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julien camacho

Une vision de la formation tout au long de la vie en Europe pour 2030 - Le blog de la f... - 3 views

  • L’environnement de travailSi nous projetons  l’environnement de travail en 2030 sur les bases de ce  que l’on connait aujourd’hui, il est vraisemblable que :la société numérique dans laquelle nous évoluerons rendra le marché du travail très flexible, segmenté et  particulièrement changeant. Il sera organisé selon le «skill on demand», où les entreprises solliciterons les compétences dont elles auront besoin au moment où elles en auront besoin. Nous travaillerons pour plusieurs employeurs, parfois en même temps, souvent à distance.La performance des employés sera mesurée et quantifiée en continu au travers de systèmes de mesures numériques, les «analystics». La démonstration des compétences et des aptitudes sera préférée aux diplômes.Le savoir sera disponible et gratuit. L’information sera partout. Les ressources  de formation seront nombreuses.Les barrières existantes s’estomperont : les limites du public/privé, professionnel/ personnel, bureau/domicile, réel/virtuel, formel/informel, seront confuses.Dans ce contexte, chacun d’entre nous devra  dédier au moins 20% de son temps à renouveler ses compétences pour rester employable et s’efforcer de coller à celles  requises par l’évolution du marché du travail.
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    "Pour rester employable, nous devrons tous, à l'avenir, développer une culture de l'auto-formation basée sur les compétences et les aptitudes valorisées par le marché du travail. Comment apprendrons-nous en 2030 ? Comment le digital impactera nos pratiques individuelles de formation? Quelle sera la place des ressources pédagogiques libres et autres MOOC dans notre formation tout au long de la vie? C'est à ces questions que le groupe de recherche, The Institute for Prospective Technological Studies (IPTS), rattaché au centre de recherche la commission européenne (JRC), s'est penché lors d'un atelier à Séville les 29 et 30 avril 2013, durant lequel une vingtaine d'experts ont planché sur les scénarii possibles."
Thierry Nabeth

Uh oh, where did all the tech jobs go? (Infographic) - 0 views

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    Technology is hailed as a powerful engine of job creation, but things may not be as rosy as we like to think. Yes, it creates opportunities for new businesses and new roles across all sectors, but there is also evidence that tech destroys jobs, and is largely behind the sluggish employment growth of the past 10 to 15 years.
abrugiere

La transformation numérique, un bouleversement sociétal et territorial ? « Ve... - 0 views

  • La transformation digitale devrait se traduire par une concentration géographique des emplois autour de métropoles particulièrement denses en compétences. Le numérique s’accompagne d’une double tendance à la diffusion et à l’hyperlocalisation : pour le chercheur Antoine Picon[3], c’est une des contradictions majeures du système. Les nouvelles technologies nous permettent d’être moins dépendants du local mais – avec la logique de cluster, de pôle de compétitivité, de métropolisation - le besoin de proximité territoriale n’a jamais eu autant d’importance.
  • Pour Nicolas Colin, fondateur de TheFamily – un incubateur de start-ups digitales – «le numérique capte la valeur pour la concentrer en quelques points du territoire »[4]. Les métropoles, les clusters comme la Silicon Valley mais aussi - avec la généralisation de l'optimisation fiscale - les paradis fiscaux. L’économie numérique réduit les marges de manœuvres de l’État, lourdement endetté et désarmé pour lever efficacement l’impôt, et de nombreuses collectivités territoriales. On assistera sans aucun doute à « un affaiblissement de la redistribution de la valeur sur l’ensemble du territoire » selon Nicolas Colin. La fin du modèle d’égalité territoriale pour tendre de plus en plus vers le modèle de compétitivité territoriale ?
  • La dynamique actuelle et future des aires métropolitaines - qui s’explique avant tout par leur potentiel d’externalités incomparable (infrastructures, services, réseaux, potentiel humain) - cache des disparités internes sans cesse croissantes. Ainsi, en France, la pauvreté et les inégalités de niveaux de vie se concentrent principalement dans les grands pôles urbains. C’est à l’intérieur même des villes-centres que ces disparités sont les plus fortes : ménages très aisés et très pauvres se côtoient bien que n’habitant pas les mêmes quartiers ou arrondissements. Le numérique et ses villes intelligentes pourraient accentuer ce déséquilibre, l’investissement étant souvent concentré dans les secteurs les plus attractifs et rentables…
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    sur les inégalités de développement territorial  Une autre conséquence de l'économie digitale, la concentration inédite des richesses, risque de modifier en profondeur les équilibres sociaux et économiques. Réinventer notre modèle fiscal pour garantir une certaine redistribution parait dès lors primordial. Pour Nicolas Colin, fondateur de TheFamily - un incubateur de start-ups digitales - «le numérique capte la valeur pour la concentrer en quelques points du territoire »[4]. Les métropoles, les clusters comme la Silicon Valley mais aussi - avec la généralisation de l'optimisation fiscale - les paradis fiscaux. L'économie numérique réduit les marges de manœuvres de l'État, lourdement endetté et désarmé pour lever efficacement l'impôt, et de nombreuses collectivités territoriales. On assistera sans aucun doute à « un affaiblissement de la redistribution de la valeur sur l'ensemble du territoire » selon Nicolas Colin. La fin du modèle d'égalité territoriale pour tendre de plus en plus vers le modèle de compétitivité territoriale ?
Thierry Nabeth

What is the Future of Work? -- Dion Hinchcliffe - 2 views

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    Much has been made recently about one of the stand out trends of the times we live in: Everything is becoming infused with technology. Software is eating the world it is said. Some have claimed that next it might even eat the jobs, which to some degree is almost certainly the case.
Aurialie Jublin

Why the Robots Might Not Take Our Jobs After All: They Lack Common Sense - NYTimes.com - 0 views

  • “Many of the middle-skill jobs that persist in the future will combine routine technical tasks with the set of non-routine tasks in which workers hold comparative advantage — interpersonal interaction, flexibility, adaptability and problem-solving,” Mr. Autor writes. He specifically mentions medical support jobs, building trades and some clerical jobs that require decision-making rather than typing and filing.In the paper, Mr. Autor presents data showing that these middle-skill jobs have indeed been under pressure over the last few decades, with much stronger growth in the number of both very basic low-paying jobs and the most advanced jobs for skilled professionals. It is a hollowing-out of the American work force, in effect, with fewer jobs for technicians and factory workers and the middle-class wages that come with them.
  • “I expect that a significant stratum of middle-skill, non-college jobs combining specific vocational skills with foundational middle skills — literacy, numeracy, adaptability, problem-solving and common sense — will persist in the coming decades.” He argues that it is hard to blame computerization for jobs that have disappeared over the last decade in that much of the shift happened after capital investment in information technology fell following the collapse of the dot-com bubble.
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    "So what does that mean for workers over the years and decades ahead? Mr. Autor says that this weakness leaves plenty of opportunities for humans to serve as intermediaries of sorts between increasingly intelligent computers that nonetheless lack that common sense. He invokes the idea of "Polanyi's Paradox," named for the Hungarian thinker Michael Polanyi, who observed that "we know more than we can tell," meaning humans can do immensely complicated things like drive a car or tell one species of bird from another without fully understanding the technical details. "Following Polanyi's observation," Mr. Autor writes, "the tasks that have proved most vexing to automate are those demanding flexibility, judgment, and common sense - skills that we understand only tacitly.""
Thierry Nabeth

The Future of the Workforce May Be Part-Time, Says Google CEO Larry Page - 1 views

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    What happens as machines and artificial intelligence push humans out of the workforce? It's one of the more important problems of our time - theoretical as it may seem in some sectors today - as technology makes industry after industry more efficient. One of the most important tech overlords, Google CEO Larry Page, thinks most people want to work, but they'd be happy working less.
Chamila Puylaurent

Le numérique change-t-il le travail ? - 1 views

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    Données ouvertes (open data), espace numérique collaboratif, système d'information partageable, virtualisation : les outils s'emploient à dissoudre les frontières de l'entreprise. Ces frontières bougent, notamment dans les secteurs où la diffusion du numérique est la plus forte. Le numérique, s'il n'en est pas la cause, est le facilitateur : progressivement, l'imbrication entre entreprises clientes et prestataires sous-traitants se renforce
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    "Au-delà de la possibilité technique et des compétences des salariés, le changement d'organisation n'est possible que si culturellement le tissu social est prêt". Un article qui est issu de dernier numéro des cahiers de l'ARCEP "Technologies : impacts économiques, sociétaux et réglementaires." Je vous conseille aussi toute la partie sur les impacts sur l'Humain.
Aurialie Jublin

BBC News - Robot trucks do the jobs Australians shun - 0 views

  • John McGagh, head of innovation at mining leviathan Rio Tinto, assures me that there will always be people employed by mining, but they will move "up the chain". The company is working to automate its drilling and crushing as well as the dozens of mile-long trains that ship nearly a million tonnes of iron ore to the coast each day. However, it will still need remote operators, maintenance staff and experts in mechatronics
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    Les robots camions font le travail que les Australiens évitent; évitant ainsi une crise industrielle dans un pays dont la géographie rend les emplois clés indésirables
Thierry Nabeth

Automation, jobs, and the future of work -- McKinseyQ - 0 views

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    A group of economists, tech entrepreneurs, and academics discuss whether technological advances will automate tasks more quickly than the United States can create jobs. December 2014
Aurialie Jublin

Entreprise et "quantified work" : au secours, Taylor revient (plus fort) ? - 0 views

  • L’enjeu est de taille car, au-delà de la question du “fliquage” (“l’employeur a le droit de contrôler et de surveiller ses salariés, mais seulement dans le cadre d’un contrôle de leur activité et à la condition de les avoir informés préalablement”, peut-on résumer à ce sujet), c’est la nature même du travail, de l’évaluation de la productivité à, en fait, toute la gestion d’un ensemble de données des salariés dans l’entreprise, qui est amenée à se réinventer. Et avec elle, de nouvelles politiques RH, “data-centrées”.
  • Initialement, le taylorisme a en effet été salué comme une force qui “libèrerait les salariés des penchants autocratiques de leurs supérieurs”, rappelle Peter Cappelli, qui insiste pour que le quantified work, ce travail où les salariés mesurent eux-mêmes diverses facettes de leur activité, ne reste pas aux mains des économistes, ingénieurs IT et autres data miners. À la manière des outils d’évaluation dont les conséquences éthiques sont un sujet pris en compte à l’heure de leur élaboration, notamment en y associant la psychologie du travail, la workforce science ne peut se prémunir d’un équilibre entre “l’intérêt des employeurs à prendre des décisions [plus efficaces] et des préoccupations plus vastes sur l’équité et les conséquences inattendues [en matière de motivation, notamment]“.
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    La workforce science, discipline mettant les données des employés au coeur du management, promet une vie en entreprise conjuguant bien-être et productivité. Au prix de la surveillance généralisée ?
Aurialie Jublin

The Robots Are Coming … to Take Your Job - 0 views

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    Martin Ford, author of Rise of the Robots: Technology and the Threat of a Jobless Future, recently appeared on the Knowledge@Wharton show on Wharton Business Radio on SiriusXM channel 111 to talk about how the robot revolution has affected businesses in a host of industries, what it means for jobs in the years ahead, and what other surprises might be on the horizon.
Aurialie Jublin

L'utopie du revenu garanti récupérée par la Silicon Valley, par Evgeny Morozo... - 1 views

  • Pourquoi un tel engouement ? Bien sûr, il y a d’abord la vieille allergie libertarienne à l’Etat-providence, un spectre que le revenu universel, combiné à un démantèlement total des services publics, pourrait définitivement réduire à néant.
  • Ensuite, l’automatisation croissante de l’industrie risque à terme de multiplier encore le nombre de chômeurs : le versement à tous d’un petit pécule garanti et sans conditions permettrait d’éloigner la menace d’un soulèvement populaire néo-luddite. Pour la Silicon Valley, chacun doit s’initier à la programmation informatique, se satisfaire des miettes du revenu garanti et ne poursuivre qu’un rêve : rencontrer un aventurier du capital-risque.
  • Un troisième calcul pourrait expliquer cet emballement soudain : la nature précaire des emplois serait mieux supportée si les employés disposaient par ailleurs d’une ressource stable. Conduire une voiture pour Uber serait alors vécu comme un loisir, agrémenté d’un petit bénéfice matériel. Un peu comme la pêche, mais en plus social.
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  • Adieu, encombrantes vieilleries de l’Etat social ; adieu, régulations qui protégeaient encore un peu les droits des travailleurs ; adieu, questionnements pénibles sur la propriété des données personnelles extorquées aux internautes, comme sur les infrastructures qui les engendrent.
  • Il y a cependant une autre raison sous-jacente à la nouvelle lubie de la Silicon Valley : elle a compris que si elle échouait à définir les termes du débat sur le revenu universel, le public risquerait de prendre conscience que le principal obstacle à la concrétisation de cette utopie n’est autre que… la Silicon Valley elle-même.
  • Contrairement à ceux qui défendent le revenu universel comme un principe nécessaire sur le plan moral ou social, ces économistes l’analysent sous l’angle d’un choix de politique économique qui a parfaitement son utilité dans la phase actuelle de transition vers le capitalisme cognitif. Le revenu garanti permettrait selon eux de remédier à l’instabilité structurelle générée, entre autres choses, par la précarisation du travail et des écarts de revenus de plus en plus aberrants, mais également d’accélérer la circulation des idées — et leur potentiel d’innovations lucratives — dans les circuits de l’économie.
  • Dans quel sens ? En premier lieu, le revenu garanti permet de rémunérer le travailleur pour toutes les tâches qu’il accomplit pendant qu’il n’est techniquement pas au travail — lesquelles tâches, à l’ère du capitalisme cognitif, produisent souvent plus de valeur que le travail rémunéré
  • En outre, dans la mesure où nous travaillons collectivement à l’enrichissement de la Silicon Valley — savez-vous dans quelles proportions vous aidez Google à améliorer son indexation chaque fois que vous utilisez son moteur de recherche ? Ou de combien une ligne de code écrite pour un logiciel libre améliore l’ensemble du produit ? —, il est souvent impossible de déterminer la part d’implication de chacun dans le produit final. Le revenu universel entérine simplement le fait qu’une part importante du travail cognitif moderne est social par nature.
  • Finalement, le revenu garanti constitue un moyen de s’assurer qu’une partie des gains de productivité tirés des nouvelles techniques de rationalisation du travail — qui profitaient naguère aux salariés grâce au mécanisme de l’indexation des salaires — continueront à profiter aux employés pendant que la destruction des droits du travailleur se poursuivra de plus belle. Ce qui favoriserait l’accroissement des investissements et des profits, et l’enclenchement d’un cercle vertueux.
  • Toutefois, il appelle deux conditions supplémentaires : d’une part, que l’Etat redistributif survive et refleurisse au lieu de disparaître, car ce sont les investissements publics dans la santé et l’éducation qui nous donnent la liberté d’être créatifs ; d’autre part, que l’impôt soit réformé en profondeur, pour taxer non seulement les transactions financières mais aussi l’utilisation des outils d’appropriation tels que les brevets, les marques déposées et les droits d’usage des données, qui s’opposent au partage du savoir dans la société.
  • Cette approche plus radicale de la question du revenu garanti suggère que la Silicon Valley, loin d’en être la grande championne, constitue en fait sa pire ennemie. Les géants du numérique s’emploient à contourner l’impôt ; ils cherchent en permanence de nouvelles astuces pour extorquer leurs données aux usagers qui les produisent ; ils veulent réduire à néant l’Etat redistributif, soit en le détruisant complètement, soit en le remplaçant par leurs propres services privés et hautement individualisés — le bracelet connecté de FitBit qui enregistre nos indicateurs de santé contre un système de couverture maladie gratuit et universel. Sans compter qu’ils colonisent, usurpent et transforment en machine à cash — aussi appelée « économie du partage » — toute forme nouvelle d’entraide sociale permise par les derniers progrès des technologies de la communication.
  • En somme, on peut soit défendre un revenu universel socialement ambitieux — qui permettrait par exemple aux gens de s’organiser et de coopérer comme ils le souhaitent, étant délivrés de l’obligation d’effectuer un travail salarié —, soit plaider pour un capitalisme de plate-forme où chaque travailleur se mue en entrepreneur précaire de lui-même. Mais on ne peut pas avoir les deux.
Aurialie Jublin

Et si les chauffeurs Uber clonaient le système pour reprendre leur liberté ? ... - 0 views

  • Il faut insister sur des valeurs et des principes qui nous distingueront bien d’Uber. Historiquement, lorsque vous observez ce que sont devenues les coopératives, vous constatez qu’elles ne sont pas des coins de paradis, mais elles réussissent généralement à garantir deux choses : plus de stabilité et un revenu régulier et équitable. Il faudrait ensuite créer des mécanismes qui empêchent les décisions arbitraires et adapter cadre légal qui est, aux Etats-Unis en tout cas, très défavorable aux coopératives.
  • Pour moi, le plus gros obstacle à la réussite de ce mouvement coopératif est la désillusion des gens qui pensent que ça ne peut pas marcher. Mais je suis frappé par l’énergie qui se dégage de l’économie sociale et le volontarisme des trentenaires, qui connaissent les technologies et qui ont vécu assez longtemps pour se rendre compte que le système ne leur profite pas.
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    "Oui, ce que nous appelons le « coopératisme de plateformes ». Le mutualisme et les coopératives ont une longue histoire aux Etats-Unis, avec de profondes racines religieuses. Les amish ou les mennonites ont cette tradition de posséder en commun des outils et des terres. On pourrait aussi citer les équitables pionniers, une société coopérative de tisserands fondée au XIXe siècle à Rochdale, en Angleterre. Nous espérons revivifier ce mouvement, cette tradition, grâce aux possibilités ouvertes par Internet. Ne peut-on pas imaginer que les travailleurs possèdent et pilotent leurs propres plateformes ? Prennent le « cœur algorithmique » d'Uber, le clonent et le gèrent de façon éthique ? Ou que des villes constituent leur propre Airbnb dont les profits pourraient servir à entretenir les rues ou à nourrir les pauvres ? "
Aurialie Jublin

Comment la fiction nous aide-t-elle à penser les futurs du travail ? - 0 views

  • Dans un article de Wired publié en 2015 et intitulé « À quoi ressembleront les entreprises en 2050 ? », le prospectiviste Stowe Boyd construit trois scénarios à partir d’une démarche inductive qu’on ne peut décrire que comme une matrice fictionnelle. Ces scénarios reposent sur la combinaison de trois facteurs déterminants pour l’avenir du travail : l’IA, mais aussi le changement climatique et les inégalités, ces deux derniers – et en particulier le changement climatique – étant pratiquement absents du débat actuel sur le travail et l’emploi.
  • Pourtant, que deviendrait la robotique dans monde où l’énergie serait rare, sans parler des matériaux nécessaires pour fabriquer les robots ? Comment le travail se transformerait-il si une forme d’effondrement contraignait la majorité des terriens à relocaliser leur activité et la réorienter vers leurs besoins de base ? Que deviendrait-il si la dynamique de notre économie globalisée, nourrie par une innovation continue, se brisait ? Si les économies développées devaient faire face à des mouvements migratoires climatiques sans commune mesure avec ceux qui les inquiètent tant aujourd’hui ?
  • Dans le scénario «  Collapseland », l’absence d’action sur le climat conduit à un effondrement qui stoppe le progrès des technologies numériques, en partie faute de ressources, en partie parce que les grandes entreprises et les pouvoirs autoritaires qui dominent ce monde-là trouvent plus intéressant de faire travailler plus pour gagner moins. La fille automate de Paolo Bacigalupi (2009) nous invite dans une usine caractéristique de ce monde
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  • Dans le scénario « Néo-Féodalistan », les entreprises mènent le combat contre le changement climatique en optant pour le tout-technologique. L’automatisation est maximale, jusqu’à la direction des entreprises, sous la supervision de petites équipes d’experts et, au-dessus d’elles, des actionnaires. ·Un revenu universel, des services publics gratuits et des biens rendus beaucoup moins coûteux grâce à l’automatisation assurent la survie (et la soumission) d’une population dont l’immense majorité n’a pas d’emploi.
  • Enfin, le scénario «  Humania » résulte de choix politiques délibérés pour lutter à la fois contre le changement climatique et les inégalités, et limiter le recours à l’automatisation au nom d’un «  droit à l’emploi ». Le monde du travail qu’il décrit ressemble à celui que vantent aujourd’hui les start-up du Net : des organisations horizontales, agiles, que l’on rejoint et quitte au gré des projets, au sein desquelles on s’organise un peu à sa guise. Les conventions qui relient entreprises et collaborateurs prennent acte du caractère temporaire de leur relation, chacun s’engageant alors à aider l’autre à se passer de lui. Un revenu universel facilite l’arbitrage permanent entre travail rémunéré et autres activités.
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    "Appelant fin mars la science-fiction à « s'emparer du thème du travail », la ministre Muriel Pénicaut s'est attiré la réplique de Norbert Merjagnan sur le site d'Usbek & Rica, ainsi que d'un collectif d'auteur·es dans ActuaLitté : « Madame la ministre, la SF ne vous a pas attendue ! » Mais comment la fiction nous aide-t-elle à penser les futurs du travail ? Illustration dans cette série de 4 articles, issue des travaux du collectif pour une « Université de la Pluralité »."
Aurialie Jublin

Historic agreement: First ever collective agreement for the platform economy signed in ... - 0 views

  • ”We are extremely proud to have signed the world’s first collective agreement for a platform company together with 3F, a trade union. The platform economy suffers from a bit of a tarnished reputation because too many platforms are basically digitalizing tax avoidance and poor working conditions and claim that it is very innovative. With this agreement we are raising the bar for the gig economy and show how we can all benefit from new technology without undermining labor rights and working conditions”. “At the same time we show that the Danish labor market model is able to work hand in hand with new digital business models. 3F, the trade union we work with, has been a pragmatic and constructive partner in this process and clearly interested in finding a solution”.
  • Key facts about the collective agreement People who work more than 100 hours on Hilfr.dk will automatically be eligible for Super Hilfr-status A minimum payment of 141, 21 DKK (19 €) pr. hour. A contribution to the pension savings Holiday pay contribution Sick pay
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    "Hilfr.dk, a Danish platform for cleaning in private homes, has signed a ground breaking collective agreement with 3F, a Danish trade union."
Aurialie Jublin

Exploring portable ratings for gig workers - Doteveryone - Medium - 0 views

  • Unlike the traditional economy, the gig economy doesn’t rely on CVs or letters of recommendation. You build your reputation on one platform at a time — and your reputation is often the route to higher earnings (A service user is more likely to choose someone with 100 five-star ratings than just one or two). Platforms don’t want people to leave, so they don’t let workers have ownership over their own ratings. Leaving a service means starting over.
  • More recently, we’ve been exploring the “how” of ratings portability: what technology, data, user experience and investment might be needed to make this real.Our design team, along with our policy intern and developer James Darling, have been conducting user research and prototyping possible technical solutions for ratings portability. Here’s where we’ve got to so far.
  • “Cab” drivers didn’t have visible habits around their ratings, weren’t checking them frequently and when we spoke about them, they told us that this wasn’t something they’d considered before or something they were particularly concerned about. They were confident in their skills and ability to find work outside of their platforms, and viewed ratings more as performance indicators for their platform owners — the main fear being a drop below 3.5 stars, where they might be dropped from the platform completely.
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  • This “performance indicator over ratings” feeling was even stronger with food delivery workers. They expressed even less concern about the issue, focussing more on their delivery metrics such as attendance and cancellations. The rider app screens we were shown support this.
  • This makes sense for both food delivery and transit: the customer has little to no ability to use workers’ reputation data to inform their purchase decision. (When we press a button to order a cab or for food to be delivered, speed is the primary factor and platforms emphasise that in their design.)
  • It was a radically different story for tradespeople. Their reputation data feels important to them, and they prefer to keep control over it. They preferred word of mouth reputation and recommendations, as there was no middleman who could take that away from them. Online platforms were seen as something to graduate away from once you had a sufficient “real world” presence.
  • Alongside our user research, James Darling looked at the technical possibilities, drawing on the Resolution Trust’s initial work and the research that our policy intern did. They came up with five possible solutions and gave them names and some logos. They are in increasing order of complexity.
  • Personal referenceThis is the status quo: when approaching a new employer, workers create their own CVs, loosely standardised by convention.
  • Publicly hosted reputationsWhat feels like a technical quick win is to ensure that a platform hosts a publicly accessible web archive of all worker reputation data, including for profiles which have been disabled. This would allow workers to provide a URL to anyone they wish to provide their reputation data. How would this be encouraged/enforced?
  • Profile verificationHow does a worker prove that they are the owner of a publicly hosted reputation profile? There are a few technical solutions that could be explored here, like a public/private key verification or explorations around OAuth. Is it possible to create something that is secure, but also usable?
  • Decentralised open data standardA data standard for reputation data could be created, allowing automated transfer and use of reputation data by competing platforms or external services. Creating the standard would be the trickiest part here: is it possible to translate between both technical differences of different platforms (eg 5 stars versus 80%), but also the values inherent in them.
  • Centralised data holderPerhaps one way to help standardise and enforce this easy transfer of reputation data is to create some sort of legal entity responsible for holding and transferring this reputation data. A lot of discussion would have to be had about the legal framework for this: is it a government department, a charity, a de facto monopoly?
  • We also thought about ways to verify identity (by including an RSA public key), what a best practice data standard might look like (here’s an example in JSON), and what the import process might look like (via a mock competitor site). The code for all this is on Github, and everything above is available in a slide deck here.
  • I worry that the concept of “owning” people’s ratings reflects some deeper, more systemic issues around who “owns” things more generally in society. In the coming months, we’d like to keep working with like minded organisations to explore that idea more, as well as how the cumulative effects of those systems affect us all.
Aurialie Jublin

Le sens du travail à l'ère numérique | Pierre-Yves Gomez - 0 views

  • Le travail professionnel, lui, est organisé dans les entreprises ou les administrations si on est salarié, ou défini par un contrat commercial si on est indépendant. Il se distingue, d’une part, par la subordination du travailleur au donneur d’ordre, d’autre part, par la rémunération monétaire de l’effort réalisé. Il représente toutefois moins de la moitié de l’ensemble des activités de travail que nous réalisons au quotidien. Le travail professionnel est donc à tort considéré comme « le » travail par excellence, au terme d’une confusion courante entre les notions de travail et d’emplo
  • La question du sens du travail n’est donc pas (seulement) de l’ordre d’une contemplation du résultat. Elle fait aussi écho au contrôle des outils utilisés. Si le travailleur doit se plier à leur rythme, leur cadence ou leurs exigences, le sens du travail est décidé, au final, par ceux qui contrôlent ces outils et les imposent dans les processus de production. Pour éviter une approche idéaliste, il est donc nécessaire de s’interroger sur le degré de maîtrise des techniques par ceux qui les utilisent, qu’il s’agisse des innombrables robots, ordinateurs, téléphones, réseaux techniques ou des machines nécessaires aussi bien pour accomplir un travail domestique, collaboratif que professionnel.
  • L’histoire du travail humain est celle d’une tension constitutive entre l’emploi des outils et leur propriété, entre ceux qui les manipulent et ceux qui en définissent les conditions d’usage, imposant la finalité du travail et réduisant les travailleurs au seul accomplissement des efforts pour produire. La tension s’est accrue au fur et à mesure que la société industrielle s’est enracinée dans un système technique complexe.
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  • Au tournant du XXe siècle, quand l’organisation du travail se veut « scientifique », le travailleur est soumis au rythme et à l’intensité des machines avec lesquelles il est mis en concurrence : « La machine n’agit pas seulement comme un concurrent dont la force supérieure est toujours sur le point de rendre le salarié superflu. […] Elle devient l’arme de guerre la plus irrésistible pour réprimer les grèves, ces révoltes périodiques du travail contre l’autocratie du capital[4]. » Le travailleur subordonné perd la capacité de définir le sens d’une activité inscrite dans les processus complexes de la production mécanisée qui sert à la fois d’étalon de productivité et de menace d’exclusion. Ceux qui contrôlent l’investissement et l’usage des machines peuvent jouer de cette menace.
  • En réaction à l’hyper-rationalisation des organisations, notamment avec la période de financiarisation, mais aussi à l’insécurité croissante de stratégies globalisées et souvent incompréhensibles, ils ont réinvesti les formes du travail « privé » pour reprendre la main sur leurs activités et y trouver une nouvelle opportunité de donner du sens à leurs efforts. Il s’en est suivi un désengagement des entreprises sous forme de « bore out » (prise de conscience que le travail professionnel est ennuyeux), de « brown out » (prise de conscience que ce travail est inutile), voire de « burn out » (travail insoutenable).
  • À l’opposé du scénario précédent, la numérisation autoriserait une décentralisation économique inédite, permettant à la fois de travailler à distance et aussi de produire et de consommer localement – voire d’auto-consommer – la plus grande partie de la production[8]. Ce scénario suppose une reconfiguration de la consommation : échapper à l’industrialisation planétaire des objets, c’est en consommer moins et choisir un mode de vie plus simple, qui pourrait compenser la perte de revenus due au déclin du travail professionnel classique, sans paupérisation des ménages. Au total, le monopole des organisations marchandes sur la définition de la finalité du travail professionnel serait fortement entamé.
  • On voit que le jeu est ouvert entre ces deux scénarios, dont l’un prétend émanciper par une hyperconsommation numérique, l’autre par une réappropriation locale du sens du travail. L’issue dépendra, notamment, de ce que nous ferons des nouvelles technologies.
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    "Hors de l'emploi, le travail est largement invisible. Il est pourtant vecteur de sens, un sens fixé par l'employeur dans le salariat. Mais dans un monde numérisé, qui maîtrisera la finalité du travail ? "
Aurialie Jublin

Pourquoi le travail est-il devenu absurde ? | InternetActu.net - 0 views

  • Dan Lyons ne mâche pas ses mots. « Pourquoi le lieu de travail est-il devenu un mixte de jardin d’enfants et de centre de tests de personnalité pour scientologue ? » Nos bureaux sont devenus un cabinet de psychologie dirigé par une « bande de charlatans », dont nous sommes les nouveaux cobayes. Et la Silicon Valley est largement responsable de nos malheurs. D’abord parce que « c’est là que sont développées ces méthodes et technologies, c’est là que sont testées bon nombre de ces idées épouvantables qui visent à changer radicalement l’entreprise ».
  • « Le travail ressemble de plus en plus à une boîte de Skinner », en faisant référence aux chambres de conditionnement visant à altérer le comportement des rats à coups de récompenses et de décharges électriques, disait déjà en 2008 le neuropsychologue Gregory Berns dans le New York Times. Partout, l’implication et la satisfaction sont en bernes. Stress, dépression, burn-out, brown-out, suicides… s’étendent et s’intensifient. L’intimidation, les violences verbales, les menaces, les humiliations, le harcèlement… semblent devenus courants. Le monde du travail est malade. Mais pour Lyons, l’épidémie a un patient zéro : la Silicon Valley !
  • Tous ont des caractéristiques communes : outre leur richesse, ils adhèrent massivement à une vision du monde hostile aux travailleurs. Bezos a bâti sa fortune sans grande considération pour ses magasiniers, payés à des salaires si faibles qu’ils sont nombreux à bénéficier de l’aide sociale, contraints de vivre nomades, comme le montrait la journaliste Jessica Bruder dans le poignant Nomadland. Les usines de Musk ne sont guère plus reluisantes : les accidents y sont deux fois plus fréquents que dans les usines du secteur de l’automobile. Dans le capitalisme sans capital, « l’exploitation des travailleurs est fructueuse ».
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  • Reid Hoffman (@reidhoffman), ancien de PayPal, fondateur de Linkedin et désormais capital-risqueur, souvent pompeusement présenté comme le « philosophe des entrepreneurs », auteur de Blitzscaling, est également l’architecte du nouveau pacte entre les entreprises et les salariés (The Alliance, Harvard Business Review, 2014, non traduit). Cette « alliance » considère le travail comme une simple transaction. Les entreprises ne doivent aucune loyauté envers leurs employés et encouragent les travailleurs à se considérer comme des indépendants, à être La startup de soi-même !
  • Pourtant, selon des psychologues des organisations, l’insécurité de l’emploi est corrélée à la diminution de la créativité, à la baisse du rendement et de la productivité… et au harcèlement. Pour Lyons, la vision du monde des entrepreneurs d’aujourd’hui relève du pur cynisme, n’assumant aucune de leurs responsabilités autres que leur enrichissement personnel. Quel contraste avec le discours d’Henry Ford – « Mon ambition est d’employer de plus en plus d’hommes afin qu’ils puissent bénéficier de la révolution industrielle. Nous voulons aider les gens à se construire une vie » ! Et Ford dirigeait des entreprises bien plus grandes et importantes que Netflix ou Linkedin !
  • « Les licornes ne possèdent aucun secret de management éclairé. La plupart des startups sont des entreprises très mal gérées, à moitié bancales, dirigées par des bouffons, des abrutis et des copains de confréries étudiantes, et financées par des investisseurs sans aucune morale qui espèrent seulement que leur entreprise sera introduite en Bourse pour gagner de l’argent rapidement. Ils n’ont aucune expertise opérationnelle ni aucun talent spécial pour le comportement organisationnel ». Leur modèle d’affaires n’est pas très novateur. Il consiste à vendre moins cher que les autres en payant moins cher.
  • Depuis, la méthode agile est devenue une religion, « un élixir miracle ayant le pouvoir de tout faire », même transformer des organisations. Mais pour Lyons, la méthode n’a que pour fonction d’en imposer une nouvelle, diminuer les salaires et virer les seniors ! Taylor avec son chronomètre poussait les gens à l’épuisement physique, la méthode agile, elle, épuise psychologiquement. Lyons estime que la plupart des implémentations de ces méthodes ne marchent pas, en tout cas les évaluations sur son efficacité semblent inexistantes (hormis pour ceux qui la promeuvent).
  • Pour Matthew Stewart, l’auteur du Mythe du management : « cette idée moderne du management nous a projeté dans une quête erronée pour trouver des réponses scientifiques à des questions non scientifiques. C’est proposer de prétendues solutions technologiques à ce qui n’est, au fond, qu’un problème éthique et politique ».
  • Pour accroître la productivité, il faut mettre les gens en confiance, éliminer la crainte de se faire licencier à tout moment, les former, les rémunérer correctement, leur offrir une bonne couverture sociale… Or, on ne trouve rien là dessus dans la méthode agile comme dans le lean !
  • Sur le même ton, Lyons règle son sort à l’holacratie (« L’holacratie c’est comme si toutes ces choses avaient été mises dans un mixeur avec du LSD, et emballées par le psychopathe Charles Manson »). Zappos a fait fuir 30 % de ses employés en adoptant cette méthode et a disparu de la liste Best Places to Work où elle figurait en haut du classement depuis des années. Derrière son discours dégoulinant de bonnes intentions sur l’autonomisation et la liberté, l’holacratie est doctrinaire et autoritaire. « Les humains ne sont pas conçus pour fonctionner comme des logiciels », rappelle Aimee Groth de Quartz.
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    Very Intresting and informative. i like that
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