"Ce sont des activités de temporation et de synchronisation de l'information qui constituent les nouvelles formes d'exercice de l'activité des cadres."
Très bonne synthèse du livre de Dominique Goux et Eric Maurin sur les nouvelles classes moyennes, qui montre que la crainte du déclassement est plus une peur qu'une réalité, même si la frustration a accéder à l'élite, elle, demeure une réalité.
Urbanews revient sur le projet de l'Agence nationale de la recherche, Bimby (Build in my Back Yard : http://bimby.fr ). Peut-on encourager des initiatives individuelles pour densifier l'urbanisme et l'utilisation de la propriété d'autrui ?
Selon une étude de la Dares, l'instabilité professionnelle s'accroit. "Si les individus nés avant 1940 n'avaient connu, en moyenne, que 2,7 emplois à l'âge de 40 ans, ceux nés dans les années 1960 en sont déjà à 4,1 emplois au même âge."
Retour sur les échanges autour du #mariagepourtous sur Twitter au printemps 2013, pour montrer que le débat en ligne n'a pas tant consisté à exprimer des singularités, qu'à inscrire les contributions dans une entreprise de construction et d'indexation collective des tensions sociales. Indexer pour affecter !
"Comment les humains vont-ils survivre à la mort du statut social associé au travail, à la fonction structurante et rassurante de la tâche régulière ?"
Le projet d'Opérateur unique de Paie, lancé par le ministère des Finances, a été abandonné. Lancé en 2007, ce projet de mettre en place un système de paie unique pour tous les fonctionnaires de l'Etat, devait coûté 88 millions d'euros, pour unifier 1850 régimes de primes différentes. Un chantier qui aurait coûté quelques 600 millions d'euros, pour un budget initial de 170 millions. Les grands projets informatiques demeurent des Titanic : http://www.internetactu.net/2013/04/18/les-nouveaux-risques-et-opportunites-des-entreprises/
Pour Antonio Casilli, la vie privée est désormais en tension entre sa protection et construction du capital social en ligne. Pour le sociologue, la vie privée se reformule, et notre besoin d'intimité demeure. Mais notre conception de celle-ci se modifie, et devient une négociation incessante dans un cadre de complexité sociale et technologique.
Pour construire une économie écologique des services, il faut d'abord s'intéresser aux bilans écologiques complets de ces activités, rappelle Jean Gadrey. Il apparaît alors que l'immatérialité parfois supposée des services est un mythe. Il pourrait bien en résulter des freins à l'expansion future des services dans l'emploi, dès lors que leurs externalités environnementales seraient internalisées et que l'agriculture et l'industrie seraient réorientées sur une voie non productiviste. Mais ces bilans et prospectives doivent être effectués à un niveau sectoriel plus fin que la trilogie traditionnelle.