Institution
COMECE
Document - Deuxième volume de Science & Ethique de la Comece sur notamment : le coma végétatif, le trafic d'organes...
CS - Vu le 29/06/2012
Uniquement en anglais
Dans le cadre de cet intense débat, la récente publication de la déclaration du Groupe européen d'éthique des sciences et des nouvelles technologies « L'intelligence artificielle, la robotique et les systèmes autonomes » et du premier projet de « lignes directrices en matière d'éthique pour une IA digne de confiance » du nouveau groupe d'experts de haut niveau sur l'intelligence artificielle, révèle le nombre croissant de questions morales complexes et urgentes dans ce domaine. Il souligne également la nécessité de définir un cadre éthique et juridique pour la conception, la production, l'utilisation et la gouvernance de l'intelligence artificielle.
Présidé par le professeur Antonio Autiero et enrichi par diverses contributions d'experts en théologie, philosophie, droit et ingénierie, le groupe de travail ad hoc de la COMECE a analysé les impacts de la robotisation sur la personne humaine et sur la société dans son ensemble. Cette réflexion est une démarche éthique pouvant façonner la vie communautaire dans notre société complexe et mondialisée dont les acteurs sont de plus en plus interconnectés.
Reconnaissant la nécessité d'orientations claires pour l'avenir des générations futures et convaincue qu'aucune acceptation inconditionnelle ou catégorique de l'intelligence artificielle n'est possible, cette réflexion de la COMECE encourage un réexamen des principes actuels, réaffirmant la primauté de l'homme, sur la base de: la reconnaissance de la dignité humaine de chaque personne.
En vue de la discussion prévue aujourd'hui au Parlement Européen sous le titre « Menaces au droit à l'avortement au niveau mondial : l'éventuel renversement du droit à l'avortement aux États-Unis par la Cour suprême », le Secrétaire Général de la COMECE, le Père Manuel Barrios Prieto, a fait la déclaration suivante :
Nous constatons avec surprise que le Parlement européen va débattre de l'impact de la divulgation de l'ébauche d'un projet d'avis de la Cour Suprême des ÉtatsUnis concernant l'avortement. Il s'agit d'une ingérence inacceptable dans les décisions juridictionnelles démocratiques d'un État souverain, un pays n'étant de surcroit pas membre de l'UE. L'adoption d'une résolution par le Parlement Européen approuvant cette ingérence ne fera que discréditer cette institution
La gestation pour autrui est un sujet de préoccupation croissant dans le débat politique et juridique à travers toute l'Union européenne. Dans ce contexte, le Groupe de travail de la COMECE sur l'éthique dans la recherche et les soins de santé a publié un "Avis sur la gestation pour autrui: la question de sa régulation au niveau européen et international" qui est présenté ce lundi 23 février au Parlement européen lors d'un conférence sous le patronage de l'eurodéputé Miroslav Mikolasik.
L'avis explique pourquoi toutes formes de gestation pour autrui constituent une atteinte grave à la dignité humaine de ceux qui sont impliqués dans cet échange ; en particulier le fait que cette pratique instrumentalise la mère porteuse (souvent piégée dans la pauvreté et trafiquée sans scrupules) et traite l'enfant comme un objet. C'est pourquoi on ne peut en aucune circonstance consentir à une telle pratique. Tout en prenant en considération les compétences de l'Union européenne en la matière, l'avis recommande, comme une première étape envisageable, d'évaluer la faisabilité du refus de transcrire les certificats de naissance établis dans les pays de naissance. Cela permettrait de juguler une pratique qui, comme l'avis le démontre dans une argumentation en 3 étapes, va à l'encontre des valeurs fondamentales auxquelles adhère l'Union européenne."
"Le Parlement européen approuve le rapport Matic sur la santé et les droits reproductifs et sexuels dans l'Union. Pour le secrétaire de la Comece, le père Barrios Prieto, il s'agit d'un vote inquiétant, et il est inacceptable que l'accès à l'avortement puisse prévaloir sur l'objection de conscience. Les enfants à naître ont le droit fondamental à la vie."
"La présidence de la Commission des Épiscopats de l'Union européenne (COMECE) a adressé une lettre à David Sassoli, président du Parlement européen, concernant la résolution du Parlement européen du 26 novembre 2020 sur l'avortement en Pologne."
"Dans sa contribution à la « Consultation sur le Livre Blanc sur l'Intelligence Artificielle - Une approche européenne axée sur l'excellence et la confiance », la COMECE appelle les institutions européennes à adopter une approche de l'Intelligence Artificielle (IA) centrée sur l'être humain afin de promouvoir le bien commun et de servir la vie de tous les êtres humains dans leurs dimensions personnelles et communautaires."
Déclaration du Comité permanent de la Commission des Conférences épiscopales de l'Union européenne (COMECE) sur la proposition du Président Macron d'inscrire le droit à l'avortement dans la Charte des Droits Fondamentaux
"La Commission des épiscopats de l'Union européenne (Comece) publie une déclaration, à l'approche du vote sur l'inclusion du droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, le 11 avril prochain à Bruxelles. La Charte elle-même, dit le document, «ne peut inclure des droits qui ne sont pas reconnus par tous et qui sont source de division»."
"Alors qu'une résolution proposant d'inscrire le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE est soumise au vote des parlementaires européens, la Comece a publié, mardi 9 avril, une déclaration mettant en garde contre cette initiative."
"La Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) a critiqué dans un communiqué du jeudi 5 juin la décision de la Commission européenne concernant l'initiative citoyenne européenne Un de nous."
En vue du vote sur la « résolution sur l'inscription du droit à l'avortement dans la charte des droits fondamentaux de l'UE » (2024/2655 RSP), prévu pour le 11 avril 2024, la COMECE souhaite adresser la déclaration suivante aux membres du
Parlement européen et aux citoyens européens
"lors que le Parlement européen est sur le point de voter sur « Horizon 2020 », le nouveau programme de recherche et d'innovation pour la période 2014-2020, la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) regrette dans une déclaration rendue publique jeudi 21 novembre que le texte soumis au vote comporte toujours la possibilité de financer la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh)."
"Dans un avis présenté le 23 février au parlement européen, le groupe de réflexion bioéthique de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) met en garde contre « une société où les enfants sont fabriqués et vendus comme des produits »."
"« La gestation pour autrui est une atteinte directe aux valeurs fondamentales partagées au sein de l'UE » : la prise de position du groupe de travail de la Comece (la Commission des épiscopats de la Communauté européenne) sur l'éthique dans la recherche et les soins de santé est claire. Un document intitulé « Avis sur la gestation pour autrui : la question de sa régulation au niveau européen et international » a été présenté ce lundi 23 février au Parlement européen par le père Patrick Verspieren, jésuite du Centre Sèvres, lors d'une conférence sous le patronage de l'eurodéputé Miroslav Mikolasik."
On ne peut que saluer l'essentiel de ce rapport qui a trait aux valeurs et au respect des droits fondamentaux: le rapport appelle en effet clairement à l'abolition de la peine de mort et condamne toutes les formes de gestation pour autrui ainsi que la traite des êtres humains.
"Les responsables de la Commission des Épiscopats de l'Union européenne ont adressé un message au président du Parlement européen, David Sassoli, lui expliquant «prendre note avec préoccupation de certains arguments et points» d'une résolution votée le 26 novembre dernier au sujet de l'avortement en Pologne."