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"L'e-book, menace réelle ou illusoire pour le livre papier, suscite de nombreux commentaires. Pourtant, peu décryptent toute l'étendue de la transformation numérique en cours, profonde, mais... invisible. Elle reste cachée sous la forme rassurante et familière du livre imprimé. Mais elle peut déséquilibrer toute l'organisation de la chaîne du livre. [...] Ces changements du livre imprimé sont d'autant plus rapides et puissants qu'ils sont invisibles pour les lecteurs. C'est le moment de mettre les technologies numériques au service du renouveau des métiers traditionnels du livre. Seule cette alliance assurera au livre imprimé le maintien de sa modernité et sa prééminence." Tribune peu claire tant sur le fond que sur les intentions.

"Qui n'a jamais fureté parmi les étagères de ses proches pour y emprunter un ouvrage qui faisait défaut à sa propre bibliothèque ? Si la pratique est très répandue pour ce qui concerne les livres imprimés, elle demeure néanmoins controversée quand il s'agit de lecture numérique. La notion de piratage est passée par là, et les auteurs et éditeurs comptent bien défendre leurs droits. Amazon, propose dans ce contexte plusieurs cercles d'échanges distincts sur sa plateforme Kindle."

Présentation "d'une nouvelle application iPad de lecture sociale appelée Bookworld. C'est un projet expérimental conçu par Lecteurs.com chez Orange et Bookapp.com. Ce billet est l'occasion de faire le point sur un projet né il y a tout juste un an lors d'un premier workshop intitulé Book Urbanism. Dans Bookworld, chaque livre est une ville."

1. Un ebook n'est pas juste un "extra" ; 2. un ebook peut proposer bien plus de choses qu'un livre papier en terme de design/mise en forme/illustrations ; 3. le design d'un livre numérique ne pourra fondamentalement pas être le même que celui d'un livre papier ; 4. il faut penser dès la conception la forme du livre selon tous les supports ; 5. les métadonnées sont essentielles, de la même façon qu'elles le sont pour le web ; 6. le livre numérique doit avoir les mêmes options d'enrichissement que le web (recherche, liens hypertextes...) ; 7. si vous voulez fabriquer des livres numériques, commencez par en lire et en utiliser, sous tous les formats et sur tous les supports ; 8. "get involved with the code", privilégier l'ePub et expliquez pourquoi ; 9. suivez les évolutions et accepter le fait que ce soit vous qui soyez obligé de vous adapter aux nouveaux formats et aux nouveaux supports.

"Et pourquoi ce n'est pas le cas de la non-fiction ? Au format papier, la différence entre la fiction et les essais est assez faible. La fiction représente 55 % des ventes et les essais (la "non-fiction" comme disent les américains), 45 %. Dans le numérique, comme le souligne la dernière étude du Book Industry Study Group américain, la différence est bien plus forte." Un commentaire très pertinent vient compléter les propos d'Hubert Guillaud : dans le domaine des sciences humaines "ou bien j'achète un livre papier que je lis crayon à la main. Ou bien je navigue sur la toile."

"L'animatrice télé la plus populaire dans le monde du livre vient de décider de l'ouverture d'un nouveau club de lecture. Et ce dernier sera pleinement raccord avec l'époque, amplement tournée vers le numérique. Et Oprah Winfrey a le don de percevoir les tendances comme personne. Le Oprah's Book Club 2.0 sera donc un réseau de lecteurs, regroupés par le réseau OWN et O, le magazine d'Oprah. Il commence ce lundi, avec l'histoire de Cheryl Strayed, Wild, qui raconte la traversée depuis la Californie vers Washington. Outre la version papier traditionnelle du livre, qui sera estampillé avec le logo du club de lecture, une version numérique du livre est prévue, avec quelques commentaires d'Oprah et un guide des lecteurs." ActuaLitté fait aussi mention de VendrediLecture, le réseau francophone.

"Lors de Book Expo America, Disney s'est exprimé sur sa stratégie numérique, livres numériques et applications, une production majoritairement destinée à un jeune public : la firme publie tous les ans 700 millions de livres et de magazines en 75 langues. 3 millions d'ebooks ont été vendus pendant l'année écoulée. 1.5 million de ces titres ont été achetés en dehors du territoire américain. 30 applications sont disponibles sur iPad et plusieurs nouveautés devraient arriver dans les prochaines semaines..."

"Le fabricant de liseuses d'e-books vient de décrocher coup sur coup un contrat avec Thalia, premier libraire allemand, et Adlibris, premier libraire en ligne suédois. La stratégie « B to B » adoptée l'an dernier commence à porter ses fruits."

"Comme son homologue The Internet Archive, la Digital Public Library of America (DPLA) entend proposer une plateforme à but non lucratif, dans le but de mettre à la disposition du plus grand nombre des livres gratuits, et ce, sans transgresser le copyright des auteurs. Une façon de réaliser le rêve de H.G. Wells, exposé dans World Brain : « Le temps est proche, où n'importe quel étudiant, n'importe où dans le monde, pourra s'installer avec son projecteur [...] pour étudier la réplique parfaite de n'importe quel livre, n'importe quel document. » [...] À moins d'un an de l'échéance, les porteurs du projet, programmeurs, philosophes ou universitaires ne dissimulent pas le problème majeur auquel ils font face : « Les problèmes juridiques sont très nombreux », commente laconiquement Robert Darnton, un éminent historien. Les procès à répétition intentés à Google Books (voir notre actualitté) ont obligé les porteurs du projet DPLA à la prudence."

"Mike Shatzkin, de retour de la Foire du livre américain (Book Expo America), a publié sur son blog quelques réflexions en désordre sur ce qu'il y a entendu et ce que cela lui a inspiré. Deux d'entre elles m'ont semblé suffisamment inspirantes pour vous en faire part." D'une part les métadonnées, déterminantes pour les livres numériques (les titres qui comportent les métadonnées les plus complètes sont ceux qui en moyenne se vendent le mieux) ; les bases de données pour gérer les droits ; et les données sur les comportements des lecteurs. Hubert Guillaud laisse quelque peu de côté le débat sur la liberté des utilisateurs, et c'est dommage.

"Les éditeurs ont repéré une cible qui pourrait les aider à accélérer leur apprentissage du numérique: les enfants. Les maisons qui ont un pôle jeunesse commencent à se positionner en éditant des e-books enrichis et, plus souvent encore, des applications pour smartphones et tablettes, tous destinés aux bambins de moins de 8 ans, qui atteignent déjà des niveaux de ventes non négligeables."

"Dans la tentative de règlement que le Ministère de la Justice a proposé aux éditeurs accusés d'entente sur le prix de vente des livres numériques, une nouvelle étape est franchie. En effet, désormais seize États ont rejoint le recours collectif qui va les opposer à Apple Macmillan et Penguin, ce qui porte à 31 les plaignants étatiques. De l'autre côté, HarperCollins, Hachette Book Goup et Simon & Schuster ont préféré pour leur part, accepter le règlement et s'y tenir… L'arrivée de cette nouvelle plainte s'accompagne par ailleurs d'un email signé de Steve Jobs, qui avait été jusqu'à lors tenu secret, ou censuré. Et le courriel apporte de nouveaux détails, montant que le P.D.G. d'Apple était intervenu personnellement dans les négociations. Au moins une fois."

"Il n'y a pas que votre liseuse qui peut vous lâcher, faute de batterie. Les livres papier aussi se dégradent, s'abîment, voire s'enflamment à l'occasion. Celui-ci, le bien nommé Book That Can't Wait, s'efface si vous ne le lisez pas assez vite."

"Nous évoquions il y a peu le cas d'Andrew Hyde, baroudeur dont le Travel Book autoédité a braqué les projecteurs sur les frais d'hébergement et de distribution des ebooks. Sur son blog personnel, l'auteur dénonçait les 70 % de royalties promis par le Kindle Direct Publishing, qui se trouvaient réduits à 50 % à peine après déduction des frais de stockage et de distribution du livre numérique par Amazon."

"L'offre numérique dans les bibliothèques serait-elle lacunaire au point que les auteurs eux-mêmes aient à intervenir pour étoffer les catalogues ? Manifestement… oui. Ainsi, le regroupement d'auteurs Book View Café, a annoncé le mois dernier sa campagne autour du livre numérique "All You Can Read". Ambiance, avec un sucre."

"Deux nouvelles librairies en ligne, l'une espagnole, l'autre allemande, apparaissent peu de temps après le lancement, en mai dernier, du premier ebookstore de Google en Italie, la première plateforme non anglophone en Europe. Fin 2011, la multinationale avait lancé les versions anglaise, canadienne et australienne."

"Petite révolution sur la banquise. L'éditeur Penguin lance un programme pilote concernant ses livres numériques auprès de deux bibliothèques new-yorkaises. En partenariat avec 3M pour la distribution, le palmipède va mettre à disposition des bibliothèques de New York et Brooklyn ses e-books pour une durée test d'un an. Jusque-là, les livres numériques de l'éditeur se trouvaient hors d'atteinte des bibliothèques à cause de leur prix. Une initiative qui tend à corriger le tir, l'automne dernier, Penguin avait suspendu la vente d'ebooks auprès des bibliothèques."

"La décision que Hachette Book Group a prise, d'augmenter le prix de vente de ses livres numériques, pour les bibliothèques, n'est pas passée inaperçue. Dans un courrier de la société OverdDrive, qui fournit les établissements en ebooks, on apprenait que dès le 1er octobre, les 3500 titres du catalogue connaîtront une augmentation de 220 %, par rapport aux prix jusqu'à lors pratiqués."

"I ♥ EBOOKS est une opération de publication collective compilant des témoignages sur la lecture numérique. Cette compilation prendra la forme d'un ebook gratuit au sein du catalogue ONLIT BOOKS en décembre 2012."

"Depuis son arrivée sur le marché du livre, l'e-book ne cesse d'évoluer. Mais la croissance du livre numérique est-elle égale dans tous les pays ? Comment chaque pays vit l'évolution du livre papier vers le livre numérique ?" Une certaine confusion plane sur les contenus libres de droits et l'édition.