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Sud Radio - Laïcité, PMA, bioéthique… Qu'attendent les catholiques d'Emmanuel... - 0 views

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    "Reportage Sud Radio. Alors qu'Emmanuel Macron va rencontrer les évêques de France ce lundi au collège des Bernardins à Paris, les catholiques français font part de leurs attentes envers le président français. C'est une soirée quelque peu inhabituelle qui s'annonce ce soir au collège des Bernardins à Paris, où le chef de l'État Emmanuel Macron échangera avec les évêques de France sur de nombreux sujets de société. Lui-même baptisé et ayant connu l'enseignement des jésuites dans sa jeunesse, le président de la République ne s'est pas encore trop mouillé sur le thème de la laïcité. Une question sur laquelle l'attendent certains catholiques aujourd'hui. "La laïcité sombre un peu dans l'athéisme, on n'a plus le droit de parler de Dieu. Le président de la République a de gros défis devant lui, et je ne pense pas qu'il soit capable de les relever", affirme Nicolas (24 ans), tout juste baptisé, au micro de Sud Radio. Très engagé dans son aumônerie parisienne, Jean-Eudes déplore lui une évolution sociétale difficile pour les chrétiens. "On aimerait bien avoir plus de place, on a la sensation d'être devenus une minorité parmi d'autres", regrette-t-il. DS 3 PERFORMANCE LINE Entrez dans le cercle, et profitez d'une prime reprise de 3000€ "On attend de lui de la mesure et de la réserve sur ces sujets" Pour Sylvie en revanche, la distance entretenue jusqu'ici par Emmanuel Macron sur les questions de religion n'est pas une mauvaise chose. "On attend de la mesure. La posture de notre président, qui est plutôt sur la réserve sur ces sujets, est plutôt sécurisante», pense-t-elle. Catherine, de son côté, attend du président de la République qu'il entretienne une valeur qui lui est chère : le vivre-ensemble. «Je suis une catholique très ouverte, profondément attachée à ce que le Christ nous enseigne, particulièrement ce respect de l'être", indique-t-elle. Cette soirée devrait sans
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TradiNews: [Abbé Hervé Mercury - A Crucetta] Les Confirmations de Mgr Bonfils... - 0 views

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    "[Abbé Hervé Mercury - A Crucetta] Les Confirmations de Mgr Bonfils - Entretien avec l'abbé Hervé Mercury 2/2 SOURCE - Abbé Hervé Mercury - A Crucetta - Octobre 2012 La rédaction d'A Crucetta précise que cet entretien a été réalisé avant le renvoi de l'abbé Mercury de la Fraternité Saint-Pie X. A Crucetta : Monsieur l'Abbé, dans quelle mesure les fidèles ont-ils été associés à la décision de laisser Mgr Bonfils procéder aux confirmations? Abbé Mercury : Dans la semaine qui a suivi le 23 janvier, après avoir transmis l'information à l'abbé Radier, j'ai avertiles parents concernés que Mgr Bonfils tenait à faire lui-même les confirmations dans la forme extraordinaire du rite romain. Je leur ai demandé de réfléchir à la question et de me donner leur avis. Il était évident que, si les fidèles étaient contre, le projet tombait à l'eau de lui-même. Certaines familles m'ont demandé des éclaircissements sur la validité et la licéité du rite dans un cas pareil. Je leur ai présenté les arguments que j'ai déjà développés dans la première partie de cet entretien. Elles ont été rassurées de voir que nous ne marchions pas à l'aveuglette. Ce qui nous guide, ce sont les principes obvies de la théologie catholique.Les discussions durant cette période ont été sereines. Les fidèles ont pu avoir tous les éléments nécessaires pour se forger une opinion et envisager calmement la venue ou non de Mgr Bonfils dans leur chapelle. Finalement, il n'y a eu aucune opposition de la part des fidèles contactés. Le 12 février, je leur ai annoncé que les confirmations auraient bien lieu le 11 mars selon ce qu'en avait décidé l'évêque du diocèse. Je n'avais aucune nouvelle des supérieurs. S'ils ne m'avaient pas contacté pour une affaire aussi grave, c'est qu'ils ne voyaient aucun obstacle majeur à cette cérémonie. Vu la proximité de la date du 11 mars, j'ai commencé immédiatement la
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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Sondage IFOP - Les Français et la laïcité - 0 views

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    Face à la brutalité des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de la porte de Vincennes, l'opinion a vivement réagi en brandissant comme un talisman le concept de laïcité face au fondamentalisme islamique. Interrogés sur les dimensions républicaines perçues comme les plus importantes, les Français placent en effet aujourd'hui très largement en tête cette notion de laïcité (46%), loin devant le suffrage universel (36%), la liberté d'association (8%) ou la libre constitution des partis politiques ou la liberté syndicale (5% chacune). Par rapport à mars 2008, date à laquelle avait pourtant eu lieu le débat sur la « laïcité positive », la hiérarchie des réponses s'est inversée. A l'époque, le suffrage universel s'imposait avec 41%, soit 5 points de plus qu'aujourd'hui devant la laïcité à 30% seulement, mais qui était déjà en légère progression par rapport à 2003 (+5 points). Ce dernier item a donc fait un bond de 16 points par rapport à 2008 et ce mouvement d'opinion spectaculaire est bien sûr à mettre en lien avec les attentats. Cette progression est particulièrement marquée dans l'électorat UMP (+21 points), qui place désormais cette notion devant le suffrage universel (47% contre 40%) alors qu'en 2008 cet item surclassait très largement la laïcité dans l'électorat de droite (53% contre 26%). Le vif regain d'intérêt porté à la laïcité s'exprime avec moins de force dans l'électorat socialiste (+9 points) mais ce dernier s'affichait déjà à l'époque comme plus attaché à cette valeur que l'électorat UMP (36% contre 26%). Si la laïcité est donc fortement plébiscitée dans le Panthéon des valeurs républicaines, à quoi renvoie-t-elle pour les Français ? Pour 51% des personnes interrogées (-5 points par rapport à une enquête de septembre 2008), elle est d'abord conçue comme « la possibilité laissée à chaque citoyen de pratiquer sa religion ». Pour 25% (+1 po
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Les deux François, celui des médias et le vrai - 1 views

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    "Désormais, il y a deux papes François et ils sont de plus en plus différents l'un de l'autre : le François des médias et puis le vrai, le réel. Le premier est archiconnu et il a été lancé dès sa première apparition à la loggia de la basilique Saint-Pierre. C'est l'histoire du pape qui révolutionne l'Église, qui dépose les clés symbolisant son pouvoir de lier et de délier, qui ne condamne pas mais se contente de pardonner ou, plus exactement, qui ne juge même plus, qui lave les pieds à une détenue musulmane et à un transsexuel, qui abandonne son palais pour se lancer vers les périphéries, qui ouvre des chantiers dans tous les domaines, aussi bien celui des divorcés remariés que celui des finances du Vatican, qui ferme les douanes du dogme et ouvre toutes grandes les portes de la miséricorde. Un pape ami du monde, dont on admire déjà l'encyclique consacrée au "développement durable", dont la publication est imminente, avant même de connaître son contenu. (...) La vieille curie, détestée à tort ou à raison, est encore là tout entière. Rien n'a été démantelé, rien n'a été remplacé. Toutes les nouveautés consistent à ajouter quelque chose : de nouveaux dicastères, de nouveaux services, de nouvelles dépenses. Les diplomates de carrière, que le concile Vatican II était sur le point d'abolir, détiennent le pouvoir plus que jamais, y compris là où l'on s'attendrait à trouver des "pasteurs", comme à la tête du synode des évêques ou à celle de la congrégation pour le clergé. Pour ne rien dire des membres de l'"inner circle", en contact direct avec le pape, qui n'ont pas de rôle défini mais sont très influents et disposent de réseaux très étendus dans les médias. Et puis il y a les sujets brûlants, qui passionnent et divisent bien davantage l'opinion publique. Le divorce, l'homosexualité."
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La présidentielle des évêques - Politique - Politique - société - famillechre... - 0 views

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    "Le Conseil permanent des évêques a rendu public, le 13 octobre, un document qui analyse le malaise politique français et préconise des remèdes. Le point avec Mgr Jean-Pierre Batut, l'un des rédacteurs. C'est un rituel républicain auquel se prête l'Église. Une sorte de devoir civique. Avant chaque grande échéance électorale, le Conseil permanent des évêques adresse une lettre aux fidèles (et aux gens de bonne volonté). Le but ? Ni plus ni moins éclairer les consciences. Un peu de lumière ne fait pas de mal dans le contexte actuel - plutôt ténébreux - où les Français ont l'impression que leur avenir est complètement bouché. « Si nous parlons aujourd'hui, c'est que nous aimons notre pays et que nous sommes préoccupés par sa situation », expliquent les auteurs. Médecins des âmes avant tout, les signataires tentent de poser un diagnostic sur les maux de la société française. Diagnostikos en grec, n'est-ce pas l'art de discerner ? Le texte qui vise à « retrouver le sens du politique » s'inscrit dans la logique du calendrier des primaires à droite et à gauche et de la présidentielle. Il explore dix pistes pour sortir la politique de l'ornière. La première consiste à retrouver le sens du bien commun qui s'est égaré sur la route chaotique de la vie politique française. « Aujourd'hui, le bien commun est remplacé par l'intérêt général », résume Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois et cosignataire du document. « C'est dommage, car l'intérêt général n'est que la somme des intérêts particuliers, tandis que le bien commun regarde d'abord ce qui est bon pour tous et non ce qui est bon pour soi. »"
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N° 2583 - Proposition de résolution de Mme Véronique Besse visant à développe... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La question de la fin de vie se pose régulièrement. Plusieurs grandes lois ont été votées par la représentation nationale et devaient permettre de répondre aux attentes des Français. La première, en date du 9 juin 1999, vise à garantir le droit d'accès aux soins palliatifs. La deuxième, du 4 mars 2002, est relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Enfin, la troisième loi, dite Léonetti, du 22 avril 2005, s'oppose à « l'obstination déraisonnable » du corps médical et la « prolongation artificielle de la vie ». Seulement, les dispositions de ces lois ne sont pas toujours appliquées correctement. Dans leur récent rapport sur la fin de vie remis au Président de la République, les députés Jean Léonetti et Alain Claeys écrivent à propos de la loi Léonetti : « le constat est unanime sur sa méconnaissance par le grand public - et donc par les malades et leurs proches - et par les médecins, ce qui a pour conséquence son application très incomplète. » Cette méconnaissance a pour conséquence une répartition très inégale sur le territoire de l'offre de soins palliatifs. Aujourd'hui, seulement 20 % des patients qui pourraient en bénéficier ont accès aux soins palliatifs. Malgré trois plans triennaux de développement depuis 1999, l'offre ne répond pas à la demande. Pourtant les Français sont en réelle attente de soins palliatifs. En janvier 2011, 60 % des Français affirmaient préférer le développement des soins palliatifs à la légalisation de l'euthanasie selon un sondage réalisé par Opinion Way pour la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). Trois ans plus tard, en octobre 2014, le départ de personnes pour la Suisse afin de bénéficier d'un suicide assisté signifiait pour 92 % des Français interrogés que la loi Leonetti sur la fin de vie fonctionnait de manière insatisfaisante (sondage IF
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Affaire Charlie Hebdo : Le blasphème et le sacrilège n'apportent jamais la paix - 0 views

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    "A l'annonce d'un décès, les gens ont souvent tendance à parer le défunt de toutes les vertus. C'est encore plus vrai dans le cas d'une mort violente. Le phénomène est donc connu. Mais il prend une proportion quasiment socialement forcée après l'attentat commis contre la rédaction de Charlie Hebdo. Quiconque ne participe pas au concert louangeur est immédiatement perçu comme un monstre sans cœur par une société formatée par le matraquage médiatique univoque. Pourtant, il faut oser le dire et l'écrire, Charlie Hebdo était un journal ordurier. Cette publication se plaisait à dépasser toutes les limites de l'outrance et à choquer pour le plaisir de choquer, mais toujours de la façon la plus odieuse possible. Charlie Hebdo affectionnait particulièrement d'offenser les croyants par les blasphèmes et les sacrilèges les plus ignobles, avec une obsession manifeste pour la sodomie. Charlie Hebdo ne faisait pas dans le registre humoristique. Charlie Hebdo cherchait à repousser sans cesse les limites de la tolérance de notre société pour le blasphème poussé au paroxysme de l'abject. Bien entendu, cela n'excuse ni ne justifie le geste des auteurs de l'attentat meurtrier. Mais cela signifie que tout cela était prévisible. Parce que, dans la grande misère de notre temps, Dieu est la seule consolation de beaucoup d'entre-nous, L'offenser avec salacité et perversion entraîne de façon épidermique répugnance et colère."
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proposition de loi visant à renforcer les repères républicains dans le foncti... - 0 views

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    "Au lendemain du séisme majeur qu'ont représenté les dramatiques attentats de janvier 2015, une réplique insidieuse a secoué l'éducation nationale lors de la minute de silence organisée à la demande du ministère dans toutes les écoles en signe d'hommage aux victimes, de témoignage de la solidarité de la nation et de son rejet de la barbarie. Ces secousses secondaires ont été ressenties, à des degrés variables, dans toutes les académies, un certain nombre d'incidents et de contestations ayant émaillé un peu partout en France ce moment de recueillement, allant du simple murmure ou du chahut à un refus assumé. Certains élèves n'ont pas voulu participer à un événement qu'ils ne comprenaient pas bien et, parfois, qu'ils rejetaient dans son principe, avec l'idée qu'au fond, les victimes « l'avaient bien mérité ». En outre, selon de nombreux témoignages d'enseignants, des propos inadmissibles ont été tenus par certains élèves non pas durant la minute de silence elle-même, mais lors des discussions auxquelles les événements de janvier ont donné lieu dans beaucoup d'écoles. Ce jour-là, choqués par la gravité du propos et mal préparés à gérer la situation dans un moment où eux-mêmes étaient profondément bouleversés, beaucoup de professeurs n'ont pas su trouver les mots justes ; ils ont constaté avec désarroi que si certains en France se sentaient Charlie, certains de leurs élèves ne partageaient pas ce sentiment et même, dans quelques cas, se disaient plus proches des assassins que des victimes. En 2004, le « rapport Obin » avait déjà parfaitement diagnostiqué cette crise identitaire d'une partie des élèves de l'école républicaine, aggravée aujourd'hui, dans le contexte de l'implantation des réseaux djihadistes en France, comme le révèle le rapport n° 388 (2014-2015) de notre collègue M. Jean-Pierre SUEUR. Tous les enseignants le savent et le disent : le rejet des valeurs de l'école républicaine dÃ
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Le Blog du Curé: Questions d´après : dialogue, laïcité, terrorisme, violence ... - 0 views

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    "(...) Mon repos forcé m'a permis de lire un article éclairant, paru sur le site Atlantico : une interview-dialogue entre un journaliste et deux personnes présentées comme des spécialistes de l'islam. Je n'aime guère le titre donné par les rédacteurs du site, qui me semble orienter les propos des interviewés. Ceux-ci (surtout le second, plus nuancé que le premier) font remarquer à juste titre que, s'il faut distinguer les musulmans de l'islamisme, s'il faut rappeler qu'être islamiste n'est pas forcément faire l'apologie du terrorisme, il ne faut pas non plus nier l'importance et l'influence des courants islamiques parmi les musulmans d'aujourd'hui, en France comme ailleurs. Or, l'islamisme n'est pas une religion, c'est une idéologie qui, sous couvert de religion, vise à transformer radicalement la société. Il faut dire avec force, et à nouveau, que cette question ne peut être traitée que par des musulmans, et non pas à un niveau "religieux" ou interreligieux. Le dialogue interreligieux, qui ne peut avoir lieu dans la confusion, peut aider à bien distinguer les domaines idéologique et religieux. La notion de laïcité peut-elle résoudre les difficultés ? En confondant religion et idéologie, l'islamisme doit être interrogé par la laïcité, qui oblige à séparer les deux. Or, c'est dans notre pays, pour qui la laïcité est si importante, que le terrorisme islamiste a frappé. Une autre question se pose donc : le concept de laïcité, du moins telle qu'il est entendu et vécu en France, est-il pertinent pour résoudre les difficultés dans lesquelles nous sommes ? Certes non, si ce qu'on entend par laïcité (et ce discours est extrêmement répandu, surtout parmi les jeunes) l'exclusion du religieux de l'espace public. Car vouloir faire disparaître les religions, c'est justement confondre religions et idéologies, et tomber dans l'un des pièges qui nous est tendu par l'islamisme."
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Affaire Charlie Hebdo, crise révélatrice | Le bloc de Gabriel Privat - 0 views

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    "L'islam de France est profondément divisé, pire il n'a pas de cohérence. Ainsi avons-nous pu voir une véritable fracture entre d'un côté les autorités officielles musulmanes qui, comme un seul homme, ont condamné l'attentat ; et d'un autre côté la base des fidèles musulmans qui fut bien plus partagée entre ceux qui condamnèrent la violence et ses auteurs, et ceux, sans doute moins nombreux mais assez pour que plusieurs articles de presse s'en fassent l'écho, qui applaudirent à la mort des journalistes blasphémateurs. Il y a ici une faille dans l'encadrement de la communauté musulmane qui ne peut se résoudre que par une prise en main des pouvoirs publics en vue de la création d'un clergé musulman cohérent et adapté au monde occidental. Pour cela, il est possible de s'appuyer sur le Conseil français du culte musulman, déjà existant, et de le réformer pour calquer son fonctionnement sur celui du consistoire israélite avec, pourquoi pas, un grand imam de France, élu par ses pairs, représentant officiel de l'islam en France, interlocuteur des pouvoirs publics, chef de sa communauté et garant de la formation religieuse musulmane en France. A ce titre, les cursus de formation des futurs imams initiés par les instituts catholiques de Paris et de Lyon pourraient être imités par les facultés d'Etat, en rétablissant les défuntes chaires de théologie, enseignant les théologies des différentes religions, sous contrôle universitaire. Réintroduire la religion dans l'université aurait sans doute le double effet bénéfique de sensibiliser le monde intellectuel à ces problématiques appelées à occuper une place croissante dans notre société, on le voit bien ; et pourrait également faire évoluer cet islam de France en le confrontant à la critique historique du Coran, à l'exégèse et à l'étude des autres religions et de leur foi."
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Fédération protestante de France - Adresse du protestantisme aux candidats à ... - 0 views

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    "Le protestantisme français veut prendre sa part dans le débat citoyen qui s'est ouvert en cette période électorale. Il désire formuler une « Adresse » aux candidats et engager le dialogue avec eux. A l'approche des choix décisifs que devront faire nos concitoyens lors de l'élection du prochain Président de la République, la Fédération protestante de France qui représente le protestantisme dans le pays, veut poser un certain nombre de questions, interpeller et aider chacun à avancer dans la réflexion. Les protestants sont, avec beaucoup d'autres, des acteurs de la société française. Citoyens engagés et responsables, ils veulent faire entendre leur voix, leurs convictions et leurs questionnements dans l'espace public. Les protestants veulent redonner du souffle à la République. Ils veulent faire confiance au Politique qui nous tient ensemble en démocratie, et lui reconnaître toute sa crédibilité au moment même où, pourtant, le discours politique est en crise et où la dignité de ceux qui le portent est mise en cause. Ils portent sur bien des sujets un regard lucide et critique. Avec compétence, par leur expertise et leurs responsabilités, ils discernent ce qui advient, tant au plan économique, politique ou social qu'au plan juridique, éthique, ou écologique. Le contenu de cette « Adresse aux candidats » concerne donc les principaux sujets qui les préoccupent et sur lesquels ils sont eux-mêmes engagés. Il s'agit, pour les personnes en responsabilité qui s'expriment ici, présidents d'Eglise, professionnels et spécialistes, d'énoncer des questions vives et de permettre au candidat de répondre et de développer ses arguments. Nous souhaitons ainsi contribuer à la clarté du débat démocratique afin que les questions portées par la famille protestante soient entendues et prises en compte. Que cette « Adresse » suscite des réponses qui permettent d'éclairer les propositions qui sont faites et qu'elle
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Homo pas gay - 0 views

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    " Pardon d'être vulgaire, mais elle ne peut pas nous lâcher un peu le slip, la Barjot ? Que sa réputation de fille à pédés lui soit utile dans le tout-Paris médiatique, c'est entendu. Mais maintenant que cette réputation est solidement établie, elle pourrait peut-être laisser les homos tranquilles, non ? Car, visiblement, c'est Frigide Barjot qui est derrière le manifeste publié ce 15 août par huit homos cathos qui demandent à l'Eglise catholique "davantage de reconnaissance". Du pain béni pour les médias ! En relayant, France-info explique que ces homosexuels expriment leur "ras le bol" face à une Eglise qui "continue à les ignorer". Je ne sais pas si c'est exactement le message que les rédacteurs voulaient faire passer, mais, en tout cas, c'est celui qui atteindra le grand public. Et c'était bien prévisible. Prévisible et désolant. C'est d'ailleurs l'ensemble de ce texte qui est désolant : le ton, le son, le fond et même le bon."
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Climathon, semaine 25 : le climat reconnaîtra les siens | Contrepoints - 0 views

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    " était pressenti que la date de publication de l'encyclique sur l'écologie et le réchauffement climatique serait celle où le pape ferait son entrée dans le climathon. C'est chose faite. Avec l'encyclique Laudato Si', le pape François s'arroge le titre de vainqueur de la semaine 25 pour cette pièce de propagande d'un genre nouveau, dont l'exégèse a plongé le jury dans une consternation proprement mystique. Laudato Si raconte l'histoire d'une Église si déboussolée qu'elle en vient à endosser les habits de la religion climatique concurrente. Confondant joyeusement la pollution avec les émissions de gaz satanique carbonique (ce dernier est même dit « hautement polluant »), n'esquivant aucune facilité sur la hausse du niveau des mers, la chute de la biodiversité, la culpabilité des riches et autres critiques politiques économiques religieuses, le pape vient d'inventer l'infaillibilité climatique du GIEC. Il sera difficile d'aller plus haut. Le pape s'est aussi montré malin : sachant pertinemment combien le jury est sensible à l'évocation de peurs exponentielles, il en a consciencieusement mis une louche dans ce registre, évoquant « l'accélération continuelle des changements de l'humanité et de la planète ». (Par souci déontologique, le jury souhaite toutefois faire savoir aux candidats des semaines à venir que ce qui était considéré jusque là comme un plus pourrait bien être désormais regardé comme une manière trop facile de s'attirer ses bonnes grâces.)"
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Vers la béatification de Paul VI | Le bloc de Gabriel Privat - 0 views

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    "Paul VI le mal aimé ? Ce pourrait tout à fait être le titre de couverture des magazines chrétiens dans quelques mois lorsque l'actualité s'emparera d'une possible béatification de Paul VI. Il n'est pas de pape du XXe siècle plus méprisé, détesté ou mal compris que lui. Saint Pie X est détesté des modernistes mais il ne compte plus ses soutiens chez les catholiques prétendus conservateurs. Idem pour Pie XII. Pie XI fait relativement l'unanimité, en dépit de la condamnation de l'Action française en 1926, désormais bien oubliée. Saint Jean XXIII et Saint Jean-Paul II jouissent d'une aura exceptionnelle. Mais Paul VI ? Les catholiques conservateurs ou traditionnalistes ne lui pardonnent pas d'avoir laissé s'instaurer le désordre dans l'Eglise à l'issue du deuxième concile du Vatican et de la publication du nouveau missel en 1969. Les catholiques progressistes, quant à eux, lui reprochent, sur le mode de l'amour déçu, de n'avoir point cédé sur les questions du célibat sacerdotal, de la procréation et de la transmission de la vie. Attaqué sur sa droite et sur gauche, néo-protestant pour les uns et conservateur crispé pour les autres, Paul VI est le pape que l'on préfère oublier. Il y a fort à parier qu'une béatification, si elle intervenait dans les prochaines années comme le laissent entendre déjà certains journaux, réveillerait ces crispations ou, pire encore, se passerait dans l'indifférence des chrétiens européens qui préfèrent oublier ce symbole d'un mauvais souvenir, celui de la crise des années 1970, espoir déçu des uns et fin d'un monde des autres."
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Synode : les signes des temps font bégayer l'Église | Causeur - 0 views

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    "La première session du synode sur la famille s'est conclue samedi avec l'adoption d'un texte final qui semble bien destiné à ne contenter personne. Ni les "progressistes" (puisque le pape a repris lui-même ces catégories schématiques mais pratiques lors de son discours de clôture du synode, pourquoi nous priverions-nous d'en user ?), déçus d'un texte très en retrait sur les "ouvertures pastorales" du rapport de synthèse élaboré à mi-parcours et rendu public le 13 octobre, qui insistait entre autres sur « les aspects positifs dans les unions civiles et les concubinages », mais aussi dans les unions homosexuelles, et semblait conclure à une évolution inéluctable vers l'accès à la communion des divorcés remariés. Les "conservateurs", qui ont réussi à éliminer les thèses les plus controversées du rapport final, n'en sortent pas moins meurtris d'avoir dû lutter pied à pied contre un rapport intermédiaire que le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Müller, a qualifié d'« indigne, honteux et parfaitement erroné »"
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Fabius: la Cop 21, c'est son dada | Causeur - 0 views

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    Les massacres du 13 novembre ont un temps remis en question la tenue de cette conférence climat à Paris. "La France est en guerre", l'état d'urgence est décrété. Les concerts sont annulées, les réunions publiques interdites car susceptibles de troubler l'ordre public. Les forces de l'ordre sont entièrement absorbées par la lutte antiterroriste. Mais annuler la Cop 21 serait rien moins qu'"abdiquer face au terrorisme." Cette conférence va donc mobiliser une bonne moitié des forces mobiles pourtant engagées dans la lutte contre l'islamisme radical. Si l'exécutif a décidé de maintenir coûte que coûte l'organisation de cette conférence, il faut peut être chercher l'explication au-delà des simples motivations environnementales François Hollande est réputé pour son habileté politique et sa fine connaissance des scrutins. Le choix de placer les régionales au beau milieu de la Cop 21, à la mi-décembre, n'est pas anodin. La droite avait d'ailleurs exigé une autre date, estimant que la campagne en serait troublée. Devant la nouvelle défaite socialiste qui s'annonce, la conférence mondiale sur le réchauffement climatique tombe en effet à pic. Elle devrait permettre au président d'esquiver le bilan de sa décentralisation et de prendre de la hauteur en s'emparant d'un sujet consensuel et « sympa ». Puisque maintenir la Cop, c'est faire la nique à Daech, Hollande reste le chef de guerre qui protège la France tout en tentant de sauver la planète. Hollande, Fabius et Royal comptent bien surfer sur la vague écolo mondiale pour enjamber la déroute électorale. Rester camper sur le piédestal de l'union sacrée, dépolitiser les élections régionales et amoindrir les conséquences d'une raclée annoncée, voilà le programme.
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Prêtres de demain : rien de bien neuf - Le blog de cathoreve - 0 views

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    "J'avais envisagé de titrer cette chronique "Des prêtres, des prêtres, oui mais des hétéros". Mais cette référence à une (très vieille) publicité pour Panzani n'est pas sérieuse, alors que le sujet l'est. Le 8 décembre, la Congrégation romaine pour le Clergé a rendu public son nouveau texte d'orientation pour la formation des séminaristes. La précédente Ratio fundamentalis sacerdotalis, terme consacré, datait quand même de 1970 et avait bénéficé d'un toilettage en 1985, on peut considérer que le monde a bien changé en 46 ans. Les jeunes candidats à la prêtrise ne sont plus les mêmes, ni les réalités qu'ils vont rencontrer durant leur formation et leur ministère. Nicolas Senèze, dans La Croix du 9 décembre (voir ici), explique que ce texte, en préparation depuis 2014, doit maintenant être repris par chaque conférence épiscopale nationale, laquelle est invitée à rédiger sa propre Ratio nationalis, avec ses particularités locales. On se félicite de cet effort de décentralisation. Quoi de neuf pour la formation des apprentis prêtres ? Pas grand-chose de révolutionnaire à lire le confrère du quotidien catholique... Il est question de formation « tout au long de la vie ». Une belle idée qui pourrait bien rester, du moins chez nous, un vœux pieu au regard de la charge de travail des prêtres."
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Programmes TV - Les séries télévisées entrent en religion - Audiences TV - Le... - 0 views

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    "résente dans la littérature et au cinéma, la religion a longtemps été ignorée par la télévision. Aujourd'hui, elle fait désormais partie des thèmes récurrents des séries. Avant Le Silence des Églises, qui évoque, ce mercredi soir, le sujet tabou de la pédophilie chez les prêtres, plusieurs téléfilms viennent d'aborder, avec succès, des questions liées à la religion. Ces fictions qui osent suscitent souvent les réserves de l'Église et des croyants, mais elles intriguent les téléspectateurs, qui sont au rendez-vous. Le 11 octobre 2012, Arte a programmé la série Ainsi soient-ils, l'histoire de cinq jeunes hommes qui entrent au séminaire à Paris pour devenir prêtres. Malgré les critiques, notamment dans Le Figaro, la série avait été bien accueillie par le public : 1,5 million de téléspectateurs pour le premier épisode."
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