À savoir que, peut-être que c’est à nous, dans l’existence, d’établir cette espèce de calcul de proportions, ou de sens vécu de la proportion.
Il faudrait dire que, oui, qu’est ce qui est important dans une vie ?
Bon. Qu’est ce qui est important ?
Le critère de l’importance.
À quoi vous allez donner l’importance ?
C’est l’importance. C’est...Il faudrait faire presque de l‘importance. L’importance. Ça ce n’est pas important, ça c’est important.
Il faudrait presque en faire un critère d’existence, je crois.
Les gens qu’est ce qu’ils jugent important dans leurs vies ? Est ce que...Ce qui est important, est ce que c’est de parler à la radio ? Est ce que c’est de faire une collection de timbres ?
Est ce que c’est d’avoir une bonne santé, peut-être ?
Tout ça...Est ce que c’est...
Qu’est ce que c’est une vie heureuse au sens où quelqu’un meurt en se disant : après tout, j’ai fait en gros ce que je voulais. J’ai fait à peu près ce que je voulais, ou ce que j’aurais souhaité. Oui, ça, c’est bien. Qu’est ce que c’est cette curieuse bénédiction qu’on peut se donner à soi-même ? Et qui est le contraire d’un contentement de soi.
Qu’est ce que ça veut dire ça, cette catégorie ? L’important.
Non, on est d’accord, ça c’est embêtant, mais ce n’est pas important.
Qu’est ce que c’est ce calcul ? Est ce que ce n’est pas ça ? Est ce que ce n’est pas la catégorie du remarquable ou de l’important qui nous permettrait de faire des proportions entre les deux sens irréductibles du mot partie ? Ce qui dépend et ce qui découle de la part intensive de moi-même et ce qui renvoie au contraire aux parties extensives que j’ai.
Alors, et puis évidemment, il y a toujours le problème : les morts prématurés.
L’essence singulière, elle passe à l’existence, bon, et puis...Je suis écrasé bébé. Bon.
Jusqu’à quel point joue la règle spinoziste, à savoir : mais, le temps que je dure n’a aucune importance finalement.