Skip to main content

Home/ Tic&Travail/ Group items tagged humain

Rss Feed Group items tagged

Aurialie Jublin

Site du film Article 23 - 1 views

  •  
    Synopsis : On oublie trop souvent que l'article 23 de la déclaration universelle des droits de l'homme stipule que chaque être humain a droit à un travail... A travers le récit d'une histoire largement inspirée de faits réels, ce film interroge avec acuité "la valeur travail" et le drame du chômage. Avec l'humour du désespoir, il décape au vitriol la brutalité opérée par des cabinets de recrutements et les coulisses de ce métier si lucratif. Embaucher.
Aurialie Jublin

L'emploi à l'épreuve des algorithmes « InternetActu.net - 1 views

  • L’analyse des e-mails, des messageries instantanées, des appels téléphoniques, du moindre clic de souris des employés peut désormais être mise au service d’une plus grande efficacité de l’entreprise. Les données produites par les travailleurs sont en passe de devenir un atout précieux.
  • département People Analysis (“l’analyse des gens”), le laboratoire des ressources humaines de Google. Depuis 2007, Google a mené des enquêtes approfondies sur ses équipes et a constaté que les employés les plus innovants sont ceux qui ont un fort sens de leur mission tout en ayant une large autonomie personnelle. “Nos décisions sur nos employés ne sont pas moins importantes que nos décisions sur nos produits”,
  • Gild est une start-up qui ambitionne de révolutionner le recrutement de développeur par les Big Data. Parmi les principaux indicateurs pris en compte par la société, l’évaluation par les pairs des développeurs sur des sites de programmation communautaires comme Google Code, Github ou Bitbucket : le code proposé par le développeur est-il apprécié, réutilisé ? Comment communique-t-il ses idées ? Que dit-on de lui dans les réseaux sociaux ?…
  • ...4 more annotations...
  • Recruiter permet ni plus ni moins d’espionner les profils que le recruteur consulte, de les ajouter à des listes de candidats potentiels, d’entrer en contact avec les anciens employeurs ou d’être tenu au courant de qui s’attarde sur le profil d’un candidat, et ce…, sans que les utilisateurs eux-mêmes ne le sachent ! L’algorithme mis en place se base sur les actions du recruteur et se complexifie à mesure que l’employeur l’utilise, notamment en recommandant des utilisateurs à la formation et aux compétences similaires de ceux mis en sélection.
  • En fait, ce qui paraît le plus gênant dans ce système, c’est bien l’asymétrie de service, c’est-à-dire que les usagers ne sont pas sur un pied d’égalité. Que les recruteurs aient des outils dédiés pour se faciliter la tâche, certes. Mais que le candidat n’ait pas accès dans le détail à qui consulte son profil ne peut que générer une tension, un déséquilibre…
  • Mais ce n’est pas la seule société à utiliser de nouveaux types de capteurs pour mesurer la productivité des employés, explique Rachel Emma Silverman pour le Wall Street Journal. La Bank of America a ainsi équipé 90 de ses employés des badges développés par Sociometrics Solutions (dont nous parlions déjà ici et là). Le but : étudier les mouvements et les interactions des employés afin de comprendre la façon dont ils travaillent et interagissent.
  • Pour Dancy, bientôt, les entreprises vont commencer à mesurer leurs employés de la même façon qu’il se mesure lui-même. Nous n’aurons pas le choix, constate-t-il, fataliste. “Les entreprises ont besoin de nouvelles mesures pour saisir la productivité des travailleurs de la connaissance.” Même si les travailleurs rejettent la surveillance orwellienne de leurs employeurs, les travailleurs individuels seront contraints d’utiliser l’autosuivi pour acquérir un avantage concurrentiel sur les autres.
  •  
    L'analyse des grandes quantités de données - le Big Data - est appelée à révolutionner bien des domaines. L'emploi et les ressources humaines pourraient même devenir l'un de ses premiers terrains d'application. La preuve avec quelques résultats d'études menées dans différentes entreprises et différents secteurs.
Aurialie Jublin

Avis sur le reportage "Un monde sans humains" - 0 views

  •  
    "Un monde sans humains ? est un documentaire où se croisent technosciences, philosophie et politique. Il nous emmène dans les laboratoires où se fabriquent les prothèses bioniques; près de ces chercheurs qui, pour assister l'armée, travaillent la commande des machines par la simple pensée; assiste aussi à un entretien d'embauche où un robot analyse les émotions d'un candidat répondant aux questions de son recruteur, ce même type de robot que l'on retrouve dans une maison de retraite, en train de surveiller le régime alimentaire d'une pensionnaire. Un monde où la science se mettrait au service de l'homme pour en adoucir la vie, pour le prévenir de ses erreurs, ou pour l'aider dans son quotidien. A l'heure actuelle au stade de prémisses, ce monde vise à totalement changer l'homme." Commentaires : revoir la séquence sur l'entretien d'embauche par le robot
Aurialie Jublin

Va-t-on vers un monde sans humain ? - lavenir.net - 1 views

  •  
    Le robot qui fait passer l'entretien d'embauche s'appelle Matilda; il s'occupe aussi des personnes âgées. "À un candidat fictif à l'embauche, Mathilda demande : «Croyez-vous que le patron a un travail difficile et a besoin de soutien?  » La question étonnerait sans doute n'importe quel postulant à un emploi. Celui que l'on voit à l'écran ne semble pas perturbé et répond simplement «oui  ». Cependant, sur l'ordinateur relié à Mathilda, l'analyse du visage est intraitable : une réaction négative, imperceptible à l'œil nu, est détectée. Pour Rajiv Khosla, Mathilda est l'avenir des services de Ressources humaines. «Elle est capable de comparer le profil émotionnel du candidat à celui de l'équipe dans laquelle il sera affecté.  »"
Aurialie Jublin

Fiche de lecture de "Le travail, une valeur en voie de disparition" D.Meda - 1 views

  • Le mobile du profit personnel n’est pas naturel pour l’homme primitif et le gain ne joue jamais le rôle de stimulant du travail. La distribution des biens matériels est régie par des mobiles non économiques et le travail est traité comme une obligation qui n’exige pas d’être indemnisé mais fait partie des contraintes sociales.
  • Les philosophes grecs assimilent le travail à des tâches dégradantes et n’est nullement valorisé. Les activités humaines valorisées sont la pensée, la science, et les activités éthiques et politiques. Enfin le travail n’est en aucune manière au fondement du lien social.
  • A la fin du XVIII siècle avec Adam Smith, le travail humain envahit la scène de l’économie politique. Le travail est cette puissance humaine et ou "machinique" qui permet de créer de la valeur. La logique de la valeur et de la productivité est fondée.
  • ...2 more annotations...
  • Marx construit une vaste opposition entre le vrai travail qui est l’essence de l’homme et la réalité du travail qui n’est qu’une forme aliénée. L’homme ne doit avoir de cesse d’humaniser le monde, de le modeler à son image, de réduire le naturel, y compris en lui-même. Non seulement le travail est la plus haute manifestation de mon individualité, mais il constitue également ce milieu au sein duquel se réalise la véritable sociabilité.
  • Le travail apparaît tout à la fois comme contribution de chacun au progrès de la société, fondement du lien social, et source d’épanouissement et d’équilibre personnels.
  •  
    Pour D. Méda, le statut du travail est en lui-même une question centrale pour nos sociétés occidentales, parce qu'il constitue l'une des leurs dimensions essentielles, l'un de leurs fondements, et qu'il s'agit aujourd'hui, de connaître la nature de la crise que nous traversons, mais également de choisir le type de société dans lequel nous voulons vivre.
abrugiere

L'avenir du travail par Albert Jacquart ! - YouTube - 1 views

  •  
    le travail = une souffrance La civilisation, c'est savoir s'émanciper du travail, pour créer des idées, de l'art, etc.  L'absence de travail est devenu aujourd'hui l'absence de rôle de fonction dans la société.  Le nombre d'heures de travail a été divisé par 10, parfois par 100 depuis le début du 20e siècle. Quel est alors le projet humain ?  La caractéristique de l'homme : un être qui évolue et qui se construit dans l'échange.  Le banquier vend des biens qu'il n'a pas eu à produire
Aurialie Jublin

Michelin, Parrot, LVMH... les meilleures pratiques RH des entreprises, par Didier Pitelet - 0 views

  •  
    "Michelin, Ysance, Parrot, groupe Flo, groupe Casino, LVMH, BNP Paribas... Sept exemples de gestion des ressources humaines à suivre, selon Didier Pitelet, auteur de Le prix de la confiance."
hubert guillaud

Comment la technologie détruit la classe moyenne - NYTimes.com - 0 views

  •  
    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
  •  
    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
Aurialie Jublin

Tous Talent : le réservoir de productivité des prochaines années | Le Cercle ... - 1 views

  • L’envie et la motivation intrinsèque des femmes et des hommes de ce capital est un facteur majeur de surperformance. En effet, considérons un collaborateur au 35h, son travail ne l‘occupe que 33% de son temps disponible chaque semaine. Ses capacités à s’épanouir et à s’investir peuvent alors aisément être portées par des activités hors de son temps professionnel. En revanche, si l’entreprise oriente cette capacité en fournissant à ce collaborateur tout l’espace et les moyens nécessaires pour s’investir et s’épanouir, la productivité de son temps professionnel s’en ressentira grandement. En partant de ce constat, deux options diamétralement opposées s’offrent aux entreprises pour augmenter les sources de motivation de leurs collaborateurs.
  • elle en proposant une somme de services, d’avantages et d’activités extra-professionnels réservés à leurs collaborateurs (crèches, salles de sport, activités financées, mécénat d’entreprise, journées créatives…). La seconde option tente de rendre, par une politique RH performante, le temps consacré au travail le plus motivant possible. Les populations qui passent le plus de temps au travail – les agriculteurs et les professionnels de santé – ont généralement le taux de suicide le plus important !
  • La plupart des études consacrées au capital humain montrent régulièrement que les principaux facteurs de motivation sont l’intérêt du travail, la mobilité fonctionnelle et la mise en œuvre de nouvelles compétences, l’autonomie et la responsabilisation et les perspectives d’évolution. L’ambiance au travail, des objectifs individuels motivants et le soutien du manager dans des situations difficiles sont dans le top 5 des facteurs du bien-être au travail. Par ailleurs, le premier facteur de démotivation est le manque de reconnaissance. Au regard de ces éléments, les gisements de productivité et d’innovation sont clairs : mettre en œuvre une politique RH permettant à l’ensemble des collaborateurs d’être reconnu et de se reconnaître comme des « talents » capables d’évoluer, de se développer et de s’épanouir dans leur travail.
  •  
    "Après la productivité par l'industrialisation des processus de l'entreprise et l'intégration des TIC, l'efficience du capital humain devient le principal levier de productivité pour les dix prochaines années."
Aurialie Jublin

Les RH vont-elles se passer des humains? - Techno, Les plus de la rédaction -... - 2 views

  •  
    "Du recrutement à l'évaluation, le digital bouleverse les métiers des ressources humaines. Vous passerez peut-être votre prochain entretien d'embauche avec un algorithme."
Aurialie Jublin

Progrès et emploi : la "destruction créatrice" a-t-elle encore un sens ? - 0 views

  • Mais la théorie de Schumpeter fonctionne-t-elle encore au 21ème siècle ? Comme l'avait parfaitement expliqué et démontré l'analyste Horace Dediu, la vitesse du progrès technologique arrive à un point tel qu'il devient très compliqué pour les êtres humains de s'adapter professionnellement aux cycles des changements technologiques.
  • le principal risque économique et social est là, et se constate déjà : c'est l'accroissement des inégalités déjà profondes entre ceux qui peuvent acheter les robots et les faire travailler, et ceux qui ne pourront que les utiliser ou les observer. En termes marxistes, c'est l'accroissement de l'appropriation privée des moyens de production, qui empêche l'émancipation de la classe travailleuse. Mais l'existence-même de cette dernière est menacée par la possibilité de supprimer l'emploi, dans une part de plus en plus importante de la chaîne productive.
  •  
    "La théorie de la "destruction créatrice" développée par Joseph Schumpeter a-t-elle encore un sens au 21ème siècle, malgré l'accélération continue du rythme des cycles d'innovations technologiques ? Nous entrons dans une ère où il devient plus facile et rapide de détruire des emplois que d'en re-créer, ce qui impose de se poser pour réfléchir aux conséquences sociales, et aux moyens de soutenir à la fois le développement technologique et le développement humain."
Aurialie Jublin

Compétences numériques des salariés : la France peut mieux faire - Actualité ... - 0 views

  •  
    Télécom Ecole de Management dévoile une étude qui montre la nécessité de mieux accompagner les salariés dans la transformation numérique des organisations. L'étude, intitulée « Numérique et évolution des compétences des salariés », a été réalisée par une équipe des étudiants de Télécom Ecole de Management (TEM) et dirigée par Emmanuel Baudoin, responsable de la majeure Management des Ressources Humaines à TEM. Effectuée dans le cadre du projet  « Pour un grenelle du Numérique »  de la société CGI et de la publication du livre blanc « le numérique est une chance à saisir pour la France », l'étude a été menée auprès de 255 salariés de différents secteurs. 90% des salariés sont impactés par le numérique dans leur métier et compétences
Aurialie Jublin

« Gagner sa vie » : plongée dans le revenu de base à visage humain - 0 views

  •  
    "« Si vous n'étiez pas obligé d'aller travailler, vous iriez quand même ? ». C'est par cette question que s'ouvre la série documentaire Gagner sa vie, dans laquelle Arte interroge notre rapport au travail et à l'argent. D'un village kenyan aux burn-out de salariés japonais en passant par une réserve Cherokee, les six reportages offrent une perspective plus humaine autour du sujet parfois considéré comme technique du revenu de base. Le documentaire est mis en scène dans une interface développée par la société de production Upian qui s'adapte au spectacteur grâce à de courts questionnaires. "
Aurialie Jublin

La culture du donnant-donnant s'installe chez les salariés - Miroir Social - 0 views

  •  
    Inquiets pour leur avenir et réfractaires aux fausses promesses, les salariés exigent désormais des garanties en contrepartie de leur engagement dans l'entreprise. Génération X, génération Y, génération Z... Tous les 10 ou 15 ans, les directions des ressources humaines doivent intégrer une inconnue supplémentaire à l'équation managériale, du fait de l'arrivée sur le marché de nouvelles générations de salariés, porteuses d'aspirations et de valeurs propres.
abrugiere

Le travail : valeurs, attentes et frustrations - La Vie des idées - 0 views

  •  
    "Peut-on se réaliser dans le travail ? Trois chercheurs conviés à débattre par la Vie des idées montrent que la mise en pratique de cette idée, pourtant omniprésente, est compromise par les crises, l'inaction des États et l'absence de normes internationales contraignantes."
  •  
    Notre concept moderne de travail est en effet le résultat d'une histoire : c'est au XVIIIe siècle que le travail est conçu comme un facteur de production (un moyen au service d'une autre fin, la richesse), avant que le début du XIXe siècle ne le théorise comme « l'essence de l'homme », puis comme le pivot de la distribution des revenus, des droits et des protections. Ces trois dimensions coexistent aujourd'hui et sont contradictoires (Méda, 1995). C'est seulement au cours de la seconde moitié du XXe siècle que les conditions de possibilité de la société décrite par le jeune Marx, dans laquelle le travail serait enfin une œuvre, permettant à chacun d'exprimer sa singularité et son appartenance au genre humain, ont été réunies : les enquêtes européennes et françaises mettent en évidence le basculement d'une éthique du devoir vers une éthique de l'épanouissement (Lalive d'Epinay, 1998) et révèlent l'ampleur des attentes expressives et relationnelles dont le travail est l'objet, tout particulièrement en France (Davoine, Méda, 2008).
Aurialie Jublin

Revenu de base ou salaire à vie ? - Réseau français pour le revenu de base - 1 views

  • Je pense qu’au-delà du nom de chaque proposition s’ouvrent des perspectives radicalement différentes, « radical » étant pris ici dans le sens de profond. En effet, le salaire à vie décrit par le réseau salariat, est pour moi un aménagement de la société de production au profit de l’une de ses composantes : les salariés. Il est une réaction à la prise de pouvoir excessive, sur ce point nous sommes d’accord, d’une autre partie prenante de la société de production : les actionnaires.
  • Loin de tirer la couverture, à droite ou à gauche, du lit de la société de production où nous nous sommes endormis à moitié, le revenu de base, lui, nous en sort… du lit ! Il nous appelle à nous réveiller et nous entraîne pas à pas vers une nouvelle société, celle de l’émancipation. Je pense, mais je peux me tromper, qu’il y aura autant de différences entre la social-démocratie, la civilisation actuelle, et l’ancien régime qu’il y aura de différences entre la social-démocratie et la société de l’émancipation.
  • Ils ont bien compris que l’évolution de la vie va vers l’individualisation des consciences, vers leur émancipation et que cette autonomie ne se gagnera pas contre les autres parties prenantes de notre société mais avec elles.
  • ...2 more annotations...
  • C’est quand même hallucinant qu’au XXIème siècle, on ne puisse comparer les humains entre eux que comme exerçant, même potentiellement, une activité de production dans le but de vendre cette production contre de la monnaie sur un marché ! À cette réduction de l’humain, à sa qualité de travailleur à vie, pire de salarié à vie, le revenu de base oppose une vision émancipatrice. Le revenu de base n’est pas versé parce que nous avons des capacités à produire mais simplement parce que nous existons.
  • Le sujet du revenu de base est de créer un nouveau type de revenu pour tous les humains indépendamment de leur participation à une activité marchande. Un revenu d’existence qui donne le droit de choisir une activité grâce à ce revenu, et non pour en avoir un. Le sujet du revenu d’existence, qui un jour sera un revenu d’autonomie, c’est le pouvoir de chaque citoyen de dire « oui » ou « non » à une activité marchande. Son sujet, c’est le « JE » au cœur du « NOUS ». Nous pensons que l’on peut tout à fait vivre et se développer en relocalisant sa production voire en la démonétisant pour en user directement ou l’échanger gracieusement.
  •  
    "Revenu de base ou salaire à vie ? Les désaccords entre les défenseurs des deux projets ne sont pas que d'ordre sémantique. En effet, c'est deux visions de la société qui s'affrontent. Frédéric Bosqué revient dans cette tribune sur ce qui sépare le revenu de base du salaire à vie de Bernard Friot, mais aussi sur ce qui rassemble les militants de chacune des propositions."
abrugiere

Christophe Dejours - Qu'est-ce que le travail vivant ? - YouTube - 0 views

  •  
    Le titre de la vidéo n'est pas le bon... mais l'interview est intéressante, dimension historique... Mai 1968 : un événement clé dans le rapport au travail. La plus grande des grèves.  Quelles questions soulevées ? La question de l'aliénation par les nouvelles formes de travail (taylorisme, contraintes de temps) Le monde ouvrier était le plus touché par la perte du sens du travail.  Avant 1968 : le travail pouvait être vu comme difficile, mais il y avait des effets positifs sur le niveau de confort (consommation, etc.).  Après 1968 : la conviction que l'augmentation de la production, du confort était ce que les gens attendaient, est remise en cause. Constat d'une destruction des humains au travail.  A partir de là réflexion autour de formes alternatives :enrichissement des tâches, groupes semi-autonomes, expérimentations, etc.  "Rapport Sudreau"  Rapport entre le travail et la construction de soi, de l'identité : importance du travail dans la vie psychique. Le genre est complètement structuré par le rapport au travail.  Recherches lancées sur l'amélioration des conditions de travail. 
abrugiere

Fichu travail ! - 1 views

  •  
    Gérard Haddad nous entraîne dans les sillons de la glèbe, de l'inconscient et de son histoire singulière, pour dénouer les "liens mystérieux entre sexualité, agronomie et langage". Dans les rizières de Casamance, il voit se superposer trois types d'organisation : le chantier primaire, pour ne pas dire primitif, où le labour avec un instrument et des gestes ancestraux impose l'égalité entre travailleurs. Le chantier secondaire, où l'introduction de la traction animale installe une hiérarchie entre le bouvier et le laboureur et oblige à une division des tâches. Le chantier tertiaire, où l'emploi du tracteur condense les fonctions du joug, du timon et de la charrue, et son conducteur solitaire celles du bouvier et du laboureur. L'astuce de l'auteur est de superposer à ces trois structures celles que Freud a distinguées dans l'élaboration du rêve : le matériel de base du désir (chantier primaire), son déplacement (secondaire) et sa condensation (tertiaire). Le puzzle s'emboîte à merveille : le travail humain et le travail du rêve évoluent selon le même processus.
anonymous

L'adieu à la caisse - La Vie des idées - 1 views

  •  
    "Banques, cinémas, administrations publiques : on ne compte plus les lieux destinés à accueillir un public ayant adopté les automates. En France, les débats sur l'automatisation des services se sont largement focalisés sur le commerce de détail soulevant des inquiétudes pour l'emploi des salariés. Tout en reconnaissant l'importance de cet aspect, l'ouvrage de Sophie Bernard étudie l'automatisation du point de vue du travail. Et du travail humain, il en demeure dans ces dispositifs qui n'ont d'« automatiques » que le nom. En cumulant des savoirs élaborés à partir de la sociologie du travail industriel et de la sociologie des services, l'auteure fait de l'implantation des caisses automatiques dans la grande distribution un sujet d'interrogation plus générale permettant d'étudier le travail, le rapport au travail et l'avenir des professions engagées dans des situations impliquant une interaction avec un public. "
julien camacho

Le télétravail, une organisation d'entreprise - Carnets Web de La Grange - 1 views

  •  
    Récemment, Marissa Mayer, CEO de Yahoo!, a fait les choux de la presse informatique et surement de toute la presse en gestion des ressources humaines. La décision était de rappatrier tous les employés qui « travaillaient à distance » de revenir près d'un des bureaux de Yahoo! ou bien… de quitter leur emploi. Nombre de personnes de RH se réjouissent de cette décision. La réaction illustre le fossé qui existe entre la réalité du travail à distance et son organisation dans la plupart des entreprises. Et pourtant, il n'y a pas de quoi se réjouir de la décision de Marissa Meyer. Nous n'avons pas assez d'informations pour évaluer sa décision. Il est tout à fait possible que ce soit une excellente décision.
‹ Previous 21 - 40 of 154 Next › Last »
Showing 20 items per page