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Home/ Groups/ Capitalisme | la dictature du profit
G Hald

Eribon: "La dérive droitière du PS a même atteint la gauche radicale" | Rue89 - 1 views

  • Didier Eribon est un intellectuel engagé, professeur de philosophie à l'université de Berkeley aux Etats-Unis. Auteur d'une célèbre biographie de Michel Foucault, il a publié cet hiver D'une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française, aux éditions Leo Scheer. Dans ce petit livre, il revient sur l'impasse idéologique et politique dans laquelle s'est, selon lui, fourvoyée la gauche. Nous lui avons demandé de commenter ces derniers mois de la vie politique française. Entretien.
  • Qu'on n'imagine pas en effet que la gauche aurait été seulement victime d'évolutions auxquelles elle ne pouvait pas s'opposer ! Elle a été activement partie prenante de ces phénomènes. Un certain nombre d'idéologues ont travaillé à démolir la pensée de gauche, et le plus surprenant, c'est que ces gens se sont souvent présentés comme des » rénovateurs » de la gauche, alors même qu'ils ne faisaient rien d'autre que recycler tout le répertoire et je dirai même toutes les obsessions de la pensée de droite telle qu'elle s'est façonnée en France depuis les années 1950. Nous avons véritablement assisté, dans les années 1980 et 1990, à un phénomène de « contre-révolution » dans le domaine intellectuel, qui s'est donné pour tâche d'annuler tout ce que les années 1960 et 1970 avaient apporté et transformé dans la pensée de gauche. Et le Parti socialiste –tout comme les journaux de gauche– aura été un des principaux réceptacles, un des principaux vecteurs mais aussi un des principaux acteurs de cette contre-révolution idéologique. Il suffit de voir qui est invité aux colloques socialistes, quels thèmes y sont discutés… C'est édifiant !
  • Et il a suffi à la droite classique de reprendre à son compte, de façon explicite, les thématiques de l'extrême droite pour récupérer une bonne partie de ces votes. On pourrait résumer la situation : le Parti socialiste a installé la force du Front national, puis a droitisé son discours pour récupérer les voix qu'il renvoyait lui-même au Front national par les politiques qu'il menait, et cette droitisation généralisée, l'emprise sur les consciences des visions de droite, des schèmes de perception de droite, a profité… à la droite.
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    "Didier Eribon est un intellectuel engagé, professeur de philosophie à l'université de Berkeley aux Etats-Unis. Auteur d'une célèbre biographie de Michel Foucault, il a publié cet hiver D'une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française, aux éditions Leo Scheer.\n\nDans ce petit livre, il revient sur l'impasse idéologique et politique dans laquelle s'est, selon lui, fourvoyée la gauche. Nous lui avons demandé de commenter ces derniers mois de la vie politique française. Entretien."
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Frédéric Lordon : Capitalisme, désir et servitude - Conférences en ligne mp3 - 0 views

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    S'il y a une spécificité du néolibéralisme c'est bien qu'il se donne pour vocation de coloniser intégralement l'intériorité des individus, des travailleurs, c'est-à-dire de refaçonner intégralement leurs désirs et leurs affects. Le régime de mobilisation néolibéral ne se contente pas de ce que des salariés viennent et accomplissent les actions qu'on leur a dictées d'accomplir, comme c'était le cas dans le fordisme. Le néolibéralisme exige que le salarié refaçonne entièrement ses dispositions pour être dans un état de mobilisation générique et permanente. C'est-à-dire, non pas d'être simplement en état de faire précisément ce qu'on lui dit, selon une check-list analytique, mais d'avoir incorporé en soi, d'avoir fait sien, le désir-maître de l'entreprise de telle sorte que la coïncidence soit telle que la mobilisation soit quasi-parfaite. .
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Les pensionnaires du CAC rétrocèderont 35 milliards d'euros à leurs actionnaires - 0 views

  • Seuls 5 groupes ont enregistré des pertes nettes (pour un total de 10,8 milliards d'euros): PSA, STMicroelectronics, Unibail-Rodamco, Dexia et Alcatel-Lucent.
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    Les groupes du CAC 40 ont dégagé 75 milliards d'euros de bénéfices en 2008, un chiffre en baisse de 26% sur un an, et verseront près de 35 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires.
G Hald

Vacarme / la culture en communs - 0 views

  • À la différence des biens physiques, les biens numériques sont non-rivaux et non-exclusifs, comme le disent les économistes. Lorsqu’on vole une montre, son ancien propriétaire ne peut plus s’en servir. Mais un bien numérique, à l’image d’une idée ou d’une formule moléculaire, se diffuse par multiplication, non par accaparement
  • « capitalisme informationnel »
  • Malgré les coups et l’érosion qui le frappent, l’État providence ne se délite que très lentement. Je ne désespère pas que, poussé par le débat démocratique, il sache jouer le rôle qu’à mon sens on doit en attendre dans le domaine des biens communs, à savoir celui de garant, trustee disent les anglophones, au sens fort de garant des conditions d’existence. Empêcher les acteurs de s’approprier ou de piller excessivement des ressources communes, de capter des brevets logiciels ou des brevets sur les gènes ou d’épuiser les ressources naturelles, sont des fonctions importantes.
  • ...15 more annotations...
  • dans d’autres domaines il faut imaginer des formes où l’État ne joue pas directement le rôle de collecteur de fonds ; il doit plutôt être le garant de processus de mutualisation passant par des mécanismes pluriels.
  • L’espace de l’internet est très riche. Il nous expose à un risque bien signalé par Vinton Cerf, l’un des ingénieurs de l’internet : il disait que c’est « un univers où nous devons nous habituer à rencontrer des tas de choses que nous n’aimons pas »
  • : nous savons quelle est la culture de qualité et nous voulons la faire partager aux masses.
  • Nous parlions de partage : il est clair que le partage des goûts et des créations réinvente la diversité culturelle, autant qu’il la brasse. Je crois d’ailleurs avoir prouvé [1] que la diversité d’attention aux œuvres est beaucoup plus importante dans les communautés de partage volontaire ou dans les échanges pair à pair non autorisés que dans les marchés dits légaux : formuler une requête est autrement plus actif que de répondre aux stimuli publicitaires.
  • Jean Vilar
  • Jacques Attali qui, partant de la baisse du coût marginal de la reproduction — du fait que les coûts de pressage ou de diffusion des disques ayant disparu, la diffusion d’une unité supplémentaire coûte extraordinairement peu cher — défend l’idée qu’au contraire le devenir naturel de tout ce qui relève de l’information est d’être gratuit et socialisé comme bien public
  • Le pire selon moi serait, non pas le retour au payant, mais qu’un acteur privé puissant assure cette gratuité.
  • Revenons à votre proposition de « contribution créative ». Vous préconisez que la moitié de son revenu soit reversé aux créateurs sur la base des usages effectifs des œuvres.
  • Le second grand principe de la contribution créative est de ne pas seulement rémunérer la création (à laquelle elle consacre la moitié de ses ressources) mais aussi de financer son futur et son environnement.
  • Or un choix de répartition de financements n’est rien d’autre qu’une politique culturelle : qui en passera nécessairement par des négociations entre les acteurs des différentes filières et dépendra sans doute de leurs capacités d’influence respectives. Mais le public, j’espère, y jouera un rôle qu’il ne joue pas actuellement.
    • G Hald
       
      role du public évident si l'on considère qu'il est aussi consommateur > l'ecrivain écoute de la musique et vice-versa... (pbq différente seulement pour les film-fiction) => mise à disposition du public des moyens de productions culturelles et informatives + platforme publique de diffusion = séléction (politique culturelle) par l'usage...
  • Si on avait par ailleurs le contrepoids du partage de fichiers, l’idée aurait pu être bonne. Mais en l’absence de garde-fou, taxer les fournisseurs d’accès reviendrait à les mettre en position de force.
  • S’ils contribuaient au financement du champ de la création ils pourraient se dire en droit de revendiquer l’accès aux catalogues, et s’acheminer, à terme, vers la formation de sortes de cartels verticaux avec les fournisseurs de contenus les plus puissants. Le risque serait alors, là encore, celui d’une « télévisionnisation » de l’internet, avec une concentration accrue de l’attention.
  • Chaque abonné paie également en moyenne 72 euros par mois pour la téléphonie mobile. Cette dernière somme pourrait être divisée par dix — si l’on en croit Free. Même sans aller jusque là, on devrait arriver à capturer moins de 10 % des sommes actuellement dépensées pour le portable.
  • ce pouvoir se sentant menacé par la déconstruction critique caractérisant l’espace public numérique — où la moindre chose dite est mise en doute, pour le meilleur et pour le pire — a conçu un double projet : d’une part parvenir à confiner l’espace public des échanges numériques ; d’autre part imposer un agenda sécuritaire sur toute une série de questions.
  • Or la collision entre ce double projet et les mécanismes d’extension de la propriété intellectuelle a contribué à réinstaller un rapport de forces défavorable. La loi Hadopi n’est pas isolée. Il y a la Loppsi (Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), la nouvelle loi sur le statut de la presse en ligne, le traité Acta, qui prévoit une coopération internationale pour en finir avec la contrefaçon en général et notamment le « piratage sur internet », une nouvelle initiative de la Commission européenne sur la mise en œuvre des droits de propriété intellectuelle…
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    "entretien avec Philippe Aigrain entretien réalisé par Aude Lalande, Philippe Mangeot & Victoire Patouillard Si la gratuité ne vient pas à vous, allez à elle : tel semble être le principe des réseaux « de pair à pair ». Ces nouvelles formes de partage et de gestion de domaines communs, si elles défient la logique capitaliste, sont aussi source d'inquiétude pour les producteurs de ces biens, souvent très peu fortunés. De là deux attitudes : soit ajouter des lois aux lois pour protéger la propriété, soit prendre appui sur les pratiques qui s'inventent pour imaginer d'autres manières de rémunérer la création."
G Hald

Vacarme / gratuités - 0 views

  • Il faut donc commencer par distinguer des gratuités. On peut en repérer trois. La gratuité comme production d’une sphère non-marchande dans l’économie, conquise grâce à des financements socialisés : c’est le modèle de l’école, des bibliothèques, de l’hôpital, et la définition même des services publics. La gratuité comme refus des individus de se soumettre aux lois du marché : piraterie, « perruque » dans les ateliers, « autoréductions » dans les supermarchés, mais aussi travail coopératif, développement de logiciels libres, bidouilles de hacker ou glanage, toutes formes qui s’insinuent dans les plis du capitalisme, s’y aménagent des espaces ou le minent de l’intérieur. La gratuité enfin comme pointe avancée de la société de consommation, sophistication ultime des techniques de vente : produits gratuits appelant des versions payantes, lecture à l’œil sur fond de clignotement publicitaires, secteurs de vente entiers (presse, radios, moteurs de recherche) construits sur une offre gratuite financée par la publicité ou les produits dérivés.
  • pour Denis Olivennes, auteur du rapport qui fut à l’origine de la loi Hadopi, « la gratuité, c’est le vol »
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    "par Aude Lalande & Victoire Patouillard Les sceptiques n'ont de cesse de le rappeler : la gratuité n'existe pas. On ne le contestera pas : ce que j'obtiens sans payer, il a fallu le produire, et produire a un coût, nécessairement. Mais le rappel de cette évidence ne clôt pas la question, au contraire : reste à explorer les différents modes de production de la gratuité, dans ses différents champs. Car c'est la gratuité, au singulier, qui n'existe pas. L'accès à un bien ou à un service sans contrepartie financière se pratique, s'organise et fait débat dans différents domaines d'activité, à chaque fois d'une manière spécifique : le peer-to-peer ce n'est pas la gratuité des musées, et le logiciel libre ce n'est pas une pizza offerte pour une pizza achetée. À rebours, dans un même secteur, elle peut être produite de plusieurs façons : un ado qui laisse ses pairs télécharger les fichiers mp3 contenus dans son disque dur est un fournisseur de musique gratuite, Skyrock aussi."
G Hald

« Quelques bonnes raisons pour se libérer du travail » , par Anselm Jappe - C... - 0 views

  • : dès la fin du Moyen Âge en certains endroits, et surtout lors du véritable essor de la société capitaliste, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, le travail est devenu le véritable but de la société, et non un moyen. À l’échelle de l’histoire mondiale, c’est un changement des plus importants : la société capitaliste est l’unique société dans l’histoire humaine pour laquelle la seule activité productive, ou ce qu’on peut appeler travail, n’est plus seulement un moyen pour atteindre un but, mais devient un but auto-référentiel. 
  • Marx commence en analysant les catégories qui sont, selon lui, les plus fondamentales de la société capitaliste et qui n’appartiennent qu’à elle : ce sont la marchandise, la valeur, l’argent et le travail abstrait. Pour Karl Marx, tout travail, dans un régime capitaliste, a deux côtés : il est en même temps travail abstrait et travail concret. Ce ne sont pas deux types de travail différents, mais les deux faces de la même activité. Pour donner des exemples très simples : le travail du menuisier, du tailleur, sont, du côté concret, des activités très différentes, qu’on ne peut pas du tout comparer entre elles car l’une utilise le tissu, l’autre le bois. Mais elles sont toutes deux « une dépense de muscles, de nerfs ou de cerveau ». Tout travail est aussi en même temps une dépense d’énergie humaine. C’est toujours vrai, mais c’est seulement dans la société capitaliste que cette dépense d’activité, d’énergie humaine, devient le côté le plus important au niveau social, parce qu’elle est égale dans tous les travaux et dans toutes les marchandises.
  • La nécessité, le besoin, ne déterminent pas la valeur sur le marché : celle-ci dépend exclusivement du temps de travail qui a été dépensé. Le seul travail qui compte dans le système capitaliste, c’est le travail abstrait, un travail absolument indifférent à tout contenu et qui ne s’intéresse qu’à sa propre quantité. Ce qui compte, sur le marché capitaliste, c’est d’avoir la plus grande quantité de travail disponible pour pouvoir la vendre. Cette quantité de travail se traduit dans la valeur et la valeur dans l’argent.
    • G Hald
       
      Quid de l'offre et de la demande > industrie du luxe, marché des biens culturels... ?
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  • Le capital est de l’argent accumulé. L’argent est le représentant plus ou moins matériel de la valeur, et la valeur, c’est du travail. Le capital ne s’oppose pas au travail, il est du travail accumulé : accumuler du capital, c’est accumuler du travail mort, du travail déjà passé, qui crée la valeur. Celle-ci, transformée en argent, est ensuite réinvestie dans les cycles productifs, parce qu’un propriétaire de capital a intérêt à faire travailler le plus possible : si je fais un certain profit en employant un ouvrier, je fais double profit en employant deux ouvriers, et si j’emploie quatre ouvriers, je fais quatre fois le même profit, si tout va bien.
  • Cela veut donc dire que toute l’histoire du capitalisme est l’histoire du remplacement du travail vivant, du travail humain, par des machines, et cela veut dire aussi que le système capitaliste, dès le départ, sape ses propres bases, scie la branche sur laquelle il est assis. C’est une contradiction à laquelle le régime capitaliste ne peut échapper, car il est un système de marché nécessairement basé sur la concurrence : les capitalistes ne peuvent passer des accords entre eux pour qu’elle ne joue plus. Ils ne peuvent se dire : « On va arrêter cette course aux technologies pour stopper cette chute des profits. » Car le capitalisme est une société de concurrence : il y a donc toujours quelqu’un qui utilise de nouvelles technologies. Donc, ces processus continuent toujours : la force de travail est remplacée par des machines qui ne produisent pas de valeur.
    • G Hald
       
      "Baisse tendantielle du taux de profit" : de nouveaux, quid du fait que toute les chemises et vetements ne soient pas 100 fois moins chere qu'auparavant a la vente, bien qu'elles le soient à la production ? (marques, luxe, marketing, création de besoins/d'images qui confere une valeur d'échange sans rapport avec les couts de productions)
  • La diminution de la valeur de chaque produit était contrecarrée par l’augmentation de la masse.   Mais cette bouée de secours s’est définitivement dégonflée, on peut le dire maintenant, avec la révolution micro-électronique. Les procédés micro-informatiques ont donné un tel coup d’accélérateur à la technologie que beaucoup plus de travail a pu être beaucoup plus rapidement économisé que ce qu’on pouvait recréer dans d’autres secteurs.
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    Texte d'une conférence donnée par Anselm Jappe à Bayonne dans le cadre du Forum Social du Pays basque en janvier 2005
G Hald

Discussion avec Anselm Jappe autour de « Les Aventures de la marchandise. Pou... - 0 views

  • Le problème est donc celui de la diminution de la valeur de chaque produit ainsi que de la plus-value, du profit pour chaque capitaliste, ce que Marx appelle la baisse tendancielle du taux de profit. Parmi les contre-stratégies possibles des capitalistes il y a l’augmentation de la production, un fait avéré historiquement. Lorsqu’une chemise ne contient plus que 6 minutes de travail au lieu d’une heure, et étant donnée la concurrence (qui annule le pouvoir initial de pouvoir vendre au-dessous du prix du marché), il faut vendre six chemises là où il ne fallait en vendre qu’une. Si bien que toute l’histoire du capitalisme est l’histoire d’une augmentation continuelle de la production matérielle, en terme de valeur d’usage, pour plus ou moins produire la même masse de valeur. La même masse de valeur, définie en terme de travail humain vivant, a besoin de se représenter dans une quantité toujours plus grande de marchandises. Une des raisons principales de la crise écologique provient de cet impératif de produire toujours plus
  • Le capitalisme, à la différence d'autres systèmes comme le féodalisme, repose sur l'accumulation du travail, c'est-à-dire que chaque objet est valorisé uniquement pour le travail qu'il contient, et doit être réinvesti pour produire une quantité plus grande d'argent. La valeur qui est nécessaire pour produire un objet reste quelque chose de théorique, et doit se traduire en argent. Mais l'argent, s'il est dépensé, disparaît. Si on veut rester acteur économique il faut dépenser de nouveau l'argent dans un autre cycle de production. Le capitalisme est un système qui se base sur des cycles toujours élargis. Si par exemple je produis quelque chose, je le vends et je dépense cet argent pour acheter quelque chose à manger, là il n'y a pas de production capitaliste. Si un cordonnier achète une quantité plus grande de cuir pour façonner un nombre plus important de chaussures, s’il mange une partie de son argent, et le reste sert à étendre la production, il y a production capitaliste.
    • G Hald
       
      Quid de la production de marchandise culturelle, a fortiori lorsque numérisé, où valeur#prix|profits, et capitalisation indépendante de la quantité de travail nécessaire à leur production
  • Après la fin de l'étalon-or en 1971, l'économie réelle a doublé, tandis que le volume des marchés boursiers et financiers a été multiplié au moins par dix. Il y a une disproportion entre l'économie réelle et l'économie fictive, qui n'est basée que sur la confiance économique. Ce n'est que de l'air chaud, car si on essayait de réinjecter tout cet argent dans l'économie réelle, toute cette quantité d'argent qui circule dans les marchés financiers, ce que proposent plus ou moins les ingénus d'Attac, on aurait un tel excès de capital qu'on ne pourrait plus les placer de manière rentable, et on obtiendrait une situation bien pire que ce qu'elle est maintenant. Il est ridicule de demander de distribuer de l'argent en disant qu'il y a assez d'argent pour tout le monde. Le problème est qu'une bonne partie de cet argent ne correspond à rien, ce sont des crédits émis sur le vide.
  • ...2 more annotations...
    • G Hald
       
      (!?) > le coiffeur achetant à Carrefour... si Carrefour ne créer pas véritablement de la valeur, c'est néanmoins a ce moment que l'industrie concretise la création de valeur|plus-value extorqué à ses travailleurs; que cet industriel doivent partager celle-ci avec les commerciaux ne change pas le fait que c'est au moment du commerce que la valeur est véritablement créée, ou que la valeur créée passe de virtuelle à réelle...
    • G Hald
       
      [cf infra] ¤ Dépense publique, de revenus, ou en services, participent peut-être que de manière indirecte à l'accumulation, mais en tant que condition nécessaire de celle-ci, représentent finalement aussi une part du travail socialement nécessaire à la production industrielle > ce n'est pas après coup que leurs prix est déduite de la valeur produite, puisqu'elles la conditionne : "faux frais" en un sens, mais frais nécessaire à la production de la valeur accumulé et sa croissance...
    • G Hald
       
      ¤ La machine augmente la rentabilité|productivité à peu pres de la meme façon que les "faux-frais", qu'ils soient du ménage ou des routes...
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    23 novembre 2004 à la Maison des Sciences Economiques
G Hald

Résumé partiel de « Crédit à mort. La décomposition du capitalisme et ses cri... - 0 views

  • « la marchandise, l’argent, et la valeur sont des choses qui ‘‘ vont de soi ’’ et qu’on trouve dans presque toutes les formes connues de vie sociale à partir de la Préhistoire. Les mettre en discussion semble aussi peu sensé que contester la force de gravitation. Une discussion n’est plus possible que pour ce qui regarde le capital et la plus-value, les investissements et les salaires, les prix et les classes, donc lorsqu’il s’agit de déterminer la distribution de ces catégories universelles qui règlent les échanges entre les hommes. C’est là le terrain où peuvent se manifester les différentes conceptions théoriques et sociales » [4]. A l’inverse de ces visions, la critique de la valeur et du fétichisme de la marchandise soutient que le capitalisme doit être saisi par une analyse plus profonde, en tant que forme particulière et inédite de vie et de socialisation, comme forme radicalement différente de médiation sociale constituée par le travail sous le capitalisme, un travail qui n’a rien d’une essence sociale transhistorique (d’où le Manifeste contre le travail du groupe Krisis auquel Jappe a appartenu[5]). L
  • Avant même de critiquer la distribution de la valeur et la formation de la survaleur, une critique anticapitaliste doit saisir selon lui que derrière la valeur se cache déjà un rapport social de production particulier, que l’on doit comprendre comme un lien social objectivé, une forme de vie sociale historiquement inédite car propre à l’interdépendance sociale sous le capitalisme constituée par le travail. Critiquer ainsi le capitalisme au niveau de ses structures profondes, c’est donc d’abord critiquer cette forme sociale, la valeur.
  • Parce que la critique de la valeur veut aller au-delà de la conception du rapport social capitaliste en termes de rapport d’appropriation juridique-externe de la survaleur par un groupe particulier et parce que le double caractère de cette forme de vie sociale et sphère séparée de la vie qu'est le travail et non le marché et la propriété privée des moyens de production, constitue le noyau social du capitalisme, cette critique met la barre de l’émancipation sociale à un niveau qui se veut plus profond et qui empêche complètement de voir dans la « politique » une solution. Car il ne s'agit plus de s’approprier les moyens de production pour les faire marcher à l’aune de l’intérêt général de la société c’est-à-dire de libérer le travail du capital, il s’agit de se libérer du travail en tant que tel.
  • ...5 more annotations...
  • « La seule chance écrit Jappe, est celle de sortir du capitalisme industriel et de ses fondements, c’est-à-dire de la marchandise et de son fétichisme, de la valeur, de l’argent, du marché, de l’Etat, de la concurrence, de la Nation, du patriarcat, du travail et du narcissisme, au lieu de les aménager, de s’en emparer, de les améliorer ou de s’en servir » (p. 52)
  • Cette dynamique folle et autodestructrice du capitalisme dérive du fait que plus il développe sa logique, plus le capital perd sa substance (le travail abstrait) et donc plus la valeur s’effondre, car telle serait la contradiction nécessaire de sa logique de base : « devoir réduire – à cause de la concurrence – par des technologies et de la rationalisation, le travail humain qui constitue en même temps et paradoxalement la seule source de la valeur » (p. 195). Par l’augmentation du capital fixe qui permet des gains de productivité, la substance sociale du capital (le travail abstrait) est toujours plus réduite et tend avec les gains de productivité issus de la « révolution de la microélectronique » vers une limite absolue où le capital n’est plus capable de reproduire la société qu’il constitue de par son mouvement.
  • Plus de 25% de l’activité mondiale est ainsi assurée par deux cents multinationales qui emploient seulement 0,75% de la population mondiale, c’est-à-dire que la population directement productive de capital (travail productif) représenterait probablement d’après André Gorz, moins de 10% de la population active des pays dits développés [12].
  • Loin de comprendre la crise de 2008 (comme l’éclatement des bulles précédentes) comme une offensive du capital (la crise comme stratégie du choc) et de penser que le capitalisme est finalement en bonne santé, ce à quoi nous assistons est au contraire une crise mortelle pour le capitalisme. Le néolibéralisme, la mondialisation, la financiarisation ne sont pas des signes de bonne santé et d’offensive du capital soutient l’auteur, mais plutôt des expressions visibles de sa fuite en avant vers sa « limite interne ». Tous ces phénomènes n’ont formé que des « béquilles » (p. 110) à la crise profonde de la valeur. Finalement écrit Jappe, « le néolibéralisme était, au contraire, la seule manière possible de prolonger le système capitaliste » (p. 109).
  • La sphère de l'État/politique serait née (à partir des formes politiques et étatiques précédentes) du fait qu’une société déterminée par l’échange généralisé de marchandises ne prévoit pas de relations sociales directes du fait de la nature de l’être social sous le capitalisme, par conséquent il faut une sphère particulière pour les rapports directs et pour la réalisation des intérêts universels, à moins de plonger le système dans la barbarie et la guerre civile des intérêts particuliers.
G Hald

« La politique n'est pas la solution », par Anselm Jappe. - Critique radicale... - 0 views

  • La logique de la valeur se base sur des producteurs privés qui n’ont pas de lien social entre eux, et c’est pourquoi elle doit produire une instance séparée qui s’occupe de l’aspect général. L’Etat moderne est donc créé par la logique de la marchandise. Il est l’autre face de la marchandise ; les deux sont liés entre eux comme deux pôles inséparables. Leur rapport a changé plusieurs fois pendant l’histoire du capitalisme, mais c’est une grande erreur que de se laisser entraîner par l’actuelle polémique des néolibéraux contre l’Etat (qui d’ailleurs est démentie par leur pratique, là où ils sont à la barre) à croire que le capital ait une aversion fondamentale contre l’Etat. Cependant, le marxisme du mouvement ouvrier et presque toute la gauche ont toujours misé sur l’Etat, parfois jusqu’au délire, en le prenant pour le contraire du capitalisme. La critique contemporaine du capitalisme néolibéral évoque souvent un « retour de l’Etat », unilatéralement identifié avec l’Etat-providence de l’époque keynésienne. En vérité, c’est le capitalisme lui-même qui a très massivement recouru à l’Etat et à la politique pendant la phase de son installation (entre le XVe et la fin du XVIIIe siècle) et qui a continué à le faire là où les catégories capitalistes devaient encore être introduites -
  • Autrement dit, tout ce que les sujets de la valeur peuvent penser, imaginer, vouloir ou faire se montre déjà sous forme de marchandise, d’argent, de pouvoir étatique, de droit [2]. Le libre arbitre n’est pas libre face à sa propre forme, c’est-à-dire face à la forme marchandise et à la forme argent, ni à leurs lois. Dans une constitution fétichiste, il n’existe pas une volonté du sujet qu’on puisse opposer à la réalité « objective ». De même que les lois de la valeur se trouvent hors de portée du libre arbitre des individus, elles sont aussi inaccessibles à la volonté politique. Dans cette situation, « la démocratisation n’est rien d’autre que la soumission complète à la logique sans sujet de l’argent » [3]. Dans la démocratie, ce ne sont jamais les formes fétichistes de base elles-mêmes qui constituent l’objet de « discussion démocratique ». Elles sont déjà présupposées à toutes les décisions, qui ne peuvent donc concerner que la meilleure façon de servir le fétiche. Dans la société marchande, la démocratie n’est pas « manipulée », « formelle », « fausse », « bourgeoise ». Elle est la forme la plus adéquate à la société capitaliste, dans laquelle les individus ont complètement intériorisé la nécessité de travailler et de gagner de l’argent
  • Les illusions « de gauche » sur la démocratie sont apparues particulièrement audacieuses lorsqu’elles se sont présentées comme demande d’ « autogestion ouvrière » des entreprises, donc comme extension de la « démocratie » au procès productif. Mais si ce qu’il faut autogérer, c’est une entreprise qui doit réaliser des profits monétaires, les autogestionnaires ne peuvent faire rien d’autre, collectivement, que ce que font tous les sujets de marché : ils doivent faire survivre leur unité de production dans la concurrence. La faillite de toutes les tentatives d’autogestion, même celles organisées à grande échelle comme en Yougoslavie, n’est pas seulement imputable au sabotage opéré par les bureaucrates (même si celui-ci a eu lieu naturellement). Mais dans l’absence d’un mode de production directement socialisé, les unités de production séparées sont condamnées, qu’elles le veuillent ou pas, à suivre les lois fétichistes de la rentabilité.
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  • L' " autogestion ouvrière " a enfin trouvé une parodie cruelle dans l'idée d'une " démocratie des actionnaires ", " c'est-à-dire d'un univers de salariés qui, rémunérés en actions, deviendraient collectivement, " propriétaires de leurs entreprises ", réalisant l'association parfaitement réussie du capital et du travail " [4]. On peut en effet imaginer, au moins au plan logique, une société capitaliste où la propriété des moyens de production est distribuée parmi tous les sujets, au lieu d'être concentrée en peu de mains. Le fondement de cette société est le rapport d'appropriation privé, non le nombre de propriétaire. La " démocratie des actionnaires " n'existera jamais, mais la seule possibilité démontre que le conflit entre le travail et le capital ne constitue pas le coeur de la société capitaliste.
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    Anselm Jappe, extraits de Les Aventures de la marchandise, Denoel, 2003, p. 166-172.
G Hald

Résistance au travail : la grammaire de la contestation - Christian Thuderoz,... - 0 views

  • S’agissant du management, on constate une transformation des formes de contrôle. Le mode de domination qui prévalait dans le monde taylorien était l’« assujettissement » : le salarié devait se plier à des normes explicites, voire à l’autorité de la hiérarchie. Le management libéral a institué une modalité inédite, la « responsabilisation » : le salarié se voit désormais conférer des objectifs à atteindre, à lui de trouver le moyen d’y parvenir, y compris lorsque les moyens ne leur sont pas donnés.
G Hald

ContreInfo :: Chômage : à quand la mobilisation générale ? par Guillaume Duval - 0 views

  • Un million de personnes devraient en effet cesser cette année de percevoir une assurance chômage et 600 000 d’entre elles ne recevront alors plus rien : ni allocation de solidarité spécifique (ASS) ni RSA « socle » (ex-RMI) versés par l’Etat
  • Nous vivons dans un pays qui consacre toujours 4 milliards d’euros d’argent public, 0,2 % des richesses produites chaque année, à inciter salariés et entreprises à faire des heures supplémentaires au lieu d’embaucher des jeunes et des chômeurs. Un emploi coûte en moyenne 40 000 euros par an, y compris les charges sociales. Avec ces 4 milliards d’euros, l’Etat pourrait donc financer entièrement 100 000 emplois nouveaux.
  • Au lieu de cela, grâce à ces subventions massives, on a enregistré 167 millions d’heures supplémentaires au troisième trimestre 2009, soit l’équivalent de 420 000 emplois à temps plein... Tout simplement aberrant.
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  • réduction des emplois publics avec 30 000 postes supprimés cette année, dont 16 000 dans la seule Education nationale,
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    "« Le gouvernement ne semble pas avoir pris la pleine mesure des conséquences de la dégradation du marché du travail, » écrit le rédacteur en chef d'Alternatives Economiques qui juge incompréhensible « qu'après avoir lâché des milliards pour venir au secours des spéculateurs qui avaient pris des risques insensés, l'Etat ne trouve pas quelques millions d'euros pour améliorer le quotidien des chômeurs » qui arriveront en fin de droits cette année. Quant aux quatre milliards de subvention aux heures supplémentaires, qui représentent l'équivalent de 420 000 emplois, c'est « tout simplement aberrant ». par Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives économiques, 17 février 2010"
G Hald

ContreInfo :: Monsanto a falsifié des données scientifiques, affirme l'ancien... - 0 views

  • M. Jagadisan, qui a travaillé chez Monsanto pendant près de deux décennies, dont huit ans comme directeur général des opérations en Inde, s’est prononcé contre cette nouvelle variété lors d’une consultation publique qui s’est tenue à Bangalore ce samedi.
  • Lundi, il a précisé ses dires en affirmant que la société « avait l’habitude de falsifier les données scientifiques » transmises aux organismes gouvernementaux de réglementation afin d’obtenir les autorisations de commercialisation pour ses produits en Inde.
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    "Tiruvadi Jagadisan, ancien directeur de la filiale indienne de Monsanto affirme que l'entreprise « avait l'habitude de falsifier les données scientifiques » transmises aux organismes gouvernementaux afin d'obtenir les autorisations de commercialisation pour ses produits. M. Jagadisan indique avoir démissionné de ses fonctions car il avait « le sentiment que la direction de Monsanto aux Etats-Unis exploitait notre pays »."
G Hald

Le FMI, DSK, la réforme des retraites et le gel des salaires - Austérité - Ba... - 0 views

  • . « Pour préserver la viabilité budgétaire sans compromettre la reprise, les efforts d’ajustement doivent être concentrés sur les mesures qui nuiront le moins à l’activité économique, à savoir la réforme des prestations des systèmes de retraite et de santé. »
  • Le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, ne s’y est pas trompé : « Le PS vient de se prendre un camouflet à travers le rapport du FMI, dirigé par Dominique Strauss-Kahn, qui rend hommage à la politique du gouvernement contre la crise et critique indirectement la critique permanente (sic) de Martine Aubry et du PS. », écrivaient ses petites mains, début août, sur la page facebook de l’ex député.
  • « Pour accroître la compétitivité de l’économie française et mettre à profit l’expansion du commerce international, il faut de nouveau privilégier les mesures propres à modérer la croissance des coûts salariaux, intensifier la concurrence et promouvoir l’innovation », poursuit le FMI
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  • la modération du salaire minimum devrait être poursuivie afin d’établir progressivement une échelle des salaires incitative pour les jeunes et les travailleurs peu qualifié. »
  • « Pour soutenir l’emploi des travailleurs plus âgés, il convient d’améliorer les incitations à continuer de travailler, notamment par la mise en œuvre effective d’exigences en matière de recherche d’emploi, parallèlement à la réforme du système de retraite. »
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    Par Ivan du Roy, Nadia Djabali (21 septembre 2010) Discrètement, le FMI distille ses conseils à la France en matière de politique économique et sociale. À lire sa prose, on se croirait revenu trente ans en arrière, à la grande époque des plans d'ajustement structurel qui ont saigné à blanc nombre de pays « en développement ». Suppression des systèmes de protection sociale, baisse du salaire minimum, privatisation des services (encore) publics… Telle serait la potion magique pour sortir la France et l'Europe de la crise.
G Hald

Faudra-t-il bientôt manger cinquante fruits et légumes par jour ? - Alimentat... - 0 views

  • Prenez une orange : celle des années 2000 aura sans doute meilleure mine que les oranges des années 50. Et pourtant… L’orange moderne contient cinq fois moins de fer. Idem pour les pêches.
  • Vitamine A : 1 pêche de 1950 = 26 pêches de 2010
  • En un demi-siècle, la pomme de terre a perdu plus de la moitié de sa vitamine C et de son fer, plus d’un quart de son calcium. Et 100 % de sa vitamine A,
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  • Selon cette étude canadienne, quasiment 80 % des aliments testés ont vu leur teneur en calcium et en fer diminuer.
  • Un aliment parcourt en moyenne 2.500 kilomètres avant d’être consommé !
  • Pour Brian Halweil, il s’agit d’un « paradoxe moderne unique » : nous pouvons à la fois trop nous nourrir (en calories) et rester sous-alimenté (en nutriments). Si près d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde, plus de 3 milliards – soit la moitié de la planète – subissent une déficience en nutriments
  • Selon un sondage mené en 2008 pour cet organisme par TNS Sofres, 37% des Français « consomment des compléments alimentaires afin de conforter leur capital santé ». Un marché qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard d’euros (en 2008).
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    Par Agnès Rousseaux (16 septembre 2010)\n\nVitamines A, B ou C, Oméga 3, oligo-éléments, fer... Les nutriments sont indispensables à notre organisme et à sa longévité. Plusieurs études nous alertent sur la faiblesse des fruits et légumes « modernes » en nutriments. Alors qu'une pêche suffisait en 1950 pour absorber une bonne ration de vitamine A, il faudrait aujourd'hui en croquer une vingtaine ! Où sont passées ces vitamines ? Que disent les chercheurs ? L'industrie agro-alimentaire en profite-t-elle ? Basta ! a mené l'enquête.
G Hald

SLR - Tribulations de la LRU : quatre articles renvoyés devant le Conseil Con... - 0 views

  • Le Conseil d’Etat a rendu sa décision le 9 juin. (documents sur SLU). Sont effectivement renvoyés devant le Conseil constitutionnels les quatre articles épinglés par le rapporteur, qui portent sur : le droit de veto du président de l’Université lors du recrutement d’un enseignant-chercheurles comités de sélection (rôle du Conseil scientifique et du président lors de la constitution des comités de sélection)la fixation par le Conseil d’Administration des principes généraux de la répartition des services des enseignants-chercheurs (un des aspects de la fameuse modulation de service) dans lequel est impliqué aussi l’article concernant les Responsabilités et les Compétences élargies (d’où un total de 4 articles).
G Hald

Et si on transformait EDF, GDF-Suez et France-Télécom en sociétés coopérative... - 0 views

  • EDF, dont l’Etat est encore le propriétaire de fait (84% du capital), redistribue 73% de ses bénéfices (3,4 milliards d’euros) à ses actionnaires. Idem pour GDF-Suez, où l’Etat pèse quand même plus d’un tiers du capital. La multinationale de l’énergie s’apprête à verser en dividendes les trois quarts de ses 6,5 milliards de recettes
  • Le géant des télécommunications se prépare à signer un chèque de 3,5 milliards à ses actionnaires, soit 90% de ses bénéfices. Une augmentation de 8% des dividendes alors que le chiffre d’affaires, lui, n’a pas bougé ! Cerise sur le gâteau : le leader des fournisseurs d’accès à Internet envisagerait de pousser vers la sortie entre 10.000 et 15.000 salariés dans les trois années à venir, selon la Confédération générale des cadres (CFE-CGC).
  • Selon les calculs du mensuel Alternatives économique, la répartition des bénéfices réalisés par l’ensemble des entreprises françaises en 2006 – soit 95 milliards d’euros après impôts - se déclinait ainsi : 75% pour les actionnaire, 16% pour les salariés via l’intéressement et la participation, 9% pour les investissements de l’entreprise [1]
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    " Par Ivan du Roy (13 mars 2009) Les PDG des trois anciennes entreprises publiques semblent prendre Sarkozy pour un sot. EDF, GDF-Suez et France-Télécom, dont l'Etat est pourtant un actionnaire dominant, vont redistribuer en dividendes les trois quarts de leurs bénéfices de 2008, très loin de la proposition présidentielle de les répartir à parts égales entre salariés, actionnaires et investissements. Si l'Elysée veut préserver un semblant de crédibilité, une seule solution : modifier les statuts des trois anciennes entreprises publiques et en faire des sociétés coopératives. "
G Hald

Valérie Pécresse : jusques à quand l'imposture ? Du Crédit d'impôt à l'autono... - 0 views

  • Au moment où le gouvernement envisage enfin de limiter les niches fiscales, deux bombes parlementaires viennent d’exploser sous le crédit d’impôt-recherche qui est la plus énorme des niches fiscales (4, 155 milliards d’euros en 2008). Il s’avère que ce Crédit d’impôt fait l’objet d’effets d’aubaine massifs de la part des grands groupes qui s’inventent des filiales dans le seul but de jouir de déductions plus avantageuses (cela s’appelle « optimisation fiscale ») et ce faisant absorbent 28,5% du CIR en 2008 : tel est, dans le rapport qu’elle vient de rendre public, le verdict de la Commission des finances de l’Assemblée nationale.
  • En vous arrogeant par décret le 16 juin le droit d’augmenter de 20% la prime de certains Présidents d’université par votre seule décision et sur des critères par vous seule fixés, vous avez démontré avec éclat ce que signifiait pour vous l’indépendance de l’enseignement supérieur et de la recherche.
G Hald

A qui appartient l'eau ? A Suez, à Vivendi, à RWE, à vous, ou à moi ? - Attac... - 0 views

  • Ce problème pose une question faussement simple : l'eau constitue-t-elle un droit pour tout homme ou est-elle une marchandise ? "Le problème, c'est qu'elle est les deux," dit Peter Gleick du Pacific Institute de Berkeley en Californie.
  • Même si ces compagnies ont le droit de commercialiser l'eau, non la propriété de l'eau en soi, Gleick et d'autres s'inquiètent du fait qu'une inévitable expansion du secteur privé puisse échapper à un contrôle public minimum. "La privatisation a un potentiel de croissance énorme à cause de l'absolu besoin d'eau des pays en voie de développement. Mais l'eau est trop importante pour être laissée en des mains strictement privées," déclare Gleick.
  • La militante canadienne Maude Barlow, auteur du livre Blue Gold , affirme clairement sa position dans son sous-titre : Le combat pour empêcher les grandes compagnies de voler l'eau du monde. Tout en admettant que le secteur privé a un rôle à jouer, elle affirme que l'eau doit impérativement demeurer aux mains du secteur public sans confusion aucune entre droit de l'homme et intérêts commerciaux. "En droit, ils ne peuvent pas être égaux", dit-elle.
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  • si les compagnies font de l'argent en fournissant de l'eau, leur motivation ne sera-t-elle pas de vendre autant que possible plutôt que de protéger une ressource rare
G Hald

Dix contrevérités sur les retraites - Fondation Copernic - 0 views

  • L’âge moyen de cessation d’activité est de 58,8 ans, et six salariés sur dix sont hors emploi (chômage, invalidité, inactivité ou dispense de recherche d’emploi) au moment de liquider leur retraite.
  • Le niveau des retraites est équivalent dans le secteur privé et dans la fonction publique : en moyenne 1625 euros par mois dans le privé, 1593 euros dans la fonction publique.
  • eur retraite est en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes
G Hald

Niches fiscales et sociales des entreprises : JACKPOT ! | La revue de presse - 0 views

  • : En 2005, le montant des aides publiques versées aux entreprises s'élevait à 65 milliards d'euros et représentait 4% du PIB. Depuis, aucun nouveau chiffre n'a été publié, et aucune mesure n'a bien évidemment été prise pour réévaluer ces dispositifs en vue de réduire toute cette gabegie.
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    Jeudi, 07 Octobre 2010 La Cour des comptes évalue l'ensemble des dispositifs dérogatoires accordés par l'Etat aux entreprises à plus de 172 milliards d'€ en 2009, soit 9% du PIB
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