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abrugiere

"No managers" ou comment travailler autrement ? - 2 views

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    « NoManagers », « self-management », « holacracy », « déhiérarchisation », le vocable diffère, mais vise un même objectif : redonner du pouvoir aux salariés. Cette tendance, qui ne tient plus de l'épiphénomène, fait de plus en plus parler d'elle. Pas nécessairement à appliquer à la lettre, elle braque le projecteur sur un type d'innovation souvent négligé : l'innovation organisationnelle. L'incessante collecte de chiffres, indispensable au reporting, a participé à l'institution d'un management quantitatif, qui incite les salariés à passer plus de temps à se justifier qu'à innover. Résultat, tout pousse aujourd'hui à la remise en question de contrôles excessifs jugés dévastateurs Non satisfaisant in fine, ce type de management pousse nombre d'entreprises à sérieusement considérer la question de la « codétermination », nécessaire au développement d'une vision collective constructive. Aux États-Unis, Morningstar (800 salariés, qui a créé un institut de self-management), Zappos, Treehouse, Medium et, en Grande-Bretagne, Gamevy ont bousculé leur organisation et leur hiérarchie. Tout comme Gore Tex et Favi en France. Ces entreprises, qui allient « libération » et performance, savent gérer les fertilisations croisées et motiver les équipes, auxquelles elles accordent un plus grand degré de liberté pour tester des idées. Schéma sur le management selon les pays : UK, USA, France, Suède, Germany, ASIA, etc. :)
abrugiere

Exclusif : les propositions de Terra Nova sur les seuils sociaux - 0 views

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    La négociation qui doit s'ouvrir en octobre sur les seuils sociaux peut-elle renouveler le dialogue social ? Nous montrons dans notre rapport que la présence syndicale dans les entreprises est un levier de compétitivité. Si on veut s'inspirer des pays où la réussite économique est couplée avec un dialogue social fort, les pays scandinaves, l'Allemagne et dans une certaine mesure la Grande-Bretagne où le Labour garde un certain poids, nous devons revoir notre modèle Chacun a intérêt à ce que se développe un dialogue social de qualité. Le syndicalisme, on y prend goût en le pratiquant. 30 % des entreprises entre 50 et 100 salariés n'ont pas de comité d'entreprise, 75% des entreprises de 11 à 20 salariés n'ont pas de représentant du personnel et seuls 60% des établissements de 11 salariés ou plus disposent d'au moins une instance représentative du personnel (source : Dares, chiffres 2011, repris dans la note Terra Nova).
Aurialie Jublin

Un travailleur sur deux dans le monde n'est pas salarié - Le Monde - 0 views

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    "C'est une ouverture, presque un changement de logiciel. Dans son rapport 2015 « Emplois, questions sociales dans le monde », rendu public à Genève mardi 19 mai, l'Organisation internationale du travail (OIT) prône une meilleure prise en compte des formes d'emploi informels et précaires. Jusqu'alors, l'agence des Nations unies, qui regroupe les représentants des gouvernements, des employeurs et des salariés de 185 Etats, restait plus focalisée sur des formes d'emploi dit « classiques » : plein-temps, salarié, contrat permanent."
Aurialie Jublin

Etats-Unis. Voilà ce qui se passe quand on parle des salaires chez Google | C... - 0 views

  • Les autres salariés remercient Erica pour le document et lui envoient des “peer bonuses”, sorte de primes de 150 dollars (137 euros) que peuvent s'envoyer les salariés entre eux quand ils estiment que quelqu'un a fait quelque chose de bien pour l'entreprise. Mais Erica découvre que, pour que ces primes soient accordées au salarié, il faut que son supérieur donne son aval. Et la supérieure d'Erica les a toutes rejetées. Au même moment, un autre salarié – un Blanc, précise Erica, qui est elle-même noire –, lui aussi très impliqué dans le tableur sur la transparence des salaires, a également reçu des peer bonuses. Sauf que les siens lui ont été accordés.
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    "Une ancienne salariée de Google a raconté dans une série de tweets comment elle a essayé de se pencher sur les inégalités de salaires au sein de l'entreprise. Et comment Google le lui a fait payer."
Aurialie Jublin

Et si l'économie du partage annonçait la fin du salariat ? - 0 views

  • Bref, la société salariale serait dépassée. « N'oublions pas d'ailleurs que, jusqu'en 1930, en France mais également dans nombre de pays développés, la forme d'emploi dominante était le travail indépendant », souligne Denis Pennel. Un mode d'organisation compatible avec une grande diversité d'emplois : « Dès le XIXe siècle, il existait un grand nombre de catégories de travailleurs, mais les différences s'organisaient plus autour de métiers exercés qu'autour des statuts d'emplois.» Voilà donc le modèle défendu implicitement par les tenants de la «share eco-nomy» : une économie où chacun est son propre patron, une économie d'avant le salariat, ce mode d'organisation sociale qui semble soudain démodé.
  • Comme le relevait le sociologue Robert Castel dans son livre phare «Les métamorphoses de la question sociale, chronique du salariat», ce statut a longtemps été, jusqu'au début du XXe siècle, l'apanage d'une minorité. Et pas de la plus chanceuse : être salarié, au milieu du XIXe siècle, c'était faire partie de la lie de la société. On peine à imaginer aujourd'hui, dans notre société dominée par ce mode d'organisation sociale, tout ce que le statut de salarié pouvait avoir de dégradant, dans une France encore largement agricole, où les agriculteurs plus ou moins riches mais pour la plupart d'entre eux propriétaires, ou espérant le devenir, étaient les plus nombreux, aux côtés des artisans et bourgeois. Le salarié, c'était celui qui n'avait rien. Aucun patrimoine. Rien que ses bras. C'était donc, initialement, le prolétaire. Un prolétaire souvent en marge de la société, effrayant le bourgeois, relevant des classes dites alors «dangereuses».
  • Ce combat social-démocrate est passé surtout par la création progressive, durant la première moitié du XXe siècle, de ce que Robert Castel a appelé, après certains penseurs de la fin du XIXe siècle, la «propriété sociale». Quésaco ? Le fait d'accorder aux «travailleurs» à la situation toujours incertaine, faute de patrimoine, un certain nombre de garanties, sous forme d'assurances collectives, touchant les accidents du travail, la maladie et la vieillesse. Ces garanties constituent comme des droits de propriété acquis progressivement sur la société - on pense aux retraites, bien sûr.
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  • Comme le souligne Robert Castel, avec l'avènement de la propriété sociale, progressivement accordée aux salariés au début du XXe siècle, on assiste alors à la constitution d'un nouveau rapport salarial. Le salaire ne représentait jusqu'alors que la rétribution ponctuelle d'une tâche : la plupart des salariés étaient, en effet, payés à la tâche. La montée en puissance de la propriété sociale change cette situation. Le salaire, désormais, «assure des droits, donne accès à des prestations hors travail (maladies, accident, retraite) et permet une participation élargie à la vie sociale». En minant le salariat, devenu la caractéristique d'une économie industrielle qui serait dépassée, l'économie du partage sape les fondations de cet édifice patiemment bâti qu'est la propriété sociale.
  • en évitant toute contribution au système social, ou alors en y contribuant très faiblement, un adepte de l'économie du partage concourt à la dégradation de la situation financière des régimes sociaux. Lesquels, à force de mal se porter, finiront par être remis en cause, au détriment des salariés. La boucle sera alors bouclée.
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    "La logique de l'économie du partage, c'est celle de la fin du salariat, admettent même ses plus ardents défenseurs. Avec, pour conséquence, une impossibilité croissante de financer la protection sociale, et donc le risque de faire disparaître le modèle français de sécu"
Aurialie Jublin

« Loin du bureau » : ce que révèlent nos messages d'absence | Nouveau monde |... - 1 views

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    Une partie de la conclusion de l'article : "Connexion et mobilité : les deux caractéristiques des ordiphones sont appelées à constituer la structure fondatrice d'un nouveau contrat de travail, adapté à la réalité. Dans un souci de cohérence, un droit à la mobilité sera reconnu : droit de travailler depuis n'importe où, trois ou quatre jours par semaine. Un droit à la mobilité géographique apparaît comme l'autre face de l'obligation de connexion, qui tend à s'imposer, en pratique. Il n'est pas question de télétravail, synonyme de « bureau à la maison ». Il est question d'accorder au salarié la liberté de travailler où il veut, pendant une partie de la semaine. Connexion obligatoire, car on ne peut pas payer les gens à ne rien faire. Droit au déplacement, car on ne peut pas non plus continuer à imposer aux salariés des trajets quotidiens éreintants et coûteux alors que ces mêmes salariés peuvent fort bien faire leur travail depuis n'importe où (sous certaines réserves tenant notamment à la protection des informations confidentielles de l'entreprise)."
Aurialie Jublin

BYOD : quelle intimité pour le travailleur connecté ? - CNIL - Commission nat... - 0 views

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    "Le constat est partagé par tous depuis quelque temps déjà : le numérique favorise le brouillage des frontières entre sphère privée et sphère professionnelle. Le travailleur connecté amène son travail à la maison mais il peut aussi amener sa famille et ses amis au travail (via les réseaux sociaux notamment). Ce phénomène s'illustre également dans les pratiques de BYOD (Bring Your Own Device), qui consistent à utiliser les appareils personnels (smartphones, tablettes, etc.) dans un cadre professionnel, afin de gagner en flexibilité et en confort. Le 7ème numéro de la Lettre IP de la CNIL intitulé, Intimité et vie privée du travailleur connecté : BYOD, capteurs, sécurité des données dans l'entreprise numérique, analyse les mutations en cours. Face à ce nouveau phénomène, les organisations s'adaptent et cherchent un équilibre entre sécurité et protection de la vie privée des salariés. Comment ces pratiques amènent à repenser la sécurité ? Comment gérer les besoins de salariés mobiles aux usages numériques intensifs ? Quelle est l'étendue et la légitimité du contrôle que l'organisation peut exercer sur ses employés pour des raisons de confidentialité ou de performance ? A ces questions très actuelles s'ajoutent des interrogations plus prospectives. En effet, " l'intimité professionnelle " du travailleur connecté sera analysée au travers de capteurs et d'indicateurs de performance, dans un objectif d'optimisation des ressources de l'organisation et de la productivité. Cela pourrait conduire à des formes bien réelles de surveillance permanente des salariés, de leurs performances, de leurs actions, mais aussi de leur bien-être ou de leur humeur. Il s'agit donc de construire un cadre éthique et juridique à la hauteur de ces enjeux."
Aurialie Jublin

La culture du donnant-donnant s'installe chez les salariés - Miroir Social - 0 views

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    Inquiets pour leur avenir et réfractaires aux fausses promesses, les salariés exigent désormais des garanties en contrepartie de leur engagement dans l'entreprise. Génération X, génération Y, génération Z... Tous les 10 ou 15 ans, les directions des ressources humaines doivent intégrer une inconnue supplémentaire à l'équation managériale, du fait de l'arrivée sur le marché de nouvelles générations de salariés, porteuses d'aspirations et de valeurs propres.
Aurialie Jublin

Workshifting : la virtualisation au service du nomadisme - 0 views

  • En favorisant cette pratique, le principal objectif des entreprises (52 % des sondés) est de réduire les coûts en période de crise. Selon l'étude, c'est un excellent moyen pour réduire les coûts immobiliers (en réduisant la surface des bureaux) et les frais de déplacement. La mise en œuvre d'une stratégie de nomadisme s'accompagne en effet d'une réorganisation des espaces de travail dans l'entreprise, notamment en proposant des bureaux de passage plutôt que des bureaux attitrés. Au-delà de la réduction de coûts, les entreprises espèrent aussi fidéliser les jeunes salariés talentueux de la génération Y (génération internet) et les 42 %, en moyenne, de salariés nomades de l'entreprise. Elles comptent également doper la productivité de leurs salariés (54 %) tout en améliorant leurs conditions de travail (61 %) et la qualité du service fourni aux clients finaux (41%).
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    "L'objectif est de permettre aux collaborateurs d'adapter leur lieu de travail en fonction de leurs contraintes. Concrètement, un salarié doit pouvoir utiliser son smartphone personnel en déplacement pour accéder à ses e-mails professionnels et se connecter depuis tout type d'ordinateur (portable ou fixe, personnel ou professionnel) aussi bien chez lui que dans son bureau. La virtualisation du poste de travail et son extension sur les terminaux mobiles sont deux enjeux technologiques incontournables pour mettre en œuvre cette pratique. "
Aurialie Jublin

Le problème avec la mobilité, c'est qu'elle vous suit partout (2) - Etherciel - 0 views

  • Les systèmes de messagerie permettent en effet de laisser un message en cas d'absence, qui sera systématiquement adressé en réponse à tous les courriels. Depuis le "Absent jusqu'au xx, messages non lus" jusqu'au "je consulte mes messages et ferai en sorte de vous répondre aussi vite que possible", en passant par tous les stades de "messages lus épisodiquement" ou "m'appeler en cas d'urgence", la pratique a déjà inventé différents paliers de disponibilité. Ces paliers mériteraient d'être formalisés, prévus et organisés au niveau collectif, plutôt que laissés à la fantaisie des salariés ou à l'arbitraire des patrons. Ce que les salariés "absents" définissent ainsi sont des niveaux de service, des paliers de pression, des temps de réponse aux sollicitations électroniques. Cette création de la pratique, improvisée par les individus concernés, pourrait passer en force de loi.
  • Les inventeurs du "droit à la déconnexion" ont oublié une étape intermédiaire importante, qui va consister à analyser l'obligation de connexion qui s'impose actuellement à des millions de salariés. Cette obligation ne saurait être combattue, elle fait partie des conditions imposées par la nature du terrain, l'Etherciel. Mais elle peut être maîtrisée, mesurée. Il faut la négocier. Et il faut souhaiter que, dans une certaine mesure, cette obligation s'efface, pour certaines plages horaires, dans le cadre d'un droit à la déconnexion qui a toute sa raison d'être.
  • Dans un souci de cohérence, un "droit à la mobilité" pourrait être reconnu : droit de travailler depuis n'importe quel point sur la surface du globe. Un droit à la mobilité géographique assorti d'engagements de service apparaît comme l'autre face de l'obligation de connexion, qui tend à s'imposer, en pratique. La présence au bureau ne doit plus être le point de référence qu'elle est aujourd'hui. Puisque les outils permettent de travailler "à distance" de la même façon que au bureau,
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    Demain, comment seront fixées les conditions de travail du salarié téléchargé ? Pour tenir compte du bouleversement en cours lié à l'adoption des outils numériques mobiles, nous allons devoir redéfinir les paramètres sur lesquels se fonde la relation employeur/employé :   - droit à la mobilité géographique, concrètement je peux travailler de n'importe où, cela revient au même, alors je ne vois pas pourquoi je serais obligé de venir tous les jours au bureau pour y passer un quota d'heures   - obligation de connexion, par contre, quel que soit le lieu où je trouve, je me dois de rester en ligne, pour faire mon travail, effectuer la prestation attendue,   - niveaux de service ...et je me dois de respecter des pourcentages de disponibilité, des taux de réponse fixés à l'avance. Ces niveaux de service varient au fil de la journée. 
Aurialie Jublin

L'obsolescence (programmée) de nos compétences : la course contre la montre - 1 views

  • Modèle à suivre : la Finlande. Là-bas, près de la moitié des salariés font état de changements sur leur lieu de travail (nouvelles méthodes de travail, nouveaux équipements, etc.) : c’est plus que dans les trois autres pays où a enquêté le CEDEFOP  – Allemagne, Hongrie, Pays-Bas. Pourtant, seuls 16% de ces salariés se disent touchés par l’obsolescence des compétences, soit deux fois moins que les Allemands. Or, comme par hasard, il s’avère que 63% des salariés finlandais bénéficient de programmes de formation dans leur entreprise (contre seulement 40% en Allemagne)…
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    "30% des salariés allemands estiment que leurs compétences sont - ou sont en voie d'être - insuffisantes. Contrairement aux idées reçues, les seniors sont loin d'être les seuls concernés : une étude révèle que tout le monde peut être très vite dépassé par la rapidité des changements. Déprogrammons l'obsolescence de nos compétences."
abrugiere

Ces « entreprises partagées » où s'invente une nouvelle forme de travail - Ba... - 1 views

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    Nombreux sont ceux qui rêvent de lancer leur propre activité économique et de redonner du sens à leur travail. Beaucoup moins sont prêts à devenir entrepreneurs. En France, 5 000 salariés ont choisi la solution de la Coopérative d'activité et d'emploi (CAE), une « entreprise partagée » où se côtoient télé-secrétaires, menuisiers, designers, et même boulangers. Elle appartient à ses entrepreneurs-salariés, et mutualise services administratifs ou formations. Une alternative à l'auto-entrepreneuriat et ses possibles dérives ? 
Aurialie Jublin

Tous co-workers ! - MetisEurope.eu - 1 views

  • Que leur situation soit voulue ou subie, ils se tiennent en marge des organisations et des cadres collectifs d'action conçus en priorité pour les salariés. Héritiers des paysans, des artisans et des professions libérales, ils cultivent un état d'esprit fait d'indépendance et de l'assurance que procure la maîtrise de savoir-faire spécifiques et recherchés. Travailleurs individuels passés par la case « chômage » et qui ont créé leur propre emploi en vendant des prestations qu'ils exécutent eux-mêmes, ils sont plus proches des journaliers, tâcherons et nourrices des siècles précédents et comme eux obnubilés par la peur du lendemain.
  • Les Fermes de Figeac, « coopérative agricole et de territoire » réunit des activités agricoles, de transformation, de commerce et de production d'électricité grâce à l'exploitation collective de panneaux photovoltaïques, et bientôt d'éoliennes, en considérant le territoire comme un « vecteur de développement » et en misant sur les circuits courts, les labels de qualité, les énergies renouvelables et la coopération, y compris pour collecter et investir l'épargne locale.
  • Chacun à sa manière illustre parfaitement la définition très éclairante de l'autonomie d'Alain Ehrenberg: « L'autonomie, telle qu'elle se donne à voir dans la vie d'aujourd'hui n'est pas seulement la capacité kantienne à se donner des lois. Elle est un système qui se décompose en valeurs et en normes de choix -fondées sur la propriété de soi- se référant à la nécessité d'être pro-actif dans l'action, et pas seulement réactif- qui se manifestent à travers les trois aspects de l'indépendance, de la compétition et de la coopération. L'autonomie aujourd'hui est le système de relations englobant toutes ces notions qui peuvent être complémentaires ou contradictoires selon les contextes ».
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  • Comme nous tous, ils cherchent à concilier un besoin de sécurité et une part d'utopies personnelles, sociales ou politiques. Mais différemment de beaucoup d'entre nous - et sans vouloir nous imposer leur choix - ils n'en croient plus le salariat capable. Le lien de subordination qui lui est inhérent le disqualifie à leurs yeux. Ils cherchent avec optimisme et enthousiasme de nouvelles formes de travail mêlant technologies et convivialité, business plan et militantisme, indépendance et coopération. Le collectif y est synonyme d'échanges « entre pairs », d'enrichissement, d'entraide et in fine de sécurité, mais les organisations syndicales sont absentes de leur univers.
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    "Qu'y a-t-il de commun entre un web designer, un photographe, un apiculteur, un couvreur-zingueur, un avocat, un coiffeur itinérant, un assistant maternel ? Ils peuvent tous être homme ou femme, bien sûr, mais beaucoup d'entre eux exercent (légalement) leur activité sans être salariés. En France, en 2012, un peu plus de 11% des actifs occupés, tous secteurs confondus, sont qualifiés de « non salariés »."
abrugiere

Hyperconnectés, sur-sollicités, débordés… : il faut sauver le salarié numérique - 0 views

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    Une étude révèle que les salariés vérifient leur smartphone environ 150 fois par jour ; une autre, qu'un employé américain est interrompu toutes les trois minutes et qu'il lui faut environ 23 minutes pour revenir sur son travail. Draugiem Group a mesuré la productivité d'employés grâce à DeskTime, un logiciel qui comptabilise les horaires des salariés. Résultat : un ratio de travail de 52 minutes couplé avec 17 minutes de pause serait idéal pour la productivité. + une série d'applications pour mieux gérer son environnement digital de travail
abrugiere

Make It Digitall : Faire la transformation digitale en entreprise - 0 views

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    un collectif de salariés qui organisent des formations des salariés des entreprises comme par exemple changer avec les RH par twitter
Aurialie Jublin

Le travail à vide | RH info - 0 views

  • Au-delà des formes diverses et universelles de travail à vide, l’auteur montre la diversité des causes et des contextes. Il y avait traditionnellement deux manières d’aborder la question qui expliquaient sans doute le non-dit. D’un côté les moralistes considéraient que les personnes étaient (naturellement ou non) paresseuses et qu’elles préféraient gagner de l’argent à ne rien faire plutôt qu’en travaillant. Le travail était cette torture dont il fallait échapper. La paresse étant mère de tous les vices, elle devenait moralement inacceptable et, selon les époques il fallait soit l’extirper, soit la taire pour ne pas stigmatiser les personnes. A l’opposé figuraient les tenants de la résistance : ne pas travailler au travail représentait un acte de résistance des salariés contre les conditions de travail qui leur étaient faites, les organisations qui bridaient leur autonomie et leur humanité, les entreprises et propriétaires qui volaient le fruit de leur travail.
  • Paulsen nous avoue qu’il penchait plutôt de ce côté résistant en commençant de travailler sur la question. Le terrain lui a montré que la réalité était bien différente et nuancée et que les causes et contextes du travail à vide étaient tout aussi multiples que leurs formes. Il s’est aperçu que ne rien faire au travail n’avait pas toujours un impact sur le résultat car l’efficacité d’un travail ne dépend pas toujours du temps investi. Il s’est également aperçu que les organisations ne maîtrisaient pas toujours très bien le temps nécessaire à certaines opérations et qu’il était moins évident dans le travail aujourd’hui que sur la chaîne de montage taylorienne d’hier, de mesurer les temps et d’optimiser les chaînes d’opérations. Il a dû reconnaître que le non-travail est aussi parfois nécessaire pour récupérer et se ressourcer dans des situations difficiles, voire même qu’il était une sorte de soupape de sécurité lorsque les rythmes sont trop violents. Il s’est aussi aperçu que les paresseux et les tire-au-flanc existent bien, au point que certains se fatigueraient même de ne pas suffisamment travailler, sans pour autant faire l’effort de commencer.
  • Deuxièmement, la recherche de Paulsen met l’accent une fois de plus sur le fait que le travail s’impose moins à la personne que celle-ci ne l’investit. Plutôt que de s’occuper du travail, on ferait bien de porter de l’intérêt à la personne. S’il paraît banal qu’elle se projette dans son expérience sportive ou quelques autres hobbies qui deviennent des lieux de son expression, l’approche du travail ressortit trop souvent à une approche de la domination qui sous-estime la possibilité de l’acteur de jouer avec ce qui lui serait imposé. 
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  • Troisièmement, l’étude de Paulsen devrait interroger les entreprises. Elles ne peuvent se satisfaire de vagues convictions sur le bien-être au travail ou sur la perfection technocratique de leurs organisations pour soumettre les personnes au travail. Elles devraient se demander comment chacun peut trouver de la perspective et un sens dans son travail. Mais encore faudrait-il que l’entreprise ait un sens et une vision, que ses dirigeants l’incarnent et que l’institution permette une expérience de travail valorisante.
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    "Beaucoup d'entreprises constatent que les sites les plus consultés par leurs salariés durant les heures de travail concernent la vente de particulier à particulier, le commerce en ligne, les sites de voyage, sachant le plus scabreux de l'offre internet a souvent été bloquée par la DSI. Ce n'est qu'une des formes, modernes, de ce que Paulsen[1] appelle l'empty work, c'est-à-dire tout ce que l'on fait au travail et qui ne relève pas de son travail normal. Selon certaines études citées par l'auteur, cela représenterait entre 1,5 et 3 heures par jour, c'est-à-dire près de 30% d'un horaire de travail normal pour un salarié à temps plein !"
Aurialie Jublin

Les enfants gâtés de la Silicon Valley - 2 views

  • "Le mot 'talents' est devenu extrêmement populaire. Mais si une entreprise offre ces avantages à tout le monde, alors il s'agit simplement d'un synonyme pour employés", estime David Lewin, professeur en ressources humaines à l'université de Californie à Los Angeles, soulignant que certains postes pourraient être facilement pourvus sans.
  • Le coût annuel de ces politiques peut se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers de dollars par employé. Mais les entreprises assurent être gagnantes. Chez Google, on explique que les repas gratuits permettent de favoriser les rencontres et les échanges entre les équipes, d'où naissent parfois des idées inattendues. Avec trois repas offerts par jour, les salariés sont incités à rester plus longtemps sur leur lieu de travail. Et les navettes gratuites équipées de Wi-Fi qui relient San Francisco aux différents campus de la Silicon Valley, c'est potentiellement deux heures de travail en plus par jour !
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    "Etre payé pour partir en vacances ? Chez Evernote, c'est possible. La start-up californienne, connue pour son service de prise de notes en ligne, offre 1 000 euros à chacun de ses salariés réalisant au moins un voyage d'une semaine par an. Et ce n'est pas tout : la jeune société pratique également les congés illimités. "Nous voulons encourager nos salariés à prendre les vacances qu'ils méritent, sans limitation." "Snacks à volonté, massages, yoga, fitness, coiffeur, blanchisserie, ménage à domicile, journée consacrée à un projet personnel, subventions pour acheter une voiture électrique, prime pour la naissance d'un enfant, tablettes, smartphones et autres gadgets informatiques... La liste des perks - certains gratuits, d'autres à prix réduits - est longue."
abrugiere

Uber, Airbnb : les barbares attaquent le marché du travail et le modèle socia... - 0 views

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    Le modèle d'Uber et de Airbnb est celui de sociétés sans salariés. La dernière augmentation de capital d'Uber valorise l'entreprise à 18 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires généré pourrait atteindre 10 milliards de dollars en 2015. L'entreprise a moins de 1000 salariés. Pourtant le secteur dans lequel Uber, le transport passager en véhicule individuel, est (encore) très intensif en travail. Mais les travailleurs qu'Uber mobilise sont des indépendants, soit chauffeur VTC professionnel (UberX), soit particuliers titulaires du permis de conduire et possédant une voiture 4 portes de moins de 10 ans (UberPop)
Aurialie Jublin

Les secrets bien gardés du revenu universel - 0 views

  • Le revenu universel pourrait bien être ce projet de société, à condition qu’on brise ce consensus de façade. Voici les cinq tensions autour du revenu universel qu’il est urgent d’aborder en vue d’un débat public véritable, car il ne peut et il ne doit pas y avoir de consensus politique autour d’elles : Le revenu universel suppose la primauté de l’équité et du social sur l’efficacité et l’économique Entre revenu de base et revenu universel d’existence, il existe une différence de nature Le revenu universel aura des effets désincitatifs nets sur le travail salarié (et c’est tant mieux) Besoins, passions, désirs : les besoins primaires sont une vue de l’esprit Le biais du “toutes choses égales par ailleurs” : distribution du revenu versus distribution du capital
  • Par rapport à la situation actuelle où la plupart des modèles sociaux occidentaux possèdent déjà des filets de sécurité, le revenu de base ne change pas le système d’incitations et perpétue un statu quo. Sa vertu principale est alors, comme le soutient justement Basquiat, de rationaliser et rendre plus juste un système fiscal illisible et biaisé. Mais il ne s’apparente en rien à changement de paradigme : le travail salarié garderait à peu de choses près la même place qu’il a aujourd’hui. A l’inverse, l’essence du revenu d’existence est de libérer l’individu du besoin de contracter un travail salarié pour vivre décemment. Seul un montant fixé de telle manière à ce que l’individu puisse effectivement refuser un travail sans risquer la précarité (éventuellement accompagné par des services publics complémentaires comme la santé et l’éducation) est susceptible de faire basculer nos sociétés dans un système où l’activité, la protection sociale et la production de valeur soient détachées du salariat.  
  • Par conséquent, si le revenu universel réduit (revenu de base) ou supprime (revenu d’existence) le besoin d’accepter n’importe quel travail, et notamment les petits boulots de services (la gig economy), et en l’absence d’un effet de substitution immédiat par un travail plus qualifié et mieux payé, la désincitation macroéconomique au salariat sera bien réelle (2). Les postes qualifiés de  “bullshit jobs” (ou “jobs à la con”) par David Graeber sont les premiers qui viennent à l’esprit : qui accepterait encore de bûcher jour et nuit pour un travail que l’intéressé considère lui-même comme totalement inutile à lui et à la société ?
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  • En résumé, l’effet désincitatif sur le travail contraint est une mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent perpétuer le salariat comme le système d’exploitation de nos sociétés, mais une excellente nouvelle pour tous les autres. Il faut choisir son camp. A défaut d’un revenu universel et tant qu’un choc économique d’ampleur ne viendra pas précipiter la crise décisive du modèle actuel, la précarisation des classes moyennes et la polarisation des emplois intermédiaires autour des jobs très peu qualifiés maintiendront le salariat sous perfusion (politique et psychologique).
  • D’autre part, il est illusoire d’espérer que le revenu universel apaise les individus et les incite à se consacrer à des buts et activités désintéressées (la création, la politique, la communauté, etc.), puisqu’après un temps d’adaptation, les hommes ne manqueront pas de partir à la chasse aux nouveaux “besoins” qui ne sont pas couverts par le revenu universel. La boucle de la production et de la consommation pourrait ainsi recommencer en dépit du revenu universel.
  • C’est pourquoi les théoriciens des communs et du coopérativisme voient le revenu universel d’un oeil sceptique ou carrément hostile : en omettant la question de la redistribution des moyens de production, il légitimerait voire prorogerait le statu quo du capitalisme financier.
  • Il y a un pas à faire des deux côtés. Le revenu universel n’est pas une machinerie néo-libérale conçue pour maintenir des travailleurs enivrés par un flux régulier d’argent gratuit dans les filets de l’ultra-capitalisme. La redistribution du capital n’est pas la seule et unique solution pour une transition vers un modèle social plus équitable.
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    "D'ailleurs, comment une vision aussi radicale peut-elle mettre d'accord des politiques aussi différents qu'Alain Madelin et Bernie Sanders, des intellectuels aussi éloignés l'un de l'autre que Martin Luther King et Milton Friedman, des mouvements aussi divers que l'AIRE (revenu d'existence) et le MFRB (revenu de base) ? A l'origine de ce que la plupart de ses partisans voient comme un avantage certain - celui de rassembler ceux qui ne se ressemblent pas - il y a un impensé, un malentendu. Car il y aura bien un moment où il faudra débattre sur ce qui est si souvent laissé de côté : montant, plan de financement, devenir de l'emploi salarié, distribution du capital, fiscalité."
Aurialie Jublin

Salarié sans patron ou CDI communautaire, les communs du travail se cherchent... - 0 views

  • Un des buts premiers d’OxaMYNE est de favoriser, de développer ou d’inventer les formes de valorisation économiques les plus adaptées pour chaque activité en fonction des statuts des intervenants, voire l’absence de statut.
  • Ainsi, étant donné le caractère expérimental de l’expérience, les projets expérimentaux, de recherche et développement ou encore dits “risqués” ou non conventionnels seraient ceux visés par un portage via OxaMyne.
  • La notion de CDI communautaire illustre bien la tentative (sémantique pour l’instant) de sortir du schéma intégré de l’entreprise hiérarchique pour aller vers de nouvelles formes qui ne soient pas seulement de la mutualisation de projets d’entreprises individuelles, mais qui articulent un projet en communs. Au fond, les gens veulent à la fois être indépendants mais embarqués dans des collectifs dont ils définissent les règles. J’y vois un lien avec les logiques d’habitat partagé, ou il s’agit de trouver une granularité en communs sans pour autant supprimer toute indépendance. La tentative d’OxaMyne est passionnante et il sera intéressant de suivre les évolutions de ce projet.
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  • Plus largement, tout se passe comme s’il fallait que les communs devaient entrer par effraction dans un monde du travail qui leur est par nature étranger (y compris dans l’ESS). Mais est-ce que les communs peuvent exister dans des formes plus classiques de travail salarié ? Ou pour le dire autrement, est-ce que les communs sont condamnés à rester des expériences marginales et alternatives aux formes les plus massives de travail ? J’essaierai d’y répondre très bientôt.
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    "Il y a 3 ans dans mon précédent blog, interpellé par l'émergence de l'économie collaborative sauvage (Uber) et des alternatives à ce modèle, j'explorais la notion de « communs de l'emploi » à travers les CAE et je posais ces questions : Mais n'y-a-t-il pas une troisième voie à explorer qui permettrait de protéger les cumulards des revenus du travail issu des géants du partage tout en faisant de la valeur produite un commun protecteur au sens des mutuelles du travail? Ces entrepreneurs-salariés de l'économie collaborative ne pourraient-il pas, une fois regroupés en communautés actives constituer de puissants leviers de transformation des conditions imposées par les multinationales de l'économie collaborative? Ne nous faut-il pas penser et pratiquer les communs des savoirs et des données en les reliant aux communs de l'emploi?"
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