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Contents contributed and discussions participated by Aurialie Jublin

Aurialie Jublin

Le paysage, réceptacle ou levier de la transition énergétique ? | Perspective... - 0 views

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    "La transition énergétique va impacter toutes les composantes de nos paysages : des bâtiments, aux formes urbaines, en passant par l'occupation de l'espace, aux véhicules ou encore les moyens de production d'énergie. La transition énergétique, ce n'est évidemment pas seulement planter de nouvelles unités de production en bout de lignes existantes. La transition énergétique, c'est une évolution systémique qui va de la rénovation des bâtiments, aux déplacements avec moins de véhicules, plus petits et efficaces, à une alimentation moins carnée, à des réseaux différents, et enfin, sans être exhaustif, à « produire » de l'énergie différemment. Tout cela va impacter nos paysages. "
Aurialie Jublin

Brésil : le numérique fait-il du mal à la démocratie ? - 0 views

  • Dans un ouvrage publié l’année dernière : Le temps des algorithmes, deux informaticiens français - Serge Abiteboul et Gilles Dowek-  expliquaient que le rythme relativement lent auquel étaient consultées les populations dans une démocratie (une élection par an en moyenne) avait été dicté au cours des XVIIIe et XIXe par la lenteur des communications elles-mêmes - une diligence, ça ne va pas vite, organiser des élections prenaient du temps. A l’heure où une information va à la vitesse de la lumière, il semble impossible de ne pas revoir ce rythme. Dit comme ça, ça a l’air évident. 
  • Dans un livre paru il y a cinq ans (The New Digital Age), Jared Cohen et Eric Schmidt (à l’époque patron de Google) annonçaient tranquillement l’avènement d’un nouveau monde où les plateformes numériques suppléeraient les États dans bien des fonctions de la vie publique, jusque dans l’organisation de la vie démocratique. 
  • Lutter contre l’ambition des GAFA à se substituer à l’Etat, contre les États qui essaient d’interférer dans les élections d’autres pays, lutter contre l’usage des réseaux sociaux à des fins de fausses informations. Tout en promouvant de nouvelles manières de consulter les peuples, d’écrire en commun une constitution comme l’a fait l’Islande etc. Il y a du boulot… 
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  • Comment se fait-il que ce soit à un moment où, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, on peut communiquer aussi facilement avec le monde entier, lire, regarder et entendre ce qui se passe ailleurs en un clic, avoir accès aussi vite aux savoirs les plus anciens et les plus lointains, s’exprimer à égalité, comment se fait-il que ce soit dans ce moment-là que réapparaissent aussi violemment tous les protectionnismes les plus durs et les xénophobies les plus haineuses ?  Y a-t-il un rapport entre ces deux mouvements contraires ?  Ou Internet n’a-t-il rien à voir dans ce qui nous arrive politiquement ? 
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    "L'élection de Jair Bolsonaro à la tête du Brésil pose la question qui semble se poser à chaque nouvelle élection d'un dirigeant fachistoïde à la tête d'une démocratie : quel rôle a joué Internet (et notamment WhatsApp) dans tout ça ?"
Aurialie Jublin

Dans les quartiers Nord de Marseille, des salariés envisagent de transformer ... - 0 views

  • Dans cette zone où les usines et les commerces ont fermé les uns après les autres, et où la République ne met plus guère les pieds [1], le McDo constitue un petit poumon économique auquel les salariés ont su donner une forte dimension sociale. « J’étais un petit délinquant, et le directeur de l’époque m’a ouvert une porte qui m’a permis d’obtenir un emploi [2]. Je veux que cette porte reste ouverte derrière moi, pour les jeunes qui arrivent », explique Kamel. Combien de jeunes du quartier ont connu leur première expérience professionnelle dans ce restaurant, qui a ouvert ses portes en 1992 ? Combien ont pu suivre une formation après y avoir travaillé, pour devenir plombier, électricien, ambulancier ? Combien, aussi, ont pu aller y bosser en accord avec un juge d’application des peines ? Combien ont pu passer leur permis de conduire après y avoir trouvé un job d’été ? Plusieurs centaines, c’est certain. Plus d’un millier, probablement.
  • Investi au sein de l’association « Syndicat des quartiers populaires de Marseille », Salim Grabsi confirme le rôle crucial que joue ici le McDo : « Il est implanté au cœur de différents quartiers qui ont pour point commun de souffrir d’une déficience des pouvoirs publics. Tous ses salariés sont issus de ces quartiers. Ce sont souvent des gens qui ont été cabossés par la vie. Lorsque des parents, des responsables associatif, ou des structures comme la nôtre repèrent des jeunes en difficulté, qui ont besoin d’une main tendue pour ne pas basculer dans la délinquance, on les oriente vers le McDo. Les directeurs successifs ont toujours joué le jeu, en leur faisant signer des petits contrats ou en les embauchant. Cet établissement est un intégrateur, un véritable amortisseur social. » Une dimension qui n’a pas ravi la direction du groupe McDonald’s France.
  • En début d’année, les salariés apprenaient que le franchisé et le groupe – ils possèdent l’établissement à 50-50 – comptaient revendre leur restaurant à un obscur homme d’affaires, lequel aurait un projet de « fast-food asiatique halal » [3]. « On prend ça comme une insulte, c’est très stigmatisant : on est dans les quartiers Nord, donc on est tous musulmans ?!, interroge Kamel. Nous, on ne veut pas d’un truc communautaire, on veut que tout le monde puisse venir. » Quant au prétendu repreneur, il est totalement inconnu, ne s’est jamais présenté devant les salariés, ne possède à l’heure actuelle aucun restaurant...
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  • « Nous sommes en présence de l’une des plus belles tentatives d’escroquerie qui m’ait été donnée de voir dans toute ma carrière d’avocat », a rétorqué Me Blindauer. Selon l’avocat des salariés, les garanties de préserver tous les emplois durant au moins un an sont vaines, puisque, s’il ouvrait vraiment ses portes, le « fast-food asiatique halal » ne tiendrait de toutes manières pas plus de quelques mois. Pour Me Blindauer, l’objectif pour McDonald’s France est ailleurs : faire disparaître l’un des très rares bastions syndicaux au sein de McDo. Le prétendu repreneur « n’est pas là pour faire prospérer l’entreprise, il est là pour la couler ! », estime l’avocat.
  • Le McDonald’s de Saint-Barth’, en effet, a été façonné au fil des années par ceux qui y travaillent. Il ne correspond donc plus au « modèle social » de l’entreprise. Il s’agit certes, comme dans 84% des cas, d’un restaurant franchisé. Mais le nombre de salariés de cet établissement, 77, y est inhabituellement élevé. « McDonald’s utilise très généralement l’astuce suivante : un restaurant McDo = une société juridiquement distincte de toutes les autres. Et il est très rare qu’un restaurant seul emploie plus de 50 salariés en équivalent temps plein. Ainsi, un franchisé peut être à la tête d’un ensemble de 20 restaurants et employer plus d’un millier de salariés, tout en y appliquant le droit du travail qui prévaut dans les sociétés de moins de 50 salariés », indique le rapport Le Système Mcdo [5].
  • L’établissement de Saint-Barth’ est ainsi l’un des rares qui dispose d’un comité d’entreprise et d’un CHSCT. Autre particularité, les employés sont pour la plupart en poste depuis plus de quinze ans, alors que le taux de remplacement national (ou « turn-over ») au sein de l’entreprise s’élève, selon certaines estimations, à 88 % par an ! Les salariés marseillais faisant valoir leurs droits, ils ont obtenu le 13e mois, la participation aux bénéfices, des primes trimestrielles, la prise en charge de la mutuelle à 95 % par l’entreprise… Dans la galaxie McDonald’s, ce n’est pas banal. Et comme la stratégie du groupe consiste notamment à maintenir au plus bas les frais de personnel, il ne faudrait pas que le cas marseillais fasse tache d’huile.
  • Mais les choses pourraient ne pas se passer comme le prévoit monsieur Bordas : le 7 septembre, le juge des référés a annulé la vente du restaurant. Les salariés veulent désormais récupérer la franchise de l’établissement et créer une société coopérative et participative (Scop), qui leur appartiendrait. Le groupe fait pour l’instant la sourde oreille.
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    "Important pour la vie sociale locale, le restaurant McDonald's de Saint-Barthélémy, dans les quartiers Nord de Marseille, est aussi un bastion syndical, où les conditions d'emploi sont bien meilleures que dans les autres restaurants de l'enseigne. McDonald's France tente cependant de se débarrasser de son établissement, dans des conditions laissant craindre sa fermeture prochaine. C'était sans compter la résistance des 77 salariés, engagés depuis plusieurs mois dans un véritable bras de fer. Ils ont obtenu de la justice l'annulation de la vente, et envisagent de transformer leur McDo en société coopérative ! Un reportage tiré du numéro d'octobre du journal L'âge de faire, partenaire de Basta !."
Aurialie Jublin

Uber's request to grant equity to its contractors feels like a trap | Salon.com - 0 views

  • The line between contractor and employee is not as blurry as it seems — it’s just often unenforced. A 2018 California State Superior Court ruling decreed that a company can only hire contractors if they “[perform] work that is outside the usual course of the hiring entity’s business.” That seems like a blow to contractor-dependent companies like Uber and Lyft: if they consider themselves essentially taxi companies, then their contract-worker drivers are certainly not “outside the usual course of the hiring entity’s business,” much as Lyft and Uber brass would prefer to believe otherwise.
  • Yet little has changed in California since that Superior Court ruling: the gig-ification of the economy continues apace, particularly among Silicon Valley’s many startups. Many, self included, have called for contract-heavy companies Uber and Lyft to convert to worker cooperatives or for alternative worker cooperatives to form in their wake.
  • Now, the San Francisco Chronicle reports that some tech companies, namely AirBnb and Uber, want to grant shares to their contractors. Uber issued a comment to the Securities and Exchange Commission (SEC), which you can read here, asking them for permission. The reason for the SEC request is that it turns out giving equity to contractors is not quite legal yet.
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  • The cynical view on the decision to offer equity to gig economy contractors is that it is, to paraphrase Rosa Luxemburg, akin to reformism over revolution — meaning, by enacting a minor policy reform in offering equity to contractors, companies like Uber and Airbnb don’t fundamentally solve the innate inequalities and exploitations that their business models generate. Rather, they merely stave off future upsets to their business model, particularly the looming prospect faced by Uber and Lyft that they might literally run out of potential drivers as the supply of interested workers decreases in a labor market with historically low unemployment.
  • The bottom line is, stock options for contractors might seem like a convenient short-term step to remunerating contract workers better, something that we’re all in favor of. But such an act doesn’t overcome the fundamental structural problems with contract labor, nor the small exploitations suffered by contract workers who have no guaranteed pay, benefits or job security. As such, it comes off as more of a recruiting and PR tactic than genuine Silicon Valley reform.
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    "Silicon Valley wants to give equity to contractors. Is this genuine income redistribution or a recruiting trick?"
Aurialie Jublin

'C'est de la surveillance': Tim Cook vient de démolir Facebook devant les gen... - 0 views

  • "Il ne faut pas édulcorer les conséquences: c'est de la surveillance." Fort de cette attaque en règle, Tim Cook a salué les efforts politiques menés en Europe avec la mise en application du RGPD (Règlement général sur la protection des données) cette année et les questions posées par le régulateur aux géants de la tech. 
  • Il a aussi affirmé que "chez Apple, nous soutenons pleinement une loi fédérale exhaustive sur la vie privée aux Etats-Unis" et dit considérer le droit à la vie privée comme un "droit humain fondamental". Tim Cook a défendu quatre principes sur lesquels il repose: 1) le droit de minimiser les données personnelles — limitant le droit des entreprises à collecter ces données; 2) le droit à la transparence — pour qu'un internaute sache ce qui est collecté sur lui et à quelles fins; 3) un droit d'accès — pour que les utilisateurs puissent accéder, modifier ou supprimer leurs données; 4) le droit à la sécurité, fondement de la confiance. 
  • En revanche, il ne s'est pas exprimé à Bruxelles sur la question de la fiscalité des acteurs du numérique, alors que le ministre français de l'économie Bruno Le Maire s'efforce de rallier ses pairs européens à un consensus sur l'épineuse question et que la Commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager a sanctionné Apple pour ses acrobaties fiscales avec l'Irlande en 2016. 
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    "Convié à s'exprimer lors de la Conférence internationale des commissaires à la protection des données et de la vie privée à Bruxelles, ce mercredi 24 octobre 2018, Tim Cook a fait l'apologie d'Apple en dénonçant avec vigueur les travers dont se rend coupable un autre géant de la tech de la Silicon Valley selon lui - Facebook, sans jamais le nommer. "
Aurialie Jublin

CodingRights, le collectif qui veut rendre la technologie plus féministe - 0 views

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    "Quelles données recueillent exactement les applis de surveillance des menstruations ? Est-il possible d'envoyer une photo de soi nue sans risque que celle-ci ne fuite un jour sur Internet ? C'est pour répondre à des questions de ce type que Joana Varon a créé Coding Rights. Ce collectif brésilien porte aujourd'hui plusieurs projets visant à analyser la façon dont les femmes sont ciblées par la technologie, et à faire avancer les « droits numériques » dans une perspective féministe. Entretien avec sa cofondatrice Joana Varon."
Aurialie Jublin

Droit d'auteur : YouTube lance une démonstration de force contre l'article 13 - 0 views

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    Dans un message envoyé à tous les youtubeurs, sous le sigle #SaveYourInternet, la plate-forme les appelle à manifester publiquement leur opposition à la directive européenne adoptée le 12 septembre.
Aurialie Jublin

Peut-on contrer le pouvoir d'Amazon ? - 0 views

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    Amazon n'est plus seulement un géant du numérique mais une infrastructure essentielle à de nombreuses entreprises qui en dépendent. Les outils juridiques traditionnels s'avèrent impuissants à endiguer ce type de pouvoir. Une bulle éco signée Catherine Petillon.
Aurialie Jublin

Le contrôle des données numériques personnelles est un enjeu de liberté colle... - 0 views

  • Il serait commode de penser que l’humain du XXIe siècle a renoncé à sa vie privée. Mais il ne s’agit pourtant pas d’indifférence. Les sondages montrent avec insistance et sans ambiguïté que les internautes la chérissent encore à l’heure des réseaux sociaux et des smartphones. Comment, alors, expliquer cette apathie ?
  • Pendant des décennies, à raison, défendre la vie privée revenait à protéger l’individu. Aujourd’hui encore, on s’obstine à rechercher et mesurer les conséquences individuelles de cette collecte effrénée de données personnelles et de ces piratages à répétition. Mais le paradigme a changé : la question des données personnelle n’est pas un problème d’intimité. C’est un enjeu de liberté collective.
  • Prenez l’affaire Cambridge Analytica : le problème n’est pas que Donald Trump et son équipe de campagne ont consulté méthodiquement la liste d’amis de 87 millions d’utilisateurs de Facebook (dont plus de 200 000 Français). Mais qu’ils aient pu utiliser ces informations, agrégées à des millions d’autres, pour mener une campagne politique extrêmement personnalisée, quasi individualisée, en utilisant à plein l’invraisemblable machine à cibler des messages proposée par Facebook. L’impact de cette fuite de données personnelles n’est plus individuel, il est collectif. Il ne s’agit pas de l’intimité de son existence vis-à-vis d’une organisation politique, mais de la liberté collégiale de choisir en conscience son dirigeant politique ou ses conditions de vie commune.
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  • Au bout du compte et si rien ne change, alors que ces entreprises s’immisceront de plus en plus dans nos activités quotidiennes, passant peu à peu de la « suggestion » à l’« injonction », nous serons sans doute pris au piège des données personnelles. On décidera à notre place, d’une manière qu’on nous présentera comme optimale puisque conçue sur l’analyse de données de millions de personnes dont la vie nous est similaire, et en nous confisquant une part de notre libre arbitre. Il ne s’agit pas d’intimité vis-à-vis d’une quelconque entreprise de la Silicon Valley, mais de liberté individuelle.
  • La seule solution est de limiter la dissémination aux quatre vents de nos données personnelles. Mais comment le faire sans se retirer des connexions, sociales et professionnelles, d’une société désormais numérisée ? Comment renoncer à tous ces avantages ? La solution se trouve quelque part entre le collectif (des règles politiques pour limiter la collecte et l’exploitation des données) et l’individuel (le recours à une technologie plus frugale et plus décentralisée).
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    Les révélations des failles de sécurité touchant des services en ligne s'accumulent. Et la collecte de nos données fait peser un risque collectif d'envergure.
Aurialie Jublin

Privacy expert Ann Cavoukian resigns as adviser to Sidewalk Labs - The Logic - 0 views

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    Ann Cavoukian, a world-leading privacy expert, has resigned as an adviser to Sidewalk Labs on its proposed Toronto smart city development. Cavoukian sent a letter advising the company of her resignation Friday. In the letter, she expressed concerns regarding Sidewalk Labs recent digital governance proposals, specifically, the possibility that not all personal data would be de-identified at the source-a concern she said she raised with Sidewalk Labs early last month. Sidewalk Labs told The Logic it is committed to de-identifying data, but that it can't control what third-parties do.
Aurialie Jublin

The urgent case for a new ePrivacy law | European Data Protection Supervisor - 0 views

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    A swarm of misinformation and misunderstanding surrounds the case for revising our rules on the confidentiality of electronic communications, otherwise known as ePrivacy. It's high time for some honest debunking.
Aurialie Jublin

Kanye West et la tyrannie des likes - Libération - 0 views

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    Extrait : L'audience n'est en rien un critère de qualité. Nécessaires pour nourrir les algorithmes qui sélectionnent les contenus, les métriques ont bien davantage tendance à uniformiser les contenus. Parce que les internautes ont intériorisé les critères de «likabilité», toutes les photos Instagram finissent par se ressembler et tous les top-tweets semblent rédigés par la même personne, avec les mêmes tournures de phrase à la mode. La vraie vie s'éloigne ainsi des réseaux, qui n'en reçoivent plus qu'une version filtrée, révisée par la direction marketing et prête pour publication. C'est pour cette raison que Snapchat n'a jamais implémenté la fonction like.
Aurialie Jublin

Un tiers médiaire | La Quadrature du Net - 0 views

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    "Pour avancer encore dans nos discussions sur le statut des hébergeurs et la régulation d'Internet, nous partageons aujourd'hui une tribune de Laurent Chemla, membre de La Quadrature du Net."
Aurialie Jublin

Exclusive: dramatic slowdown in global growth of internet access | Technology | The Gua... - 0 views

  • The growth of internet access around the world has slowed dramatically, according to new data, suggesting the digital revolution will remain a distant dream for billions of the poorest and most isolated people on the planet.
  • In 2014 the UN predicted that half the world would be online by 2017, but the slowdown means that line will not be crossed until May 2019, only months before the UN sustainable development goal of affordable internet access for all by 2020. The UN defines being online as having used the internet from any device in any location at least once in the past three months.
  • Had growth rates held steady near the 11% average for 2005 to 2017, more than half a billion extra people would now be online. Of the 3.8 billion who remain unconnected, an alarming proportion are women. In poor urban areas, men can outnumber women on the internet as much as two to one.
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  • Beyond missing out on economic opportunities, people who are unconnected are cut off from online public debates, education, social groups and the means to access digital government services such as filing taxes and applying for ID cards. “As our daily lives become increasingly digital, these offline populations will continue to be pushed farther to the margins of society,” the report states.
  • Many of those offline are in areas that are difficult, and therefore costly, to hook up to the internet. The expense puts telecoms providers off because the communities are those least able to afford the high prices they must charge to get a return on the investment. At the same time, the internet may have little appeal for people in the world’s most remote regions. Even if they can afford the mobile phone and data costs, they may lack the skills to go online, and find little of interest in a language they know if they do.
  • The persistent wage gap between men and women plays a large part in the digital gender divide but is far from the only factor. “Women are more likely to be left out because of economic inequalities and to a great extent social norms,” said Nanjira Sambuli, who leads the Web Foundation’s efforts to promote equal access to the web. “In some communities the whole idea of women owning anything of their own, even a mobile phone, is frowned upon.”
  • She added: “It’s a stark reminder that technology is not a silver bullet that is going to solve inequalities that exist and have continued to exist because of real factors that need to be addressed. These are challenges that have been kicked down the road.”
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    "Report showing dramatic decline in internet access growth suggests digital revolution will remain a distant dream for billions of people"
Aurialie Jublin

More U.S. businesses are becoming worker co-ops: Here's why - 0 views

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    "With new tools and political policies now in place to support them, there could be a boom in employee-owned business ahead as baby boomers retire and sell their companies to their workers."
Aurialie Jublin

Retour sur MyData2018 : quelle(s) approche(s) collective(s) des données perso... - 0 views

  • L’entrée en vigueur du RGPD a clairement été l’événement marquant de 2018 et beaucoup d’intervenants s’y sont référés. Le principe d’équité y est affirmé. Or il s’agit d’un principe qui recouvre une dimension collective : l’équité suppose un groupe, contrairement aux autres principes (transparence, légalité, limitation de but, rétention, intégrité et confidentialité, minimisation des données, précision). Toutefois le texte ne donne pas de définition de l’équité dans le contexte de la gestion des données personnelles a fait remarquer Jussi Leppälä, Privacy Officer (Global) chez Valmet. Finalement, les intervenants s’accordaient à dire que le RGPD est un texte axé sur les besoins individuels plutôt que collectifs. Il protège l’individu, mais ne porte pas de vision véritablement collective des données personnelles.
  • Sur cette question de l’équité, l’exemple d’openSCHUFA donné par Walter Palmetshofer (Open Knowledge Allemagne) est inspirant : une campagne de collecte de données a été faite auprès de milliers d’individus pour comprendre l’algorithme de credit-scoring (pointage de crédit) de SCHUFA, bureau de crédit privé allemand. Cela a permis à des individus de pouvoir demander, preuves à l’appui, à corriger des décisions prises par l’algorithme. De manière générale, le biais algorithmique est un enjeu sociétal important, surtout pour les groupes les plus fragiles dont les données personnelles sont plus exposées et davantage victimes de biais algorithmiques (à ce sujet, lire Internet Actu).
  • D’autres intervenants ont insisté sur la nécessité d’accompagner les entreprises vers plus de prises en compte de leur responsabilité sociale. Le modèle de gouvernance qui domine actuellement étant l’hégémonie d’acteurs économiques (GAFA, BATX) raconte Bruno Carballa Smichowski, de Chronos, le rééquilibrage des pouvoirs doit venir des Etats. Ces derniers disposent de données personnelles, mais peuvent également demander des comptes et pousser les acteurs qui utilisent les données à être plus ouverts et actifs : littératie, infrastructure, open innovation, construire la confiance et faire reculer la peur, ou encore impliquer les personnes concernées (Hetan Shah et Jeni Tennison), sont autant d’actions que les pouvoirs publics peuvent mettre en place.
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  • Depuis le lancement de MyData, la nécessité de développer les enjeux collectifs des données personnelles apparaît chaque année plus forte. En parallèle, les communs numériques apparaissent de plus en plus comme un modèle alternatif désirable face aux comportements abusifs des acteurs dominants. Les communs autorisent par nature une gestion transparente et au service de la communauté, car gérés par leurs membres.
  • Si sa remarque a donné naissance au track “OurData” en 2017 et en 2018,, le terme de “commun” était pourtant quasiment absent des discussions du track OurData, essentiellement tourné vers l’acteur public et la régulation. L’exemple d’OpenSCHUFA se rattache néanmoins au courant des communs en donnant un exemple concret.
  • L’idée derrière la coopérative de données qui s’intègrerait au modèle MyData/Self Data viserait plutôt à créer un commun : une association d’individus développant des outils et services (chat, moteur de recherche,…) leur permettant de gérer leurs données de A à Z. Il existe plusieurs coopératives de données de ce type : diglife.coop, schluss, open.coop,…
  • Laura James (doteveryone) a suggéré  cette session afin d’échanger avec les participants sur la faisabilité de créer une ou des coopératives “de masse”, appartenant à leurs membres et gérées par eux. L’objectif serait d’offrir aux gens de meilleurs services que les géants de la technologie et les entreprises de type Silicon Valley. Laura James constate que si le problème avec les géants numériques est leur modèle d’entreprise (capitalisme de surveillance) et le modèle de propriété (extraction de richesse au profit de quelques-uns), la “data coop” doit permettre d’offrir une technologie en laquelle nous pouvons avoir confiance – c’est-à-dire préservant notre vie privée, accessible, fiable, équitable, basée sur les sources ouvertes existantes, avec un meilleur support et une véritable durabilité.
  • Est-ce que le peu de succès de Digital Life Collective est dû à un manque d’intérêt de la part des consommateurs pour les questions liées aux données personnelles ? Ou bien est-ce que les enjeux ne sont pas encore bien compris par les gens ? Les porteurs de coopératives présents à la session échangent sur plusieurs éléments de réponse. D’abord, il n’y a pas une absence d’intérêt pour les questions de privacy mais une perception et un traitement différent selon les personnes (par les « millenials » par exemple). Ensuite, les consommateurs veulent-ils avoir à supporter la responsabilité qui va avec la reprise du contrôle sur leurs données ? Rien n’est moins sûr : comme les services gratuits d’aujourd’hui, cela doit être simple. Mais le contrôle implique nécessairement des responsabilités… Les consommateurs ont aussi besoin de services pratiques. Il faut travailler l’expérience utilisateur. Enfin, il faut une littératie des données pour créer un véritable intérêt et dissiper la peur et les malentendus autour de ce sujet.
  • Comment avoir une véritable gouvernance partagée tout en ayant une organisation suffisamment grande ? A peine 10 personnes sont vraiment actives au sein de Digital Life Collective. Schluss recherche une manière de faire participer davantage les membres. C’est un problème récurrent pour les coopératives, et toute organisation dont la gestion s’appuie sur l’ensemble de ses membres. Toutefois, l’un des participants soulignait que même si seul 1% s’implique dans la prise de décisions, tous reçoivent les bénéfices de la coopérative ! Ca n’est pas la gestion parfaitement partagée et idéale, mais cela fonctionne quand même. Avant de renoncer au modèle participatif, quelques modèles de gouvernance pourraient être expérimentés pour faciliter les prises de décision participatives au sein de la coopérative : les jurys citoyens, sociocracy 3.0 (utilisé par certaines entreprises télécom en Finlande), …
  • Dans les sessions de la thématique “OurData”, nous avons eu le plaisir d’entendre à chaque fois (ou presque) que la propriété appliquée aux données personnelles n’a aucun sens. Bien que ce track, plus qu’aucun autre, soit prédisposé à un tel constat,depuis quelques années, la position de la communauté MyData s’est éclaircie à ce sujet et on voit de moins en moins de personnes prôner ce modèle de propriété et de revente individuelle de ses données..
  • En découle un modèle collectif basé non pas sur des titres de propriété individuels mais sur des droits d’usage. Le RGPD en crée quelques-uns mais d’autres questions restent en suspens, comme le droit à la mémoire collective, notamment pour les catégories les plus défavorisées, ou encore l’équité, qui s’oppose à une régulation par les lois du marché.
  • La plupart des intervenants postulent que c’est l’acteur public qui doit agir : en créant de nouveaux droits associés aux données personnelles, en accompagnant les acteurs privés à fournir des solutions plus éthiques et transparentes, en s’engageant pour une culture et une littératie de la donnée pour tous, en actant juridiquement que les données personnelles sont le résultat d’un processus collectif qui appartient à la société qui l’a co-généré et qu’il ne peut y avoir de propriété associée (en France la CNIL est très claire sur ce dernier point, nous avons besoin d’une voie aussi claire au niveau européen !), en promouvant leur valeur sociale, et non commerciale, et enfin qu’il fasse que le fruit de ce travail doit servir à répondre à des problématiques collectives telles que la santé, l’éducation, la culture, la protection de l’environnement, …
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    "LE CONSTAT : LA GESTION ACTUELLE DES DONNÉES PERSONNELLES S'INTÉRESSE PEU AU COLLECTIF MyData s'intéresse à toutes les dimensions que recouvre le contrôle des données personnelles : si la privacy occupe souvent le devant de la scène, MyData explore également la transparence des organisations et des technologies, l'équité et la dimension collective des données personnelles."
Aurialie Jublin

Les entreprises de mobilités bientôt dépossédées de leurs données ? - 0 views

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    La loi mobilités pourrait forcer des entreprises privées à ouvrir l'accès aux données de leurs services de transport, de navigation et de véhicule connecté. Quelles conséquences sur leur business ?
Aurialie Jublin

Building the Peer-to-Peer Internet - 0 views

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    Participants will learn about community networks, wireless mesh networks, distributed applications, and train their pet Raspberry Pi to do networking things. While this course assumes no technical expertise, all sessions contain a technical hands-on component and a reflection activity to explore the role of technologies on our society. A socially-minded tinkerer who enjoys a collaborative learning experience will be the ideal participant.
Aurialie Jublin

Opinion | There May Soon Be Three Internets. America's Won't Necessarily Be the Best. -... - 0 views

  • The received wisdom was once that a unified, unbounded web promoted democracy through the free flow of information. Things don’t seem quite so simple anymore. China’s tight control of the internet within its borders continues to tamp down talk of democracy, and an increasingly sophisticated system of digital surveillance plays a major role in human rights abuses, such as the persecution of the Uighurs. We’ve also seen the dark side to connecting people to one another — as illustrated by how misinformation on social media played a significant role in the violence in Myanmar.
  • There’s a world of difference between the European Union’s General Data Protection Regulation, known commonly as G.D.P.R., and China’s technologically enforced censorship regime, often dubbed “the Great Firewall.” But all three spheres — Europe, America and China — are generating sets of rules, regulations and norms that are beginning to rub up against one another.
  • The information superhighway cracks apart more easily when so much of it depends on privately owned infrastructure. An error at Amazon Web Services created losses of service across the web in 2017; a storm disrupting a data center in Northern Virginia created similar failures in 2012. These were unintentional blackouts; the corporate custodians of the internet have it within their power to do far more. Of course, nobody wants to turn off the internet completely — that wouldn’t make anyone money. But when a single company with huge market share chooses to comply with a law — or more worryingly, a mere suggestion from the authorities — a large chunk of the internet ends up falling in line.
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  • But eight years later, Google is working on a search engine for China known as Dragonfly. Its launch will be conditional on the approval of Chinese officials and will therefore comply with stringent censorship requirements. An internal memo written by one of the engineers on the project described surveillance capabilities built into the engine — namely by requiring users to log in and then tracking their browsing histories. This data will be accessible by an unnamed Chinese partner, presumably the government.
  • Google says all features are speculative and no decision has been made on whether to launch Dragonfly, but a leaked transcript of a meeting inside Google later acquired by The Intercept, a news site, contradicts that line. In the transcript, Google’s head of search, Ben Gomes, is quoted as saying that it hoped to launch within six to nine months, although the unstable American-China relationship makes it difficult to predict when or even whether the Chinese government will give the go-ahead.
  • Internet censorship and surveillance were once hallmarks of oppressive governments — with Egypt, Iran and China being prime examples. It’s since become clear that secretive digital surveillance isn’t just the domain of anti-democratic forces. The Snowden revelations in 2013 knocked the United States off its high horse, and may have pushed the technology industry into an increasingly agnostic outlook on human rights.
  • If the future of the internet is a tripartite cold war, Silicon Valley wants to be making money in all three of those worlds.
  • Yet even the best possible version of the disaggregated web has serious — though still uncertain — implications for a global future: What sorts of ideas and speech will become bounded by borders? What will an increasingly disconnected world do to the spread of innovation and to scientific progress? What will consumer protections around privacy and security look like as the internets diverge? And would the partitioning of the internet precipitate a slowing, or even a reversal, of globalization?
  • What these types of sky-is-falling articles keep getting wrong is the idea that the World Wide Web is the same as the Internet. It’s not. Web sites and the browsers that access them are an application that uses the Internet for transport.The Internet transports far more than just web traffic, but the most crucial one for companies is probably VPN: Companies connect to one another using site-to-site VPNs. Their employees can work from anywhere with remote user VPN. Disconnect the EU from the US, and you’ve removed the cheapest way for companies to connect their networks together.These regulatory worlds will get along somehow. Perhaps someone will write a web app that recognizes where a user is from, and apply appropriate policy to their session. Perhaps that web app will become wildly popular and be deployed on every website everywhere. I don’t know how it will work, but I do know the Internet will not become fragmented.
  • The internet was never meant to be a walled garden. Remember America Online began as a walled garden until the World Wide Web came along and “tore down that wall.” So, Europe can have its Europe Wide Web and China can have its China Wide Web, but we will always be the World Wide Web – truly open and free. The “one internet led by the United States” will remain the world’s “go to” information super highway just as the greenback has remained the world’s reserve currency for decades.
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    "In September, Eric Schmidt, the former Google chief executive and Alphabet chairman, said that in the next 10 to 15 years, the internet would most likely be split in two - one internet led by China and one internet led by the United States. Mr. Schmidt, speaking at a private event hosted by a venture capital firm, did not seem to seriously entertain the possibility that the internet would remain global. He's correct to rule out that possibility - if anything, the flaw in Mr. Schmidt's thinking is that he too quickly dismisses the European internet that is coalescing around the European Union's ever-heightening regulation of technology platforms. All signs point to a future with three internets."
Aurialie Jublin

La vente de token (ICO) ou la nouvelle vague de financement de l'open source - ZDNet - 0 views

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    L'enjeu de ce mécanisme est colossal. Il représente un nouveau modèle de rémunération pour les développeurs des écosystèmes open source. Ce nouveau mode de financement pourrait refaçonner la manière dont le logiciel open source est construit et financé assure Vidal Chriqui.
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