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Sciences des données : de l... - Sciences des données : de l... - Serge Abite... - 0 views

  • Une donnée est une description élémentaire, typiquement numérique pour nous, d’une réalité. C’est par exemple une observation ou une mesure. À partir de données collectées, de l’information est obtenue en organisant ces données, en les structurant pour en dégager du sens. En comprenant le sens de l’information, nous aboutissons à des connaissances, c’est-à-dire à des « faits » considérés comme vrais dans l’univers d’un locuteur, et à des « lois » (des règles logiques) de cet univers.
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      trois genres d'existences pour trois niveaux de connaissance
  • Ces informations muent en connaissances quand nous les introduisons dans un univers logique.
  • À mon avis, il importe peu de comprendre les détails du fonctionnement très complexe d’un processeur ou d’une carte graphique. Il est par contre essentiel de maîtriser les bases de l’algorithmique et de sa mécanique du raisonnement.
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  • Nous créons chaque année plus d’information que nous ne pouvons en stocker. Dans cette débauche d’information, deux problèmes surgissent : Où trouver la bonne information dans cette masse ? Comment choisir ce que l’on veut conserver ?
  • Logic is the beginning of wisdom, not the end9.Mr. Spock, Star Trek.
  • Codd a démontré le théorème suivant : Une question est exprimable en calcul relationnel si et seulement si elle peut être évaluée avec une expression de l’algèbre relationnelle, et il est simple de transformer une requête du calcul en une expression algébrique qui évalue cette requête.
  • Depuis Gödel, nous savons qu’il est des propositions qui ne peuvent être ni démontrées ni réfutées, qu’il est des problèmes qui ne peuvent être résolus. Cette notion d’indécidabilité commence péniblement à arriver jusqu’au grand public.
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TEL :: [tel-00461608, version 1] Rationalité & nature. Une approche communica... - 1 views

  • Cette critique de la rationalité est la condition réflexive à partir de laquelle élaborer une réflexion sur les relations entre sciences, société et nature qui ne soit pas sous-tendue par des présupposés évolutionnistes ou ethnocentrés.
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      cite-t-il Descola ?
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Faire avec le faire communicationnel : les prétentions de la sémiotique face ... - 0 views

  • Nommer l’inscription, c’est évoquer l’univers symbolique de l’écriture, mais autoriser aussi une explication du social en termes de fixation matérielle des rapports de pouvoir.
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      mais comme le Tao, nommer n'est pas exister...
  • Car si les livres, les plans de classement, les cartes, l’énonciation du travail documentaire, ne sont pas seulement les objets d’un transport logistique, mais les médiations d’une activité interprétative, ils ne peuvent être mis en chaîne et rien de ce qui est mobile n’est vraiment immuable.
  • Ils sont à la recherche d’une jointure souple entre l’ordre des livres et la culture pratique du lire.
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  • La sémiotique, au terme de l’extension universelle de sa saisie, aurait perdu toute visée propre. En effet, si l’ensemble des cultures se laissait analyser comme un parcours sémiotique, c’est la nature même du geste d’instauration de la fonction sémiotique, par les sujets sociaux eux-mêmes, qui deviendrait impossible.
  • comprendre dans quelles conditions les sujets sociaux instituent la dimension signifiante du monde et comment ils donnent forme à ce geste par des procédures et des objets.
  • la trace est bien un opérateur du rapport entre objets sémiotiques et pratiques, mais son interprétation est extrêmement complexe et ses niveaux de signification sont d’une richesse extrême, comme l’a montré de longue date la génétique matérielle des textes (Rey 1996).
  • Dans les usages où elle est censée permettre de traverser l’espace sémiotique pour rejoindre l’espace pratique, le terme « trace » est une expression vulgarisée de l’indicialité, entendue, selon une conception simplifiée, comme ce qui réunit l’expression du signe à son objet sur le mode de la causalité.
  • Dans une perspective communicationnelle, on peut ainsi analyser la façon dont la trace graphique se laisse représenter et mobiliser effectivement par le corps dessinant dans les dispositifs informatiques (Quinton 2002) ; on peut décrire la manière dont les objets d’écriture et de lecture cadrent les conditions d’appropriation du texte (Souchier 1997 ; Jacob 2002) ; on peut inventorier les modalités de textualisation d’un ensemble de pratiques, interpersonnelles (Després-Lonnet et al. 2003) ou professionnelles (Cotte et al. 2007) et comprendre la façon dont cette écriture des pratiques ouvre de nouveaux espaces de pratique ; on peut identifier les espaces d’écriture, de réécriture et de manipulation des textes que permettent les écrits de réseau pour assurer une médiation d’usages, entre usages effectifs enregistrés et usages programmés dans le texte (Davallon et al. 2003).
  • On doit aussi admettre, me semble-t-il, que l’analyse sémiotique du logiciel peut montrer avec quelle précision une scénographie de la situation de communication est impliquée par le dispositif d’écriture et décrire les formes de représentation que l’écriture impose à ce modèle, mais qu’elle ne peut procéder à une modélisation des pratiques elles-mêmes, que seule une observation de type ethnographique extrêmement attentive révèle dans leur divergence, leurs contradictions et leur complexité.
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    Articles du même auteur
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Plus elles se répandent, plus les bibliothèques deviennent centrales | Bullet... - 0 views

  • Comptée en bits et en coût d’accès, en réseaux et en pixels, la vie de l’esprit rejoint celle de la matière.
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      ainsi apparait une mécanisation du flux sémantique
  • Les « mains de l’intellect » se visualisent en temps réel
  • Un livre c’est d’abord un développement, mais aussi une clôture. Ce rêve éveillé de la lecture indéfinie prend place en fait dans un jardin toujours soigneusement fermé : hortus closus.
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  • On partait de documents, voilà qu’on se trouve devant des « paysages de données » (des datascapes).
  • Tout enseignant un peu âgé le sait bien : il faut réapprendre non seulement à lire et à écrire mais aussi à pratiquer l’art de la composition à partir de données hétérogènes que rien ne vient plus formater, stabiliser, limiter ou synthétiser d’avance. Ce qu’on avait pris un peu vite pour des façons de pensée dépendait en fait, on s’en aperçoit maintenant, d’un écosystème du livre en papier relié.
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La triade sémiotique, le trivium et la sémantique linguistique - 0 views

  • Quoi qu'il en soit, dans le domaine des recherches cognitives, la distinction entre concepts et signifiés n'est à peu près jamais faite29, et la triade mot/concept/référent règne sans partage. Aussi, quand les réseaux sémantiques ou les graphes conceptuels sont utilisés pour représenter des contenus linguistiques, ces contenus sont toujours appelés concepts30. Cela témoigne du logicisme encore régnant, qui maintient la conception référentielle de la signification. La problématique même de la représentation des connaissances procède de cette conception.
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      concept = signifié
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Typologie des structures du signe : le signe selon le Groupe μ - 0 views

  • Termes du triangle sémiotiqueQuelques commentaires d'Eco sur la profusion terminologique autour du triangle sémiotique : « Quelqu'un va même jusqu'à nommer “ signifié ” ce que nous avons appelé référent, et “ sens ” ce que nous avons appelé “ signifié ”. Et, par exemple, la Bedeutung de Frege a pu être traduite par ” signifié ” ou “ meaning ” chez l'un et par “ référence ” chez l'autre17. » Parfois, les divergences terminologiques occultent une convergence théorique ; parfois, elles redoublent et illustrent des dissensions profondes. Parfois, une même dénomination recouvre des termes différents. C’est le cas du signifié, souvent conçu en réalité comme un concept, en contradiction comme nous l’avons vu avec les positions de Saussure, l’inventeur de cette dénomination.
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      définition du signe
  • La tripartition de Rastier donne une sphère autonome et médiatrice au sémiotique et donc notamment au signe. La bipartition en sphères physique (ou sensible) et cognitive (ou intelligible) nous apparaît réserver au sémiotique et au signe trois principaux traitements concurrents. (1) Les « signifiants » (en fait les stimuli) appartiennent à la sphère physique et les « signifiés » (en fait les concepts), à la sphère cognitive.
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      modèle triadique de la connaissance
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La question du genre comme nœud de relations sémantiques - 1 views

  • Cette représentation par groupes de signes, [-,+], [+, -], [-,-], [+,+], n’est d’ailleurs pas sans faire penser à la logique chinoise du Yin et du Yang dont le Tao constitue le tiers terme48 ; si ceux-ci constituent deux pôles antithétiques d’extrémité, par contre, on peut les digitaliser au moyen des signes + et - comme dans les hexagrammes du Yi king dont la saturation des combinaisons engendre le cercle gradué de leurs dispositions. Nous avons une modulation permanente que l’on peut représenter par un entrelacs autour d’un cercle. La logique de ces signes discrétisables exprime ainsi, à la fois, un équilibre compensatoire dans leur alternance et un déséquilibre lorsqu’une des parties supplante entièrement l’autre.
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      pour une décomposition sémiotique du Yi King
  • le principe tectonique de revêtement en tant que surface
  • Ainsi, comme nous l’avons souligné, l’ensemble de ces corrélations est distinct des morphologies relevant de chacun de ces domaines; nous devrions ainsi intituler chaque type de relation reconfigurative une « typification » de la relation. Par exemple, nous pouvons en définir cinq modes principaux :-i- Relation technomorphe (assimilation d'un corps à un appareil, artefact ou machine ; pensons par exemple aux peintures métaphysiques de De Chirico)-ii- Relation phytomorphe (assimilation d'un corps à une forme florale ou arborescente, transformant celui-ci en ornement comme dans l’Art Nouveau)-iii- Relation zoomorphe (assimilation d'un corps à une forme animale comme dans le cas des masques, des heaumes guerriers)-iv- Relation cosmomorphe (assimilation d'un corps à un relief montagneux, Cf. pyramides égyptiennes, ou à la voûte céleste, Cf. architectures fantastiques comme dans le cas du Cénotaphe de Newton par Boullée, reproduit en (16) infra).-v- Relation anthropomorphe (assimilation d’un solide à celui du corps humain comme dans le cas du symbole de l’architecture religieuse selon Francesco di Giorgio ; plus banalement, c'est l'assimilation visage = façade, corps global = système de proportions chez Vinci, Dürer, etc.,
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  • Bref, la diglossie est ce pouvoir de découpage (par scissiparité) de la langue, ce « trésor commun » -comme disait Saussure98- offrant une multiplicité possible de sociolectes distincts. En tant que symbolique, elle est donc à la fois ce qui rassemble et ce qui disperse (sumbolon, diabolon).
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      limite et potentialité
  • La formule allégorique (Cf. inversement : parodique) exprime ainsi un niveau de signification générale qui coiffe un ensemble d'expressions sous-jacentes ; ce que l'on a appelé dans l'esthétique du Moyen Âge un sens allégorique qui dépassait un sens littéral et un sens figuré (le recours aux tropes littéraires). Dans des termes sémiotiques contemporains, on peut parler de « connotations » à vocation idéologique comme remplissant cette même fonction suturante en tant que méta-nomination102.
  • La chôra est un milieu (comme on parle d'un « milieu aquatique » ou d'un « milieu végétal ») formé de substances cosmiques : l’eau, l’air, le feu, la terre, et en ce sens, elle est la matrice d’une création de nouveaux matériaux composés de ces substances.
  • il est nécessaire d'avoir une structure d'encadrement comme support des relations entre un « dedans » (qu'on alimente) et un « dehors » comme provenance des ingrédients, la relation entre ces deux expressions renvoyant à des opérations d'import-export (c'est le sens « alimentaire », « nourrissier » de la chôra, op. cit. p. 198). Or cette structure d'encadrement peut être figurée par notre dispositif (générique) à huit termes qui fonctionne à la manière d'une « chambre d'écho » en tant que structure de mises en relations —« chambre d'écho » en ce qu'elle se prête à une multiplicité de types de relations.
  • elle est assimilée à un « territoire » (idem, p. 200) non pas tant comme marqueterie de lieux connexes que comme surface haillonnée (à la fois pleine et trouée) par où transitent les forces liant un Haut et un Bas cosmiques (en tant que gouffre, caverne). D’ailleurs, ce terme de « surface » est problématique puisqu’on ne précise pas son mode de formation géométrique ; il faudrait davantage parler de « nappe » ou de « texture » à la manière d’un tissu fait par l’entrecroisement de la chaîne et de la trame, la navette du métier à tisser les configurant dans son mouvement incessant de va-et-vient. Ainsi la chôra n'est pas tant un lieu stable (frontières et reliefs) qu’un mi-lieu de passage incessant (un transit permanent), d’un lieu à un autre (déplacement), d’un état à un autre (métamorphose), nappe équivalente à ce que G. Semper appelait un revêtement (Bekleidung)113 tel que la peau ou le vêtement pour le corps humain ou tels que les phénomènes atmosphériques et célestes pour le cosmos (interprété au sens cosmétique de la parure).
  • la chôra n’est pas une totalisation, n’est pas une sériation énumératrice mais un milieu (cosmique, organique, sociologique) et ce milieu constitue le point d’équilibre entre un ordre (exprimé par des régulations de type endo- et exo-) et un désordre. C’est à ce titre qu’elle participe du hasard en tant que stochasticité donnant, d’une part, des mélanges (hétérogénéités relatives) et de l’autre des séries aléatoires comme au jeu.
  • En termes de re-présentation esthétique (Cf. (17) supra), la chôra serait du côté de l’assemblage comme art du patchwork, comme collage dont on sait que le principe est entre une forme minimale de mise en ordre et un aléa ouvert sur le monde (le hasard objectif des surréalistes). C’est pourquoi, la chôra peut être assimilée à un « être du rêve » amalgamant faits de mémoire et signes erratiques (puisque sa logique est fondamentalement disparate)115.
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MÉSOLOGIQUES: La chôra chez Platon / Augustin Berque - 0 views

  • Dans le symbole en effet, A est toujours aussi non-A, ce que n’admet pas le principe du tiers exclu, qui va gouverner la raison occidentale jusqu’à la découverte de l’intrication quantique.
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      la physique quantique lève le voile...
  • Ainsi donc empreinte et matrice, à la fois une chose et son contraire, la chôra n’a littéralement pas d’identité. L’on ne peut pas s’en faire idée.
  • Peut-on, du reste, en dire vraiment que c’est un eidos ? Voire. Elle ne se laisse approcher que par des métaphores, dont nous avons déjà vu quelques unes, et dont en fin de compte ne ressort aucune définition ; il faudra se contenter de savoir que la chôra est « une espèce invisible (anoraton eidos [ce qui est un oxymore, puisque l’eidos est un aspect qui suppose une vue]) et sans forme (amorphon [second oxymore, puisque l’eidos est une forme]), qui reçoit tout (pandeches) et participe de l’intelligible de quelque manière fort aporétique (metalambanon de aporôtata pê tou noêtou, 51 b 1 ) ».
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  • Il faudra certes attendre Aristote pour que celle-ci se construise en tant que telle, mais nous en avons là en puissance les trois actants principaux, du moins dans le cadre de la pensée européenne : le principe d’identité (A : le Modèle, qui est toujours identique à soi-même), le principe de contradiction (non-A : la copie, qui n’est pas le Modèle), et le principe du tiers exclu ; car la chôra, qui n’est ni le Modèle ni sa copie, est d’un « troisième genre », ni A ni non-A, lequel reste en fin de compte  inintelligible, exclu par la raison.
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      principe logique fondamentaux...
  • Désormais, l’on ne devra qu’être ou ne pas être, to be or not to be ; mais pas les deux à la fois, comme le sont les symboles, où A est toujours aussi non-A. C’est effectivement pour cela que les poètes, gens du symbole, sont bannis de la République platonicienne ; car « la raison nous en faisait un devoir » (ho gar logos hêmas hêrei, République I, VIII, 609 b 3).
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      Poète ? Vos papiers !  
  • C’est cette même raison qui devait faire devoir à la pensée européenne d’oublier la chôra, cette empreinte-matrice coupable de tiers inclus, car participant de l’être sans toutefois être vraiment ; devoir, donc, de se contenter du topos aristotélicien, lequel pour sa part va si bien avec la logique disjonctive, et non moins aristotélicienne, du tiers exclu : « vase immobile » (aggeion ametakinêton, selon la Physique, IV, 212 a 15), ne reste-il pas lui-même alors que la chose qui l’occupait peut se transporter en n’importe quel autre topos tout en gardant sa propre identité par devers soi ?
  • Cette aporie de la chôra, elle n’est pourtant rien que le fait du logos – le fait de son exclusion du tiers. C’est une affaire européenne. Les logiciens indiens, eux, ont dès le IIIe siècle élaboré les tétralemmes qui permettent, au contraire, d’inclure le tiers ; soit, schématiquement, les quatre lemmes : 1. A (affirmation) ; 2. non-A (négation) ; 3. ni A ni non-A (ni affirmation ni négation) ; 4. à la fois A et non-A (à la fois affirmation et négation)
  • Or le symbole n’est autre que ce qui, dans les milieux humains – c’est-à-dire dans la chôra –, réalise le quatrième lemme du tétralemme. Il est à la fois A et non-A, le même et l’autre. C’est bien pourquoi le mécanicisme moderne, dont l’idéal est l’itération du même (la répétition de A), n’a de cesse d’éradiquer la symbolicité du monde ; autrement dit de le déshumaniser, puisque les systèmes symboliques sont inhérents à l’existence humaine
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      d'où l'importance de plus en plus grande de cultiver son jardin...
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Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) Fabien Gandon - Graphes RDF et le... - 5 views

  • Cependant, dans tous les exemples que nous allons voir, il y a une constante : les mémoires utilisent une représentation de connaissances à base d’ontologies i.e. un système symbolique dans lequel on distingue notamment : ·         Des ontologies : des représentations symboliques constituant la formulation exhaustive et rigoureuse d’une conceptualisation partielle et fournissant un vocabulaire conceptuel. ·         Des bases d’annotations : des représentations symboliques constituant des descriptions de faits de la réalité que l’on souhaite mémoriser et que l’on formule avec le vocabulaire conceptuel de l’ontologie. ·         Des requêtes : des représentations symboliques constituant des descriptions de faits que l’on cherche à retrouver dans la mémoire et que l’on formule avec le vocabulaire conceptuel de l’ontologie. ·         Des règles : des représentations symboliques constituant des manipulations que l’on automatise à chaque fois que des conditions sont vérifiées et que l’on formule avec le vocabulaire conceptuel de l’ontologie.
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      l'ontologie comme système symbolique
  • Il reste beaucoup à faire dans cette étude mais si ces résultats se confirmaient, ils montreraient qu'une structure de subsomption seule ne permet pas de simuler de tels comportements.
  • En parallèle avec ces premières explorations des caractéristiques, interprétations et applications des distances conceptuelles, nous avons commencé à questionner la valeur de ces distances et leur fidélité par rapport aux proximités naturellement ressenties par les humains.
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  • il paraît aussi intéressant de regarder si la notion d’espace topologique ne serait pas plus adéquate que celle d’espace métrique dans certains de nos scénarios.
  • Parce que ces paysages d’informations sauvages sont non organisés et hétérogènes dans leur forme, leur contenu et leur qualité, il reste extrêmement difficile d'automatiser des tâches et de fournir une aide par des outils intelligents. En fait, à bien des égards, ces paysages peuvent être comparés à notre propre monde : ils sont vastes, distribués, hétérogènes, ils fournissent un sol fertile riche en ressources d'information ; les acteurs de ces espaces peuvent y être situés ; les acteurs peuvent y percevoir et agir avec leurs ressources locales ; les acteurs peuvent y interagir par le biais de leur environnement.
  • La complexité des espaces d'information sera bientôt telle qu’elle devra faire appel à des systèmes de régulation complexes et à de nouvelles approches telles que l'informatique autonomique [167] ou l'écologie des infosphères. Nous devons chercher à développer des communautés optimales de l'information c'est-à-dire des agents qui peuvent atteindre un stade stable grâce à un processus en chaîne, dans lequel les communautés relativement simples fournissent une base pour les communautés plus complexes. L'idée est de développer dans ces mondes d'information l’équivalent, par exemple, des chaînes alimentaires et des toiles alimentaires (i.e., un chevauchement de chaînes) pour construire des chaînes d’informations et des toiles d’informations, fournissant au final une grande valeur ajoutée, par rapport au terreau fertile mais sauvage des terrains d’information de départ.
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Le parcours de Cassirer : de l'épistémologie néo-kantienne à une théorie sémi... - 0 views

  • Car si l'on est persuadé que le concept logique est la condition nécessaire et suffisante de la connaissance de l'essence des choses, tout ce qui se distingue spécifiquement de lui, sans atteindre à sa clarté ou à sa précision, n'est en fin de compte qu'un simulacre privé d'essence.
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      la logique n'est pas tout...
  • Le problème prend cependant une tout autre tournure si, au lieu de considérer l'essence des choses comme établie depuis le début, on voit en elle en quelque sorte le point de mire infiniment éloigné auquel tendent l'entendement et tout l'effort de recherche.
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      à la recherche infinie de mon intériorité...
  • La forme symbolique joue bien plutôt le rôle de ce « centre qui est partout et la circonférence nulle part », selon le mot de Pascal, dans la mesure où elle a ceci de particulier de faire à la fois partie de l'environnement (et relève de ce fait de la question quid facti  ?) et d'être le moyen grâce auquel on peut porter un jugement sur cet environnement (et relève de ce fait de la question quid juris ?), fait et moyen cohabitant dans des phases successives ou des couches de l'appréhension progressive de la forme.
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      la forme symbolique entre éternité et immortalité
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  • L'existence même du mythico-linguistico-rituel montre ainsi comment un support matériel peut se trouver complètement investi par l'activité porteuse de sens puisque la matérialité du support s'efface à peu près entièrement derrière l'expression de ce sens : l'aspect métaphorique de l'activité sémiotique en découle car la métaphore est précisément cette trajectoire du sens à travers des supports divers et, dans le cas du linguistique, à travers des domaines sémantiques variés.
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      la métaphore comme potentialité de transformation de la matière en sens
  • La métaphore a deux acceptions chez Cassirer, généralement imbriquées l'une dans l'autre : une acception qui désigne l'investissement du sens dans un support matériel (c'est ce que Cassirer appelle la « métaphore fondamentale » à la fin de Langage et Mythe et que Freud, dès 1899, avait décrit comme « l'énigme de l'hystérie de conversion » qui fait passer un sens dans le corporel) et une acception plus classique, qui désigne simplement l'activité de transfert du sens d'un domaine vers un autre (dans l'exemple de Cassirer, la danse « vicariante » des femmes pour la victoire des hommes et qui relève du principe métonymique de la partie pour le tout) et qui reste toujours active dans l'expression mythique, qu'elle soit linguistique ou rituelle.
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      le symbole serait fondamentalement métaphorique ?
  • « Toute théorie qui vise à expliquer le monde trouve sur sa route dès son apparition une autre force spirituelle, celle du mythe. Pour se défendre vigoureusement contre elle, la philosophie et la science doivent non seulement remplacer dans le détail les explications mythiques par d'autres explications, mais encore contester et condamner dans sa totalité la conception mythique de l'être et de l'événement. Elles doivent attaquer le mythe à sa racine et non seulement dans ses figures et dans ses formes. Et cette racine n'est rien d'autre que la perception de l'expression. Le primat de celle-ci sur la perception des choses est la caractéristique proprement dite de la vision mythique du monde. Il n'y a pas encore pour elle de « monde des faits » rigoureusement défini et distinct, car il lui manque encore ces unités constantes que toute connaissance théorique vise à obtenir en premier lieu. »
  • Cette diversité ontologique première est précisément celle que veut capter la notion princeps de Cassirer, celle de forme symbolique, conçue comme médiation généralisée des modalités de l'être.
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      le symbole serait une collectivation d'une interprétation individuelle ?
  • Que sont les formes symboliques ? Ce sont des formes médiatrices stabilisées qui émergent de structures socialisées d'interaction collective (institutions et techniques, ritualisations et sémiotiques) et qui contraignent en retour les protagonistes humains, conçus comme des agents cognitifs d'emblée en interaction. De ce point de vue, les formes symboliques orientent les grandes directions de l'agir humain en général comme des anticipations de la forme de toute interaction possible.
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      définition formes symboliques
  • Conséquence : pas de causalité physicaliste : aucun phénomène ne peut résulter de la générativité propre à une forme symbolique (car elle serait localisée), et réciproquement, aucun développement pris par une forme symbolique ne répond mécaniquement à ce qui se produit dans une région limitée de l'être. Les formes symboliques sont de grands genres culturels encadrant la production de formes sémiotiques locales : ce que la forme symbolique institue, c'est une capacité à se prêter à la différenciation, selon des normes et des styles variables.
    • lucky semiosis
       
      De l'influence du symbole
  • L'autorité s'impose à travers son sens, elle persiste à travers son signe.
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MAC LUHAN Marshall, Pour comprendre les média | Manifeste(s) - 0 views

  • En fait, Leibniz, cet esprit mathématique, voyait dans l'élégance mystique du système binaire qui ne compte que le 0 et le 1 l'image même de la Création. L'unité de l’Etre Suprême, opérant par fonction binaire dans le néant, aurait suffi, croyait-il, à en tirer tous les êtres. P 139
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      0 et 1, image de dieu...
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FADBEN - 0 views

  • Typi­quement, on ne fait pas de calculs sur des gram­ma­ti­sa­tions ana­lo­giques, alors que l’informatique est faite pour faire des calculs, des trai­te­ments. Dans le cas de l’analogique, la dis­cré­ti­sation est insen­sible pour le des­ti­na­taire. Quand je regarde la télé­vision, cela m’apparaît comme un flux continu : cela se pré­sente comme si je regardais par la fenêtre. Pour l’appareil c’est discret, si ce n’était pas dis­crétisé il ne pourrait pas le traiter, il ne pourrait pas moduler le signal. En passant de l’appareil ana­lo­gique à l’appareil numé­rique, des parties du signal m’apparaissent en tant que dis­crètes, et c’est ce qui rend pos­sible ce qu’on appelle l’interactivité : je peux alors agir sur l’information, la trans­former, et non seulement la subir.
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      analogique - numérique // allégorique - symbolique
  • il ne sert à rien d’enseigner les lan­gages de pro­gram­mation qui changent d’ailleurs sans cesse et que les jeunes vont découvrir par eux-​​mêmes dans leurs pra­tiques. La véri­table question est de faire com­prendre aux élèves les enjeux du pro­cessus de gram­ma­ti­sation dans ses dif­fé­rents aspects, avec ses spé­ci­fi­cités tech­no­lo­giques et sociales, et qui ne concerne d’ailleurs pas que le langage où la per­ception audio­vi­suelle, mais aussi les gestes des ouvriers avec la machine outil, et plus géné­ra­lement, tout ce qu’intègre l’automatisation.
  • Les ensei­gnants doivent aussi faire cours sur leur « non savoir », sur ce qu’ils ne savent pas, igno­rance magis­trale qui ne doit pas devenir un sujet de panique mais un élément dyna­mique. Le pro­fesseur est là pour apporter la mémoire, la connais­sance accu­mulée, la robus­tesse et la pro­fondeur de temps des notions qui pensent ce qui fonc­tionne parfois depuis 4000 ans, comme l’indexation des tablettes d’argile méso­po­ta­miennes, par exemple.
  • ...4 more annotations...
  • TF1 détruit le sym­bo­lique, qui est intrin­sè­quement dia­lo­gique. Cela a pour effet une désu­bli­mation et une désaf­fection qui ruine les efforts des éduca­teurs. Cela conduit au pul­sionnel – non seulement les élèves, mais aussi leurs parents, c’est à dire aussi les éduca­teurs, ensei­gnants compris bien sûr.
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      confiscation du pliage intérieur
  • À cet égard il peut être encore plus dan­gereux car il implique encore plus les gens : il indi­vi­dualise, il permet la per­son­na­li­sation du mar­keting. Mais en même temps il ouvre des pos­si­bi­lités de rupture avec le modèle, à condition qu’on arrive au web 3 cri­tique : celui où on déve­loppe sur le web des com­por­te­ments d’analyse et de cri­tique du web. C’est ce à quoi je tra­vaille au sein de l’institut de recherche et d’innovation
  • Nous tra­vaillons ici (à l’IRI) à déve­lopper des tech­no­logies pour pro­duire ce que j’appelle des « orages séman­tiques », c’est à dire des conflits d’interprétation : le savoir n’avance que quand il y a des désac­cords.
  • Nous tra­vaillons actuel­lement à des logi­ciels qui per­mettent d’inscrire des points de vue dans un film, de l’annoter, d’inscrire des manières de regarder le film, sorte de lecture, d’écoutes ou de regards signés.
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Psychanalyse du web » OWNI, News, Augmented - 0 views

  • on peut dire que les réseaux de transports déplacent des objets et plus généralement de la matière, là où les réseaux de transferts déplacent des représentations, des symboles et, d’une manière générale du signifiant.
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      Entre transport et transfert, les problématique ne sont pas les mêmes car entre autre la temporalité n'est pas la même...
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La voix de Gilles Deleuze - 0 views

  • le signe est toujours, on dira en langage logique savant, le signe est toujours équivoque. Il y a une équivocité du signe. C’est à dire, le signe signifie mais il signifie en plusieurs sens. L’expression, par opposition, là, l’expression, elle est uniquement et complètement univoque. C’est le sens, il n’y a qu’un seul sens de l’expression, c’est le sens suivant lequel les rapports se composent.
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      exprimer c'est faire le circuit informationnel qui part des parties extensives, passe par les rapports, résonne dans l'intériorité des essences, puis formalise de nouveaux rapports avec les parties extensives...
  • C’est dans la mesure, où nous percevons une loi que nous ne comprenons pas, que nous l’appréhendons comme un ordre.
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Qu'est-ce que le Web Sémantique ? | C/blog - 1 views

  • Il est donc impossible de déterminer si un « document » est un document vivant ou un document mort[7], selon l’expression de Tim Berners-Lee. Autrement dit, le document mort n’est qu’un cas limite, asymptotique, d’un Web qui, dès ses origines, était bel et bien dynamique.
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      le document devient éternel par l'interprétation qui en est faite ici et maintenant
  • Umberto Eco parle à cet égard de « contrat de la référence » pour marquer le fait que l’existence et la cohérence des entités auxquelles il est fait mention à l’aide d’un nom propre (ici, d’une URI), repose sur la crédibilité des interlocuteurs (en partant d’un constat très proche, nous avions évoquédans l’article cité écrit avec Nicolas Delaforge, le « contrat éditorial » à la base du Web).
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      contrat nécessaire à tout langage symbolique
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Digital Studies (1) : Digital Humanities - 0 views

  • On assiste donc à l’émergence du calcul symbolique dans le traitement des langages naturels, d’abord pour les textes classiques, ce qui fonde proprement les Digital Humanities. Après ce mouvement initial, va en émerger un deuxième mouvement qui n’est plus simplement tourné vers la lecture des textes du passé mais vers l’écriture des textes de demain. Ce sont les deux aspects d’un même mouvement qui sont en réalité tissés de liens et dont les passerelles se jouent dans la normalisation des standard d’encodage, c’est à dire au niveau des métadonnées.
    • lucky semiosis
       
      au coeur des digital humanities
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La voix de Gilles Deleuze - 1 views

  • Les parties extensives, les ensembles de parties extensives, ils ont toujours un temps et un lieu. Bien plus, ça durera ce que ça durera. Les parties extensives sont déterminées du dehors à entrer sous tel rapport qui nous caractérise. Mais pour combien de temps ? Jusqu’à ce que, jusqu’à ce qu’elles soient déterminées à entrer sous un autre rapport. À ce moment-là, elles passent dans un autre corps. Elles ne m’appartiennent plus. Ça dure un certain temps.
    • lucky semiosis
       
      les parties extensives sont de l'ordre de la durée
  • À savoir, il y a des parties que j’ai. Ce sont les parties extensives, extérieures les unes aux autres. Et celles-là, je les ai sur le mode du temps. En effet, je les ai provisoirement, je les ai dans la durée.
  • C’est dès maintenant dans mon existence que j’expérimente l’irréductibilité de la partie intensive que je suis de toute éternité, que je suis éternellement avec les parties extensives que je possède sous la forme de la durée.
  • ...1 more annotation...
  • À savoir que, peut-être que c’est à nous, dans l’existence, d’établir cette espèce de calcul de proportions, ou de sens vécu de la proportion. Il faudrait dire que, oui, qu’est ce qui est important dans une vie ? Bon. Qu’est ce qui est important ? Le critère de l’importance. À quoi vous allez donner l’importance ? C’est l’importance. C’est...Il faudrait faire presque de l‘importance. L’importance. Ça ce n’est pas important, ça c’est important.   Il faudrait presque en faire un critère d’existence, je crois. Les gens qu’est ce qu’ils jugent important dans leurs vies ? Est ce que...Ce qui est important, est ce que c’est de parler à la radio ? Est ce que c’est de faire une collection de timbres ? Est ce que c’est d’avoir une bonne santé, peut-être ? Tout ça...Est ce que c’est...   Qu’est ce que c’est une vie heureuse au sens où quelqu’un meurt en se disant : après tout, j’ai fait en gros ce que je voulais. J’ai fait à peu près ce que je voulais, ou ce que j’aurais souhaité. Oui, ça, c’est bien. Qu’est ce que c’est cette curieuse bénédiction qu’on peut se donner à soi-même ? Et qui est le contraire d’un contentement de soi. Qu’est ce que ça veut dire ça, cette catégorie ? L’important. Non, on est d’accord, ça c’est embêtant, mais ce n’est pas important. Qu’est ce que c’est ce calcul ? Est ce que ce n’est pas ça ? Est ce que ce n’est pas la catégorie du remarquable ou de l’important qui nous permettrait de faire des proportions entre les deux sens irréductibles du mot partie ? Ce qui dépend et ce qui découle de la part intensive de moi-même et ce qui renvoie au contraire aux parties extensives que j’ai. Alors, et puis évidemment, il y a toujours le problème : les morts prématurés. L’essence singulière, elle passe à l’existence, bon, et puis...Je suis écrasé bébé. Bon. Jusqu’à quel point joue la règle spinoziste, à savoir : mais, le temps que je dure n’a aucune importance finalement.
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The Politics of Systems » Blog Archive » a fragment of simondon - 0 views

  • Understanding technology means understanding how the two levels relate and constitute a world. There are two forms of ethics and two forms of knowledge that must be combined both intellectually and practically. Simondon obviously strives to do just that.
    • lucky semiosis
       
      il y a un troisième niveau, celui de la relation entre les deux autres, celui de l'humain
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La voix de Gilles Deleuze - 3 views

  • Donc les trois dimensions,   c’est les parties extensives exterieures les unes aux autres qui m’appartiennent,   les rapports sous lesquels ces parties m’appartiennent,   et l’essence comme degré, gradus ou modus, l’essence singulière qui s’exprime dans ces rapports.
    • lucky semiosis
       
      trois dimensions de l'existence
  • La connaissance du second genre, c’est la connaissance des rapports. De leur composition et de leur décomposition.
  • Le troisième genre de connaissance ou la connaissance intuitive, c’est quoi ? ça dépasse les rapports et leur composition et leur décomposition. C’est la connaissance des essences. Ca va plus loin que les rapports, puisque ça atteint l’essence qui s’exprime dans les rapports, l’essence dont les rapports dépendent.
  • ...7 more annotations...
  • mon projet, ce serait de faire une éthique qui serait comme le correlat d’une ontologie
  • Il faudrait dire, les mathématiques, c’est la théorie formelle du second genre de connaissance et pas le second genre de connaissance.
    • lucky semiosis
       
      la connaissance ne se réduit pas à la forme
  • Mais penser que le second genre soit un type de connaissance mathématique, c’est une bêtise abominable puisqu’à ce moment là, tout Spinoza devient abstrait.
  • Barboter c’est tout simple, ça indique bien, on voit bien que c’est des rapports extrinsèques. Tantôt la vague me gifle, et tantôt elle m’emporte. Ca c’est des effets de choc. C’est des effets de choc, à savoir, je ne connais rien aux rapports qui se composent ou qui se décomposent, je reçoit les effets de parties extrinsèques. Les parties qui m’appartiennent à moi, sont secouées, recoivent un effet de choc des parties qui appartiennent à la vague.
  • Ca veut dire que mes rapports caractéristiques je sais les composer directement avec les rapports de la vague. ça se passe plus entre la vague et moi, c’est à dire ça se passe plus entre les parties extensives, les parties mouillées de la vague, et les parties de mon corps, ça se passe entre les rapports. Les rapports qui composent la vague, bon, les rapports qui composent mon corps, et mon habileté, lorsque je sais nager, à présenter mon corps sous des rapports qui se composent directement avec les rapports de la vague.
  • Voilà exactement le problème : chaque individu a les trois dimensions à la fois, et pourtant il y a des individus qui ne sortiront jamais du premier genre de connaissance. Ils n’arriveront pas à s’élever au deuxième ou au troisième. Ils n’arriveront jamais à former ce que Spinoza appelle une "notion commune", une notion commune étant précisément je vous le rappelle "l’idée d’un rapport". L’idée d’un rapport caractéristique. A plus forte raison, ils n’auront jamais une connaissance de leur essence singulière, ni des autres essences singulières.
  • "Nous expérimentons, nous sentons et nous expérimentons - il ne dit pas : nous pensons - c’est des mots très chargés : sentir et expérimenter - que nous sommes éternels."
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Faire levier de l'intelligence collective « InternetActu.net - 4 views

  • Le silence permet aussi de réfléchir. Il nous faut des technos qui nous aident à retrouver le silence et aussi des technos qui nous aident à accélérer le flux de données. Nous avons besoin d’être à la fois rapides et lents, ouverts et fermés, tout le temps connectés et déconnectés.
    • lucky semiosis
       
      Le tissu de l'âme permet de gérer la perméabilité de sa bulle informationnelle
  • Beaucoup de choses ne vont pas fonctionner dans l’intelligence collective. Ces initiatives doivent accepter l’échec, expérimenter. L’intelligence collective comme toutes les intelligences a besoin de grammaires, de structures… Et c’est à nous de comprendre celles qui fonctionnent le mieux.”
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