La banalité du "ne faites pas le mal" de Google, par Julian Assange | Wikilea... - 0 views
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hubert guillaud on 05 Jun 13Julian Assange revient sur le livre "Le nouvel âge digital" publié par Eric Schmidt, le PDG de Google, et Jared Cohen, le patron de Google Ideas, ancien conseiller de Condoleeza Rice et Hillary Clinton. Pour Assange, le livre illustre la nouvelle définition de la puissance globale des Etats-Unis dans la fusion entre le département d'Etat américain et la Silicon Valley. Le livre fait "la propagande du rôle de la technologie dans le remodelage des peuples du monde", nouvel ersatz de la superpuissance dominante mondiale. Le livre est une tentative pour Google de se positionner en tant que visionnaire géopolitique, la technologie diffusant son progrès sur toute la surface de la terre. "La démocratie est insidieusement remplacée par des technologies de surveillance et de contrôle rebaptisée avec enthousiasme "participation" prolongeant notre ordre mondial de domination et d'oppression. Un livre finalement très proche de la vision du monde du département d'Etat américain. Google qui avait commencé comme une expression de la culture californienne, est devenue l'expression du pouvoir le plus traditionnel. Mais Assange n'est pas d'accord avec cette vision, comme il l'expliquait dans Cypherpunks : L'avancement de la technologie de l'information mise en exergue par Google annonce la mort de la vie privée pour la plupart des gens et fait glisser le monde vers l'autoritarisme. Une lecture essentielle pour "connaître son ennemi".