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" Il y a de cela un an, le pape François a réuni les cardinaux à huis clos, pour des discussions portant sur des questions relatives à la famille, pendant deux jours. Deux journées de feu. Le mois prochain, il les réunira de nouveau. Cette fois, pour discuter de la réforme de la curie et il y aura de nouveau des affrontements. Parce que des idées de réformes, il s'en est trouvé une grande quantité ; elles sont en contradiction les unes avec les autres, au moins autant que les têtes des neuf cardinaux qui conseillent le pape, et certaines d'entre elles sont même carrément inacceptables. Par exemple celle qui propose que les divers degrés et institutions du système judiciaire du Vatican, y compris la pénitencerie apostolique qui juge au for interne, soient soumis à un dicastère de la justice qui est encore à créer. Au cas où cette réforme se concrétiserait, elle porterait une atteinte très grave à la séparation des trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, qui est considérée depuis l'époque de Montesquieu comme l'une des caractéristiques des États modernes. En réalité, François s'est donné du temps. Il a déclaré qu'il ne mettrait pas la réforme en route avant 2016. Et, pour le moment, il procède à la manière d'un général des jésuites, en décidant tout seul de ce qui lui paraît devoir être fait immédiatement, bien qu'il ait affirmé qu'il voulait donner un caractère collégial à sa manière de gouverner."

"Le Pape se rendra donc en Suède le 31 octobre prochain, où il rencontrera le révérend chilien Martin Junge, secrétaire général de la Fédération luthérienne, à l'occasion des cinq cents ans de la réforme protestante. La Suède est d'évidence un pays à forte majorité luthérienne (en dépit d'une très faible pratique religieuse), dont l'histoire a été profondément marquée par la Réforme. Pourquoi la Suède plutôt que l'Allemagne, patrie de Martin Luther ? L'explication avancée est que Benoît XVI s'est déjà rendu sur les pas de Luther a Erfurt. Il s'agirait de prendre quelque distance avec la célébration en Allemagne, pour que le Pape n'absorbe pas, en quelque sorte, toute la lumière sur lui, en laissant nos frères luthériens présider eux-mêmes l'anniversaire de la Réforme."

"Le cardinal Maradiaga, qui coordonne le conseil des huit cardinaux, a donné un entretien au grand quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il y évoque en particulier la fameuse réforme de la Curie voulue par le Saint-Père. Déjà en juillet 2013, le cardinal Dolan, archevêque de New-York, avait exprimé une certaine impatience. S'il existe désormais un groupe de huit cardinaux chargé de conseiller le Pape François, la réforme semble devoir prendre beaucoup de temps, et même d'années."

"ette semaine est chargée pour le pape qui entend les réflexions et les conclusions du G8, c'est à dire de la commission de huit cardinaux dirigée par le cardinal Maradiaga à propos de la réforme de la Curie. François reçoit aussi cette semaine l'ensemble des cardinaux du monde entier, avec lesquels il s'entretiendra de sujets vitaux pour l'Église. Il est normal que l'attention se concentre sur l'institution ecclésiale, surtout dans le cadre d'un nouveau pontificat dont on attend beaucoup en fait de réformes décisives. L'exemple d'un nouveau dicastère du Saint-Siège dévolu au laïcat et qui pourrait être dirigé par un couple marié ne peut que solliciter les imaginations."

"Le pape François,avec son Conseil des cardinaux, vient de terminer trois jours de travail consacrés à la réforme des services de la Curie romaine. Décryptage avec Marco Tosatti, vaticaniste de La Stampa. Pensez-vous que la réforme de la Curie, dont on parle maintenant depuis longtemps, soit sur le point d'aboutir ?"

"e poursuis ma série de réflexions1 sur l'Église, le monde et la foi en posant une question ardue : quelle réforme pour l'Église ? Nos prédécesseurs ont pensé que la synthèse Église-monde constituait une matière prometteuse pour la réforme de l'Église. La démarche semblait logique : il s'agissait d'une part d'analyser ce monde nouveau, d'autre part de se pencher sur ce qu'est l'Église, pour la rénover dans le sens d'une adéquation aux défis contemporains."

"Entre le 1er et le 3 octobre 2013, le pape François va réunir le groupe de huit cardinaux chargés de le conseiller sur la réforme de l'Église. L'annonce de cette réforme pourrait avoir lieu à Assise le 4 octobre où le pape souhaiterait engager l'Église dans la voie du dépouillement."

"Ce lundi, le Pape François préside les travaux de la onzième rencontre du Conseil des Cardinaux. Le C9, chargé de seconder le Pape dans la réforme de la Curie et le gouvernement de l'Église, est réuni depuis ce matin et jusqu'à mercredi dans un bureau de la résidence Sainte Marthe. Lors de leur dernière rencontre, trois importantes matières avaient été abordées : les réformes économiques menées par le Secrétaire pour l'Economie, la protection des mineurs et la réforme des médias du Saint-Siège. "

"Le conseil de 9 cardinaux (C9) créé par le Pape François pour l'aider dans la réforme de la Curie romaine s'est à nouveau réuni cette semaine, pour une session de travail de trois jours, de lundi à mercredi. Une relecture-synthèse des interventions qui ont eu lieu lors du dernier Consistoire a été faite. Plus de 60 cardinaux avaient pris la parole à propos de la réforme de la Curie. L'idée de regrouper plusieurs dicastères actuels en deux grands pôles - Charité, Justice et Paix d'un côté et Famille, Laïcs et Vie d'un autre - continue à faire son chemin. Ces nouvelles entités pourraient déjà voir le jour avant la rédaction du texte final du C9, attendu pour 2016."

"A suivre les commentateurs, la réforme de la Curie romaine est un des enjeux du pontificat de François. Elu pour réformer, le pape engage les réformes : groupe de cardinaux pour le conseiller dans le gouvernement de l'Eglise (13 avril 2013), Commission d'étude et de proposition chargée de l'organisation de la structure économique et administrative du Saint Siège (18 juillet 2013), Secrétariat pour l'économie (24 février 2014). Mais faut-il souscrire entièrement à cette analyse, renvoyant à nombre de représentations du Vatican - administration bloquée, opacité tenace, jeux de couloirs, inefficacité récurrente ? Une mise en perspective socio-historique nuance en effet assez largement ces lectures."

"Le 13 mars 2013, Jorge Mario Bergoglio devenait pape après la renonciation historique de son prédécesseur Benoît XVI. Deux ans après son élection, François, premier souverain pontife de l'hémisphère sud, fascine par sa proximité et son franc-parler. Agé aujourd'hui de 78 ans, il est attendu sur deux dossiers complexes : la réforme de la Curie (gouvernement de l'Eglise), en chantier depuis le printemps 2013, et la réponse de l'Eglise aux défis de la famille catholique dans un monde moderne en pleine mutation. François a lancé la réforme de la Curie un mois après son élection, en avril 2013. Il s'agit d'un chantier important, face auquel Benoît XVI avait échoué, comme l'avait prouvé le Vatileaks. Le principe de la réforme - modernisation, fusion de services, transparence - est largement accepté."

"Nouvelle direction à l'IOR, audit des médias du Vatican, gestion des biens du Saint-Siège transférée au Secrétariat pour l'économie et réforme des retraites : le Vatican poursuit sa réforme tous azimut, selon les vœux du pape François qui tient à faire évoluer les structures terrestres de l'Eglise en profondeur."

"C'est ce jeudi que s'ouvre le consistoire des cardinaux où un rapport de tous les travaux du C9, le groupe qui travaille sur la réforme de la Curie, doit être présenté, même s'il faudra attendre 2016 pour qu'elle soit appliquée. Si cette réforme comporte une part administrative conséquente, elle est d'abord spirituelle et culturelle. Surtout, et c'est le point névralgique, elle pose la question de la décentralisation et donc du rapport entre Rome et les Eglises locales"

"C'est ce jeudi que s'ouvrait le consistoire des cardinaux où un rapport de tous les travaux du C9, le groupe qui travaille sur la réforme de la Curie, doit être présenté, même s'il faudra attendre 2016 pour qu'elle soit appliquée. Si cette réforme comporte une part administrative conséquente, elle est d'abord spirituelle et culturelle. Surtout, et c'est le point névralgique, elle pose la question de la décentralisation et donc du rapport entre Rome et les Eglises locales. "

"Dernière journée du consistoire ce vendredi. Durant 2 jours, plus160 cardinaux venus des cinq continents étaient réunis autour du Pape François. Ils ont travaillé à huis-clos sur la réforme de la Curie romaine mais d'autres thèmes ont également été abordés notamment la question de l'économie avec la présentation vendredi matin des travaux menés par le nouveau secrétariat à l'économie dirigé par le cardinal Georges Pell, ou encore la réforme de l'IOR détaillée par son président, Jean Baptiste de Franssu."

"Antoine Nouis, directeur de Réforme, réagit aux attaques qui ont coûté la vie à au moins 128 personnes à Paris et à Saint-Denis. Réforme reviendra sur cette tragédie dans son prochain numéro. Ce matin, ma première réaction est la sidération. Et pourtant la parole est nécessaire. Alors voilà ce que je peux dire."

"Les cardinaux chargés de conseiller le pape sur la réforme de la Curie se sont replongés dans les textes de François relatifs à cette réforme."

"Samedi 13 avril, le Vatican a annoncé que le pape François a nommé huit cardinaux pour étudier un projet de réforme de la Constitution sur la Curie intitulée « Pastor Bonus ». L'AFP rapporte que le nouveau pape avait été choisi pour conduire cette réforme du gouvernement de l'Eglise et accentuer la collégialité. Le comité est composé de deux cardinaux européens (Italien, Allemand), deux Latino-Américains (Chilien et Hondurien), un Nord-Américain (des Etats-Unis), un Asiatique (Indien), un Africain (République démocratique du Congo) et un Australien. La première réunion du groupe de travail aura lieu du 1er au 3 octobre 2013."

"a seconde moitié de ce mois de février est caractérisée, pour la Rome ecclésiastique du pape François, par une suite impressionnante de rendez-vous. Tout d'abord le conseil des cardinaux que Jorge Mario Bergoglio a nommé il y a dix mois pour se faire aider dans le gouvernement de l'Église universelle et dans la réforme de la curie se réunit du lundi 17 au mercredi 19. Il s'agit de la troisième réunion collégiale des huit cardinaux, coordonnés par le salésien hondurien Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga, qui vont s'occuper de la réforme de la curie. Celle-ci, en tout cas, ne s'annonce pas à brève échéance et elle connaîtra un tournant décisif lorsque la commission chargée de rédiger la constitution apostolique mettant noir sur blanc la nouvelle organisation du gouvernement central de l'Église sera enfin instituée. Le bruit court que la création d'une nouvelle congrégation, consacrée aux laïcs, la diminution du nombre de conseils pontificaux, et l'institution d'une fonction de "moderator curiæ" seraient à l'étude. "

"Le pape François a appelé, le 26 novembre, à une réforme tous azimuts et à une revitalisation de l'Eglise pour qu'elle soit collégiale et défende les pauvres, tout en restant intraitable sur des thèmes comme l'ordination des femmes. "