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L'embrayage nature culture: Synthèse du séminaire "L'embrayage nature/culture" - 4 views

  • Ce processus peut se reconnaître en particulier dans l'interprétation que Leroi-Gourhan a faite de l'émergence de l'espèce humaine, laquelle peut se résumer par la trajection entre anthropisation (la transformation physique du milieu par la technique), humanisation (la transformation morale de l'environnement par le symbole) et hominisation (l'évolution du corps animal en corps humain).
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      symbole = intériorisation de la forme
  • C’est là une des propriétés fondamentales de tout organisme en général et du cerveau en particulier : la plasticité, qui, comme nous venons de le voir, est à mettre en relation avec leur capacité de modifier et adapter leurs structures internes et à transformer leurs relations synergiques complexes avec les milieux externes. La plasticité est précisément cette relation dynamique complexe de réciprocité, qui se construit à différentes échelles, entre le génotype et le phénotype, entre l’inné et l’acquis, entre la nature et la culture.
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Faire avec le faire communicationnel : les prétentions de la sémiotique face ... - 0 views

  • Nommer l’inscription, c’est évoquer l’univers symbolique de l’écriture, mais autoriser aussi une explication du social en termes de fixation matérielle des rapports de pouvoir.
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      mais comme le Tao, nommer n'est pas exister...
  • Car si les livres, les plans de classement, les cartes, l’énonciation du travail documentaire, ne sont pas seulement les objets d’un transport logistique, mais les médiations d’une activité interprétative, ils ne peuvent être mis en chaîne et rien de ce qui est mobile n’est vraiment immuable.
  • Ils sont à la recherche d’une jointure souple entre l’ordre des livres et la culture pratique du lire.
  • ...6 more annotations...
  • La sémiotique, au terme de l’extension universelle de sa saisie, aurait perdu toute visée propre. En effet, si l’ensemble des cultures se laissait analyser comme un parcours sémiotique, c’est la nature même du geste d’instauration de la fonction sémiotique, par les sujets sociaux eux-mêmes, qui deviendrait impossible.
  • comprendre dans quelles conditions les sujets sociaux instituent la dimension signifiante du monde et comment ils donnent forme à ce geste par des procédures et des objets.
  • la trace est bien un opérateur du rapport entre objets sémiotiques et pratiques, mais son interprétation est extrêmement complexe et ses niveaux de signification sont d’une richesse extrême, comme l’a montré de longue date la génétique matérielle des textes (Rey 1996).
  • Dans les usages où elle est censée permettre de traverser l’espace sémiotique pour rejoindre l’espace pratique, le terme « trace » est une expression vulgarisée de l’indicialité, entendue, selon une conception simplifiée, comme ce qui réunit l’expression du signe à son objet sur le mode de la causalité.
  • Dans une perspective communicationnelle, on peut ainsi analyser la façon dont la trace graphique se laisse représenter et mobiliser effectivement par le corps dessinant dans les dispositifs informatiques (Quinton 2002) ; on peut décrire la manière dont les objets d’écriture et de lecture cadrent les conditions d’appropriation du texte (Souchier 1997 ; Jacob 2002) ; on peut inventorier les modalités de textualisation d’un ensemble de pratiques, interpersonnelles (Després-Lonnet et al. 2003) ou professionnelles (Cotte et al. 2007) et comprendre la façon dont cette écriture des pratiques ouvre de nouveaux espaces de pratique ; on peut identifier les espaces d’écriture, de réécriture et de manipulation des textes que permettent les écrits de réseau pour assurer une médiation d’usages, entre usages effectifs enregistrés et usages programmés dans le texte (Davallon et al. 2003).
  • On doit aussi admettre, me semble-t-il, que l’analyse sémiotique du logiciel peut montrer avec quelle précision une scénographie de la situation de communication est impliquée par le dispositif d’écriture et décrire les formes de représentation que l’écriture impose à ce modèle, mais qu’elle ne peut procéder à une modélisation des pratiques elles-mêmes, que seule une observation de type ethnographique extrêmement attentive révèle dans leur divergence, leurs contradictions et leur complexité.
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    Articles du même auteur
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Cognition in the Wild - 1 views

shared by lucky semiosis on 02 Apr 10 - Cached
  • Instead, I have in mind the distinction between the laboratory, where cognition is studied in captivity, and the everyday world, where human cognition adapts to its natural surroundings.
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      du fait à l'en train de se faire...
  • The attempt is cultural in nature, giving recognition to the fact that human cognition differs from the cognition of all other animals primarily because it is intrinsically a cultural phenomenon.
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Ernst Cassirer - Wikipédia - 0 views

  • Grâce à l'exploration des "formes symboliques", sortes d'invariants de la culture humaine, le philosophe espère réunir la science et les autres productions culturelles de l'esprit dans une même vision philosophique.
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      symbole = lien entre raison et intuition
  • Lorsque l'esprit humain est incapable de tenir à distance le symbole, celui-ci redevient mythe et lui fait perdre ses repères.
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      symbole comme pharmokon
  • Si nous ne parvenons pas à trouver un fil d’Ariane pour sortir de ce labyrinthe, aucune connaissance réelle du caractère général de la culture humaine ne sera possible ; nous continuerons à nous perdre dans une masse de données isolées et éparses, dépourvues apparemment de toute unité conceptuelle
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La question du genre comme nœud de relations sémantiques - 1 views

  • Cette représentation par groupes de signes, [-,+], [+, -], [-,-], [+,+], n’est d’ailleurs pas sans faire penser à la logique chinoise du Yin et du Yang dont le Tao constitue le tiers terme48 ; si ceux-ci constituent deux pôles antithétiques d’extrémité, par contre, on peut les digitaliser au moyen des signes + et - comme dans les hexagrammes du Yi king dont la saturation des combinaisons engendre le cercle gradué de leurs dispositions. Nous avons une modulation permanente que l’on peut représenter par un entrelacs autour d’un cercle. La logique de ces signes discrétisables exprime ainsi, à la fois, un équilibre compensatoire dans leur alternance et un déséquilibre lorsqu’une des parties supplante entièrement l’autre.
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      pour une décomposition sémiotique du Yi King
  • le principe tectonique de revêtement en tant que surface
  • Ainsi, comme nous l’avons souligné, l’ensemble de ces corrélations est distinct des morphologies relevant de chacun de ces domaines; nous devrions ainsi intituler chaque type de relation reconfigurative une « typification » de la relation. Par exemple, nous pouvons en définir cinq modes principaux :-i- Relation technomorphe (assimilation d'un corps à un appareil, artefact ou machine ; pensons par exemple aux peintures métaphysiques de De Chirico)-ii- Relation phytomorphe (assimilation d'un corps à une forme florale ou arborescente, transformant celui-ci en ornement comme dans l’Art Nouveau)-iii- Relation zoomorphe (assimilation d'un corps à une forme animale comme dans le cas des masques, des heaumes guerriers)-iv- Relation cosmomorphe (assimilation d'un corps à un relief montagneux, Cf. pyramides égyptiennes, ou à la voûte céleste, Cf. architectures fantastiques comme dans le cas du Cénotaphe de Newton par Boullée, reproduit en (16) infra).-v- Relation anthropomorphe (assimilation d’un solide à celui du corps humain comme dans le cas du symbole de l’architecture religieuse selon Francesco di Giorgio ; plus banalement, c'est l'assimilation visage = façade, corps global = système de proportions chez Vinci, Dürer, etc.,
  • ...7 more annotations...
  • Bref, la diglossie est ce pouvoir de découpage (par scissiparité) de la langue, ce « trésor commun » -comme disait Saussure98- offrant une multiplicité possible de sociolectes distincts. En tant que symbolique, elle est donc à la fois ce qui rassemble et ce qui disperse (sumbolon, diabolon).
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      limite et potentialité
  • La formule allégorique (Cf. inversement : parodique) exprime ainsi un niveau de signification générale qui coiffe un ensemble d'expressions sous-jacentes ; ce que l'on a appelé dans l'esthétique du Moyen Âge un sens allégorique qui dépassait un sens littéral et un sens figuré (le recours aux tropes littéraires). Dans des termes sémiotiques contemporains, on peut parler de « connotations » à vocation idéologique comme remplissant cette même fonction suturante en tant que méta-nomination102.
  • La chôra est un milieu (comme on parle d'un « milieu aquatique » ou d'un « milieu végétal ») formé de substances cosmiques : l’eau, l’air, le feu, la terre, et en ce sens, elle est la matrice d’une création de nouveaux matériaux composés de ces substances.
  • il est nécessaire d'avoir une structure d'encadrement comme support des relations entre un « dedans » (qu'on alimente) et un « dehors » comme provenance des ingrédients, la relation entre ces deux expressions renvoyant à des opérations d'import-export (c'est le sens « alimentaire », « nourrissier » de la chôra, op. cit. p. 198). Or cette structure d'encadrement peut être figurée par notre dispositif (générique) à huit termes qui fonctionne à la manière d'une « chambre d'écho » en tant que structure de mises en relations —« chambre d'écho » en ce qu'elle se prête à une multiplicité de types de relations.
  • elle est assimilée à un « territoire » (idem, p. 200) non pas tant comme marqueterie de lieux connexes que comme surface haillonnée (à la fois pleine et trouée) par où transitent les forces liant un Haut et un Bas cosmiques (en tant que gouffre, caverne). D’ailleurs, ce terme de « surface » est problématique puisqu’on ne précise pas son mode de formation géométrique ; il faudrait davantage parler de « nappe » ou de « texture » à la manière d’un tissu fait par l’entrecroisement de la chaîne et de la trame, la navette du métier à tisser les configurant dans son mouvement incessant de va-et-vient. Ainsi la chôra n'est pas tant un lieu stable (frontières et reliefs) qu’un mi-lieu de passage incessant (un transit permanent), d’un lieu à un autre (déplacement), d’un état à un autre (métamorphose), nappe équivalente à ce que G. Semper appelait un revêtement (Bekleidung)113 tel que la peau ou le vêtement pour le corps humain ou tels que les phénomènes atmosphériques et célestes pour le cosmos (interprété au sens cosmétique de la parure).
  • la chôra n’est pas une totalisation, n’est pas une sériation énumératrice mais un milieu (cosmique, organique, sociologique) et ce milieu constitue le point d’équilibre entre un ordre (exprimé par des régulations de type endo- et exo-) et un désordre. C’est à ce titre qu’elle participe du hasard en tant que stochasticité donnant, d’une part, des mélanges (hétérogénéités relatives) et de l’autre des séries aléatoires comme au jeu.
  • En termes de re-présentation esthétique (Cf. (17) supra), la chôra serait du côté de l’assemblage comme art du patchwork, comme collage dont on sait que le principe est entre une forme minimale de mise en ordre et un aléa ouvert sur le monde (le hasard objectif des surréalistes). C’est pourquoi, la chôra peut être assimilée à un « être du rêve » amalgamant faits de mémoire et signes erratiques (puisque sa logique est fondamentalement disparate)115.
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Le parcours de Cassirer : de l'épistémologie néo-kantienne à une théorie sémi... - 0 views

  • Car si l'on est persuadé que le concept logique est la condition nécessaire et suffisante de la connaissance de l'essence des choses, tout ce qui se distingue spécifiquement de lui, sans atteindre à sa clarté ou à sa précision, n'est en fin de compte qu'un simulacre privé d'essence.
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      la logique n'est pas tout...
  • Le problème prend cependant une tout autre tournure si, au lieu de considérer l'essence des choses comme établie depuis le début, on voit en elle en quelque sorte le point de mire infiniment éloigné auquel tendent l'entendement et tout l'effort de recherche.
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      à la recherche infinie de mon intériorité...
  • La forme symbolique joue bien plutôt le rôle de ce « centre qui est partout et la circonférence nulle part », selon le mot de Pascal, dans la mesure où elle a ceci de particulier de faire à la fois partie de l'environnement (et relève de ce fait de la question quid facti  ?) et d'être le moyen grâce auquel on peut porter un jugement sur cet environnement (et relève de ce fait de la question quid juris ?), fait et moyen cohabitant dans des phases successives ou des couches de l'appréhension progressive de la forme.
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      la forme symbolique entre éternité et immortalité
  • ...7 more annotations...
  • L'existence même du mythico-linguistico-rituel montre ainsi comment un support matériel peut se trouver complètement investi par l'activité porteuse de sens puisque la matérialité du support s'efface à peu près entièrement derrière l'expression de ce sens : l'aspect métaphorique de l'activité sémiotique en découle car la métaphore est précisément cette trajectoire du sens à travers des supports divers et, dans le cas du linguistique, à travers des domaines sémantiques variés.
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      la métaphore comme potentialité de transformation de la matière en sens
  • La métaphore a deux acceptions chez Cassirer, généralement imbriquées l'une dans l'autre : une acception qui désigne l'investissement du sens dans un support matériel (c'est ce que Cassirer appelle la « métaphore fondamentale » à la fin de Langage et Mythe et que Freud, dès 1899, avait décrit comme « l'énigme de l'hystérie de conversion » qui fait passer un sens dans le corporel) et une acception plus classique, qui désigne simplement l'activité de transfert du sens d'un domaine vers un autre (dans l'exemple de Cassirer, la danse « vicariante » des femmes pour la victoire des hommes et qui relève du principe métonymique de la partie pour le tout) et qui reste toujours active dans l'expression mythique, qu'elle soit linguistique ou rituelle.
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      le symbole serait fondamentalement métaphorique ?
  • « Toute théorie qui vise à expliquer le monde trouve sur sa route dès son apparition une autre force spirituelle, celle du mythe. Pour se défendre vigoureusement contre elle, la philosophie et la science doivent non seulement remplacer dans le détail les explications mythiques par d'autres explications, mais encore contester et condamner dans sa totalité la conception mythique de l'être et de l'événement. Elles doivent attaquer le mythe à sa racine et non seulement dans ses figures et dans ses formes. Et cette racine n'est rien d'autre que la perception de l'expression. Le primat de celle-ci sur la perception des choses est la caractéristique proprement dite de la vision mythique du monde. Il n'y a pas encore pour elle de « monde des faits » rigoureusement défini et distinct, car il lui manque encore ces unités constantes que toute connaissance théorique vise à obtenir en premier lieu. »
  • Cette diversité ontologique première est précisément celle que veut capter la notion princeps de Cassirer, celle de forme symbolique, conçue comme médiation généralisée des modalités de l'être.
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      le symbole serait une collectivation d'une interprétation individuelle ?
  • Que sont les formes symboliques ? Ce sont des formes médiatrices stabilisées qui émergent de structures socialisées d'interaction collective (institutions et techniques, ritualisations et sémiotiques) et qui contraignent en retour les protagonistes humains, conçus comme des agents cognitifs d'emblée en interaction. De ce point de vue, les formes symboliques orientent les grandes directions de l'agir humain en général comme des anticipations de la forme de toute interaction possible.
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      définition formes symboliques
  • Conséquence : pas de causalité physicaliste : aucun phénomène ne peut résulter de la générativité propre à une forme symbolique (car elle serait localisée), et réciproquement, aucun développement pris par une forme symbolique ne répond mécaniquement à ce qui se produit dans une région limitée de l'être. Les formes symboliques sont de grands genres culturels encadrant la production de formes sémiotiques locales : ce que la forme symbolique institue, c'est une capacité à se prêter à la différenciation, selon des normes et des styles variables.
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      De l'influence du symbole
  • L'autorité s'impose à travers son sens, elle persiste à travers son signe.
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Calenda - Le numérique éditorial et sa gouvernance : entre savoirs et pouvoirs - 0 views

  • Le multimédia affecte les liens et représentations symboliques qui définissent les cultures.
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      peut-être vers un passage à l'allégorie...
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Le jeu de l'intelligence collective - Cairn.info - 11 views

  • En somme, le processus d’évolution culturelle consiste essentiellement en une sélection mutuelle des deux « moitiés » symbiotiques (ou symboliques): écologies d’idées et populations humaines, sans point fixe ou terme causal absolu.
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      // tendance leroi-gourhan
  • les idées qui n’ont aucune retombée coopérative positive ne sont pas « viables »
  • Les processus de mutation, reproduction et sélection d’idées, comme l’influence qu’ils ont en retour sur les populations qui les abritent, obéissent évidemment à des rythmes et à des durées multiples et complexes. Ils sont également très dépendants des contextes historiques et géographiques.
  • ...22 more annotations...
  • Une idée n’est pas bonne ou mauvais « en elle-même ». Mais dans les circonstances où elle intervient, elle favorise ou défavorise la culture qui l’abrite en fonction de la situation particulière d’un système écologique complexe et ultrasensible.
  • cultiver délibérément les écosystèmes d’idées de telle sorte qu’ils évoluent dans le sens d’un accroissement de l’intelligence collective, et donc de la santé, de la prospérité économique et de la richesse culturelle des communautés qui les soignent, les élèvent et les sélectionnent
  • moins coûteuse pour les populations humaines
  • défi de la gestion délibérée des connaissances et de leur évolution
  • une démarche délibérée d’intelligence collective consiste, pour une communauté, à « cultiver » de manière optimale l’écologie d’idées avec laquelle elle vit en symbiose et à orienter judicieusement son évolution
  • les œuvres dont la matière même est numérique (musique, images, textes, mondes simulés…) sont en principe virtuellement omniprésentes sur Internet
  • D’une part, la circulation des nouvelles idées est beaucoup plus rapide ; d’autre part, leur évaluation a posteriori par la citation, le commentaire et la référence se fait également plus vite.
  • implémenté sous forme d’un logiciel de « jeu » à sources ouvertes par un réseau international de chercheurs
  • Pour faire de l’intelligence collective un bon objet de connaissance, il semble utile de la rendre visible par des images symboliques.
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      clairement le symbole est ce qu'on échange
  • C’est donc tout naturellement que l’on doit envisager la conception de logiciels calculant – à partir de flux de données empiriques provenant des communautés réelles – des représentations visuelles de l’intelligence collective, de ses conditions de développement et de son environnement.
  • paysage de problèmes
  • La construction et la mise à disposition gratuite sur Internet du JIC veut contribuer à une meilleure « connaissance de soi » des communautés qui désirent s’engager dans l’aventure de l’autotransformation cognitive.
  • un instrument de simulation des écologies d’idées (ou des économies cognitives)
  • Cette dimension du modèle de l’intelligence collective peut être considérée comme une proposition de cartographie rationnelle de l’espace sémantique.
  • ces principes de cartographie ne peuvent être que conventionnels et non pas absolus
  • la syntaxe du jeu de l’intelligence collective n’est pas complètement indépendante du sens des symboles qu’elle régit, ni des actes accomplis en contexte au moyen de ces symboles : au contraire, elle établit l’interface entre ces deux domaines.
  • La syntaxe du jeu concerne en effet l’algorithme associé à chaque idéogramme, algorithme qui spécifie ses interactions avec les autres idéogrammes et qui exécute effectivement sur eux des opérations analogues à celles que les idées qu’il représente exerceraient sur leurs cibles dans de véritables écosystèmes d’idées.
  • Si certains pôles sont très spécialisés ou d’autres peu développés, une bonne santé de l’intelligence collective exige que ceci soit compensé par des échanges avec d’autres communautés, de telle sorte qu’aucun des pôles ne se trouve à court de ressources.
  • La fonction de représentation est portée par le signifiant pour la linguistique, les scolastiques médiévaux parlaient de vox tandis que pour C. S. Pierce, il s’agissait de la fondation du signe. Dans mon propre vocabulaire théorique, j’appelle le support de la représentation un « signe » (représenté par un pi dans le schéma ci-dessous).La fonction de référence est portée par le référent (c’est-à-dire la chose désignée par le signe) pour la linguistique, les scolastiques appelaient le référent res tandis que C. S. Pierce l’appelait objet. Ici, j’appellerai « chose » le support de la référence (représenté par un cube dans le schéma ci-dessous).La fonction de conception, finalement, est portée par le signifié pour la linguistique, un signifié que les scolastiques appelaient conceptus et C. S. Pierce interprétant (afin de bien marquer l’opération active d’interprétation qui consiste à relier un signe à d’autres signes et à un référent). Pour ma part, je nomme ce troisième terme « être » (représenté par un bonhomme dans le schéma ci-dessous) car un esprit quelconque doit relier le signe à la chose ; sinon, aucune signification n’a lieu.
  • Aucun archétype n’est un principe absolu et ils doivent coopérer et s’impliquer réciproquement pour permettre le déploiement de l’intelligence collective.
  • fonction d’alimentation (l’énergie cognitive pourrait se mesurer en « quantité d’attention »);fonction de reproduction (réplication et mutation des représentations et des idées);fonction de communication (établissement et entretien des liens entre idées).
  • Notre Jeu utilise une méthode de cartographie sémantique propre à situer les idées et connaissances sur un espace anthropologique universel.
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Calenda - Culture matérielle et visuelle - 0 views

  • « Les écritures pictographiques amérindiennes » Pierre Déléage (CNRS - Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France)
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      mise en pratique des matrices ontologiques ?
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Calenda - Irremplaçables ? Approches archéologiques et anthropologiques d'obj... - 0 views

  • 10h00 -10h45 Gil Bartholeyns (Chaire « Cultures visuelles », Université Lille III) Les biens non substituables dans l'Occident médiéval: la matérialité symbolique
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      le sens plus important que la forme ?
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Qu'est-ce que le Web Sémantique ? | C/blog - 1 views

  • Il est donc impossible de déterminer si un « document » est un document vivant ou un document mort[7], selon l’expression de Tim Berners-Lee. Autrement dit, le document mort n’est qu’un cas limite, asymptotique, d’un Web qui, dès ses origines, était bel et bien dynamique.
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      le document devient éternel par l'interprétation qui en est faite ici et maintenant
  • Umberto Eco parle à cet égard de « contrat de la référence » pour marquer le fait que l’existence et la cohérence des entités auxquelles il est fait mention à l’aide d’un nom propre (ici, d’une URI), repose sur la crédibilité des interlocuteurs (en partant d’un constat très proche, nous avions évoquédans l’article cité écrit avec Nicolas Delaforge, le « contrat éditorial » à la base du Web).
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      contrat nécessaire à tout langage symbolique
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