"Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé hier qu'une "charte de la laïcité" sera promulguée dans toutes les écoles de France en septembre. Il a ajouté deux choses :
- "la charte rappellera les principes, mais la question de la laïcité ne doit pas tourner à l'obsession de l'islam" ;
- "chacun est libre de ses opinions, mais pas de contester un enseignement ou de manquer un cours."
Ce qui appelle deux mises au point :
> En France et en 2013, les seuls incidents entre enseignants et élèves sur le terrain religieux sont autour de l'islam ; prétendre autre chose pour la symétrie relève du politically correct, c'est-à-dire de la fiction.
> Mais manquer un cours, ou contester un enseignement, sera le réflexe de beaucoup si l'Education nationale impose comme enseignement l'idéologie LGBT greffée sur les gender studies. On sait (depuis le colloque à l'EHESS) que cette intrusion est programmée ; elle serait contraire à la laïcité, comme l'expliquait l'anthropologue (athée) Pascal Picq dans un remarquable article du Monde, le 4 septembre 2011, dont voici des extraits :"
" La vie de pape n'est pas toujours un long fleuve tranquille. À l'occasion du synode des évêques sur la famille, le souverain pontife a rencontré une résistance de la part des conservateurs pour ouvrir l'Eglise aux homosexuels et aux divorcés. Mais d'où vient cette résistance, et comment l'expliquer ? Éclairage de Patrice de Plunkett, journaliste et blogueur."
"Le rejet du lapinisme n'est pas une innovation de François. C'est la pure et simple pensée de l'Eglise dans ce domaine ! Elle ne prône absolument pas la surpopulation, et ne permet pas aux catholiques de confondre irresponsabilité et confiance en Dieu. Très peu d'entre eux le font, sous nos latitudes ; mais beaucoup ont mauvaise conscience parce qu'ils croient que l'Eglise est lapiniste. Ce qui mène à confondre le christianisme avec une sorte de paganisme biologico-domestique... Il y a quelques années, certains étaient choqués et nous traitaient de « menteurs » quand nous rappelions la pensée de l'Eglise sur ce chapitre. Aujourd'hui c'est le pape qui la leur rappelle. Il définit leur attitude en des termes assez crus ; ils n'osent le traiter de menteur, mais passent sous silence l'anecdote de la femme aux césariennes... Cette anecdote stigmatise en effet leur posture (la pseudo « confiance en Dieu ») de façon trop explicite pour qu'ils puissent la reproduire."
"Redisons ce que nous avons dit le 24 au soir : la voie n'est pas du côté de l'extrême droite (qui voudrait refaire 34 ou 68, grande jouissance pour M. Valls) ; ni du côté de l'UMP, qui veut se refaire aux élections. Il n'y a pas d'autre voie que d'aider le maximum de Français à comprendre la nature économico-culturelle de ce qui les opprime [2]. De cette prise de conscience dépend l'avenir sur le terrain."
"Lundi 19 novembre, Rome, Centre Saint-Louis-des-Français (dans le cadre d'une série de trois conférences sur la situation de l'Église de France en regard de la société française contemporaine)"
"Lettre de deux membres du gouvernement, sollicitant officiellement la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l'homme) en faveur des clients des biotechnologies d'artificialisation sexuelle"
"selon l'évêque d'un important diocèse italien qui lui demandait quoi faire devant la propagation de l'idéologie du genre, François lui aurait répondu qu'un passage de la prochaine encyclique sur la sauvegarde de la création - parution dans les prochains mois - traiterait de ce sujet. "