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Home/ Groups/ Capitalisme | la dictature du profit
G Hald

Militantisme 2.0 sauce moutarde : l'indignation qui vient ? - L'Atelier - méd... - 0 views

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    « Je sais pas quoi faire, qu'est-que je peux faire, je sais pas quoi faire, qu'est-ce que je peux faire, je sais pas quoi faire, qu'est-ce que je peux faire... »
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Marinaleda, un îlot d'anticapitalisme | NPA - 0 views

  • L’aventure a commencé il y a trente ans, quand les habitants ont décidé d’appliquer à la lettre le slogan « la terre appartient à ceux qui l’exploitent » et de confisquer 1 200 hectares en friche appartenant au duc de l’Infantado, un coup de force qui a valu aux habitants de Marinaleda plusieurs années de lutte, de manifestations et de batailles judiciaires. « Le taux de chômage était très élevé, le peuple avait besoin de ces terres, explique le maire. Nous les avons utilisées pour construire l’usine de conserve de légumes qui fonctionne toujours et qui a presque permis d’éliminer le chômage. Cela a changé la vie de tout le monde ici. »
  • Le salaire des travailleurs (« de tous les travailleurs, quel que soit le poste qu’ils occupent ») est de 47 euros par jour, six jours par semaine, à raison de six heures et demie de travail quotidien – c’est-à-dire 1 128 euros par mois. Mais lesdits travailleurs n’ont pas beaucoup de dépenses, car ceux qui sont inscrits au plan de logement de la mairie paient 15 euros par mois pour leur maison. « Les maisons sont construites sur des terrains municipaux. Celui qui fait la demande s’engage à construire sa propre maison, mais il est aidé par un chef de chantier et un architecte rémunérés par la mairie. Nous avons un accord avec le gouvernement régional d’Andalousie, qui fournit les matériaux. En deux ou trois ans, les travaux sont terminés, la maison appartient à celui qui l’a
  • il n’y a pas de policier.« Nous en avions un, mais nous avons décidé d’économiser ce salaire quand il a pris sa retraite. » N’y a-t-il pas de délinquants à Marinaleda ? « Il n’y a pas de vandalisme, par exemple, parce que tout a été construit par les gens du village. Si un jeune ou son père ou un ami a installé un banc, il n’y a pas de raison de le dégrader ou d’y faire des graffitis, non ? Le fait que les budgets soient approuvés par tous contribue également à l’absence de délinquance. »
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Résistance au travail : la grammaire de la contestation - Christian Thuderoz,... - 0 views

  • S’agissant du management, on constate une transformation des formes de contrôle. Le mode de domination qui prévalait dans le monde taylorien était l’« assujettissement » : le salarié devait se plier à des normes explicites, voire à l’autorité de la hiérarchie. Le management libéral a institué une modalité inédite, la « responsabilisation » : le salarié se voit désormais conférer des objectifs à atteindre, à lui de trouver le moyen d’y parvenir, y compris lorsque les moyens ne leur sont pas donnés.
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Eribon: "La dérive droitière du PS a même atteint la gauche radicale" | Rue89 - 1 views

  • Didier Eribon est un intellectuel engagé, professeur de philosophie à l'université de Berkeley aux Etats-Unis. Auteur d'une célèbre biographie de Michel Foucault, il a publié cet hiver D'une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française, aux éditions Leo Scheer. Dans ce petit livre, il revient sur l'impasse idéologique et politique dans laquelle s'est, selon lui, fourvoyée la gauche. Nous lui avons demandé de commenter ces derniers mois de la vie politique française. Entretien.
  • Qu'on n'imagine pas en effet que la gauche aurait été seulement victime d'évolutions auxquelles elle ne pouvait pas s'opposer ! Elle a été activement partie prenante de ces phénomènes. Un certain nombre d'idéologues ont travaillé à démolir la pensée de gauche, et le plus surprenant, c'est que ces gens se sont souvent présentés comme des » rénovateurs » de la gauche, alors même qu'ils ne faisaient rien d'autre que recycler tout le répertoire et je dirai même toutes les obsessions de la pensée de droite telle qu'elle s'est façonnée en France depuis les années 1950. Nous avons véritablement assisté, dans les années 1980 et 1990, à un phénomène de « contre-révolution » dans le domaine intellectuel, qui s'est donné pour tâche d'annuler tout ce que les années 1960 et 1970 avaient apporté et transformé dans la pensée de gauche. Et le Parti socialiste –tout comme les journaux de gauche– aura été un des principaux réceptacles, un des principaux vecteurs mais aussi un des principaux acteurs de cette contre-révolution idéologique. Il suffit de voir qui est invité aux colloques socialistes, quels thèmes y sont discutés… C'est édifiant !
  • Et il a suffi à la droite classique de reprendre à son compte, de façon explicite, les thématiques de l'extrême droite pour récupérer une bonne partie de ces votes. On pourrait résumer la situation : le Parti socialiste a installé la force du Front national, puis a droitisé son discours pour récupérer les voix qu'il renvoyait lui-même au Front national par les politiques qu'il menait, et cette droitisation généralisée, l'emprise sur les consciences des visions de droite, des schèmes de perception de droite, a profité… à la droite.
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    "Didier Eribon est un intellectuel engagé, professeur de philosophie à l'université de Berkeley aux Etats-Unis. Auteur d'une célèbre biographie de Michel Foucault, il a publié cet hiver D'une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française, aux éditions Leo Scheer.\n\nDans ce petit livre, il revient sur l'impasse idéologique et politique dans laquelle s'est, selon lui, fourvoyée la gauche. Nous lui avons demandé de commenter ces derniers mois de la vie politique française. Entretien."
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Qui possède quoi ? - Medias et pouvoirs - (NouvelObs.com) - 0 views

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    Liste des propriétaires des médias (TV et papier)
G Hald

Vacarme / gratuités - 0 views

  • Il faut donc commencer par distinguer des gratuités. On peut en repérer trois. La gratuité comme production d’une sphère non-marchande dans l’économie, conquise grâce à des financements socialisés : c’est le modèle de l’école, des bibliothèques, de l’hôpital, et la définition même des services publics. La gratuité comme refus des individus de se soumettre aux lois du marché : piraterie, « perruque » dans les ateliers, « autoréductions » dans les supermarchés, mais aussi travail coopératif, développement de logiciels libres, bidouilles de hacker ou glanage, toutes formes qui s’insinuent dans les plis du capitalisme, s’y aménagent des espaces ou le minent de l’intérieur. La gratuité enfin comme pointe avancée de la société de consommation, sophistication ultime des techniques de vente : produits gratuits appelant des versions payantes, lecture à l’œil sur fond de clignotement publicitaires, secteurs de vente entiers (presse, radios, moteurs de recherche) construits sur une offre gratuite financée par la publicité ou les produits dérivés.
  • pour Denis Olivennes, auteur du rapport qui fut à l’origine de la loi Hadopi, « la gratuité, c’est le vol »
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    "par Aude Lalande & Victoire Patouillard Les sceptiques n'ont de cesse de le rappeler : la gratuité n'existe pas. On ne le contestera pas : ce que j'obtiens sans payer, il a fallu le produire, et produire a un coût, nécessairement. Mais le rappel de cette évidence ne clôt pas la question, au contraire : reste à explorer les différents modes de production de la gratuité, dans ses différents champs. Car c'est la gratuité, au singulier, qui n'existe pas. L'accès à un bien ou à un service sans contrepartie financière se pratique, s'organise et fait débat dans différents domaines d'activité, à chaque fois d'une manière spécifique : le peer-to-peer ce n'est pas la gratuité des musées, et le logiciel libre ce n'est pas une pizza offerte pour une pizza achetée. À rebours, dans un même secteur, elle peut être produite de plusieurs façons : un ado qui laisse ses pairs télécharger les fichiers mp3 contenus dans son disque dur est un fournisseur de musique gratuite, Skyrock aussi."
G Hald

Et si on fermait la Bourse..., par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • Le SLAM (Shareholder Limited Authorized Margin ou marge actionnariale limite autorisée) est une idée (3). L’abolition de la cotation en continu, et son remplacement par un fixing mensuel ou plurimestriel, en est une autre (4). Vient toutefois un moment où l’on envisage la question autrement : et fermer la Bourse ?
  • Sur le papier, le plan d’ensemble ne manquait pas d’allure. Des agents (les épargnants) ont des ressources financières en excès et en quête d’emploi, d’autres (les entreprises) sont à la recherche de capitaux : la Bourse est cette forme institutionnelle idoine qui mettrait tout ce beau monde en contact et réaliserait la rencontre mutuellement avantageuse des capacités de financement des uns et des besoins des autres.
  • La Bourse finance les entreprises ? Au point où on en est, ce sont plutôt les entreprises qui financent la Bourse !
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  • Dorénavant, ce qui sort des entreprises vers les investisseurs l’emporte sur ce qui fait mouvement en sens inverse... et donnait son sens et sa légitimité à l’institution boursière. Les capitaux levés par les entreprises sont devenus inférieurs aux volumes de cash pompés par les actionnaires, et la contribution nette des marchés d’actions au financement de l’économie est devenue négative (quasi nulle en France, mais colossalement négative aux Etats-Unis, notre modèle à tous (5)).
  • Il y a de quoi rester interloqué devant pareil constat quand, dans le même temps, les masses financières qui s’investissent sur les marchés boursiers ne cessent de s’accroître. Le paradoxe est en fait assez simple à dénouer : faute de nouvelles émissions d’actions pour les absorber, ces masses ne font que grossir l’activité spéculative sur les marchés dits « secondaires »* (les marchés de revente des actions déjà existantes). Aussi leur déversement constant a-t-il pour effet, non pas de financer des projets industriels nouveaux, mais de nourrir la seule inflation des actifs financiers déjà en circulation. Les cours montent et la Bourse va très bien, merci, mais le financement de l’économie réelle lui devient chose de plus en plus étrangère :
  • La Bourse n’est pas une institution de financement des entreprises — elles n’y vont plus sauf pour s’y faire prendre leur cash-flow* ; elle n’est pas le roc d’une « économie de fonds propres » — pour l’essentiel ceux-ci viennent d’ailleurs : des entreprises elles-mêmes ; elle n’est pas la providence qui sauve les start-up de l’attrition financière — on pourrait très bien agir autrement.Elle est une machine à fabriquer des fortunes. Et c’est tout. Bien sûr, pour ceux qui s’enrichissent, ça n’est pas négligeable. Mais pour tous les autres, ça commence à suffire.
  • Fermer la Bourse n’a donc pas seulement la vertu de nous débarrasser de la nuisance actionnariale pour un coût économique des plus faibles, mais aussi le sens d’extirper l’idée de la fortune-flash, devenue référence et mobile, cela-va- de-soi pour bien-nés et normalité du « mérite », pour rappeler que l’argent ne se gagne qu’à hauteur des possibilités de la rémunération du travail, ce qui, dans le cas des individus qui nous intéressent, est déjà la plupart du temps largement suffisant. La Bourse comme miroir à la fortune aura été l’opérateur imaginaire, aux effets bien réels, du déplacement des normes de la réussite monétaire, et il n’est pas un ambitieux dont le chemin ne passe par elle — pour les autres, il y a le Loto, et pour plus personne en tout cas, rapporté à cette norme, le travail.
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    "C'était il y a un peu plus d'un an : les gouvernements secouraient les banques aux frais du contribuable. Mission accomplie. Mais à quel prix ? L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) évalue à 11 400 milliards de dollars les sommes mobilisées par ce sauvetage. Soit 1 676 dollars par être humain... Mais la finance n'est pas qu'affaire de banquiers. C'est aussi celle des actionnaires. Une proposition pourrait ne pas leur plaire : fermer la Bourse.\nPar Frédéric Lordon"
G Hald

Vacarme / la culture en communs - 0 views

  • À la différence des biens physiques, les biens numériques sont non-rivaux et non-exclusifs, comme le disent les économistes. Lorsqu’on vole une montre, son ancien propriétaire ne peut plus s’en servir. Mais un bien numérique, à l’image d’une idée ou d’une formule moléculaire, se diffuse par multiplication, non par accaparement
  • « capitalisme informationnel »
  • Malgré les coups et l’érosion qui le frappent, l’État providence ne se délite que très lentement. Je ne désespère pas que, poussé par le débat démocratique, il sache jouer le rôle qu’à mon sens on doit en attendre dans le domaine des biens communs, à savoir celui de garant, trustee disent les anglophones, au sens fort de garant des conditions d’existence. Empêcher les acteurs de s’approprier ou de piller excessivement des ressources communes, de capter des brevets logiciels ou des brevets sur les gènes ou d’épuiser les ressources naturelles, sont des fonctions importantes.
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  • dans d’autres domaines il faut imaginer des formes où l’État ne joue pas directement le rôle de collecteur de fonds ; il doit plutôt être le garant de processus de mutualisation passant par des mécanismes pluriels.
  • L’espace de l’internet est très riche. Il nous expose à un risque bien signalé par Vinton Cerf, l’un des ingénieurs de l’internet : il disait que c’est « un univers où nous devons nous habituer à rencontrer des tas de choses que nous n’aimons pas »
  • : nous savons quelle est la culture de qualité et nous voulons la faire partager aux masses.
  • Nous parlions de partage : il est clair que le partage des goûts et des créations réinvente la diversité culturelle, autant qu’il la brasse. Je crois d’ailleurs avoir prouvé [1] que la diversité d’attention aux œuvres est beaucoup plus importante dans les communautés de partage volontaire ou dans les échanges pair à pair non autorisés que dans les marchés dits légaux : formuler une requête est autrement plus actif que de répondre aux stimuli publicitaires.
  • Jean Vilar
  • Jacques Attali qui, partant de la baisse du coût marginal de la reproduction — du fait que les coûts de pressage ou de diffusion des disques ayant disparu, la diffusion d’une unité supplémentaire coûte extraordinairement peu cher — défend l’idée qu’au contraire le devenir naturel de tout ce qui relève de l’information est d’être gratuit et socialisé comme bien public
  • Le pire selon moi serait, non pas le retour au payant, mais qu’un acteur privé puissant assure cette gratuité.
  • Revenons à votre proposition de « contribution créative ». Vous préconisez que la moitié de son revenu soit reversé aux créateurs sur la base des usages effectifs des œuvres.
  • Le second grand principe de la contribution créative est de ne pas seulement rémunérer la création (à laquelle elle consacre la moitié de ses ressources) mais aussi de financer son futur et son environnement.
  • Or un choix de répartition de financements n’est rien d’autre qu’une politique culturelle : qui en passera nécessairement par des négociations entre les acteurs des différentes filières et dépendra sans doute de leurs capacités d’influence respectives. Mais le public, j’espère, y jouera un rôle qu’il ne joue pas actuellement.
    • G Hald
       
      role du public évident si l'on considère qu'il est aussi consommateur > l'ecrivain écoute de la musique et vice-versa... (pbq différente seulement pour les film-fiction) => mise à disposition du public des moyens de productions culturelles et informatives + platforme publique de diffusion = séléction (politique culturelle) par l'usage...
  • Si on avait par ailleurs le contrepoids du partage de fichiers, l’idée aurait pu être bonne. Mais en l’absence de garde-fou, taxer les fournisseurs d’accès reviendrait à les mettre en position de force.
  • S’ils contribuaient au financement du champ de la création ils pourraient se dire en droit de revendiquer l’accès aux catalogues, et s’acheminer, à terme, vers la formation de sortes de cartels verticaux avec les fournisseurs de contenus les plus puissants. Le risque serait alors, là encore, celui d’une « télévisionnisation » de l’internet, avec une concentration accrue de l’attention.
  • Chaque abonné paie également en moyenne 72 euros par mois pour la téléphonie mobile. Cette dernière somme pourrait être divisée par dix — si l’on en croit Free. Même sans aller jusque là, on devrait arriver à capturer moins de 10 % des sommes actuellement dépensées pour le portable.
  • ce pouvoir se sentant menacé par la déconstruction critique caractérisant l’espace public numérique — où la moindre chose dite est mise en doute, pour le meilleur et pour le pire — a conçu un double projet : d’une part parvenir à confiner l’espace public des échanges numériques ; d’autre part imposer un agenda sécuritaire sur toute une série de questions.
  • Or la collision entre ce double projet et les mécanismes d’extension de la propriété intellectuelle a contribué à réinstaller un rapport de forces défavorable. La loi Hadopi n’est pas isolée. Il y a la Loppsi (Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), la nouvelle loi sur le statut de la presse en ligne, le traité Acta, qui prévoit une coopération internationale pour en finir avec la contrefaçon en général et notamment le « piratage sur internet », une nouvelle initiative de la Commission européenne sur la mise en œuvre des droits de propriété intellectuelle…
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    "entretien avec Philippe Aigrain entretien réalisé par Aude Lalande, Philippe Mangeot & Victoire Patouillard Si la gratuité ne vient pas à vous, allez à elle : tel semble être le principe des réseaux « de pair à pair ». Ces nouvelles formes de partage et de gestion de domaines communs, si elles défient la logique capitaliste, sont aussi source d'inquiétude pour les producteurs de ces biens, souvent très peu fortunés. De là deux attitudes : soit ajouter des lois aux lois pour protéger la propriété, soit prendre appui sur les pratiques qui s'inventent pour imaginer d'autres manières de rémunérer la création."
G Hald

Egalité des places, égalité des chances, par François Dubet - 0 views

  • Les sociétés démocratiques affirmant l'égalité fondamentale de tous les individus sont, depuis la Révolution, partagées entre deux grandes conceptions de la justice sociale : la première vise à réduire les inégalités entre les positions sociales ; la seconde cherche à promouvoir l'égalité des chances d'accéder à toutes les positions sociales.
  • Ces deux conceptions de la justice sociale procèdent d'un problème commun : elles cherchent à réduire la tension fondamentale des sociétés démocratiques entre l'affirmation de l'égalité de tous et les inégalités sociales réelles issues des traditions, de la concurrence des intérêts et du fonctionnement « normal » des sociétés modernes et plus ou moins capitalistes. Ces deux grandes solutions, celle de l'égalité des places et celle de l'égalité des chances, cherchent à réduire certaines inégalités sociales afin de les rendre acceptables, sinon parfaitement justes, dans la société où nous vivons.
  • L'égalité des places cherche à resserrer la structure des positions sociales sans faire sa priorité de la circulation des individus entre les diverses places inégales.
  • ...13 more annotations...
  • il s'agit moins de promettre aux enfants d'ouvriers qu'ils auront autant de chances de devenir cadres que les enfants de cadres eux-mêmes, que de réduire les écarts entre les conditions de vie et de travail entre les ouvriers et les cadres,
  • La seconde conception de la justice, celle qui s'impose progressivement aujourd'hui, est centrée sur l'égalité des chances offerte à tous d'occuper toutes les places en fonction d'un principe méritocratique.
  • Il vise moins à réduire l'inégalité des positions sociales qu'à lutter contre les discriminations qui font obstacle à la réalisation du mérite permettant à chacun d'accéder à des positions inégales au terme d'une compétition équitable dans laquelle des individus égaux s'affrontent pour occuper des places sociales hiérarchisées.
  • Dans ce cas, les inégalités sont justes puisque toutes les places sont ouvertes à tous. Avec l'égalité des chances, la définition des inégalités sociales change sensiblement par rapport au modèle des places car celles-ci sont moins des inégalités de positions que l'ensemble des obstacles s'opposant à la formation d'une compétition équitable entre les individus, sans que la structure des places soit a priori contestée.
  • L'égalité des places ne vise pas la communauté parfaite des utopies et des cauchemars communistes, mais elle recherche la qualité de la vie sociale et, par là, celle de l'autonomie personnelle puisque je suis d'autant plus libre d'agir que je ne suis pas menacé par de trop grandes inégalités sociales. En cela, elle ne déroge pas à la philosophie politique libérale, même si elle conduit à maîtriser et à limiter le libre jeu du libéralisme économique.
    • G Hald
       
      ... et d'autant plus libre que ces inégalités ne sont pas simplement de tailles raisonnables, mais qu'elles ne sont pas. En cela, cette vision de l'égalité des places " ne déroge pas à la philosophie politique libérale"
  • A première vue, il y a d'autant moins à choisir entre le modèle des places et celui des chances que nous savons bien qu'une société démocratique véritablement juste doit nécessairement combiner l'égalité fondamentale de tous ses membres et les « justes inégalités » issues d'une compétition méritocratique équitable.
  • Je peux, soit abolir la position sociale injuste, soit permettre aux individus de s'en échapper sans mettre en cause la dite position ; et même si je désire faire les deux choses, il me faut bien choisir ce que je fais d'abord
  • L'argument selon lequel on devrait tout faire dans l'idéal ne résiste pas aux impératifs de l'action politique devant fatalement choisir ce qui semble le plus important et le plus décisif.
    • G Hald
       
      Donc le choix de la priorité consisterait surtout à savoir par quel biais on agit... Pourtant, ce choix est-il necessaire ? est-il véritablement un imperatif politique, ou est-il possible de réformer et d'instituer sur les deux fronts (n'est ce pas la le principe d'une politique qui se veut cohérente face à une situation complexe) de la même manière qu'il est possibile à un gouvernement ou une assemblée de s'occuper aussi bien des retraités que des nourrissons, et d'élaborer des plan canicule qui les concernent les uns et les autres...
    • G Hald
       
      les deux aspect sont inter-dépendants : - arg. politico-médiatiq : plus les minorités seront représentés dans les postes à hautes responsabilité (économique, politique, culturelle et médiatique...), plus les revendications liés aux difficultés subies par leurs "communauté" seront visible et efficiente... - arg. de "l'égalité des places" : l'augmentation des revenus des classes "populaires" (exploitées) permettra à leur enfant un plus grand accées à la mobilité sociale (et culturelle...)...
  • Nul besoin de réifier les classes sociales, d'un côté, ou les « minorités », de l'autre, pour comprendre qu'une société ne se perçoit pas et n'agit pas sur elle-même de la même manière selon qu'elle choisit d'abord les places ou d'abord les chances.
  • Si je défends la priorité de l'égalité des places ce n'est donc pas pour dénier toute légitimité à la justice des chances et du mérite, mais c'est pour deux raisons essentielles.
  • Dans ce modèle, la justice commande que les enfants d'ouvriers aient les mêmes chances que les enfants de cadres de devenir cadre à leur tour sans que l'écart de position entre les ouvriers et les cadres soit en jeu.
  • Le second argument en faveur de la priorité de l'égalité des places tient au fait qu'elle est sans doute la meilleure des manières de réaliser l'égalité des chances.
  • Autrement dit, nous avons de bonnes raisons de penser que le vieux projet de réduction des inégalités entre les catégories sociales entre les dirigeants et les travailleurs, entre les qualifiés et les moins qualifiés, entre les quartiers riches et les moins riches reste la meilleure manière de rendre les sociétés plus vivables et, à terme, de promouvoir indirectement l'égalité des chances.
    • G Hald
       
      "le vieux projet de réduction" des inégalités, certainement hérité de l'esprit caritatif des bourgeois de l'époque, si certainement il se veut un peu moins naïf qu'un Rawls, n'interroge toujours pas la raison et le pourquoi de ces inégalités. Si F. Dubet vise manifestement à disqualifier un certain nombre de mythe libéraux sur l'égalité des chances, il ne parvient pas à la problèmatisation des inégalités elles-memes pourtant directement inscrite (en creux dans son discours, mais en relief dans l'expression elle-meme) dans l'optique "d'égalite des places"...
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    "François Dubet, professeur de sociologie à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS, a longtemps travaillé sur la question scolaire. Bien qu'il ait quitté ce terrain, on ne peut s'empêcher de penser, à la lecture de son dernier livre Les Places et les chances, qu'il existe des liens forts dans la société français entre la conception que nous avons de la Justice sociale et celle de notre conception de l'école. Par cette mise en tension de deux conceptions de la Justice, la pensée de François Dubet devient un point d'appui incontournable pour (re)penser les récentes réformes de l'école dans une dynamique globale au sein de la société française. Il nous livre ici les points fondamentaux de cette réflexion."
G Hald

« L'industrie génétique remet en cause la possibilité pour nos enfants de se ... - 0 views

  • nous mangeons tous des blés mutés ou des potagères mutées. Contrairement aux plantes transgéniques, il n’y a aucune obligation d’information du consommateur. Les plantes mutées sont considérées comme des OGM par la directive européenne 2001-18, mais elles sont exclues de son champ d’application. Près de 3000 variétés de 170 espèces différentes obtenues à partir de mutations incitées sont recensées par l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique).
  • de l’aveu même des chercheurs, le stress violent que subit la plante génère des recombinaisons génétiques aléatoires plus nombreuses qu’avec la transgénèse. Ces recombinaisons sont responsables de la plupart des effets nocifs des OGM sur la santé. Il n’y a aucune raison pour qu’elles soient inoffensives avec les plantes mutées.
  • Depuis les années 1950, les chercheurs travaillent sur des cellules qu’ils soumettent à un stress important : par irradiations – bombardements au cobalt ou rayons gamma – ou avec des produits chimiques très agressifs comme la colchicine. C’est ce stress qui provoque une mutation de gènes aussi appelée « mutation incitée » par l’AIEA [1]
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  • La connaissance aujourd’hui du génome de la plante rend la méthode de la mutagénèse intéressante économiquement et industrialisable.
  • La mutation incitée est considérée comme une « méthode de sélection traditionnelle »
  • OGM de deuxième génération. Ces Ogm sont dits « sécurisés » et « éco-compatibles » car ils sont censés garantir l’absence de risque pour l’environnement et la coexistence entre les cultures OGM et les autres cultures. Leur transgène deviendrait inactif avant la floraison ou la récolte, ou ne serait pas activé sans l’usage d’un produit chimique.
  • « Transcontainer »
  • Dans la transgénèse, les gènes transférés sont déjà issus de synthèse chimique recopiant la séquence de gènes naturels. Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie. On passe de l’insertion de gènes synthétiques dans des organismes vivants réels – les OGM - à la mise en réseau de ces gènes et à la fabrication de portions de génomes ou de génomes totalement synthétiques. Autrement dit, il est possible de fabriquer aujourd’hui des organismes vivants et reproductibles complètement nouveaux. Des laboratoires ont réussi à le faire avec des bactéries. Leur travail porte aujourd’hui sur les plantes. C’est là que réside le principal danger : la plante entière étant fabriquée par synthèse, les chercheurs n’ont plus besoin de graines vivantes mais seulement de leur séquence génétique numérisée dans un ordinateur.
  • Sur l’île de Svalbard en Norvège, les fondations Bill Gates et Rockefeller ont financé une banque de gènes dans laquelle sont entreposés dans le froid plus de 4,5 millions d’échantillons de semences. L’accès à cette banque est réservé aux institutions contrôlées par les multinationales semencières. Ces semences ne seront pas ressemées : elles perdront rapidement toute leur capacité de germination. Même mortes, elles pourront livrer leurs séquences génétiques aux ordinateurs de l’industrie, convaincue de sa capacité à recréer un monde artificiel à partir de ces seules séquences.
  • Face au risque de disparition de milliers de graines enfermées dans des banques, face à l’impossibilité de sélectionner des plantes saines à partir de semences commerciales modernes trafiquées – à cause de la perte de leur qualité nutritionnelle et du besoin d’engrais chimiques pour pousser – nous appelons à vider les banques de semences pour faire des maisons de la semence.
  • L’idée des maisons de la semence est que paysans et jardiniers s’y regroupent pour mettre leurs semences en commun et gèrent ensemble ce patrimoine.
  • En France, les agriculteurs n’ont pas le droit d’échanger des semences. Ils ne peuvent plus ressemer une partie de leur récolte sans payer de royalties, c’est à dire une redevance aux semenciers. On parle de « contribution volontaire obligatoire » pour le blé tendre. C’est un système qui pourrait être étendu à toutes les espèces. On a encore le droit aujourd’hui d’échanger des semences qui ne sont pas inscrites au catalogue à titre payant ou gratuit si c’est pour une exploitation non commerciale.
  • le Parlement a ratifié un traité, le TIRPAA [5], qui reconnaît les droits des paysans à ressemer, échanger et vendre leurs semences. Mais le gouvernement n’applique pas ce traité
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    "Par Sophie Chapelle (11 mars 2009)\n\nOGM de deuxième génération, plantes mutées à coup de radiations, semences de synthèse dont les gènes seront numérisés et privatisés… Guy Kastler nous décrit ce que préparent les multinationales de l'industrie génétique et agroalimentaire. Des projets à faire frémir. Le délégué général du Réseau semences paysannes explique également comment nous, jardiniers paysans ou simples citoyens urbains, pouvons empêcher cette destruction programmée du vivant."
G Hald

Le capitalisme français, très... consanguin - 0 views

  • CAC 40 : Les administrateurs indépendants ? Un mythe...CAC 40 : 75 milliards d'euros de bénéfices cumulés, dont 35 pour les actionnairesCAC 40 : nouveau record de bénéfices attendu en 2008Les revenus des patrons du CAC 40 ont augmenté de 58% en 2007Le CAC 40, premier évadé fiscal de FranceLa Bourse à la corbeille !
G Hald

Crise grecque : première fusée avant le feu d'artifice européen? - 0 views

  •   Il s’agit aussi d’un nouveau domino dans la crise globale que traverse le monde, l’arrivée de son étape ultime : la crise des Etats. Soutien aux banques et aux marchés financiers, relance économique, stabilisateurs sociaux : les Etats, à travers leurs finances publiques, assurent, depuis l’infarctus de 2008, la survie artificielle de l’économie mondiale. Mais leurs moyens ne sont pas illimités et touchent à leur fin. Les marchés commencent à douter de leur pérennité : ironiquement, ceux-là même qui ont déclenché la crise et ont été sauvés par les Etats les menacent aujourd’hui. Utilisant l’argent que leur ont prêté – à des taux très faibles – les Banques centrales pour spéculer sur la dette de ces Etats. Ils ont commencé par les maillons faibles (Islande, Ukraine, Hongrie,…) et montent désormais en gamme avec la Grèce. Avec en perspective demain l’Espagne, le Portugal, l’Italie, le Japon…
  • une crise de solidarité. Solidarité politique 
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    "La crise que traversent la Grèce et la zone Euro en général doit être comprise dans ses multiples dimensions. Une crise des finances publiques, une conséquence de la crise financière de 2008, une attaque spéculative contre l'Euro, cette situation a mis à l'épreuve la solidarité européenne. Selon Julia Cagé, économiste à l'Ecole d'Economie de Paris, une réforme profonde de la gouvernance économique européenne et du rôle des agences de notation doit impérativement être lancée."
G Hald

Les pensionnaires du CAC rétrocèderont 35 milliards d'euros à leurs actionnaires - 0 views

  • Seuls 5 groupes ont enregistré des pertes nettes (pour un total de 10,8 milliards d'euros): PSA, STMicroelectronics, Unibail-Rodamco, Dexia et Alcatel-Lucent.
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    Les groupes du CAC 40 ont dégagé 75 milliards d'euros de bénéfices en 2008, un chiffre en baisse de 26% sur un an, et verseront près de 35 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires.
G Hald

Les Etats européens livrent leurs populations aux spéculateurs - Dictature de... - 0 views

  • Fonds spéculatifs, Hedge Funds et banques d’affaires joueraient-ils à la spéculation, tout en sachant qu’un État ne peut pas faire faillite et que les contribuables passeront tôt ou tard au guichet pour éponger les dettes ? Ne serait-ce pas là une opportunité politique pour donner un sérieux tour de vis à l’État « providence » en le démantelant encore plus ?
  • « Ces mesures sont cruelles, injustes et partiales », s’indigne Stathis Anestis, de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE). « Les travailleurs ne doivent pas payer seuls la crise par une baisse des salaires et la remise en cause d’acquis sociaux. Le pays subit une attaque sans précédent qui ne concerne pas seulement la Grèce, mais aussi d’autres pays visant à la suppression des droits sociaux. »
  • Outre le gel des pensions de retraite des fonctionnaires et des salaires du public comme du privé, les 13ème et 14ème mois versés aux fonctionnaires seront amputés de 30% et 60%. La TVA passe de 19 à 21%, les taxes sur l’alcool augmentent de 20%, le prix des cigarettes de 63%. Le prix de l’essence monte de 8 centimes au litre, et le diesel de 3 centimes, alors qu’un mois plus tôt le prix des carburants avait déjà augmenté de 25 centimes.
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  • Et ce n’est pas fini : « De nouvelles solutions devront être envisagées en 2011 et 2012 », prévient le Finlandais Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.
  • « On a aujourd’hui cette chose absolument inouïe que, quand vous vous appelez la République française, vous devez payer 3,4% ou 3,5% d’intérêts alors que si vous vous appelez BNP-Paribas, vous allez payer 0,5% », s’insurge l’économiste Jacques Sapir, « le fait que la BCE n’ait pas aligné les taux auxquels les État peuvent emprunter sur les taux auxquels elle prête aux banques, c’est aujourd’hui scandaleux. »
  • Cette situation illustre également les choix politiques qui ont présidé à la construction européenne : mettre à la disposition des banques privées un véritable marché européen de la dette publique. Car la BCE peut en revanche racheter à des banques les obligations d’Etat qu’elles détiennent, à condition qu’elles soient bien notées.
  • « C’est l’acquisition directe de titres souverains par la BCE qui est interdite. Mais pas l’acquisition tout court. Celle-ci n’est pas seulement possible : elle est quotidienne », écrit Frédéric Lordon. « Les titres de la dette publique, abondamment détenus par les banques, sont l’un des instruments privilégiés de leur refinancement auprès de la banque centrale. Et pour cause : quoi qu’on daube à leur sujet, ils demeurent les plus sûrs ».
  • La crise grecque a été déclenchée après la décision de deux agences de notations (Fitch et Standard & Poor) de dégrader la note de la dette grecque en décembre 2009.
  • Parallèlement, la valeur des « CDS » - des titres financiers qui assurent un créancier en cas de défaillance de l’emprunteur (l’Etat grec en l’occurrence) - adossés à la dette grecque s’envole. Rappelons que ces mêmes agences de notation et CDS avaient été montrés du doigt pour leur rôle dans la crise lors des sommets du G20 à Washington en 2008 puis à Londres en 2009. Que s’est-il passé depuis pour les réglementer ? Absolument rien.
  • Vingt-trois des vingt-sept pays de l’UE sont sous le coup d’une procédure pour déficit excessif.
  • « Les objectifs de 3% du PIB pour le déficit et de 60% du PIB pour la dette n’ont aucun fondement économique », assènent François Denord et Antoine Schwartz [1], « ils expriment une conception libérale de l’action publique. Celle qui prône un État respectueux du principe d’équilibre budgétaire, solvable, pouvant se présenter auprès des investisseurs et des marchés. »
  • En Irlande, la situation n’est pas fameuse. Après avoir voté des économies budgétaires de 3 milliards d’euros en 2009, le gouvernement a mis en place un plan d’économie de 4 milliards pour 2010. La somme est colossale pour un pays de 4,5 millions d’habitants. L’État irlandais prévoit ainsi d’économiser 1 milliard en réduisant les salaires dans la fonction publique, 760 millions dans les dépenses sociales et 2 milliards dans les dépenses de fonctionnement et d’investissement.
  • Le lendemain, l’agence Fitch menace le Royaume-Uni, la France et l’Espagne de dégrader leur note si ces pays ne prennent pas des mesures de réduction de déficit « plus crédibles ». Le message est clair : ce ne sont pas les Etats qui régulent la finance mais celle-ci qui fixe les grandes orientations de leurs politiques budgétaires.
    • G Hald
       
      "Dictature" du "marché" (i.e. des financier et autres capitalistes objectifs)
  • La révision générale des politiques publiques (RGPP) prévoit d’ici 2012, le non remplacement de 160 000 fonctionnaires et l’économie de 7,7 milliards d’euros. Le 11 mars dernier, l’Insee a publié le résultat d’une étude démontrant que 360 000 emplois avaient été détruits en 2009 (600 000 depuis 2008).
  • Quant aux chômeurs en fin de droit leur nombre est estimé par le Pôle emploi à un million d’ici la fin 2010, dont 400 000 se retrouveraient sans aucune ressource.
  • « Des solutions existent pour sortir du piège de la dette. Mais elles supposent un affrontement avec le patronat et les marchés financiers. Tous les gouvernements européens sont aujourd’hui en train de préparer une politique d’austérité drastique pour faire payer la crise aux salariés et plus largement aux populations, le tout sous le contrôle étroit de la Commission européenne et de la BCE. Il est aujourd’hui grand temps que les salariés européens se mobilisent pour imposer d’autres orientations », souhaite l’Union syndicale Solidaires.
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    "Par Nadia Djabali (16 mars 2010)\n\nOn les croyait temporairement stigmatisés suite à leur responsabilité dans la crise financière. Loin de faire profil bas, les marchés financiers repartent à l'assaut de ce qui reste du « modèle social européen ». Objectif : faire payer les populations en menant une offensive sans précédent contre les salaires, les services publics et les droits sociaux, avec la complicité des gouvernements. Si la Grèce est aujourd'hui dans le collimateur, tous les pays européens sont concernés."
G Hald

Brevetabilité des gènes : les Etats-Unis réouvrent le dossier - 0 views

  • En mai dernier, la Public Patent Fondation (PUBPAT) et l’American Civil Liberties Union (ACLU) – au nom de 150 000 chercheurs, professionnels de santé et patients touchés par le cancer du sein – ont décidé de contester devant la justice étasunienne la validité légale et la constitutionnalité de plusieurs brevets déposés sur des marqueurs génétiques du cancer du sein BRCA1 et BRCA2.
  • Il est vrai que Myriad Genetics – qui facture 3000 dollars tout séquençage des gènes BRCA au nom de ses brevets – s’ est efforcé jusqu’ici de faire interdire l’utilisation des séquences qu’il « détient » par plusieurs laboratoires publics travaillant sur le cancer du sein.
  • En relançant ce débat aux États-Unis, où plus d’un millier de gènes sont déjà brevetés, l’objectif avoué des promoteurs de la plainte n’est ni plus ni moins qu’obtenir une abolition internationale des brevets sur le vivant.
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  • Les avocats de Myriad Genetics – qui a annoncé mercredi une augmentation de 67% de ses bénéfices en 2009 – ont ainsi fait valoir que « [une décision de renvoi] pourrait mener à l’invalidation de milliers de brevets biotechnologiques et, de fait, saper les fondations de toute l’industrie biotech »
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    Biens Communs > [Vivagora] \n"Après la décision de l'Europe de limiter ou révoquer les brevets revendiqués par le laboratoire privé Myriad Genetics sur deux gènes impliqués dans le cancer du sein, le débat sur la brevetabilité du patrimoine génétique humain rebondit aux Etats-Unis."
G Hald

ContreInfo :: Chômage : à quand la mobilisation générale ? par Guillaume Duval - 0 views

  • Un million de personnes devraient en effet cesser cette année de percevoir une assurance chômage et 600 000 d’entre elles ne recevront alors plus rien : ni allocation de solidarité spécifique (ASS) ni RSA « socle » (ex-RMI) versés par l’Etat
  • Nous vivons dans un pays qui consacre toujours 4 milliards d’euros d’argent public, 0,2 % des richesses produites chaque année, à inciter salariés et entreprises à faire des heures supplémentaires au lieu d’embaucher des jeunes et des chômeurs. Un emploi coûte en moyenne 40 000 euros par an, y compris les charges sociales. Avec ces 4 milliards d’euros, l’Etat pourrait donc financer entièrement 100 000 emplois nouveaux.
  • Au lieu de cela, grâce à ces subventions massives, on a enregistré 167 millions d’heures supplémentaires au troisième trimestre 2009, soit l’équivalent de 420 000 emplois à temps plein... Tout simplement aberrant.
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  • réduction des emplois publics avec 30 000 postes supprimés cette année, dont 16 000 dans la seule Education nationale,
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    "« Le gouvernement ne semble pas avoir pris la pleine mesure des conséquences de la dégradation du marché du travail, » écrit le rédacteur en chef d'Alternatives Economiques qui juge incompréhensible « qu'après avoir lâché des milliards pour venir au secours des spéculateurs qui avaient pris des risques insensés, l'Etat ne trouve pas quelques millions d'euros pour améliorer le quotidien des chômeurs » qui arriveront en fin de droits cette année. Quant aux quatre milliards de subvention aux heures supplémentaires, qui représentent l'équivalent de 420 000 emplois, c'est « tout simplement aberrant ». par Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives économiques, 17 février 2010"
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