"Réactions de Vanina et Charles, engagés dans la Société de Saint-Vincent-de-Paul, qui ont témoigné devant le président Emmanuel Macron, lors de la réception organisée par la Conférence des évêques de France le lundi 09/04/18. Etienne Villemain, fondateur de l'Association pour l'Amitié"
"e vais vous le dire franchement, Madame la ministre, comme si on était assis tous les deux en terrasse, un demi à la main, en bons copains (cela marche aussi avec la veillé au coin du feu) : en découvrant votre appel à l'archevêché de Paris dans Aujourd'hui en France/Le Parisien, j'ai failli m'étrangler de stupeur. Et accessoirement, m'étouffer en avalant de travers ma gorgée de café. Ma première réaction intérieure, a été assez violente, je dois l'avouer, et puis je me suis calmé et me suis décidé à vous écrire, tranquillement, calmement."
"Fondateur de l'association Lazare, Étienne Villemain est à l'origine de Fratello, le pèlerinage des personnes en situation de précarité qui s'est déroulé du 11 au 13 novembre dernier à Rome. Dans un discours prononcé à cette occasion devant le pape François, il avait demandé au Saint-Père d'instaurer une journée mondiale des pauvres. Depuis la publication de la lettre apostolique Misericordia et misera, c'est désormais chose faite. Il nous livre sa réaction."
"Et si votre sœur, mari, amant ou même maman était un SDF, pourriez-vous les reconnaître dans la rue ? Il semblerait que non…
Une vidéo américaine mettant en scène des homeless fait le tour de la Toile depuis quelques jours. Des New-Yorkais déguisés en mendiants le temps d'un après-midi y testent les réactions de leurs proches face à leur accoutrement. Le résultat est glaçant. Pas un regard, pas une attention. Parfois même du dédain et du rejet. « Les sans-abris sont-ils devenus invisibles ? », écrit l'association NYC Rescue Mission qui a imaginé cette expérience pour lutter contre l'indifférence. L'objectif : « ôter les œillères que nous mettons tous, face à la pauvreté »."
"Beaucoup de Français se demandent comment ils auraient réagi si ils avaient été présents sur les lieux des drames du 13 novembre. En réaction, ils sont nombreux à s'inscrire à des formations aux premiers secours. "
"Le mouvement des Gilets jaunes est apparu à l'automne 2018 initialement en réaction à une hausse des taxes sur les carburants. Il a vite pris de l'ampleur et suscité l'attention par son caractère inédit tant par sa forme que sa longévité et le soutien rencontré dans la population. Pour mieux le comprendre, le CRÉDOC a inséré une question dans son enquête sur les Conditions de vie et aspirations. Les résultats révèlent que le soutien ou le rejet du mouvement s'appuient sur des regards opposés portés sur la responsabilité individuelle des parcours de vie, valeur montante de notre société. L'idée se développe en effet dans la société que la situation professionnelle, l'état de santé ou le parcours scolaire dépendent surtout des efforts de chacun. Parallèlement, l'attente d'action des pouvoirs publics a tendance à diminuer. Les Gilets jaunes (en grande majorité des actifs à l'équilibre financier fragile) ainsi que leurs soutiens rejettent cette individualisation des responsabilités et réclament un soutien plus fort des pouvoirs publics. La compétition générée par la montée de la responsabilisation individuelle fait le terreau d'une certaine rancœur et méfiance contre une multiplicité d'ennemis de l'intérieur, « assistés », « riches », « immigrés », fragilisant ainsi la cohésion sociale."
"En cette année exceptionnelle, face à une crise comme nous n'en avions jamais connu, le Secours Catholique du Gard a fait le choix de se mobiliser d'une façon tout aussi exceptionnelle. Exceptionnelle par le montant des aides que nous avons accordées, exceptionnelle par le processus que nous avons suivi. En effet, depuis une vingtaine d'années, nous privilégions l'accompagnement sur le distributif, la durée sur le ponctuel, l'aide aux démarches plutôt que l'aide matérielle, et souhaitons bien connaître les personnes avant d'accorder cette aide matérielle.
Or, dès la fin du mois de mars, nous avons décidé d'inverser ce processus face à la nécessité d'une réaction rapide. Il s'agissait de venir à la rescousse de personnes qui, brusquement, du fait du confinement et de l'arrêt de très nombreuses activités, se retrouvaient sans aucune ressource liée au travail et avec des charges supplémentaires d'alimentation des enfants (qui ne bénéficiaient plus de la cantine), d'électricité, de chauffage, etc."
"Le titre de la troisième encyclique du Pape François, avec son incipit "Fratelli tutti", suscite des réactions parfois fortes. De fait, François d'Assise, qui est ici cité, s'adresse à tous les croyants, frères et sœurs dans le monde entier. La contribution suivante illustre la source qui donne son nom à la nouvelle encyclique et demande des traductions soignées."
"Le coronavirus et le confinement auront accentué la visibilité des inégalités, sans les métamorphoser pour autant. Avec l'épidémie et avec son traitement, des inégalités classiques s'accentuent. Des inégalités relativement nouvelles, liées en particulier aux évolutions des technologies et de l'univers du travail, s'intensifient.
Assurément le coronavirus frappe de façon inégalitaire, d'abord les personnes fragiles et les précaires[1]. Pour les décès, on compte bien plus d'aînés que de jeunes, davantage d'hommes que de femmes. Ensuite, le confinement rend davantage visibles certaines formes extrêmes des inégalités. Il suffit d'avoir à l'esprit ces rues désertifiées seulement peuplées de sans-abri, ces places habituellement très actives où ne se déroulent que des distributions alimentaires.
Surtout, si les inégalités sanitaires et sociales auront été manifestes pendant la période de réaction et de rétractation pour contrer la propagation du virus, c'est à l'avenir, sous les forts impacts de la crise économique, qu'elles évolueront. Avec, principalement, le spectre du chômage et de la baisse des revenus qui heurteront, comme à l'habitude, inégalement."
"Depuis sa publication le 4 octobre, l'encyclique Fratelli Tutti provoque de nombreuses réactions. Dominique Potier, député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, groupe Nouvelle Gauche, nous livre son opinion."
"Depuis sa publication le 4 octobre, l'encyclique Fratelli tutti provoque de nombreuses réactions. La rédaction de Pèlerin a recueilli l'opinion de Frère Frédéric-Marie Le Méhauté, Franciscain, engagé auprès des personnes de la rue."
"Après les révélations d'agressions sexuelles qu'aurait commises le prêtre catholique connu pour son engagement en faveur des plus défavorisés, les associations guettent avec appréhension la réaction des donateurs."
"Les personnalités du monde politique et associatif réagissent après la parution d'un rapport qui met en cause l'abbé Pierre pour des faits d'agressions sexuelles. Sur Twitter, l'Église de France salue un "travail de vérité" nécessaire, et plusieurs personnalités, comme Martin Hirsch, expriment leur soutien aux victimes présumées."
"Philippe Dupont n'a jamais rencontré l'abbé Pierre mais il connaît bien le fondateur d'Emmaüs, dont il a dirigé pendant quatorze ans le centre de mémoire à Esteville (Seine-Maritime). Avant les scandales et les accusations d'agressions sexuelles visant l'abbé, Philippe Dupont avait rédigé sa biographie, qui révélait une « histoire compliquée ». Se sentant trahi et frustré par la réaction de certains cadres d'Emmaüs, il a décidé d'enquêter, pour que toutes les vérités soient dites."
[RDP du 11/02/2025]
"Communiqué de Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, le 29 juillet 2019, suite à l'expulsion de plusieurs squats sur la Métropole de Bordeaux."
"Ce qui intéresse le plus l'homme de Nazareth, ce n'est pas la religion, c'est un monde plus humain, plus solidaire, plus juste.
Son bonheur c'est de nous voir heureux tous, en commençant par les derniers. Il est venu
pour libérer les opprimés. Sa mission est de libérer pas de restaurer."
"Un rapport d'Emmaüs et de la fondation abbé Pierre rendu public ce mercredi 17 juillet fait état de témoignages de femmes victimes d'agressions sexuelles de la part du prêtre, mort en 2007, de la fin des années 1970 à 2005. Une déflagration pour le monde ecclésiastique."