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« La paix au nom de la religion »: le choix du Grand rabbinat d'Israël et du ... - 0 views

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    "« Le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion » 1 décembre 2016Anita BourdinJudaïsme, Rome Jerusalem WIKIMEDIA COMMONS - Wayne McLean « Promouvoir la paix dans le contexte de la violence au nom de la religion »: c'était le thème de la 14e réunion de la Commission bilatérale des délégations du Grand rabbinat d'Israël et de la Commission du Saint-Siège pour les relations avec le judaïsme qui s'est tenue à Rome (28-30 novembre 2016 - 27-29 MarCheshvan 5777). Elle a affirmé « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion ». Un communiqué conjoint intitulé « La paix au nom de la religion » est publié à l'issue de ces échanges, notamment dans L'Osservatore Romano du 2 décembre 2016. Il fait notamment allusion à une récente déclaration de l'UNESCO - qui a fait l'objet d'une protestation des évêques de France - en affirmant « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion, en étant attentifs aux tentatives de nier l'attachement historique du peuple juif à son lieu le plus saint ». « La commission bilatérale a pris position avec force contre la négation politique et polémique de l'histoire biblique, exhortant toutes les nations et les religions à respecter ce lien historique et religieux », insiste le communiqué. Il insiste aussi sur l'importance d'une éducation à la paix: « Les participants ont souligné l'importance d'éduquer les nouvelles générations à promouvoir la paix et le respect réciproque. » Il rappelle le rôle indispensable des « guides religieux » appelés à donner « des exemples de tolérance et de respect » et il indique l'engagement des participants « à persuader le plus efficacement possible leurs propres autorités à agir de la manière la plus tolérante et humaine à l'égard des « autres » et des faibles ». Et il cite le discours du pape François à l'audience
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Fondation Jean Jaurès / IFOP - Synthèse - L'Europe et les génocides : le cas ... - 0 views

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    L'Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, AJC Paris, la FEPS et la Dilcrah a réalisé une étude portant sur le regard des Français sur les génocides du vingtième siècle en général et sur celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en particulier. Si la méconnaissance du génocide des Juifs ne concerne qu'un Français sur dix (10%), elle s'élève toutefois à 21% chez les 18-24 ans. Néanmoins, le génocide des Juifs reste plus connu que d'autres génocides du XXe siècle : 90% des Français ont entendu parler de l'Holocauste, 85% du génocide des Arméniens et 79% du génocide des Tutsis du Rwanda. Dans le détail, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et le niveau de diplôme constituent des variables déterminantes de méconnaissance de la « Shoah » : 21% des jeunes de 18 à 24 ans n'ont jamais entendu parler du génocide des Juifs, contre seulement 2% des 65 ans et plus ; 18% des ouvriers ne savent pas que ce qu'est la Shoah, contre 4% des cadres ; 18% des sans diplôme ou titulaires d'un CEP, BEPC ignorent ce qu'est la Shoah, contre 4% des diplômés du 2e ou 3e cycle du supérieur. Sur le plan politique, on observe une connaissance relativement similaire selon les préférences partisanes (supérieure à 90%), à l'exception des sympathisants du Rassemblement national et des Français qui ne se déclarent proches d'aucune formation politique, qui sont respectivement 12% et 15% à n'avoir jamais entendu parler du génocide des Juifs. Interrogés sur la période historique à laquelle a eu lieu le génocide des Juifs, 79% des Français sont capables d'indiquer la Seconde Guerre mondiale (soit néanmoins 11 points de moins que ceux qui disent avoir entendu parler de la Shoah). Arrive en deuxième position l'entre-deux-guerres (9%), ce qui pourrait éventuellement s'expliquer par le fait que l'émergence du nazisme a eu lieu durant cette période. Il est néanmoins mar
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Fondation Jean Jaurès / IFOP - Résultats - L'Europe et les génocides : le cas... - 0 views

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    L'Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, AJC Paris, la FEPS et la Dilcrah a réalisé une étude portant sur le regard des Français sur les génocides du vingtième siècle en général et sur celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en particulier. Si la méconnaissance du génocide des Juifs ne concerne qu'un Français sur dix (10%), elle s'élève toutefois à 21% chez les 18-24 ans. Néanmoins, le génocide des Juifs reste plus connu que d'autres génocides du XXe siècle : 90% des Français ont entendu parler de l'Holocauste, 85% du génocide des Arméniens et 79% du génocide des Tutsis du Rwanda. Dans le détail, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et le niveau de diplôme constituent des variables déterminantes de méconnaissance de la « Shoah » : 21% des jeunes de 18 à 24 ans n'ont jamais entendu parler du génocide des Juifs, contre seulement 2% des 65 ans et plus ; 18% des ouvriers ne savent pas que ce qu'est la Shoah, contre 4% des cadres ; 18% des sans diplôme ou titulaires d'un CEP, BEPC ignorent ce qu'est la Shoah, contre 4% des diplômés du 2e ou 3e cycle du supérieur. Sur le plan politique, on observe une connaissance relativement similaire selon les préférences partisanes (supérieure à 90%), à l'exception des sympathisants du Rassemblement national et des Français qui ne se déclarent proches d'aucune formation politique, qui sont respectivement 12% et 15% à n'avoir jamais entendu parler du génocide des Juifs. Interrogés sur la période historique à laquelle a eu lieu le génocide des Juifs, 79% des Français sont capables d'indiquer la Seconde Guerre mondiale (soit néanmoins 11 points de moins que ceux qui disent avoir entendu parler de la Shoah). Arrive en deuxième position l'entre-deux-guerres (9%), ce qui pourrait éventuellement s'expliquer par le fait que l'émergence du nazisme a eu lieu durant cette période. Il est néanmoins mar
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Crif - Étude du Crif n°63 : La loi au dessus de la foi ? par Jacques Amar - 0 views

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    "Docteur en droit privé, docteur en sociologie, maître de conférences à l'université Paris-Dauphine, Jacques Amar étudie avec finesse l'impact de la nouvelle orientation de notre société dans le domaine du droit. Le nouveau numéro de la revue des Études du Crif que dirige Marc Knobel, apporte un éclairage sur un sujet peu traité : l'incidence de la foi sur l'application de la loi, en France, en raison notamment de l'influence du droit communautaire et des droits de l'homme. La foi, les fois. L'auteur ne manque pas de citer de nombreux exemples où le judaïsme, le christianisme et bien évidemment l'islam sont impliqués. Ce n'est pas sans raisons que l'on a parlé récemment en France de séparatisme mais les causes du séparatisme avancées par l'auteur - liberté contractuelle et droits de l'homme - sont peut-être plus profondes. D'entrée de jeu, Jacques Amar pose le problème : « Quelle place la République indivisible et laïque accorde-t-elle aux droits religieux ? ». C'est qu'à la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 s'ajoutent à présent celle de 1948 ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme. Au fil des ans, les tenants d'un communautarisme pur et dur, ont réussi à traverser les textes pour les détourner à leur profit, multipliant les exceptions et les cas d'espèces. En 2019, le Conseil de l'Europe s'inquiète que « la Charia s'applique officiellement ou officieusement dans plusieurs États membres du Conseil de l'Europe, sur l'ensemble ou une partie de leur territoire ». Chacun connaît les dérogations au principe de laïcité en vigueur en Alsace-Lorraine. Mais sait-on que le législateur doit tenir compte des spécificités locales présentes dans certains départements d'outre-mer ? C'est ainsi, par exemple, qu'à Mayotte, ce n'est qu'en 2003 que la polygamie et la répudiation ont été interdites ! Cela n'empêche pas le
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IFOP - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représentations et t... - 0 views

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    "A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements.   La Shoah est bien identifiée au sein de la jeunesse française avec 86% des moins de 25 ans qui déclarent en avoir entendu parler. La Shoah (86%) est mieux identifiée que le génocide des Arméniens (71%) ou des Tutsis (49%).   En dépit d'une connaissance qui demeure perfectible (un jeune sur deux estime que le génocide a fait moins de 5 millions de victimes), l'école joue plutôt bien son rôle est le premier vecteur d'informations.   Les attitudes révisionnistes ou négationnistes sont très minoritaires au sein de la jeunesse française : 80% estiment que la Shoah est un crime monstrueux contre 10% un drame parmi d'autres de la guerre, 3% une exagération et 1% une invention   La jeunesse française est également attachée au devoir de mémoire : 89% des sondés estiment qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne reproduise   Si les attitudes révisionnistes sont minoritaires, les enjeux de concurrence des mémoires sont présents parmi les jeunes. 33% des sondés estiment ainsi que la commémoration de la Shoah empêche l'expression d'autres drames de l'histoire.   Dans les faits, un jeune sur cinq indique d'ailleurs avoir déjà assisté à la remise en cause par un ou plusieurs élèves de certains aspects du génocide. Une proportion qui monte à 30% parmi ceux qui vivent dans des banlieues populaires."
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CRIF - Antisémitismes d'hier et d'aujourd'hui, par Luc Ferry - 0 views

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    "A l'encontre de ce que les tenant du multiculturalisme prétendent, ce n'est pas la conception française de l'idée républicaine qui favorise l'antisémitisme, mais c'est tout l'inverse : c'est parce que la France a abandonné peu à peu l'idée républicaine, à droite avec les partisans de la discrimination positive, à gauche avec ceux du droit à la différence, que l'intégration des quartiers est tombée en panne, permettant à l'antisémitisme de refleurir dans les années 90, et ce comme jamais depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Dans la France d'aujourd'hui, hélas, la haine des juifs a retrouvé droit de cité. Quatre courants - et non pas trois, comme on le croit souvent - se partagent le paysage nauséabond de l'antisémitisme. Le premier est heureusement résiduel, c'est l'antisémitisme de la vieille droite catholique, celle qui oublie volontiers que Jésus était juif. En voie d'extinction aujourd'hui, il n'en fut pas moins virulent pendant des siècles, comme en témoigne la fameuse affaire Mortara qui, vue d'aujourd'hui, semble hallucinante, et qui fut à l'origine de la création de l'Alliance israélite universelle comme j'ai pu le rappeler lors du discours d'honneur que j'ai prononcé sur ce sujet, le 12 octobre 2010, à l'Unesco, à l'occasion de l'anniversaire des cent cinquante ans de l'Alliance. On a oublié aujourd'hui celle histoire aussi absurde qu'effroyable, mais je voudrais la rappeler ici, car elle est typique de ce que fut ce premier antisémitisme. Tout commence le 23 juin l858, en Italie, à Bomlogne. A la nuit tombée, une famille juive est brutalement réveillée par les hommes de la police pontificale. Ils mettent la main sur le petit Edgardo Mortara, alors âgé de six ans. Malgré les protestations désespérées des parents, ils l'emmènent de force avec eux. Le motif de cet enlèvement ? Une servante de la famille Mortara vient de révéler à so
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IFOP - Résultats - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représen... - 0 views

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    A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements : 87% des 15-24 ans indiquent connaitre le génocide des juifs. Il s'agit d'une proportion comparable à celle mesurée en 2018 auprès de l'ensemble de la population française (90%). Les deux autres grands génocides du XXe siècle sont en revanche un peu moins connus : 72% des jeunes indiquent connaitre le génocides des Arméniens. Le génocide rwandais n'est connu que par un jeune sur deux (51%). Dans le détail, différents aspects du génocide des juifs sont bien identifiés : les chambres à gaz (95%), le camp d'Auschwitz (92%) ou encore la rafle du Vél' d'Hiv (68%), même si plus d'un jeune sur deux ne parvient pas à citer le nombre exact du victimes du génocide. Les attitudes révisionnistes et négationnistes sont ultra-minoritaires au sein de la jeunesse française : seulement 4% des 15-24 ans considèrent que la Shoah est une exagération (2%) ou une invention (2%). A l'inverse, 80% des sondés estiment qu'il s'agit d'un crime monstrueux. Par ailleurs, 93% des 15-24 ans s'accordent pour dire qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne se reproduise. Relevons enfin que si les sondés s'accordent largement pour condamner le génocide, ils sont toutefois 42% à estimer que la Shoah est trop abordée dans les programmes scolaires au détriment d'autres aspects historiques tels que la guerre d'Algérie ou la traite négrière. Se pose
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IFOP - Analyse - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représenta... - 1 views

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    A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements : 87% des 15-24 ans indiquent connaitre le génocide des juifs. Il s'agit d'une proportion comparable à celle mesurée en 2018 auprès de l'ensemble de la population française (90%). Les deux autres grands génocides du XXe siècle sont en revanche un peu moins connus : 72% des jeunes indiquent connaitre le génocides des Arméniens. Le génocide rwandais n'est connu que par un jeune sur deux (51%). Dans le détail, différents aspects du génocide des juifs sont bien identifiés : les chambres à gaz (95%), le camp d'Auschwitz (92%) ou encore la rafle du Vél' d'Hiv (68%), même si plus d'un jeune sur deux ne parvient pas à citer le nombre exact du victimes du génocide. Les attitudes révisionnistes et négationnistes sont ultra-minoritaires au sein de la jeunesse française : seulement 4% des 15-24 ans considèrent que la Shoah est une exagération (2%) ou une invention (2%). A l'inverse, 80% des sondés estiment qu'il s'agit d'un crime monstrueux. Par ailleurs, 93% des 15-24 ans s'accordent pour dire qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne se reproduise. Relevons enfin que si les sondés s'accordent largement pour condamner le génocide, ils sont toutefois 42% à estimer que la Shoah est trop abordée dans les programmes scolaires au détriment d'autres aspects historiques tels que la guerre d'Algérie ou la traite négrière. Se pose
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Toulouse - Les 80 ans de la lettre de Mgr Saliege qui marque l'histoire - YouTube - 0 views

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    "En 1942, alors que la France discrimine et persécute les populations juives dans le cadre de la collaboration entre le régime de Vichy et l'Allemagne nazie, le préfet de la Haute-Garonne ordonne la déportation de Juifs des camps de Noé et de Récébédou vers les camps de la mort. Cette même année, la France connaitra l'horreur de la rafle du Vel-d'Hiv. Informé, l'archevêque de Toulouse écrit et fait diffuser, le 23 août 1942, une lettre où il dénonce vigoureusement les violences faites aux Juifs et le mépris des droits des personnes. Cette lettre, dont le gouvernement français a essayé de bloquer la diffusion, sera largement reprise et diffusée par le Vatican et sur les ondes de la BBC. Cette lettre, sur la personne humaine, écrite il y a maintenant 80 ans, a fait date et continue d'être d'actualité. Les communautés juives et catholiques de Toulouse se sont associées pour cet anniversaire. 80 ans plus tard, scouts israélites et catholiques et Mgr de Kerimel, Archevêque de Toulouse, lisent ensemble cette lettre qui marque l'histoire. A la demande du Grand Rabin de France ainsi que de celle de Mgr de Moulins Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, la lettre de Mgr Saliège a été lue dans toutes les synagogues et les paroisses de France."
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CNCDH - Communiqué de presse - 29e rapport sur la lutte contre le racisme, l'... - 0 views

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    La Commission nationale consultative des droits de l'homme(CNCDH) a été nommée en 1990 Rapporteur nationalindépendant sur la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. Chaque année, elle remet au Gouvernement un rapport qui dresse un état des lieux du racisme, de l'antisémitisme et de la xénophobie en France, ainsi que des moyens de lutte mis en oeuvre par les institutions de la République et la société civile. Sur la base d'une analyse critique des politiques conduites, et en s'appuyant sur les observations des organes internationaux, la CNCDH formule une série de recommandations visant à mieuxconnaître, comprendre et combattre toutes les formes de racismeet de discrimination. La CNCDH s'attache à fonder ses analyses et ses recommandationssur des outils variés et complémentaires. Les enquêtes surl'état de l'opinion , le bilan statistique du ministère de l'Intérieur,celui du ministère de la Justice, ou encore l'indice de toléranceà l'égard d'autrui , constituent autant d'éléments à analyser à lalumière des nombreuses contributions des acteurs institutionnels,associatifs et internationaux. Largement sous-déclarés, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie se manifestent souvent à travers des formes de rejet subtiles parfois difficiles à caractériser et à dénoncer pour les personnes qui en sont victimes. Une hausse des actes et discours à caractère raciste a été identifiée en 2019, s'ajoutant à celle déjà remarquable de l'année précédente. Bien que l'indicede tolérance reste quasiment stable, les préjugés, discriminations et actes racistes demeurent et nécessitent de co-construire des politiques adaptées pour y répondre.
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The Conversation - Enseigner la Shoah : une mission impossible ? - 1 views

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    "« On n'enseigne plus la Shoah » dans de nombreux collèges et lycées. Telle est l'antienne souvent répétée par des éditorialistes, des pseudo-spécialistes, des essayistes pressés et de nombreux responsables politiques lorsque des actes antisémites sont commis en France. L'accusation autorise à mettre en cause les enseignants qui, pour ne pas heurter certains élèves, renonceraient à traiter de la destruction des Juifs d'Europe en cédant ainsi à des pressions inacceptables. Au-delà des professeurs, l'institution elle-même est quelquefois visée par celles et ceux qui estiment que la situation empire d'année en année. Selon la formule employée par le chœur éploré des nostalgiques d'un passé scolaire et académique mythifié, « c'était mieux avant. » Singulière affirmation. Rappelons aux membres de cette cohorte hétéroclite qu'il a fallu attendre près de quarante ans pour que la « Solution finale » soit enfin enseignée dans les établissements secondaires de l'Hexagone. Ajoutons, et ceci a quelque rapport avec le retard de cette trop lente évolution, que, sur ce sujet, la France s'est longtemps distinguée par un provincialisme scientifique et éditorial remarquable. À preuve parmi beaucoup d'autres possibles : l'ouvrage majeur, aujourd'hui un classique, de Raul Hilberg, La Destruction des juifs d'Europe. Ce politiste, devenu historien, a commencé ses recherches en 1948, dans l'indifférence générale. Et il a publié cette somme exceptionnelle pour la première fois aux États-Unis en 1961 dans un contexte où, dans les universités comme dans le champ politique, ils n'étaient pas nombreux ceux qui s'intéressaient à cet événement et jugeaient indispensable de lui consacrer des livres, des articles et des enseignements. Quant à la traduction française, elle n'a été réalisée qu'en 1988. Enfin, et c'est pour partie une conséquence de cet état de fait longtemps persis
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CNCDH - Les Esentiels - 29e rapport sur la lutte contre le racisme, l'antisém... - 0 views

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    La Commission nationale consultative des droits de l'homme(CNCDH) a été nommée en 1990 Rapporteur nationalindépendant sur la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. Chaque année, elle remet au Gouvernement un rapport qui dresse un état des lieux du racisme, de l'antisémitisme et de la xénophobie en France, ainsi que des moyens de lutte mis en oeuvre par les institutions de la République et la société civile. Sur la base d'une analyse critique des politiques conduites, et en s'appuyant sur les observations des organes internationaux, la CNCDH formule une série de recommandations visant à mieuxconnaître, comprendre et combattre toutes les formes de racismeet de discrimination. La CNCDH s'attache à fonder ses analyses et ses recommandationssur des outils variés et complémentaires. Les enquêtes surl'état de l'opinion , le bilan statistique du ministère de l'Intérieur,celui du ministère de la Justice, ou encore l'indice de toléranceà l'égard d'autrui , constituent autant d'éléments à analyser à lalumière des nombreuses contributions des acteurs institutionnels,associatifs et internationaux. Largement sous-déclarés, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie se manifestent souvent à travers des formes de rejet subtiles parfois difficiles à caractériser et à dénoncer pour les personnes qui en sont victimes. Une hausse des actes et discours à caractère raciste a été identifiée en 2019, s'ajoutant à celle déjà remarquable de l'année précédente. Bien que l'indicede tolérance reste quasiment stable, les préjugés, discriminations et actes racistes demeurent et nécessitent de co-construire des politiques adaptées pour y répondre.
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Fondapol - Violence antisémite en Europe 2005-2015 (France, Allemagne, Suède,... - 0 views

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    Quelle est la fréquence des actes antisémites violents dans l'Europe d'aujourd'hui et quelles sont les tendances observables ? Dans quelle mesure les membres de la communauté juive sont-ils exposés dans les différents pays ? Qui sont les auteurs de ces crimes ? Il est évidemment impératif de pouvoir répondre à ces questions aussi précisément que possible si l'on veut combattre efficacement l'antisémitisme, et en particulier l'antisémitisme violent. Le travail présenté dans cette note tente d'établir une première comparaison des niveaux de violence antisémite dans différents pays en combinant les données relatives aux incidents fondées sur les rapports de police avec les résultats d'une enquête sur l'antisémitisme réalisée en 2012 par l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA). Un échantillon de sept pays (Allemagne, Danemark, France, Royaume-Uni, Norvège, Suède et Russie) permet d'esquisser des analyses mais c'est surtout sur la base des données de quatre pays du panel (France, Royaume-Uni, Allemagne et Suède) que l'étude comparative a été rendue possible. C'est en France que l'exposition des Juifs à la violence antisémite semble la plus forte. Concernant les auteurs d'actes antisémites violents, les données disponibles montrent, en Europe de l'Ouest, la prédominance de personnes de culture musulmane, alors qu'en Russie le profil qui prévaut est celui de militants d'extrême droite. Les résultats présentés ici constituent une première contribution à une évaluation rigoureuse de l'antisémitisme violent dans les pays européens. Ce travail appelle à la construction d'indicateurs communs. La définition d'une mesure précise de l'antisémitisme est l'outil indispensable d'une lutte efficace contre ce redoutable préjugé, capable d'engendrer des comportements violents, y compris meurtriers. Cette étude a été écrite par Johannes Due Enstad, dÃ
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IFOP - Synthèse - Racisme, antisémitisme, xénophobie, quel est le poids des p... - 0 views

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    "L'histoire enseigne que les périodes de crise sont souvent marquées par la poussée des sentiments racistes et xénophobes. Près d'un an après le début de la crise sanitaire et économique, l'Union des étudiants juifs de France et SOS racisme ont souhaité mesurer l'état des préjugés au sein de la population française. La crise du Covid 19 s'accompagne-t-elle d'une poussée des sentiments ? Afin d'objectiver cette question, IFOP a réalisé une enquête quantitative exclusive s'inscrivant dans une logique barométrique.   En effet, IFOP étudie depuis 1946 la perception et la diffusion des opinions racistes au sein de la société française. Ainsi cette enquête s'inscrit dans le temps long, en comparant l'état des préjugés en 2021 avec ceux exprimés dans des enquêtes en 1946, 1966, 1977, 1978, 1984, 1987, 2005, 2014, 2016 et 2019. A cet égard, les données recueillies lors de ces trois dernières enquêtes permettent plus particulièrement de confirmer ou d'infirmer un effet crise du Covid sur l'état du racisme en France.   La mesure des opinions racistes à travers une enquête auprès du grand public ne saurait constituer un souhait de les propager : ce sont les résultats de telle ou telle question de ce sondage qui sont susceptibles d'impressionner ou de choquer, non l'instrument qui permet de les mesurer."
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Evry - Les fêtes juives d'automne - 1 views

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    "Nos frères juifs vont célébrer de nombreuses fêtes entre le 17 septembre et le 11 octobre. Comme à l'habitude, les communautés chrétiennes sont invitées, au cours de cette période, à tisser ou à renforcer des liens amicaux avec des personnes ou des communautés juives de leur entourage, par l'envoi de cartes de vœux. Le contexte actuel nous incite plus que jamais à être attentifs à tous ceux qui vivent près de nous, en particulier nos amis juifs très affectés par le nombre élevé de morts du Covid-19 au sein de leurs communautés. Le simple geste de l'envoi d'une carte de vœux à un voisin, un collègue, un ami, un parent, est un signe d'amitié et d'espérance. C'est aussi l'occasion de sensibiliser l'assemblée du dimanche 13, 20 ou 27 septembre à l'enracinement de la foi chrétienne dans le judaïsme et à l'importance des liens personnels de connaissance et d'estime mutuelles, par un petit mot et une intention de prière universelle. Proposition d'intention de prière universelle En cette période des fêtes juives d'automne, prions pour nos frères aînés dans la foi. Pour qu'ensemble, juifs et chrétiens, nous prenions davantage conscience des liens particuliers qui nous unissent. Pour que nous sachions faire fructifier, au service de la paix, la mission commune reçue de notre Créateur, prions le Seigneur."
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Institut Montaigne - Lettre d'Israël : une politique régionale au bord du gou... - 0 views

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    "Tel Aviv a célébré dans la liesse le 19 avril le soixante-dixième anniversaire de l'indépendance d'Israël. Le feu d'artifice de la veille, ou la démonstration aérienne du jour de l'Indépendance ont mobilisé des foules apparemment insouciantes.Ce qui frappe le visiteur à vrai dire, à Jérusalem, Haïfa ou Tel Aviv, c'est justement un sentiment largement répandu de sécurité et de confiance dans l'avenir. La "marche du retour", organisée par le Hamas à la frontière de la bande de Gaza, a entraîné, du fait de la réaction de l'armée israélienne, la mort de plusieurs dizaines de Palestiniens. Pourtant, les règles d'engagement de Tsahal ne suscitent pas vraiment de trouble au-delà de certains milieux de gauche. Il semble que le conflit avec les Palestiniens ne figure plus au premier plan des préoccupations de la plupart des Israéliens. L'expansion des colonies, soutenue à fond par de puissantes minorités, est au moins tolérée par la majorité."
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Eurel - L'abattage rituel en droit européen - 0 views

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    "Dans le cadre de la politique agricole commune, l'Union européenne a pour objectif de garantir la sécurité des produits alimentaires et de protéger le bien-être des animaux. Elle a engagé une harmonisation des législations nationales en matière sanitaire et vétérinaire en adoptant dès 1974 plusieurs dispositions concernant les règles d'abattage, tout en affirmant son rôle en matière de protection des animaux. Les particularités de l'abattage effectué dans le cadre de rites religieux sont prises en compte par le biais d'une dérogation qui permet que les animaux soient abattus par égorgement et saignée sans l'étourdissement préalable normalement requis. L'Union vise à concilier en la matière les exigences du bien-être des animaux et le respect du droit de manifester sa religion. Entré en vigueur le 1er janvier 2013 et directement applicable dans tous les États membres, le règlement n° 1099/2009 du 24 septembre 2009 établit les règles relatives au bien-être animal lors de l'abattage d'animaux élevés ou détenus pour la fabrication de denrées alimentaires ou de produits comme la fourrure ou le cuir. Le règlement prévoit que « toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort et des opérations annexes » (art. 3) et définit des procédures détaillées relatives à l'immobilisation et l'étourdissement des animaux, à la formation des exploitants et à la conformité des installations et du matériel."
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Boulevard Extérieur - Le pyromane dans la poudrière proche-orientale - 0 views

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    "La tentation est grande de s'abandonner au fatalisme. Depuis si longtemps que le « processus de paix » au Proche-Orient est une formule vide de sens, la décision de Donald Trump, le mercredi 6 décembre, de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d'y transférer, dans deux ou trois ans, l'ambassade des Etats-Unis, n'est peut-être qu'une péripétie parmi d'autres. Au pire, elle provoquera quelques manifestations de colère de la part des Palestiniens et de leurs rares « amis » arabes. Des drapeaux américains et israéliens ont déjà été brûlés. La sécurité des représentations diplomatiques américaines dans les pays musulmans a été renforcée. Mais même les critiques de cette nouvelle foucade de Trump aux Etats-Unis sont d'avis que les protestations feront long feu. Au mieux, ce changement radical de l'attitude de Washington dans le conflit israélo-arabe redistribuera les cartes et permettra une relance des négociations sur de nouvelles bases pour aboutir à la solution de deux Etats - israélien et palestinien - vivant côte à côte. Donald Trump a évoqué cette issue, « si les parties le veulent », a-t-il ajouté. Ce qui n'est pas le cas au moins de son ami Benjamin Nétanyahou. Ce serait cependant faire preuve de beaucoup d'optimisme."
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IFOP - Résultats - L'état de l'opinion à l'égard du racisme et de l'antisémit... - 0 views

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    L'histoire enseigne que les périodes de crise sont souvent marquées par la poussée des sentiments racistes et xénophobes. Près d'un an après le début de la crise sanitaire et économique, l'Union des étudiants juifs de France et SOS racisme ont souhaité mesurer l'état des préjugés au sein de la population française. La crise du Covid 19 s'accompagne-t-elle d'une poussée des sentiments ? Afin d'objectiver cette question, IFOP a réalisé une enquête quantitative exclusive s'inscrivant dans une logique barométrique. En effet, IFOP étudie depuis 1946 la perception et la diffusion des opinions racistes au sein de la société française. Ainsi cette enquête s'inscrit dans le temps long, en comparant l'état des préjugés en 2021 avec ceux exprimés dans des enquêtes en 1946, 1966, 1977, 1978, 1984, 1987, 2005, 2014, 2016 et 2019. A cet égard, les données recueillies lors de ces trois dernières enquêtes permettent plus particulièrement de confirmer ou d'infirmer un effet crise du Covid sur l'état du racisme en France. La mesure des opinions racistes à travers une enquête auprès du grand public ne saurait constituer un souhait de les propager : ce sont les résultats de telle ou telle question de ce sondage qui sont susceptibles d'impressionner ou de choquer, non l'instrument qui permet de les mesurer.
Veille & Documentation

Fondapol - Radiographie de l'antisémitisme en France - 1 views

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    La multiplication des actes antisémites depuis le début des années 2000 interroge sur l'ampleur de ce phénomène en France. Quelle est la proportion de Français de confession ou de culture juive à avoir déjà été victime d'un acte antisémite ? Quel est le profil des victimes ? Quel est le ressenti global des Français juifs concernant la prévalence et l'évolution des actes antisémites ? Quel est le regard porté par la société dans son ensemble sur l'antisémitisme en France ? Les statistiques publiées par le ministère de l'Intérieur ne peuvent prétendre apporter des réponses exhaustives à ces questions. Les données existantes reposent principalement sur les dépôts de plaintes qui ne représentent que la partie « émergée de l'iceberg ». Face à ce constat, la Fondation pour l'innovation politique et AJC ont réalisé une enquête quantitative (administrée par l'Ifop) qui vise à poser un diagnostic fin et dépassionné de ce phénomène. Le dispositif d'enquête mis en place repose sur une logique de regards croisés entre les Français de confession ou de culture juive (un échantillon de 505 personnes a été constitué) et le grand public (un échantillon de 1 027 personnes a été constitué). L'enquête apporte des données quantitatives nouvelles sur ce phénomène.
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