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Pierre Marige décrit à son tour, après le billet de Cécile Arènes, le parcours de ses flux de veille de la réception à la diffusion. Particularité non négligeable du système de Pierre Marige : il n'utilise pas d'agrégateur de flux, mais diffuse des flux RSS sur un compte Twitter de veille.

"Les bibliothèques de Courbevoie sont les premières à faire lire en streaming à leur lecteurs équipés de smartphone les premiers chapitres de nouveautés. Libres à eux d'aller emprunter le livre ensuite..." On ne sait si ce service est une blague ou une arnaque.

"L'ABLF, en lien et avec l'aide de la MD63, alimente donc un blog proposant un annuaire des ressources repérées, testées puis conseillées. Nous vous proposons donc de le découvrir et d'en syndiquer le flux RSS dans votre agrégateur. Et comme le soulignait Thomas Fourmeux, l'on se rend compte qu'il y a une vraie attente sociale pour qu'aujourd'hui, les bibliothécaires deviennent aussi des applithécaires…"

"Le web d'aujourd'hui est à la foi un web de la requête et un web du flux, qui ne facilite pas spontanément des logiques d'agrégation thématiques. (...) Or tout acquéreur ou chargé de collection thématique développe au quotidien des usages de veille. (...) On répond déjà à des questions, si on fournissait un service de bouquets thématiques personnalisés ? [Attention tout de même,] tout le monde n'a pas vocation à être un veilleur."

Cécile Arènes explique le cheminement de ses différents flux depuis la réception à la diffusion, très intéressant ! "Quand tout fonctionne, on ne se rend même plus compte des itinéraires successifs empruntés par les ressources sélectionnée mais je dois reconnaître que la mise en place de ce nouveau système n'a pas été sans m'arracher un certain nombre de jurons que vous me permettrez de taire." La question des services Web utilisés (et du risque encouru s'ils modifient leurs conditions d'utilisation) reste entière !

"La société Bull a donc été retenue pour réaliser la seconde version du site ReLIRE, hébergé par la Bibliothèque nationale de France. Cette plateforme recense les ouvrages inscrits dans la liste des oeuvres indisponibles sous droit du XXe siècle, qui doivent prochainement être numérisées." Rappel de certaines activités de Bull : http://reflets.info/amesys-et-la-surveillance-de-masse-du-fantasme-a-la-dure-realite/

"La nouvelle directive PSI ("Public Sector Information") de juin 2013 fait courir un risque au domaine public en autorisant les établissements culturels à restreindre la réutilisation des œuvres du domaine public numérisé. Cependant, il est possible d'annuler ce risque en mettant en place un pare-feu, comme le fait la récente proposition de loi de la députée Isabelle Attard."

"Cette journée professionnelle du réseau du livre, organisée par le département de la Seine-Saint-Denis et Le Motif, s'est tenue le 19 septembre dernier à l'espace d'Anglemont aux Lilas. L'idée générale de la journée, informer et questionner autour des problématiques numériques en bibliothèque. Vaste programme au vu des nombreuses réactions !"

"Omeka est un logiciel libre, sous licence GPL, développé par le Center for History and new Media. Selon leur site, Omeka est au croisement des CMS, des gestionnaires de collections numériques et des logiciels d'archives. Nous l'avons utilisé pour exposer les carnets de Philippe Glangeaud. Voici un retour sur ses fonctionnalités."

"Voilà ce qui arrive aux pays qui imposent des lois abusives en matière de copyright. Non seulement elles empêchent les artistes d'aujourd'hui de créer leurs œuvres en s'appuyant sur celles de leurs prédécesseurs - une pratique qui était habituelle pendant des siècles avant que n'apparaissent récemment les monopoles intellectuels - mais ces lois vont jusqu'à mettre en péril la conservation et la transmission de cultures entières, tout cela en raison du refus des éditeurs d'adapter la règlementation du copyright à notre temps, c'est-à-dire d'autoriser la numérisation à grande échelle et la diffusion à la façon dont la Norvège l'envisage."

"La BnF a choisi de placer les métadonnées descriptives (données bibliographiques et d'autorité) issues de ses catalogues sous la « licence ouverte » de l'État, qui en permet la libre réutilisation avec obligation de citation de la source. A partir du 1er janvier 2014, l'ensemble de ces données - plus de 12 millions de notices bibliographiques et 2,5 millions de notices d'autorité - sera mis à disposition gratuitement pour tout type de réutilisation, y compris commerciale."

"Vous n'avez pas pu participer au 1er Bibliobox Camp ? Pas de soucis nous avons pensé à vous !"

"Lionel Maurel et Silvère Mercier du collectif SavoirsCom1 ont été consultés par le Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA) dans le cadre de la mission instruisant la question de la transposition de la directive européenne relative aux oeuvres orphelines adoptée en 2012."

"Depuis plusieurs mois, quatre bibliothèques (Sciences et Techniques, STAPS, Santé, Droit et Sciences Economiques) du réseau Bibliothèque Clermont Université travaillent sur un projet de prêt sur place de tablettes numériques."

"Cette nouvelle plate-forme, OpenEdition Books, a pour but de diffuser des ouvrages d'éditeurs en sciences humaines et sociales et ambitionne de construire une bibliothèque internationale d'ouvrages scientifiques. Forte pour l'instant de 13 éditeurs (mais déjà 27 sont partenaires) et 361 livres, elle envisage d'atteindre les 1000 livres dès l'été 2013, puis de grossir de quelque 2000 titres supplémentaires par an."

"Depuis le 2 juillet le projet Ingeborg a transformé la ville de Klagenfurt au Sud de l'Autriche en bibliothèque. Grâce au renfort de 70 tags NFC et QR codes disséminés à travers la ville, chacun peux télécharger des ouvrages libres de droits en scannant lesdites vignettes avec un smartphone. Pour participer à la châsse aux trésors littéraire rien de plus simple, il suffit de se rendre sur le site web de l'opération, de jetez un œil à la carte et visiter la ville. Les ouvrages sont généralement issus du projet Gutenberg qui répertorie plus de 40000 œuvres littéraires tombées dans le domaine public."

"Le prêt d'ebooks par les bibliothèques est une des attentes des usagers qui a souvent du mal à se démocratiser faute d'accords entre éditeurs et bibliothèques. Atingo, solution issue d'un partenariat suédois et anglais, propose une approche différente."

Petit cours de veille automatisée, très clair ! "La bibliothèque offre comme tout le monde la possibilité de la contacter par mail [...] elle dispose également d'un compte Twitter et d'une page Facebook [...] Cependant, si nous pouvons ainsi savoir ce que nos usagers veulent nous dire, cela ne nous dit pas ce que l'on dit de nous. Pour cela, le plus pratique reste encore la veille automatisée."