, la mise en concurrence sur des moyens crée une forme d’obligations à jouer le jeu, si on ne veut pas tout perdre, tout de suite. Lorsque le classement des individus, des équipes, des services ou même des pays se fait à partir de mesures, et qu’elle alimente une comparaison automatique, chacun a intérêt à produire les meilleurs chiffres possibles, même à contrecœur et à contresens. Pour contester ce management, il faudrait que tous ceux qui sont mis en compétition par ces chiffres arrêtent simultanément de les fournir.
  • Ces chiffres sont centralisés, et servent à fabriquer des tableaux de bord généraux, permettant de comparer des individus, les équipes, les organisations sur des critères quantitatifs
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  • Les travailleurs perçoivent très bien l’enjeu de faire remonter les « bons chiffres »
  • chacun va donc consacrer du temps à la fabrication de ces chiffres, à leur arrangement, de sorte qu’ils soient « bons »
  • « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel.
  • incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l’écoute, la justesse d’un sourire
  • . Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
  • La quantification prétend ainsi rendre compte de situations complexes, mouvantes et plurivoques au moyen de chiffres simples, stables et univoques : ils donnent une image partielle du réel. Étonnamment, cette réduction de la réalité, et finalement son amputation, sont réputées « objectiver » la connaissance qu’il est possible d’en avoir
  • Les pratiques dites « d’évaluation » dans le management ne cherchent généralement pas à créer les cadres d’une délibération permettant de savoir « ce que vaut » ce que l’on est en train de produire et comment.
  • Pourtant, travailler, c’est aussi évaluer
  • Elles réalisent plutôt une mesure du travail
  • Or cette évaluation de la valeur du travail fourni, qui demande du temps et de la délibération, est régulièrement découragée par le management
  • ’évaluation qualitative, délibérative et contradictoire perd du terrain face à une quantification bureaucratique réputée indiscutable
  • Nous assistons à un conflit social sourd, entre ceux qui expérimentent des situations professionnelles concrètes et ceux qui la saisissent et pensent la connaître au moyen de chiffres. Les premiers disent être du côté du « réel », tandis que les seconds disent agir au nom du « réalisme économique ».
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    "Des chaînes de production aux salles de classes, des plateformes téléphoniques aux hôpitaux, le management par les chiffres, les « entretiens d'évaluation » et le reporting, ont envahi le monde du travail. Une tendance qui s'appuie sur la quête d'une traduction financière rapide et qui frappe le secteur public comme le secteur privé. Cette évaluation du travail uniquement quantitative demeure « partiale et partielle », explique la chercheuse Marie-Anne Dujarier. Et nuit à l'activité, quand elle ne dégrade pas la santé des salariés. Entretien."
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    la mesure quantitative a progressivement gagné du terrain dans les pratiques managériales, au point de devenir omniprésentes et banalisées. le salariat saisit l'activité humaine comme produit, échangé sur le marché du travail La sélection des travailleurs sur des critères physiques, sociaux et maintenant psychologiques a été progressivement étendue et rationalisée avec la mise en place de tests et d'épreuves visant à mesurer les qualités des hommes au regard des compétences attendues pour les postes.  mesurée, tracée, commentée lors « d'entretiens d'évaluation » et finalement comparée Ces quatre formes de quantification ont ouvert la voie à la comparaison, et finalement à la compétition, qu'il s'agisse des produits, du salaire, de l'accès à l'emploi, ou enfin, de la légitimité des équipes et organisations. « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel Ce qui pose problème, c'est la réduction qu'opère la quantification.  L' incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l'écoute, la justesse d'un sourire…. Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
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«Derrière les belles images du Tour de France se cache un monde de précarité»... - 2 views

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    "- Notre approche, en rupture avec les usages, a tout de suite été de regarder le cycliste comme un travailleur. Et si on le considère ainsi, on découvre des conditions de travail et d'emploi qui peuvent le pousser à enfreindre les règles. Le dopage est tout le temps décrit comme une faute morale et individuelle parce que l'on refuse d'admettre que c'est aussi un problème qui peut être inhérent aux conditions de travail. Si vous regardez bien, il est très intéressant de constater que les études épidémiologiques réalisées dans d'autres professions (les chauffeurs routiers, les avocats, les médecins), montrent également un usage très important de produits dopants, lequel sera toujours expliqué par les conditions de travail. Dans le sport, les mêmes travailleurs professionnels sont jugés seuls responsables."
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