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Home/ Capitalisme | la dictature du profit/ Group items tagged Lobbying

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G Hald

États-unis : lobbies et grandes fortunes ont-ils pris le contrôle des électio... - 0 views

  • Les groupes de pression ont encore de beaux jours devant eux aux États-Unis. Le 21 janvier marque le deuxième anniversaire d’un arrêt rendu par la Cour suprême concernant le financement des élections (arrêt Citizens United, du nom d’une association très conservatrice). Celui-ci a levé quasiment toute limite au soutien financier des candidats par les entreprises. Les dirigeants de sociétés cotées en bourse peuvent désormais financer les campagnes, sans aucune déclaration publique, ni même information à leurs actionnaires, via des comités d’action politique, appelés « Super PACs ».
  • La moitié des électeurs n’auraient pas connaissance de cet arrêt. Selon les sondages, il est désapprouvé par une majorité des citoyens informés de son existence [1].
  • Pour contrer cet arrêt, deux tiers des États doivent faire voter un amendement constitutionnel, à l’image du Montana, qui a pris la décision de ne pas l’appliquer. En attendant une telle mobilisation, une pétition a été lancée par des ONG, des juristes, des chefs d’entreprise mais aussi des investisseurs institutionnels (gérant un total cumulé de 800 milliards de dollars). À défaut d’empêcher les financements incontrôlés, ils veulent obliger ces entreprises à rendre publiques leurs contributions. De nombreuses manifestations ont eu lieu ces derniers jours, notamment à l’initiative du mouvement Occupy, pour dénoncer cet arrêt.
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Quand le lobby des pesticides empêche la commercialisation de produits nature... - 0 views

  • Le purin d’ortie en est devenu l’emblème quand, fin 2005, la Loi d’orientation agricole contraint ces produits à subir les mêmes tests, contrôles et procédures que les produits « phytopharmaceutiques » – un qualificatif juridique appliqué aux pesticides chimiques – en vue d’obtenir une autorisation de mise sur le marché national.
  • « Il y a eu un contrôle chez un revendeur d’huile de neem (utilisée comme insecticide bio), commente Guy Kastler de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants. L’administration lui a demandé de le détruire comme un déchet industriel toxique alors que depuis des siècles les populations indiennes utilisent les graines et les feuilles de cet arbre comme cosmétique ou vermifuge pour les enfants. »
  • Première consommatrice de pesticides en Europe, la France continue aujourd’hui de classer les préparations naturelles dans les « phytopharmaceutiques ». D’autres pays européens, soumis aux mêmes directives et règlements, reconnaissent et classent ces préparations dans une catégorie à part. En Allemagne par exemple, les substances de base acceptées par le règlement européen bio n’ont pas besoin d’être inscrites sur la liste européenne. Plus de 400 préparations sont ainsi commercialisées dans ce pays.
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    " Par Sophie Chapelle (14 avril 2010)\n\nInsecticides naturels ou fertilisants bio s'échangent sans problème ailleurs en Europe. Pas en France. Se procurer un tel produit pour entretenir son potager ou protéger son champ y est puni par la loi. Le purin d'ortie ou l'huile de neem sont considérés comme des produits toxiques au même titre qu'un pesticide de synthèse. Qu'importe, particuliers et paysans pratiquent la désobéissance civile."\n
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Le gouvernement des banques, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • Dans ce pays, l’un des hommes les plus riches de la planète a non pas rejoint un parti avec l’espoir de l’influencer, mais créé le sien, Forza Italia, pour défendre ses intérêts d’affaires. Le 23 novembre 2009, La Repubblica a d’ailleurs établi la liste des dix-huit lois ayant favorisé l’empire commercial de M. Silvio Berlusconi depuis 1994, ou qui ont permis à ce dernier d’échapper à des poursuites judiciaires
  • De son côté, le ministre de la justice du Costa Rica, M. Francisco Dall’Anase, met déjà en garde contre une étape ultérieure. Celle qui verra dans certains pays l’Etat se mettre au service non plus seulement des banques, mais de groupes criminels : « Les cartels de la drogue vont s’emparer des partis politiques, financer des campagnes électorales, et ensuite prendre le contrôle de l’exécutif (5). »
  • Le mois qui suivit son départ de la Maison Blanche, M. Clinton gagna autant d’argent qu’au cours de ses cinquante-trois années de vie antérieures. Goldman Sachs le rétribua 650 000 dollars pour quatre discours. Un autre, prononcé en France, lui rapporta 250 000 dollars ; cette fois, c’est Citigroup qui paya. Pour la dernière année du mandat de M. Clinton, le couple avait déclaré 357 000 dollars de revenus ; entre 2001 et 2007, il totalisa 109 millions de dollars.
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  • « Aucun état d’âme » en revanche pour M. Yves Galland, ancien ministre français du commerce, devenu président-directeur général de Boeing France, une entreprise concurrente d’Airbus. Pas d’états d’âme non plus pour Mme Clara Gaymard, épouse de M. Hervé Gaymard, ancien ministre de l’économie, des finances et de l’industrie : après avoir été fonctionnaire à Bercy, puis ambassadrice itinérante déléguée aux investissements internationaux, elle est devenue présidente de General Electric France. Conscience tranquille également pour Mme Christine Albanel qui, durant trois ans, occupa le ministère de la culture et de la communication. Depuis avril 2010, elle dirige toujours la communication... mais celle de France Télécom.
  • La moitié des anciens sénateurs américains deviennent des lobbyistes, souvent au service des entreprises qu’ils ont réglementées. Ce fut également le cas de deux cent quatre-vingt-trois ex-membres de l’administration Clinton et de trois cent dix anciens de l’administration Bush.
  • « Dans les sociétés modernes, résume M. Alain Minc, ancien énarque, conseiller (bénévole) de M. Sarkozy et (stipendié) de plusieurs grands patrons français, l’intérêt général peut être servi ailleurs que dans l’Etat, il peut être servi dans les entreprises (8). »
  • « Une haute bourgeoisie s’est renouvelée, expliquait en 2006 M. François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste français, au moment où la gauche arrivait aux responsabilités, en 1981. (...) C’est l’appareil d’Etat qui a fourni au capitalisme ses nouveaux dirigeants. (...) Venus d’une culture du service public, ils ont accédé au statut de nouveaux riches, parlant en maîtres aux politiques qui les avaient nommés (9). »
  • 58 % des Américains ont un investissement direct ou indirect dans les marchés financiers, contre 44 % il y a six ans.
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    "L'insolence des spéculateurs suscite une vive opposition populaire et contraint les gouvernements à prendre quelques distances avec la finance. Le 20 mai, le président Barack Obama a qualifié de « hordes de lobbyistes » les banquiers qui s'opposaient à son projet de réglementation de Wall Street. Ceux qui signent les chèques vont-ils continuer à écrire les lois ? Par Serge Halimi"
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Qui possède quoi ? - Medias et pouvoirs - (NouvelObs.com) - 0 views

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    Liste des propriétaires des médias (TV et papier)
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« L'industrie génétique remet en cause la possibilité pour nos enfants de se ... - 0 views

  • nous mangeons tous des blés mutés ou des potagères mutées. Contrairement aux plantes transgéniques, il n’y a aucune obligation d’information du consommateur. Les plantes mutées sont considérées comme des OGM par la directive européenne 2001-18, mais elles sont exclues de son champ d’application. Près de 3000 variétés de 170 espèces différentes obtenues à partir de mutations incitées sont recensées par l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique).
  • de l’aveu même des chercheurs, le stress violent que subit la plante génère des recombinaisons génétiques aléatoires plus nombreuses qu’avec la transgénèse. Ces recombinaisons sont responsables de la plupart des effets nocifs des OGM sur la santé. Il n’y a aucune raison pour qu’elles soient inoffensives avec les plantes mutées.
  • Depuis les années 1950, les chercheurs travaillent sur des cellules qu’ils soumettent à un stress important : par irradiations – bombardements au cobalt ou rayons gamma – ou avec des produits chimiques très agressifs comme la colchicine. C’est ce stress qui provoque une mutation de gènes aussi appelée « mutation incitée » par l’AIEA [1]
  • ...10 more annotations...
  • La connaissance aujourd’hui du génome de la plante rend la méthode de la mutagénèse intéressante économiquement et industrialisable.
  • La mutation incitée est considérée comme une « méthode de sélection traditionnelle »
  • OGM de deuxième génération. Ces Ogm sont dits « sécurisés » et « éco-compatibles » car ils sont censés garantir l’absence de risque pour l’environnement et la coexistence entre les cultures OGM et les autres cultures. Leur transgène deviendrait inactif avant la floraison ou la récolte, ou ne serait pas activé sans l’usage d’un produit chimique.
  • « Transcontainer »
  • Dans la transgénèse, les gènes transférés sont déjà issus de synthèse chimique recopiant la séquence de gènes naturels. Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie. On passe de l’insertion de gènes synthétiques dans des organismes vivants réels – les OGM - à la mise en réseau de ces gènes et à la fabrication de portions de génomes ou de génomes totalement synthétiques. Autrement dit, il est possible de fabriquer aujourd’hui des organismes vivants et reproductibles complètement nouveaux. Des laboratoires ont réussi à le faire avec des bactéries. Leur travail porte aujourd’hui sur les plantes. C’est là que réside le principal danger : la plante entière étant fabriquée par synthèse, les chercheurs n’ont plus besoin de graines vivantes mais seulement de leur séquence génétique numérisée dans un ordinateur.
  • Sur l’île de Svalbard en Norvège, les fondations Bill Gates et Rockefeller ont financé une banque de gènes dans laquelle sont entreposés dans le froid plus de 4,5 millions d’échantillons de semences. L’accès à cette banque est réservé aux institutions contrôlées par les multinationales semencières. Ces semences ne seront pas ressemées : elles perdront rapidement toute leur capacité de germination. Même mortes, elles pourront livrer leurs séquences génétiques aux ordinateurs de l’industrie, convaincue de sa capacité à recréer un monde artificiel à partir de ces seules séquences.
  • Face au risque de disparition de milliers de graines enfermées dans des banques, face à l’impossibilité de sélectionner des plantes saines à partir de semences commerciales modernes trafiquées – à cause de la perte de leur qualité nutritionnelle et du besoin d’engrais chimiques pour pousser – nous appelons à vider les banques de semences pour faire des maisons de la semence.
  • L’idée des maisons de la semence est que paysans et jardiniers s’y regroupent pour mettre leurs semences en commun et gèrent ensemble ce patrimoine.
  • En France, les agriculteurs n’ont pas le droit d’échanger des semences. Ils ne peuvent plus ressemer une partie de leur récolte sans payer de royalties, c’est à dire une redevance aux semenciers. On parle de « contribution volontaire obligatoire » pour le blé tendre. C’est un système qui pourrait être étendu à toutes les espèces. On a encore le droit aujourd’hui d’échanger des semences qui ne sont pas inscrites au catalogue à titre payant ou gratuit si c’est pour une exploitation non commerciale.
  • le Parlement a ratifié un traité, le TIRPAA [5], qui reconnaît les droits des paysans à ressemer, échanger et vendre leurs semences. Mais le gouvernement n’applique pas ce traité
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    "Par Sophie Chapelle (11 mars 2009)\n\nOGM de deuxième génération, plantes mutées à coup de radiations, semences de synthèse dont les gènes seront numérisés et privatisés… Guy Kastler nous décrit ce que préparent les multinationales de l'industrie génétique et agroalimentaire. Des projets à faire frémir. Le délégué général du Réseau semences paysannes explique également comment nous, jardiniers paysans ou simples citoyens urbains, pouvons empêcher cette destruction programmée du vivant."
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Le Leem soutient les recommandations de la mission Tunon de Lara sur les beso... - 0 views

  • Les 5 recommandations de la mission 1- Développer et promouvoir l’excellence dans les sciences de la vie et de la santé. Développer l’enseignement de certaines disciplines fondamentales, comme la biologie moléculaire, la biochimie ou la pharmacologie sur lesquelles reposeront les stratégies industrielles. 2- Décloisonner les formations, exploiter les interfaces et favoriser les multicompétences. Favoriser l’émergence de formations multidisciplinaires au carrefour de la médecine, de la biologie, des sciences pharmaceutiques et de l’ingénierie, complétées par un enseignement ouvert sur le monde de l’entreprise. 3- S’appuyer sur quelques plateformes de recherche et formation en sciences du vivant et de la santé. 4- Organiser et partager l’offre et la demande de formations au sein d’un centre de ressources virtuel des métiers des industries de santé 5- Créer de nouveaux dispositifs de rapprochement universités - entreprises au service de la formation initiale et tout au long de la vie.La mission propose d’impliquer plus directement les industriels, peut-être au travers de conventions spécifiques, comme celles déjà signées entre le Leem et les universités. Elle met l’accent sur la création de dispositifs pilotes de formations en alternance, notamment pour les meilleurs étudiants.
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Piégés par de faux lobbyistes, trois eurodéputés acceptent de déposer des ame... - 0 views

  • Les reporters du journal dominical se sont présentés comme lobbyistes. Ils ont proposé à plusieurs députés de les payer 100 000 euros par an en échange d'amendements qu'ils pourraient faire adopter. Deux des amendements, concernant la protection des consommateurs de l'Union européenne, "apparaissent dans les documents officiels de l'UE et sont sur le point de devenir des lois", explique le journal britannique, précisant que le texte est identique à celui qu'ils ont soumis aux parlementaires en tant que faux lobbyistes.
  • Après que le Sunday Times a dévoilé la véritable identité des faux lobbyistes, M. Severin a assuré n'avoir "rien fait d'illégal". MM. Strasser et Thaler ont assuré qu'ils savaient dès le début qu'il s'agissait de reporters et qu'ils voulaient simplement savoir jusqu'où cela irait. Interrogé par le Sunday Times, la vice-présidente du Parlement européen, Diana Wallis, a promis une enquête "en profondeur" a-t-elle dit.
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