Typiquement, on ne fait pas de calculs sur des grammatisations analogiques, alors que l’informatique est faite pour faire des calculs, des traitements. Dans le cas de l’analogique, la discrétisation est insensible pour le destinataire. Quand je regarde la télévision, cela m’apparaît comme un flux continu : cela se présente comme si je regardais par la fenêtre. Pour l’appareil c’est discret, si ce n’était pas discrétisé il ne pourrait pas le traiter, il ne pourrait pas moduler le signal. En passant de l’appareil analogique à l’appareil numérique, des parties du signal m’apparaissent en tant que discrètes, et c’est ce qui rend possible ce qu’on appelle l’interactivité : je peux alors agir sur l’information, la transformer, et non seulement la subir.