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"La société de consultance AT Kearney, en partenariat à BookRepublic, vient de publier son étude biannuelle sur l'état du marché du livre numérique dans le monde. Selon cette étude, le plus gros marché de l'ebook est en Amérique du Nord (2 milliards d'€), suivi par l'Asie (environ 250 millions) et enfin l'Europe (environ 175 millions). La majorité des ventes en Amérique du Nord se font aux États-Unis (98%) et en Asie, la Corée du Sud représente 45% des ventes. [...] La France ne réalise qu'un petit 7 % (environ 12,5 millions), alors que les ventes d'ebooks en France ne représentent que 0,5 % des ventes de livres au total, contre 7 % au Royaume-Uni et 20 % aux États-Unis."

"Alors que la fin du portail 1001libraires est désormais annoncée, le Centre National du livre vient de faire parvenir un communiqué dans lequel il prend acte de la situation du projet, tout en appelant les partenaires, Le SLF, le Cercle de la librairie ainsi que l'Adelc à se retrouver, pour tirer profit de cette expérience malheureuse. Le président du CNL, Jean-François Colosimo, souhaite ainsi « former sans tarder une mission exploratoire afin de dégager un nouveau projet fondé à la fois sur l'expérience acquise et sur une large consultation et concertation avec tous les acteurs concernés. Une première réunion devrait se tenir au CNL dès le début de la semaine prochaine »."

"La société de consultance Enders Analysis a publié récemment une étude sur le marché des produits culturels digitaux intitulée « Digital Europe : Diversity and opportunity« , présentée à Bruxelles le 8 mai dernier. Parmi les produits culturels abordés, l'ebook présent sur le marché européen a été étudié en comparaison avec la réalité américaine."

Le Bouillon des Bibliobsédés évolue ! "Le Bouillon des Bibliobsédés est destiné à tous ceux qui s'intéressent aux apprentissages en réseaux et qui souhaitent mieux comprendre les mutations engendrées par le numérique. Il est proposé par des professionnels de l'information et de la documentation (documentalistes, archivistes, bibliothécaires, journalistes, informaticiens, consultants)."

"Mise en place de tablettes numériques à la Médiathèque de Valence à destination des usagers, à consulter sur place ou à découvrir en ateliers." Présentation synthétique mais néanmoins complète du projet.

"Les détails sont très minces mais la saisine, confirmée par la Rue de Texel, concerne une exception introduite en France par la loi DADVSI du 1er août 2006. Elle vise à faciliter la consultation des œuvres dans des bibliothèques notamment, par des personnes souffrantes d'un handicap. Pour rendre cette exception effective, la loi autorise des organismes spécialement habilités à reproduire sans autorisation ces œuvres dans des éditions adaptées à ces personnes. A cette fin, les éditeurs doivent communiquer les fichiers numériques des œuvres qui serviront à réaliser ces versions spéciales, en braille, format international DAISY, etc. La BNF s'intercale dans ce dispositif, entre éditeurs et organismes transcripteurs."

"La Quadrature du Net s'était farouchement opposée à l'ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement). A la suite du rejet de ce traité par le Parlement européen en juillet, elle a publié une plateforme de propositions pour la réforme du droit d'auteur, élaborée par Philippe Aigrain. Co-fondateur de La Quadrature du Net, Philippe Aigrain plaide pour un nouveau modèle de financement des biens culturels et la reconnaissance d'un droit au partage non marchand ; il a publié en février Sharing : Culture and the Economy in the Internet Age. Deux bibliothécaires, Lionel Maurel et Silvère Mercier, ont contribué à cette nouvelle plateforme en rédigeant un passage sur la défense de la liberté des usages collectifs non marchands - notamment dans les bibliothèques. Dans un billet relayé sur Owni, Lionel Maurel présente ce travail et invite les bibliothécaires à défendre leurs exigences en matière de partage de la culture, au moment où le gouvernement entame une consultation sur l'acte II de l'exception culturelle."

Article expliquant l'intérêt de proposer un site Web de bibliothèque qui s'adapte pour les mobiles (smartphones mais aussi tablettes) : éloge du Responsive Design et du HTML5. Il est aussi question de la consultation des catalogues sur ces terminaux.

"Le service de vente et de location de Bande Dessinée numérique, Izneo, vient d'annoncer un nouveau partenariat. Celui-ci permet la mise à disposition de son catalogue, au sein du Centre Georges Pompidou, à la Bibliothèque Publique d'Information. [...] « Déjà fort de nombreux établissements - dont la bibliothèque de la Cité Internationale de la BD et de l'Image d'Angoulême ou encore la bibliothèque du Val Maubuée -, le réseau de bibliothèques abonnées d'izneo s'élargit en accueillant aujourd'hui la Bibliothèque Publique d'Information du Centre Pompidou », souligne un communiqué."

Liste (exhaustive ?) des éditeurs pure players francophones, apparemment mise à jour régulièrement.

"Le service de vente et d'abonnement pour des BD numériques Izneo vient d'ouvrir un nouveau service, la plateforme vient de se tourner vers les professionnels et plus particulièrement les médiathèque et bibliothèques. Celles-ci vont pouvoir profiter d'un catalogue qui sera consultable par les usagers, depuis les postes des établissements."

"Valoriser sa bibliothèque en ligne commence par le choix du logiciel gestionnaire de bibliothèque numérique. Après avoir explicité les enjeux d'un tel choix, Marc Maisonneuve (Tosca Consultants) et Mathieu Andro (Bibliothèque Sainte-Geneviève) vous présentent trois types d'outils et détaillent l'offre existante avant d'exposer les facteurs clés de la réussite d'un projet de bibliothèque numérique." A travers une vidéo et une présentation.

"La société Numilog, qui s'est dernièrement séparé de son précédent propriétaire, Hachette Livre, vient de communiquer sur ses prochains projets. Ainsi, c'est un nouveau bouquet de livres numériques, qui va être prochainement présenté, pour les bibliothèques : « une nouvelle offre commerciale à destination des bibliothèques : des bouquets avec accès en ligne illimités ». Illimité reste encore une question sensible : s'agit-il de titres que l'on pourra télécharger sans limites d'utilisateurs, ou simplement consulter ? La question reste entière." A noter que, par exemple, Cyberlibris propose depuis longtemps une offre illimitée en streaming.

"Numilog, une librairie numérique en ligne, a récemment annoncé la présentation d'une nouvelle offre de bouquets de livres numériques pour les bibliothèques. Pour ce faire, l'entreprise a choisi le Salon i-Expo ce jeudi 14 juin pour présenter sa « nouvelle offre commerciale à destination des bibliothèques : des bouquets avec accès en ligne illimités ». L'offre que compte présenter Numilog devrait être double : pour les éditeurs : une offre de distribution-diffusion numérique multicanale et ouverte ; pour les bibliothécaires : une solution de Bibliothèque Numérique pour les bibliothèques de lecture publique, les bibliothèques universitaires et bibliothèques d'entreprises. Toutefois, une question reste en suspens quant à cette nouvelle offre : pourra-t-on télécharger les titres sans limites d'utilisateurs ou simplement les consulter ?"

"Suivant la vague de la participation en ligne au sein d'une communauté, certaines bibliothèques innovent en matière d'interfaces de catalogues et proposent aux utilisateurs une interaction en ligne au-delà de la simple consultation du système et des contenus enrichis."

"En juillet dernier Aéroports de Paris avait ouvert un espace dédié à la lecture d'ebooks et à la presse numérique dans le Hall B d'Orly. Ce lieu a eu tellement de succès qu'un nouvel espace est mis à la disposition des voyageurs. Désormais, dans la salle d'embarquement du terminal 2G de Roissy, le public peut aussi consulter de la presse, les premiers chapitres de livres, des BD, le tout en numérique et sur tablettes."

"L'Union européenne a décidé d'harmoniser la législation concernant le droit d'auteur en Europe. Cela semble une bonne idée, à notre époque d'échanges virtuels internationaux. Une consultation publique sur la révision des règles de l'Union européenne en matière de droit d'auteur a été lancée. Les citoyens de l'UE ont jusqu'au 5 février 5 mars (la date limite vient d'être repoussée d'un mois) pour participer, pour donner leur avis, mais les créateurs, les premiers concernés, n'ont guère été avertis. L'information est arrivée tard, et lorsque les auteurs français ont voulu répondre à ce questionnaire, ils ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu'il n'était disponible qu'en anglais. [...] Mais voilà : quelle que soit la qualité de la traduction, lorsque la VO parle de copyright, la VF parle de droit d'auteur. Or, le copyright et le droit d'auteur recouvrent deux réalités différentes sur le plan juridique, et répondre oui au droit d'auteur ne signifie pas qu'on veut répondre oui au copyright, et vice versa."

"Une guerre fait rage : d'un côté, les partisans du droit d'auteur classique tel qu'il est appliqué aujourd'hui ; de l'autre les défenseurs de la culture libre, ou en tout cas d'une culture « libérée des contraintes » - selon eux excessives - imposées par ce dit-droit d'auteur. Entre ces deux fronts, les combats sont âprement menés, à grands coups d'articles, de communiqués et de lobbying intensif, notamment auprès de la Commission Européenne qui consulte en ce moment-même les citoyens à ce sujet. D'un côté comme de l'autre, les pressions sont intenses et l'issue incertaine."

"Le droit d'auteur est menacé au niveau européen. La Commission Européenne a lancé le 4 décembre une large consultation sur le droit d'auteur dont les propositions reviennent à affaiblir ce principe à travers : de nouvelles exceptions, la possibilité de revendre les œuvres numériques, le « fair use » ou encore une durée réduite de la protection. [...] Ce débat pourrait ainsi mener à de nouvelles exceptions. Les exceptions au droit d'auteur sont une expropriation des auteurs et des ayants droit."

"Les différentes sociétés de gestion collective, mais aussi les auteurs, éditeurs, bibliothécaires ou quidam en tout genre sont invités depuis plusieurs semaines à s'exprimer sur la modernisation du droit d'auteur à l'échelle européenne. Le ministère de la Culture ne pouvait pas se passer d'une contribution, et a rendu l'intégralité de sa réponse publique."