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Sandra Laugier : Comment ils se sont disputés - 1 views

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    Pourquoi passer sa vie à deux plutôt que tout seul ?La question est une question philosophique, métaphysique même. Stanley Cavell n'a cessé, dans son ouvrage classique A la recherche du bonheur, consacré à la comédie hollywoodienne « du remariage » mais aussi dans tout son travail récent (son livre sur le mélodrame, Contesting Tears, et ses livres consacrés à Ralph Waldo Emerson), de démontrer que non seulement la question du couple et du mariage est une question philosophique (cela, d'autres l'ont dit, et ce n'est pas forcément intéressant), mais qu'elle est LA question philosophique, rivalisant avec les questions traditionnelles : que puis-je connaître ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
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LA HAINE, de M. Kassovitz - Phénoménologie du point de vue de la musique. - 1 views

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    Depuis La Haine, jamais, à mon humble avis, aucune œuvre de Kassovitz n'est parvenue à atteindre un tel degré de spontanéité et de virtuosité (finalement, même L'Ordre et la Morale m'a relativement déçu.). A cette époque, vous colliez une caméra sur l'épaule de Kassovitz et il en faisait un usage transcendantal, bien supérieur à ce que pouvait livrer le commun des réalisateurs hexagonaux. La preuve en est ici avec cette séquence magistrale et paradigmatique de cinéma (1 mn 30 sec) qui, quelques dix-sept ans plus tard, ne cesse de m'impressionner : Cut Killer, dans son propre rôle, ouvre la fenêtre et balance le son (« Nique la police »). Ce faisant, c'est toute une démonstration de ce que le cinéma peut avoir de magiquement perceptif à laquelle on assiste, un cheminement sans point de vue personnifié sinon celui d'une « perception pure ».
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THE TRUMAN SHOW, de P. Weir - Existe-t-il un monde en dehors de la conscience ? - 2 views

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    Truman Burbank mène une vie calme et heureuse. Il habite dans un petit pavillon propret de la radieuse station balnéaire de Seahaven. Il part tous les matins à son bureau d'agent d'assurances dont il ressort huit heures plus tard pour regagner son foyer, savourer le confort de son habitat modèle, la bonne humeur inaltérable et le sourire mécanique de sa femme, Meryl. Mais parfois, Truman étouffe sous tant de bonheur et la nuit l'angoisse le submerge. Il se sent de plus en plus étranger, comme si son entourage jouait un rôle. Pis encore, il se sent observé. ...
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Le regard à la caméra. - Par Martin Kronström - 1 views

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    Si le cinéma se différencie en partie des autres arts par le dynamisme des points de vue du spectateur, le cinéma narratif classique, pour sa part, puise son indépendance artistique dans la transparence de son langage et de son discours, dans le but évident de préserver intact l'espace diégétique qui le clôt. Le «regard à la caméra», dans un univers diégétiquement refermé, témoigne du dévoilement de l'instance d'énonciation ainsi que de l'inconfort du voyeurisme chez le spectateur. C'est dire que l'effet sur le réalisme et la transparence narrative qui en découle influencent le positionnement du spectateur dans l'institution-cinéma. Il me semble donc qu'intrinsèquement, le système narratif classique fonctionne d'abord sur ce tabou cinématographique du regard à la caméra afin de camoufler son dispositif et appuyer sa naturalité idéologique. Autant par l'exploitation du lien direct existant entre l'espace de production et l'espace de réception, ce travail du regard constitue le pivot du système cinématographique dominant.
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Désir d'humanité - Extrait de "Les Ailes du Désir" (Der Himmel Uber Berlin) -... - 2 views

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    Dialogue entre deux anges sur leur désir de devenir des humains, de ressentir, de penser et d'aimer. Qui osera passer de l'autre coté et perdre ainsi son immortalité et son omniscience?Un des plus beaux passage du film
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La Terre outragée. Un film de Michale Boganim - 0 views

  • 26 avril 1986. Il fait bon vivre à Pripiat. Anya et Piotr voguent sur une barque, s'apprêtent à se marier. Valery et son père Alexei flânent, semblent engloutis par l'abondante végétation qui les entoure. Nikolaï, garde forestier, marque quant à lui les arbres de sa forêt. L'appartenance à cette terre paraît intime, insouciante, cosmique pourrait-on dire. Les premières séquences éternisent cette toile impressionniste, sa luxuriance en sature les plans ; et ce même s'il y pousse non loin un champignon toxique à souhait : la centrale nucléaire de Tchernobyl.
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    26 avril 1986. Il fait bon vivre à Pripiat. Anya et Piotr voguent sur une barque, s'apprêtent à se marier. Valery et son père Alexei flânent, semblent engloutis par l'abondante végétation qui les entoure. Nikolaï, garde forestier, marque quant à lui les arbres de sa forêt. L'appartenance à cette terre paraît intime, insouciante, cosmique pourrait-on dire. Les premières séquences éternisent cette toile impressionniste, sa luxuriance en sature les plans ; et ce même s'il y pousse non loin un champignon toxique à souhait : la centrale nucléaire de Tchernobyl.
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Dossier Space Invaders / Le cinéma Extra-terrestre - 1 views

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    La ponctualité des genres du cinéma américain, de ses résurgences à ses interruptions, étant esclave de son histoire et son actualité, autant commencer par la genèse du film d'invasion martienne. En 1947, le pilote Kenneth Arnold, en mission de vol, témoigne par radio de l'apparition d'étranges disques l'accompagnant tels des dauphins un navire. Le terme de « flying saucers / Soucoupes volantes » fait dès le lendemain son entrée dans le langage courant via les unes de la presse britannique et dans l'imagination des cadres de Hollywood. Dans la décennie des fiveties, la déferlante de films d'invasion extra-terrestre au sein des drive-in devient dès lors proportionnelle aux soit-disant apparitions d'engins dans le ciel du Texas, de Roswell à Corona.
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Analyse: Batman, réalisé par Tim Burton - 1 views

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    À sa sortie, en 1989, ce film connut un immense succès, en tant que superproduction hollywoodienne. Pourtant, au-delà du simple grand spectacle, c'est aussi une oeuvre profondément personnelle, beaucoup plus intime qu'elle n'y paraît. Inspiré de la célèbre bande dessinée, ce film revient aux origines profondes du personnage de Batman et de son univers tels qu'ils ont été créés par Robert Kane dans les années 1930. Bien qu'il soit (paradoxalement) assez mal aimé de son réalisateur, Tim Burton, Batman se révèle d'une grande richesse, tant par ses nombreuses références culturelles et psychanalytiques que par son message universel. Il reste aujourd'hui un des grands exemples cinématographiques qui allient grand spectacle et film d'auteur.
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L'Art des morts : la création morbide chez Tim Burton - 0 views

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    Dans le cinéma de Tim Burton, la
    mort n'est pas le signe d'une fin ni la marque d'une décrépitude mais le début d'un recommencement. Elle ouvre la porte non d'un ciel paradisiaque mais d'un tombeau coloré, joyeux, carnavalesque et inventif. Si elle décuple ainsi les capacités artistes, on peut parler à son propos d'un processus de création
    morbide.
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La construction médiatique de l'aura comme enjeu philosophique de la série de... - 0 views

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    En ce qui concerne la théorie de la série télévisée, les derniers travaux qui portent sur cet objet ne laissent pas d'insister sur la dimension « transmédiatique » de son fonctionnement communicationnel. Comme nombre d'objets médiatiques, la série gagne en effet à être appréhendée en fonction de multiples circulations, hybridités et complémentarités.
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L'enfant sauvage (exposé CPES) - 2 views

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    La question de l' Homme à l'état de Nature, de la nature humaine en général, de ce qu'il serait sans l'environnement social qui actualise son potentiel c'est-à-dire sans éducation, hante les lumières européennes. 
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LES CHEMINS DE LA LIBERTE (exposé CPES) - fredericgrolleau.com - 0 views

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    Le film « Les chemins de la liberté » sorti en 2011 est tiré d'une histoire vrai. Peter Weir a basé principalement son film sur le livre « À marche forcée » de Slawomir Rawicz, ancien soldat polonais envoyé aux goulags par les Russes et publié en 1956.
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Philosophie, politique et cinéma - Programme à la Maison des Sciences de l'Ho... - 0 views

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    De Rancière à Badiou, de Didi-Huberman à Jean-Luc Nancy, de Stanley Cavell à Slavoj Žižek, semblerait-il que chaque philosophe ait son mot à dire sur le cinéma. Tout se passe comme si le cinéma, par-delà les modes intellectuelles, était désormais le lieu, la khôra ou la surface privilégiée pour comprendre, lire et esquisser les signes de notre temps. Comme si le philosophe devrait passer au moins une fois par le crible de l'image en mouvement pour devenir contemporain.
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Awake ou la multiplication des réalités | Implications philosophiques - 2 views

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    Le synopsis de la série Awake semble relativement simple de prime abord. Suite à un accident de la route qu'il a eu avec sa femme et son fils, l'officier Michael Britten se retrouve dans une situation particulière. À chaque fois qu'il se réveille, il semble changer de réalité.
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John Malkovitch a un problème (avec son identité personnelle) - François Loth - 1 views

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    L'histoire écrite par Charlie Kaufman que réalise Spike Jonze en 1999, Dans la peau de John Malkovitch, semble fonctionner comme le ferait une expérience de pensée philosophique. C'est, en effet, bien l'intention du réalisateur et du scénariste que de poser des questions comme « Suis-je moi ? » ou « Est-ce que Malkovitch est bien Malkovitch » ? ou encore « Ce corps est-il le mien ? »
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Jean-Michel Frodon » Politique de l'amateur - 1 views

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    A propos de Les Ecarts du cinéma de Jacques Rancière (La Fabrique éditions) Progressivement, les philosophes se confrontent au cinéma, selon des modalités diverses - soit qu'ils entreprennent de lui appliquer leur système de pensée (Badiou, Szizek), soit qu'ils recourent aux films pour, à certains moments du développement de leur réflexion, passer par les films pour poursuivre celle-ci, les deux tomes de Cinéma de Gilles Deleuze en offrant le plus bel exemple. Stanley Cavell, dont une importante compilation, Philosophie des salles obscures est parue récemment en traduction française chez Flammarion. la somme, aura de manière féconde pratiqué l'une et l'autre démarche. Différent est le cas de Jacques Rancière, philosophe a n'en pas douter, mais qui a développé avec le cinéma une relation aussi intense que relativement autonome à sa pratique principale, même si son expérience de spectateur affleure aussi dans son œuvre proprement philosophique.
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Logicomix : des folies et des hommes - 1 views

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    Transformer l'histoire de la logique moderne en un récit de bandes dessinées, tel est le défi de Logicomix. C'est aussi son objet puisque le récit cadre de la BD procède à une mise en abyme du medium : il met en scène les auteurs mêmes de Logicomix cherchant des moyens de relever le défi que je viens de mentionner. L'objet de Logicomix n'est donc pas directement l'histoire tourmentée de la logique contemporaine, son véritable objet est le défi qui consiste à faire de cette histoire une BD.
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La représentation des hallucinations dans les films de David Cronenberg - 2 views

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    Article de Nicolas Debarle - Depuis le début de sa carrière de cinéaste, David Cronenberg a toujours considéré le corps humain comme son centre d'intérêt capital, son principal objet. Dans chacun de ses films, le corps est toujours placé au centre des événements. Le réalisateur canadien, dans ses interviews, ne cesse de répéter par ailleurs que le corps est le fait primordial de l'existence, que le premier événement de la vie est précisément d'avoir un corps (D'après David Cronenberg, Entretiens avec Serge Grünberg, p.100) La condition humaine selon Cronenberg est avant tout corporelle. Bien que ses films s'inscrivent dans le genre fantastique et pour certains d'entre eux dans celui de l'horreur, ils ne proposent aucune histoire de fantômes et ne font jamais allusion à de quelconques esprits ou autres revenants. La seule horreur envisageable est celle qui provient de l'intérieur de soi : « Chez Cronenberg, il n'y a d'horreur vraie, réellement vécue, que dans le corps » (Charles Tesson, propos rapportés par Serge Grünberg, David Cronenberg, p. 85 n. 4).
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Le corps ruptile de Bruce Lee, par Ariel Suhamy - 1 views

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    A propos du livre de Bernard Benoliel, "Opération Dragon de Robert Clouse. Bruce Lee, l'homme cinéma", Yellow Now, Côté films, N° 17. 2011 Une monographie rend justice à Bruce Lee, acteur et cinéaste de génie, créateur de son propre mythe, et dont la courte vie se confond avec une lutte anticoloniale menée par les images, tout en menant une investigation organique et psychique de haute lignée.
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La parole errante des corps : pratiques de cinéma mineur - 0 views

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    par  Pascal HoubaNous passons en revue différentes pratiques cinématographiques qui permettent au devenir minoritaire de s'inscrire dans la production et la réception de films témoignant d'une résistance à la normalisation. En particulier, nous examinons comment les problèmes de la représentation du minoritaire et de la transmission de son expérience se sont transformés dans l'oeuvre des Dardenne et dans le cinéma de poésie de Pasolini. Ces cinéastes ont chacun développé un style propre de « cinéma mineur » où les corps prennent le relais du langage, devenu problématique.
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