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Aurialie Jublin

L'auto-licenciement va-t-il devenir un bon plan ? - 0 views

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    "La proposition de loi du député Thierry Braillard qui vise à encadrer la pratique de la prise d'acte, plus connue sous le terme d'« auto-licenciement », a été votée en première lecture le 27 février dernier par l'Assemblée. S'auto-licencier va-t-il devenir un bon plan ? Cadremploi fait le point avec deux avocats experts du droit du travail."
abrugiere

Licencié pour avoir envoyé des emails personnels au travail - Challenges - 0 views

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    Un employé de bureau d'études passait trop de temps à envoyer des mails douteux. La justice a validé son licenciement. Contrôle - surveillance du contenu des mails - évaluation de la productivité des travailleurs 
Aurialie Jublin

Un salarié qui disparaît du jour au lendemain? La pratique est de plus en plu... - 0 views

  • Analyse confirmée par Sébastien Palerme, du groupe de construction: "Je ne connais ce phénomène que depuis un peu plus de 5 ans. Elle est liée à l'état d'esprit des nouvelles générations qui change: moins d'engagement dans le milieu professionnel, plus d'individualisme."
  • "C’est très fréquent dans les professions paramédicales, analyse sur LinkedIn Isabelle Lesieur, cadre de la santé qui a travaillé en EHPAD et dans des services de psychiatrie. Le plus souvent, cela traduit une maladie, un accident ou un burn-out. Je me souviens par exemple d’une infirmière. Elle travaille 3 heures, puis explose en larmes en me disant qu’elle ne peut pas travailler comme ça. Elle part en courant… et je n’ai jamais plus eu de nouvelles !"
  • Isabelle Wroclawski est directrice d’une maison d’accueil spécialisée pour personnes handicapées, qui emploie une centaine de salariés. Elle affirme que 12 aides-soignants et aides médico-psychologiques se sont volatilisés depuis début 2017. “C’est devenu tellement courant dans notre établissement que plus personne ne s’inquiète quand quelqu’un disparaît", explique-t-elle par téléphone.
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  • Si la pratique semble presque ordinaire dans certaines entreprises, c'est qu'elle peut être le seul moyen pour un professionnel de percevoir une allocation chômage. En effet, la démission ne donne pas droit à une indemnisation (même si la loi Avenir professionnel, votée le 1er août, doit changer la donne). Mais attention, cette spécificité française est loin d’expliquer tous les cas de "ghosting". D’abord, un salarié peut abandonner son poste tout en avertissant (même officieusement) son employeur. Ensuite, beaucoup de nos "fantômes" sont partis pour un nouvel emploi.
  • Seule option pour les employeurs: déclencher une procédure de licenciement pour abandon de poste, avec mise en demeure de régulariser la situation, convocation à un entretien préalable au licenciement, puis licenciement (pour cause réelle et sérieuse, ou faute grave).
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    "Les professionnels sont toujours plus nombreux à arrêter de venir au travail, sans aucune explication. C'est ce qu'ont expliqué des recruteurs et managers à la rédaction de LinkedIn."
Aurialie Jublin

Surfer une heure par semaine au travail n'est pas toujours abusif - 0 views

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    Le salarié à temps partiel (30 heures hebdomadaires) consultant, sur son lieu de travail, des sites Internet sans rapport avec son activité professionnelle pendant environ une heure par semaine mérite-t-il toujours un licenciement pour cause réelle et sérieuse ? Non, vient de trancher la cour d'appel de Bordeaux.
Aurialie Jublin

Mutations des formes d'emploi dans une Europe en crise : de nouvelles sécurit... - 0 views

  • Au Royaume-Uni, pays connu pour sa tendance à adopter des mesures libérales, l'année 2013 a vu l'émergence d'une forme particulière de contrats de travail, les contrats « zéro-heure », qui suscitent une certaine inquiétude. Ces contrats ne garantissent aucun salaire ni aucune durée de travail minimale, les travailleurs restant chez eux jusqu'à ce que leur employeur les appellent en cas de besoin.
  • Par ailleurs, ce même pays a adopté récemment une loi très controversée introduisant un nouveau type de contrat . Ce contrat prévoit en effet que les travailleurs recevront des parts dans leur entreprise pour peu qu'ils acceptent de renoncer à certains de leurs droits, tels que ceux liés aux licenciements abusifs, aux licenciements économiques, à la possibilité de demander un aménagement flexible du temps de travail ou un congé pour formation.
  • Plus à l'Est, la Pologne voit prospérer depuis plusieurs années des contrats dits « de service ».Ce type particulier de contrats n'est pas couvert par le droit du travail mais est régi par le droit civil. De ce fait, la plupart de ces contrats ne sont pas soumis non plus à contributions sociales.
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  • Au Sud, la Grèce fait face à une situation particulièrement délicate, avec un taux de chômage parmi les plus élevés d'Europe, touchant fortement les moins de 25 ans. Depuis juillet 2010, la loi a permis la conclusion de « contrats jeunes », l'idée étant d'embaucher de jeunes travailleurs jusqu'à 25 ans avec un salaire inférieur de 32% au salaire précédent prévu pour le premier emploi, une période d'essai de deux ans et sans droit aux allocations chômage à la fin du contrat. De plus, pour ce type de contrat, les employeurs ne sont soumis à aucune contribution sociale.
  • Les différences habituellement retenues entre ces catégories traditionnelles s'amenuisent à mesure que des catégories de travailleurs se précarisent. Les frontières entre travailleurs salariés et travailleurs autonomes s'estompent et certains travailleurs se retrouvent dans une « zone grise », caractérisée par un manque évident de protection.
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    "La crise économique qui sévit en Europe depuis 2008 a donné lieu à de nombreuses évolutions en ce qui concerne les législations du travail et l'emploi en général. Ces évolutions se sont notamment traduites par la mise en place de nouvelles formes d'emploi : certains Etats membres ont ainsi créé des contrats de travail inédits. Ce faisant, ces mutations des formes d'emploi contribuent à modifier profondément et durablement la composition du marché du travail et se traduisent souvent par une précarisation accrue. Peut-on dès lors imaginer de nouvelles sécurités ou à tout le moins un cadre protecteur plus approprié à ces travailleurs d'un nouveau genre ?"
Aurialie Jublin

Congratulations! You've Been Fired - The New York Times - 0 views

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    "AT HubSpot, the software company where I worked for almost two years, when you got fired, it was called "graduation." We all would get a cheery email from the boss saying, "Team, just letting you know that X has graduated and we're all excited to see how she uses her superpowers in her next big adventure." "
Aurialie Jublin

Formation professionnelle : L'employeur n'est plus responsable de rien | Alternatives E... - 0 views

  • Ce deuxième alinéa raconte une histoire, notamment jurisprudentielle : au moment du recrutement, tout salarié est par construction « employable ». Au moment où la relation d’emploi cesse, l’employeur doit rendre au « marché du travail », un salarié dans l’état d’employabilité où il l’a embauché.
  • Ce deuxième alinéa raconte aussi une histoire politique, fruit d’un équilibre entre un accès à la formation d’adaptation au poste de travail, à la main exclusive de l’employeur, et la préservation de la capacité du salarié à occuper efficacement ce poste. La loi de 1971, faisant suite à l’accord national interprofessionnel (ANI) de 1970, avait « réglé » cette question en instituant, outre un droit individuel à un congé de formation, le plan de formation, soutenu par une obligation de dépense de l’employeur exprimée en % de la masse salariale.
  • Les réformes de 2013-2014 ont modifié substantiellement cet équilibre : à l’obligation de dépense des employeurs s’est substituée une obligation de « formation » ou plutôt une obligation de moyens pour permettre aux salariés de continuer à être « employables »3.  L’ANI de décembre de 2013 a prévu que cette obligation de moyens soit respectée pendant toute la durée de l’emploi pour ne pas éviter que l’absence de formation soit constatée trop tard, au moment d’un licenciement. D’où l’introduction de l’entretien professionnel tous les deux ans et la sanction de l’absence de formation et/ou d’évolution professionnelle du salarié au bout de six ans.
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  • Le gouvernement ne fait que parachever ce qu’avaient commencé la loi Travail de 2016 et les ordonnances de 2017 : l’employeur n’est dorénavant plus responsable de rien à l’égard de ses salariés. Il pourra appuyer le développement des compétences de certains de ses salariés, prendre en charge des compléments de formation pour ceux qu’il juge « à potentiel »… et se séparer des autres, en signant dans le pire des cas un chèque (forfaitaire, comme le souligne le projet de loi, article 1-II-13) après les avoir déqualifiés.
  • A cette heure, le projet de loi sur la formation professionnelle qui a été vendu comme le volet « sécurité » sensé équilibrer le volet « flexibilité » des ordonnances travail est avant tout un renforcement de la deresponsabililisation de l’employeur, l’employabilité se limitant à une responsabilité personnelle. On est très loin de l’équilibre que certains pouvaient espérer.
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    'L'annonce par la ministre du Travail du big bang de la formation professionnelle a fait l'objet de nombreux commentaires, qui ont généralement souligné la mise sous tutelle des partenaires sociaux et des régions par l'Etat et le transfert de l'apprentissage aux branches professionnelles. Toutefois, l'avant-projet de loi, baptisé « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », contient une autre disposition particulièrement préoccupante pour l'avenir des relations de travail. En effet, dans la version présentée au Conseil d'Etat début avril 2018, l'article 6.III, annonce laconiquement que « A l'article 6321-1, le deuxième alinéa est supprimé… ». Or ce second alinéa structure depuis de nombreuses années le cadre de la subordination salariale en tant qu'il fait obligation à l'employeur de veiller au maintien de la capacité à occuper un emploi"
Aurialie Jublin

«Payer pour travailler», le nouveau paradigme du boulot sans limites | Slate.fr - 1 views

  • C'est que certains situations se sont banalisées: payer sa formation et sa qualification pour voler sous les couleurs de Ryanair; payer pour accéder à un stage de reconversion auprès d’une association après un licenciement; payer pour acquérir une franchise et rebondir lorsqu’on est un cadre au chômage. Mais aussi payer de sa personne en se déqualifiant lorsqu’on est jeune diplômé en additionnant les stages à des fractions de Smic pour être moins cher que son voisin et espérer pouvoir revendiquer un début d’expérience professionnelle sur son CV. Payer en acceptant aussi des rémunérations qui, dans les services d’aide à la personne, ne couvrent que 70% du travail effectif. Payer aussi, sur son temps, comme cadre en travaillant sans limite dans le système des forfaits jours et en accumulant les heures gratuites jusqu’au burn-out pour atteindre ses objectifs. Ou payer lorsqu’on est auto-entrepreneur et corvéable à merci, en faisant l’impasse sur la rentabilité pour obtenir des missions à un coût moins élevé qu’un salarié…
  • Et si l’accumulation de ces désillusions qui prennent leurs racines dans le travail low cost et la régression des droits fondamentaux liés au travail, alimentait l’effritement de notre capacité actuelle à vivre ensemble en minant «notre contrat social», s’interroge Valérie Segond ? La réponse est dans la question. Le problème posé par le low cost dans le travail va bien au-delà d’une simple réduction des coûts.
  • La journaliste a pris le temps d’analyser le mode de calcul du coût du travail établi par l’Insee… pour découvrir que les petites entreprises de moins de dix salariés où les salaires sont plus bas ne sont pas pris en compte à travers la méthodologie, que le coût de la main d’œuvre des travailleurs indépendants comme les auto-entrepreneurs n’étaient pas pris en compte dans ce coût… et bien d’autres aberrations parce que «les nouvelles formes d’emploi sont trop hétérogènes pour qu’on les comprenne dans le coût du travail», reconnait-on à l’institut.
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  • Même chose pour le temps de travail. Que veut dire aujourd’hui le procès fait aux 35 heures lorsque des fonctions autrefois dévolues à des salariés sont externalisées auprès de consultant hors de l’entreprises ou à des auto-entrepreneurs, hors de toute réglementation sociale pour s’affranchir de la durée légale du travail?
  • Le découpage des métiers en microtâches associé à la flexibilité permet aux employeurs de ne payer que les temps les plus productifs du travail, et d’employer gratuitement le salarié pour le reste du temps qui lui est néanmoins nécessaire pour accomplir l’ensemble de sa tâche, démontre Valérie Segond.
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    "Dans son livre «Va-t-on payer pour travailler?», la journaliste Valérie Segond enquête sur des dérives du travail low cost et de la flexibilité qui se généralisent."
Aurialie Jublin

Pourquoi le travail est-il devenu absurde ? | InternetActu.net - 0 views

  • Dan Lyons ne mâche pas ses mots. « Pourquoi le lieu de travail est-il devenu un mixte de jardin d’enfants et de centre de tests de personnalité pour scientologue ? » Nos bureaux sont devenus un cabinet de psychologie dirigé par une « bande de charlatans », dont nous sommes les nouveaux cobayes. Et la Silicon Valley est largement responsable de nos malheurs. D’abord parce que « c’est là que sont développées ces méthodes et technologies, c’est là que sont testées bon nombre de ces idées épouvantables qui visent à changer radicalement l’entreprise ».
  • « Le travail ressemble de plus en plus à une boîte de Skinner », en faisant référence aux chambres de conditionnement visant à altérer le comportement des rats à coups de récompenses et de décharges électriques, disait déjà en 2008 le neuropsychologue Gregory Berns dans le New York Times. Partout, l’implication et la satisfaction sont en bernes. Stress, dépression, burn-out, brown-out, suicides… s’étendent et s’intensifient. L’intimidation, les violences verbales, les menaces, les humiliations, le harcèlement… semblent devenus courants. Le monde du travail est malade. Mais pour Lyons, l’épidémie a un patient zéro : la Silicon Valley !
  • Tous ont des caractéristiques communes : outre leur richesse, ils adhèrent massivement à une vision du monde hostile aux travailleurs. Bezos a bâti sa fortune sans grande considération pour ses magasiniers, payés à des salaires si faibles qu’ils sont nombreux à bénéficier de l’aide sociale, contraints de vivre nomades, comme le montrait la journaliste Jessica Bruder dans le poignant Nomadland. Les usines de Musk ne sont guère plus reluisantes : les accidents y sont deux fois plus fréquents que dans les usines du secteur de l’automobile. Dans le capitalisme sans capital, « l’exploitation des travailleurs est fructueuse ».
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  • Reid Hoffman (@reidhoffman), ancien de PayPal, fondateur de Linkedin et désormais capital-risqueur, souvent pompeusement présenté comme le « philosophe des entrepreneurs », auteur de Blitzscaling, est également l’architecte du nouveau pacte entre les entreprises et les salariés (The Alliance, Harvard Business Review, 2014, non traduit). Cette « alliance » considère le travail comme une simple transaction. Les entreprises ne doivent aucune loyauté envers leurs employés et encouragent les travailleurs à se considérer comme des indépendants, à être La startup de soi-même !
  • Pourtant, selon des psychologues des organisations, l’insécurité de l’emploi est corrélée à la diminution de la créativité, à la baisse du rendement et de la productivité… et au harcèlement. Pour Lyons, la vision du monde des entrepreneurs d’aujourd’hui relève du pur cynisme, n’assumant aucune de leurs responsabilités autres que leur enrichissement personnel. Quel contraste avec le discours d’Henry Ford – « Mon ambition est d’employer de plus en plus d’hommes afin qu’ils puissent bénéficier de la révolution industrielle. Nous voulons aider les gens à se construire une vie » ! Et Ford dirigeait des entreprises bien plus grandes et importantes que Netflix ou Linkedin !
  • « Les licornes ne possèdent aucun secret de management éclairé. La plupart des startups sont des entreprises très mal gérées, à moitié bancales, dirigées par des bouffons, des abrutis et des copains de confréries étudiantes, et financées par des investisseurs sans aucune morale qui espèrent seulement que leur entreprise sera introduite en Bourse pour gagner de l’argent rapidement. Ils n’ont aucune expertise opérationnelle ni aucun talent spécial pour le comportement organisationnel ». Leur modèle d’affaires n’est pas très novateur. Il consiste à vendre moins cher que les autres en payant moins cher.
  • Depuis, la méthode agile est devenue une religion, « un élixir miracle ayant le pouvoir de tout faire », même transformer des organisations. Mais pour Lyons, la méthode n’a que pour fonction d’en imposer une nouvelle, diminuer les salaires et virer les seniors ! Taylor avec son chronomètre poussait les gens à l’épuisement physique, la méthode agile, elle, épuise psychologiquement. Lyons estime que la plupart des implémentations de ces méthodes ne marchent pas, en tout cas les évaluations sur son efficacité semblent inexistantes (hormis pour ceux qui la promeuvent).
  • Pour Matthew Stewart, l’auteur du Mythe du management : « cette idée moderne du management nous a projeté dans une quête erronée pour trouver des réponses scientifiques à des questions non scientifiques. C’est proposer de prétendues solutions technologiques à ce qui n’est, au fond, qu’un problème éthique et politique ».
  • Pour accroître la productivité, il faut mettre les gens en confiance, éliminer la crainte de se faire licencier à tout moment, les former, les rémunérer correctement, leur offrir une bonne couverture sociale… Or, on ne trouve rien là dessus dans la méthode agile comme dans le lean !
  • Sur le même ton, Lyons règle son sort à l’holacratie (« L’holacratie c’est comme si toutes ces choses avaient été mises dans un mixeur avec du LSD, et emballées par le psychopathe Charles Manson »). Zappos a fait fuir 30 % de ses employés en adoptant cette méthode et a disparu de la liste Best Places to Work où elle figurait en haut du classement depuis des années. Derrière son discours dégoulinant de bonnes intentions sur l’autonomisation et la liberté, l’holacratie est doctrinaire et autoritaire. « Les humains ne sont pas conçus pour fonctionner comme des logiciels », rappelle Aimee Groth de Quartz.
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    Very Intresting and informative. i like that
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