"De Marque réalise un pas de plus dans son développement à l'international en exportant son savoir-faire développé au Québec vers la France, et ce, afin d'y créer un projet unique de prêts de livres numériques pour toutes les bibliothèques publiques de Grenoble. Marc Boutet, le PDG de De Marque, fait le point dans cette entrevue dans une vidéo."
"Ayant peut-être trouvé la formule magique réconciliant créateurs et internet, la Norvège a pris l'initiative originale d'offrir en accès gratuit sur la toile presque tous les livres publiés dans le pays avant 2001.
Des chefs-d'oeuvre du sulfureux Knut Hamsun aux premiers polars du roi du genre Jo Nesboe, la vénérable Bibliothèque nationale norvégienne numérise actuellement des dizaines de milliers d'ouvrages couverts par le droit d'auteur pour permettre leur lecture gratuite en ligne... avec la bénédiction des ayants droit.
Le site www.bokhylla.no ("étagère à livres" en norvégien) compte à ce jour 135.000 titres déjà accessibles, un nombre qui atteindra à terme 250.000, y compris des traductions d'ouvrages étrangers.
"De nombreuses bibliothèques nationales numérisent leurs collections soit à des fins de conservation soit pour y donner accès, mais il s'agit alors de livres déjà tombés dans le domaine public", explique à l'AFP la directrice de la Bibliothèque nationale, Vigdis Moe Skarstein.
"Nous, on s'est dit que puisque nous devions numériser toute notre collection pour la conserver à un horizon de 1.000 ans, il était aussi important qu'on en élargisse l'accès autant que possible", souligne-t-elle."
Le vendredi 21 février à Lyon.
"L'intégration des bouquets de revues électroniques dans les collections des bibliothèques académiques a entraîné des efforts budgétaires et humains tels que la question de la valeur de ces mêmes collections a été soulevée. Or, plus que jamais, dans une économie du Web et de l'information scientifique numérique, la valeur de l'information se définit par son usage. Pour le monde des bibliothèques, habitué jusque-là à créer de la valeur à partir de collections, il s'agit d'un changement d'approche. Car le glissement de la valeur vers l'usage oblige les bibliothèques, pour justifier leurs dépenses, à tenir compte de l'impact que peuvent receler ces collections sur les activités d'une communauté d'usagers."
"La Bibliothèque interuniversitaire de santé (BIUS) vient d'annoncer sur son blog une vague de désabonnement pour contraintes budgétaires. Ces désabonnements concernent plus de la moitié des bases de données (12 sur 22, dont Francis et Pascal dont se désabonnent aussi d'autres bibliothèques comme Doc'Insa à Lyon), 8 000 périodiques électroniques (sur environ 11 500), dont certains majeurs dans le domaine médical (JAMA), 1 000 revues imprimées sur 1 035...
Si la BIUS n'est pas la seule à signaler des désabonnements (voir par exemple Paris Descartes), le fait qu'elle soit bibliothèque de référence en France, centre d'acquisition et de diffusion de l'information scientifique et technique (CADIST) pour la médecine, l'odontologie et la cosmétologie, est révélateur de la difficulté qu'éprouvent les bibliothèques universitaires actuellement.
Pour des raisons similaires, la bibliothèque de l'Université de Montréal s'apprête elle aussi à supprimer 1 142 périodiques de la collection Wiley Online Library, sur 1 510. Ces suppressions sont justifiées (critères utilisés pour la suppression, dans la liste des abonnements annulés), accompagnées d'une large réflexion, expliquant clairement l'alternative entre désabonnement de périodiques et compression des acquisitions d'ouvrages."
"Ce week-end je vous parlais du succès du prêt de livres numériques dans les bibliothéques du Québec. Je vous propose d'en savoir plus sur le service PretNumerique.ca avec Jean-François Cusson qui en est responsable chez Bibliopresto et qui a bien voulu répondre à mes questions."
"Ce jeudi 9 décembre a vu les membres et proches du Syndicat national de l'édition rassemblés au sein de son siège du boulevard Saint-Germain, pour la traditionnelle expression des voeux 2014. L'occasion, également, de dresser un bilan de l'année 2013, marquée par la disparition des chaînes de librairie Virgin et Chapitre et un repli relatif du marché du livre. Le monde de l'édition a visiblement réagi par la solidarité. [...] Le prêt d'ebooks en bibliothèque sera l'un des enjeux de 2014. [...] "Nous devons nous adapter à la transition numérique"."
"500.000 prêts, 100.000 membres la même semaine pour PRETNUMERIQUE.CA, la plateforme de prêt numérique dans les bibliothèques publiques au Québec développée par Bibliopresto. Le 6 janvier dernier, le seuil du demi-million de prêts de livre numérique a été dépassé depuis le lancement du projet pilote en décembre 2011. Puis, le 8 janvier, un usager de Bibliothèque et Archives nationales du Québec est devenu le 100.000e membre utilisateur. Un engouement très important pour le livre numérique en bibliothèque au Québec. En seulement un an, entre décembre 2012 et décembre 2013, la fréquentation de la plateforme a augmenté d'environ 150% alors que le nombre d'emprunts connaissait une progression fulgurante de 250%. Dans la même période, le nombre de titres numériques proposés par les bibliothèques québécoises a presque triplé (via Bibliopresto). A méditer dans les bibliothèques publiques françaises à l'heure où des formules de ce type sont sur le point de voir le jour, je pense particulièrement à PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque) développé par Dilicom."
"J'ai eu l'occasion d'intervenir ou de discuter à plusieurs reprises des tablettes en bibliothèques. On se rend compte que certaines questions reviennent assez régulièrement chez les collègues qui souhaitent mettre en place ce service. J'aimerais apporter quelques éléments de réponses qui, je l'espère, aideront celles et ceux qui veulent franchir le pas et proposer des ardoises numériques à leurs publics. Evidemment, les réponses reposent sur mon expérience et sur ma conception de ce service. Vous n'êtes pas obligés d'être d'accord."
"30 000 titres peuvent être écoutés gratuitement sur YouTube et DailyMotion ou achetés sur les principales plateformes de téléchargement.
Les mélomanes peuvent désormais accéder aux collections sonores de la Bibliothèque nationale de France depuis leur ordinateur. Il leur suffit pour cela de se connecter sur YouTube et DailyMotion pour écouter gratuitement des enregistrements appartenant à tous les genres : classique, blues, chanson française, opéra, musiques du monde, théâtre...
A ce jour, 30 000 titres sont disponibles à l'écoute mais ce corpus sera enrichi à un rythme quasi quotidien."
Mardi 4 février 2014 à la Médiathèque départementale de l'Hérault, à Montpellier. "Objectifs :
Mieux comprendre les composantes de la notion d'accessibilité lorsqu'il s'agit de l'accès des enfants aveugles, malvoyants, sourds et malentendants à l'écrit et par extension à la lecture.
Présentation d'outils pour déployer, renforcer et valoriser l'accessibilité des fonds, notamment par des programmes d'ateliers, d'animations et de vulgarisation des supports adaptés, modestes et ingénieux à la fois." Avec une table ronde intitulée "Le livre numérique, une chance historique pour les enfants".
"L'association Wikimédia France, avec le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (ministère de la Culture et de la Communication), vous invite à participer au concours Sémanticpédia.
Ce concours vise à récompenser les acteurs qui réutilisent et valorisent les ressources présentes sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia à travers le web de données en créant des prototypes d'applications ou des sites internet innovants autour des données culturelles.
L'objectif est d'encourager la constitution d'un écosystème de données culturelles liées et accessibles au public. Ce concours s'inscrit dans la continuité de la création de l'extraction sémantique de Wikipédia en français effectuée grâce au partenariat entre INRIA, la DGLFLF et Wikimédia France signé en novembre 2012. Les participants sont invités à réutiliser ces données accessibles sur fr.dbpedia.org.
Chacun est libre de participer et d'envoyer un dossier avant le 1er mars 2014 à: concours@semanticpedia.fr ."
"Pour la première fois, un rapport officiel prend au sérieux les enjeux du numérique au delà des logiques d'équipement ou des strictes logiques de développement économique. Ne nous y trompons pas, il ne s'agit là de rien de moins de la définition de nouveaux objectifs de politiques publiques qui entrent pleinement dans le champ de ce que les bibliothèques sont appelées à mettre en oeuvre sur des territoires. Même si le rapport a été remis à l'actuelle Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Économie numérique son véritable destinataire n'est pas l'Etat, ce sont les élus des collectivités ou plus largement le tiers secteurs.
Notons que la forme du rapport s'efforce de dépasser le principal écueil de l'exercice en proposant de nombreux exemples et 5 parties pour chaque recommandation : Quel est l'objectif ? A quoi reconnait-on que l'on progresse ? Pourquoi est-ce important ? Comment faire ? Comment financer cette priorité ?"
Le mardi 21 janvier 2014 au Centre Pompidou.
"Les bibliothèques sont aujourd'hui au coeur de débats qui dépassent le seul cadre des professionnels. L'invasion de l'information sous forme numérique est une des causes de ces interrogations.
À l'occasion de la publication de L'avenir des bibliothèques : l'exemple des bibliothèques universitaires aux Presses de l'enssib, la Bibliothèque publique d'information a souhaité organiser une journée d'étude sur l'avenir des collections en bibliothèque. Comment cette question se pose-t-elle, alors même que le fondement de cette notion - par l'accroissement régulier de l'imprimé - se trouve interrogé. Bien plus, la question de l'avenir des collections imprimées, et par conséquent la question de l'avenir des bibliothèques elles-mêmes dans leur fonction millénaire, se pose.
Une journée pendant laquelle des spécialistes d'horizons variés permettront d'aborder diverses facettes du sujet, et notamment la question du métier de bibliothécaire. "
"Nous avons montré ici que les internautes souhaitent participer au Web social en ajoutant leurs contenus aux systèmes en ligne. Les bibliothèques aussi. Comme l'a démontré Heather Lea Moulaison, « l'interaction de l'utilisateur joue un double rôle : elle satisfait son besoin d'organiser et elle améliore l'expérience des autres utilisateurs »."
"L'Inist (Institut de l'information scientifique et technique) a été contraint de fermer Refdoc, son service de livraison de documents de recherche. En effet, la Cour de cassation vient de confirmer que celui-ci ne respectait pas les droits d'auteur, car il commercialisait des copies d'article, de rapports ou de thèses sans en posséder les droits, et sans rien reverser aux auteurs ni aux revues. L'auteur à l'origine de ce jugement, David Forest, a donc obtenu satisfaction. Tout comme les nombreux chercheurs mobilisés contre le fonctionnement de Refdoc, au nom de la défense du libre accès à l'information scientifique, suite à l'appel lancé par Olivier Ertzscheid et le collectif Savoirs.com1.
Récemment, sous l'impulsion du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Refdoc avait infléchi son fonctionnement, en améliorant le référencement des documents disponibles en accès libre dans HAL, Persée ou Revues.org.
Cette condamnation contraint l'Inist à revoir plus en profondeur sa politique de communication des résultats de la recherche."
"L'Enssib annonce que la commission Bibliothèques numériques de l'Inspection générale des bibliothèques vient de publier le bilan de ses activités en 2012-2013. On y trouve des éléments assez intéressants sur la notion de prêt numérique et l'expérimentation PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque) menée par Dilicom et ses partenaires. La commission dirigée par Pierre Carbone se montre assez critique à l'égard de PNB et plus largement du prêt numérique et des DRM. Elle appelle à un dépôt légal du livre numérique, met en avant le rôle des métadonnées et recommande une veille sur les modèles alternatifs au prêt numérique."
"Les auteures à succès Marie Laberge et Arlette Cousture provoquent la colère des libraires indépendants et des bibliothécaires en plein débat sur la réglementation du prix de vente des livres.
Les deux auteures, dont les livres caracolent souvent en tête des palmarès, ont choisi de vendre leurs écrits numériques les plus récents directement sur leur plateforme web, c'est-à-dire en se passant d'intermédiaires."
"La BnF a choisi de placer les métadonnées descriptives (données bibliographiques et d'autorité) issues de ses catalogues sous la « licence ouverte » de l'État, qui en permet la libre réutilisation avec obligation de citation de la source. A partir du 1er janvier 2014, l'ensemble de ces données - plus de 12 millions de notices bibliographiques et 2,5 millions de notices d'autorité - sera mis à disposition gratuitement pour tout type de réutilisation, y compris commerciale."
"La British Library, pendant britannique de la BNF en France, a annoncé cette semaine le versement sur Flickr d'un million d'images provenant du domaine public."