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"In the continuing battle between Europe and American tech companies, score one for Europe. In a move that could put pressure on its rivals to follow suit, Amazon will start paying taxes in a number of European countries where it has large operations, instead of funneling nearly all its sales through Luxembourg, a low-tax haven that is the home base in the region for Amazon and many other large tech companies. Several European countries, including Germany and France, have criticized the tax strategies of some American tech companies, including Google, which use complicated structures that sharply reduce the amount of tax they pay in individual European countries."

"Le Conseil national du numérique a remis, jeudi 18 juin, une synthèse de la grande concertation citoyenne lancée en octobre 2014. Sur cette base, le Gouvernement a présenté sa stratégie numérique et son plan d'actions, auquel chaque ministère a contribué. D'ici quelques semaines, un projet de loi numérique sera présenté pour mettre en œuvre les mesures législatives de ce plan d'actions."

"« Nous sommes persuadés que le livre papier est encore légitime », annonce David Mennesson d'entrée de jeu. L'activité de Booxup se base malgré tout sur une application iOS et bientôt Android, qui permet l'accès à plus de 10.000 livres gratuits. Le piratage accueilli au Salon du Livre de Paris ? Pas vraiment, puisqu'il s'agit d'un service pour identifier et rencontrer les bibliothèques intéressantes à proximité. Et les gens qui les possèdent."

"En marge du Salon du livre de Paris, une table ronde a traité de l'abonnement illimité ou streaming. Pour Françoise Benhamou, économiste de la culture et auteur de l'ouvrage "Le livre à l'heure du numérique", cette tendance parait inéluctable pour ce media. Mais ce nouveau modèle pose de nombreuses questions, tant du point de vue de la rémunération des auteurs et des éditeurs que de la diversité de l'offre proposée. Selon Clément Cézard, ancien responsable du développement de Deezer, le modèle adopté pour le streaming musical répondrait parfaitement aux questionnements des professionnels de la chaîne du livre. C'est ce que propose d'adopter Juan Pirlot de Corbion, fondateur de Youscribe, à travers son service d'abonnement illimité qui déclenche le paiement des divers droits. Le calcul économique, qui se base sur la lecture de 10% du total de l'oeuvre, serait très favorable aux acteurs de la chaîne du livre. Néanmoins, il a aussi reconnu que les "les éditeurs préfèrent la vente à l'unité" pour le moment ce qui ralentit le passage au streaming."

"Berlin et Paris ont donc officialisé une déclaration commune portant sur la défense du droit d'auteur. Par cette dernière, les deux pays entendent souligner le rôle central de la législation dans la promotion de la diversité culturelle, la créativité et l'innovation. Le ministre fédéral de la Justice et de la protection des consommateurs, Heiko Maas, explique : « Je suis heureux que la France soit désormais également ouverte aux règles européennes du droit d'auteur. Dans un monde numérique, nous avons besoin de conditions générales pour toute l'Europe, pour promouvoir le droit d'auteur, en tant que base de la créativité, et le préserver. »"

"Samedi matin sur le stand du Centre national du livre, au Salon du livre de Paris, La Bibliothèque nationale de France a présenté une nouvelle liste d'œuvres versées dans le registre des livres indisponibles du XXe siècle."

"Les résultats de la quatrième vague du Baromètre SOFIA/SNE/SGDL sur les usages du livre numérique en France ont été publiés lors des 12e Assises du livre numérique du SNE, le vendredi 21 mars 2014. Ce baromètre annuel a pour objectif d'observer les évolutions des usages du livre numérique au regard notamment de ceux du livre imprimé. Auteurs et éditeurs, associés au sein de la SOFIA, souhaitent qu'il devienne un baromètre de référence pour le secteur du livre. Cette enquête a été menée par OpinionWay, entre le 31 janvier et le 21 février 2014, auprès d'un premier échantillon de 2015 personnes (interrogé par téléphone), représentatif de la population française, âgé de 15 ans et plus, et d'un second de 501 utilisateurs de livres numériques (interrogé en ligne), constitué sur la base des résultats du premier échantillon. Parmi les enseignements de ce baromètre, on peut retenir les points suivants : 1. la stabilité ; 2. la consolidation du marché ; 3. l'installation des usages."

"Front-end development exists in a constant state of evolution. It has hurtled through several distinct eras: from tables to stylesheets, to 'pixel-perfect' CSS and HTML based on meticulously sliced PSDs, to an emphasis on semantics, responsiveness, and flexibility. Techniques and innovations that were once considered cutting-edge, like responsive design and the use of CSS3 effects and transitions, are now accepted standards for many front-end developers. Designs have become flexible and responsive. They enable rather than constrain server-side development, and are easy to update, revise and redesign. Markup is clean and semantic, and we can create beautiful designs without ever needing to open Photoshop (if we want to). Things are good, but they're getting even better. At Envato, we've noticed that the way we build the web is changing."

"We are two brothers We enjoy to build things together for two decades now French. Intellectuals. Cliché. From LEGO spaceships to computer game strategies, from Star Wars 2' fan-fictions to one-hour long scripts, from raw music record to Arduino based soundtracks, from action script websites to iOS core data management… We almost ended up starting PhDs - respectively in design and economics - but hated school so much we never seriously considered returning back there any soon Our workflow? we design faster than any software could possibly be written,"

"My dream bookstore would sell browser-based, open, standardized, interoperable, web-enabled ebooks. But right now, customers don't know they want that. It may be that Amazon is building towards some of these features (without the ISO and W3C standards, of course, because they don't want a platform that makes it easier for customers to buy their books at other stores). Amazon is a world unto itself. And customers seem to like it that way. [...] Another thing is that we were 20-odd bookish people in the room (with more watching via webcam). And we couldn't figure it out. We are insiders - collectively, there must have been hundreds of years of experience in the book business sitting around that table. As with most cases of disruption, it isn't going to happen from inside. But the third thing I realized is that Jeff Bezos was "not a book person". He may love books, but until he founded Amazon, he didn't work in the industry. Now he actually is in the industry, and has been for 20 years. He's one of us. If a major disruption is not going to happen from inside, then "inside" includes Amazon - and any major disruption by definition will disrupt Amazon too."

"Stuart Dredge pour le Guardian revient sur les limites de Spotify, le célèbre service d'abonnement musical en streaming. Il utilise le service depuis 2008 et il est devenu son principal service de lecture de musique. Il a demandé à Spotify son "profil de goût", c'est-à-dire le profil musical qu'il détient pour chaque utilisateur afin de lui adresser des recommandations pertinentes. L'algorithme de recommandation se base sur plusieurs critères pour établir un profil, lui explique le spécialiste de la personnalisation chez Spotify, Ajay Kalia : les chansons écoutées et les artistes, les styles de musiques correspondants, l'acoustique, le tempo et la "dansabilité" des chansons sont prises en compte. Ces données sont comparées à celles des autres utilisateurs et donne un profil organisé par "Cluster" de genres musicaux les plus appréciés. Il classe également l'utilisateur selon son profil d'écoute : écoute-t-il beaucoup de musique ou peu, fait-il beaucoup d'échantillonnage, écoute-t-il les artistes en profondeur ou en surface… Ce système de recommandation devrait donner naissance prochainement à Nestify, un outil encore en test en interne chez Spotify, qui délivre des playlists adaptées à vos goûts musicaux basé sur EchoNest, une startup rachetée par Spotify qui a déjà développé de nombreuses applications de recommandation musicales."

"Délibérément axées sur l'une des facettes multiples des DH, les lignes qui suivent ont vocation à défricher un terrain qui s'étend et se reconfigure sans cesse. Loin de fournir un état complet de la question, elles se proposent simplement de poser les bases de la réflexion en fournissant, pour commencer, des clefs pour mieux appréhender et décrypter la notion d'humanités numériques. Les Digital Humanities (DH) ou humanités numériques, qui conjuguent sciences humaines1 et technologies numériques, sont par essence transversales et collaboratives. Appelant de leurs vœux une collaboration allant au-delà de la sphère académique, elles entendent favoriser un décloisonnement entre les métiers, qui interpelle les professionnels des sciences de l'information et de la documentation."

"Au lendemain de la remise du rapport de Laurence Engel, portant sur la légalité de l'abonnement illimité, la société Youscribe organisait un point presse. Avec 4,5 à 5 millions d'utilisateurs mensuels et une base de 900.000 personnes inscrites (pas les abonnés) au service, le Français souhaitait apporter quelques précisions sur le devenir de son offre. "

"Les auteurs s'inquiètent pour leur avenir : États Généraux de la BD, mouvement « Les auteurs, bientôt tous à poil », grèves de signatures dans les salons… Ils multiplient les coups d'éclat pour attirer l'attention sur leur situation, de plus en plus précaire. Aujourd'hui le digital est une formidable opportunité de visibilité et de promotion pour la culture : les choix culturels se font majoritairement sur internet. Et pourtant les auteurs sont encore trop peu présents sur le net : ceux qui assurent leur promotion et travaillent leur image sur internet parviennent à émerger et à faire de leur passion un métier. Aux États-Unis, les « authorpreneurs » sont légion et multiplient les succès. Créer son site d'auteur, fabriquer son livre numérique et papier, promouvoir et vendre son livre, toucher directement ses lecteurs, recueillir des statistiques et se constituer sa propre base de lecteurs… tout cela est désormais possible grâce à des outils simples et efficaces. L'auteur peut reprendre le contrôle. Au-delà des géants du secteur tels qu'Amazon, Apple ou Kobo, des solutions alternatives arrivent sur le marché, permettant aux auteurs de gagner leur indépendance et d'optimiser leurs revenus. En bref, devenir des auteurs-entrepreneurs."

"Le Cercle de la Librairie, présidé par Denis Mollat, a créé la société FeniXX le 27 juin 2014. Cette société par actions simplifiée, capitalisée à hauteur de 1,6 million d'euros, est chargée de la numérisation et la commercialisation des œuvres indisponibles du XXe siècle issues de la base ReLIRE qui n'ont pas fait l'objet de retrait ou d'opposition de la part d'auteurs ou d'éditeurs. "

"OverDrive's browser-based OverDrive Read™ allows seamless reading on any device with a modern web browser and now optimizes the reading experience on desktop and mobile devices for a variety of graphic children's titles, comics, and other illustrated titles as beautifully as the author and publisher prepared for print. This EPUB3 fixed-layout breakthrough gives OverDrive partners unprecedented access to thousands of never-before-available eBooks, including highly-illustrated series of DK titles such as Ancient Rome and Star Wars Jedi Battles, as well as iconic and popular children's titles like Corduroy and Armadilly Chili from publishers such as Penguin and Albert Whitman & Company."

"En 2014, le Web a 25 ans et il est l'un des principaux vecteurs de diffusion des données scientifiques qu'elles soient issues notamment des bibliothèques numériques, des bases de données, ou de publications électroniques. Il est en constante évolution depuis sa création. En effet, s'est superposé à un Web de documents (Web 1.0), devenu plus interactif ou « social » (Web 2.0), un Web de données où les informations sont devenues directement accessibles. Sa dernière grande mutation est en cours et touche l'ensemble des secteurs qu'il irrigue : le Web de données, aussi nommé Web sémantique, est l'utilisation du Web comme espace de partage mais aussi comme lieu de stockage des données. Sa mise en œuvre réinterroge les savoir-faire et les métiers de la recherche scientifique, en particulier en SHS."

"Récemment, le site ActuaLitté relayait un article sur la bibliothèque de Mouscron qui venait de lancer son application mobile sur iOS et Android. Pour 1500 €, la bibliothèque a pu développer une appli qui permet d'adapter son site aux pratiques liés aux supports mobiles. On peut toutefois regretter l'absence d'un compte lecteur accessible depuis l'appli. Consulter son compte pour pouvoir prolonger des documents devrait être un service de base. Mais ce n'est pas l'objet de cette brève. Michael Kozlowski de GoodEreader pose une question bien plus large. Il part du constat que plus de 90% des bibliothèques américaines proposent des livres numériques (en plus des livres audios, des magazines dématérialisés). Les bibliothèques travaillent avec plusieurs fournisseurs de livres numériques : OverDrive, Amazon, 3M… Et cela implique d'avoir autant d'applis de lecture que de fournisseurs. Cette multiplication des applis pour lire les livres numériques téléchargés depuis une bibliothèque complique la vie et l'expérience utilisateur des usagers qui doivent jongler entre chaque appli."

"A l'occasion de son 25e anniversaire, l'émission littéraire Un livre un jour, en partenariat avec France TV nouvelles écritures, France 3 et Culturebox, vient de lancer une application web orientée vers la recommandation de lecture. Forte de ses 5000 émissions et de son immense base de données littéraire, l'émission propose en effet aux internautes de trouver des livres correspondant à leurs attentes de façon ludique et originale. Comment fonctionne cette application ? Un moteur de recommandation permet, selon quatre approches différentes, d'indiquer ses préférences de lecture : genre, époque, lieu et envie."

"En juillet 2013, le président du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA) réclamait un rapport sur le marché d'occasion des contenus culturels numériques, comprenant un état des lieux et quelques pistes pour réguler ce type d'offres. Joëlle Farchy et Camille Jutant ont remis une étude économique qui a été réalisée en parallèle de la commission, qui sera publiée à part, mais n'engage donc ni la commission ni le CSPLA. Ses conclusions n'en restent pas moins intéressantes."