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Aurialie Jublin

Rémunérer les amateurs pour valoriser les externalités positives | :: S.I.Lex :: - 1 views

  • Bernard Stiegler mélange à mon sens deux choses différentes dans ses propos. Des travailleurs contributeurs participants à l’activité d’une entreprise et des individus contributeurs créant en ligne des contenus assimilables à des oeuvres de l’esprit au sens de la propriété intellectuelle.
  • Le poids de ces « User Generated Content » dans la valeur globale d’Internet est énorme, mais il est globalement rejeté dans l’ombre dans la mesure où ils sont essentiellement produit pas des amateurs, alors que les schémas mentaux traditionnels n’accordent de valeur aux contenus culturels que s’ils sont produits par des professionnels.
  • dans une économie de l’abondance, le fait de ne pas reconnaître de valeur aux contenus produits par les amateurs conduit à ce que cette valeur soit captée par des plateformes de type YouTube, Facebook ou autre, qui se les « approprient » par le biais de leurs conditions générales d’utilisation (CGU).
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  • Bluetouff sur son blog va encore plus loin et estime que si Google paye la presse française, alors la presse devrait également payer les internautes, car eux aussi donnent de la valeur aux articles en les partageant !
  • Mais le rapport Colin & Collin repose sur une philosophie qui ne me paraît pas si éloignée de celle qui est à l’oeuvre dans la contribution créative, à savoir la nécessité de reconnaître la valeur de la contribution des myriades d’amateurs dans le système de l’économie numérique et celle de peser pour éviter une trop grande centralisation des échanges sur des plateformes qui finissent par capter l’essentiel de la valeur produite.
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    rémunérer les amateurs : on rentre dans le vif du sujet, dans la continuité des propos de Stiegler 
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    Reflexions sur la rémunération des amateurs-contributeurs, suite à l'interview de B. Stiegler dans Rue89.com sur le travail contributif. Cette rémunération pourrait passer par des systèmes de financement mutualisés qui pourraient prendre trois formes : - La mutualisation coopérative volontaire (système de crowdfunding type Ulule) - La mutualisation organisée par la loi (il s'agit là de la contribution créative, qui consiste à prélever un surcoût sur les abonnements internet des foyers connectés pour rémunérer les contenus en fonction de leur taux de partage en ligne.) - Le revenu de base (ou revenue de vie, revenu d'existence, etc)
Aurialie Jublin

Manifeste des Chomeurs Heureux - 0 views

  • Jadis, il fallait des travailleurs parce qu'il y avait du travail, aujourd'hui, il faut du travail parce qu'il y a des travailleurs, et nul ne sait qu'en faire, parce que les machines travaillent plus vite, mieux et pour moins cher.
  • "Chômage" est un mauvais mot, une idée négative, le revers de la médaille du travail. Un chômeur n'est qu'un travailleur sans travail. Ce qui ne dit rien de la personne comme poète, comme flâneur, comme chercheur, comme respirateur.
  • C'est justement parce que l'ar-gent, et non l'utilité sociale, est le but, que le chômage existe.
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  • Notre première proposition est immédiatement applicable: suppression de toutes les mesures de contrôle contre les chômeurs, fermeture de toutes les agences et officines de flicage, manipulation statistique et propagande (ce serait notre contribu-tion aux restrictions budgétaires en cours), et versement automatique et inconditionnel des allocations augmen-tées des sommes ainsi épargnées.
  • Si le chômeur est malheureux, c'est aussi parce que le travail est la seule valeur sociale qu'il connaisse. Il n'a plus rien à faire, il s'ennuie, il ne connait plus personne, parce que le travail est souvent le seul lien social disponible. La chose vaut aussi pour les retraités d'ailleurs. Il est bien clair que la cause d'une telle misère existentielle est à chercher dans le travail, et non dans le chômage en lui-même. Même lorsqu'il ne fait rien de spécial, le Chômeur Heureux crée de nouvelles valeurs sociales. Il développe des contacts avec tout un tas de gens sympathiques. Il est même prêt à animer des stages de resocialisation pour travailleurs licenciés.
  • Car tous les chômeurs disposent en tout cas d'une chose inestimable : du temps.
  • le Chômeur Heureux ne soutient pas les partisans du partage du temps de travail, pour lesquels tout serait pour le mieux si chacun travaillait, mais 5, 3 ou même 2 heures par jour. Qu'est-ce que c'est que ce saucissonnage? Est-ce que je regarde le temps que je mets à préparer un repas pour mes amis? Est-ce que je limite le temps que je passe à écrire ce putain de texte? Est-ce que l'on compte, quand on aime?
  • Le Chômeur Heureux, lui, serait plutôt un "topiste", il bricole et expérimente à partir de lieux et d'objets qui sont à portée de main. Il ne construit pas de système, mais cherche toutes les occa-sions et possibilités d'améliorer son environnement.
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    évoqué par OuiShare
Aurialie Jublin

Mutations du travail, comment recréer des collectifs ? - Metis - 1 views

  • L'espace du travail est devenu tout à la fois étendu, en distances et en fréquence de mobilité et augmenté, numériquement. Cette mutation s'opère aujourd'hui, coûts obligent, trop souvent au détriment de la proximité domicile travail, des territoires dédiés individuellement (60% des salariés ne disposent pas d'un bureau individuel) et des repères (des productions immatérielles pour un travail invisible).
  • Bref, penser les espaces de travail de demain, c'est vider ces espaces des bureaux eux-mêmes au profit d'espaces appropriables par des collectifs, aisément accessibles en termes de localisation, au contraire de la tendance des 10 dernières années à s'éloigner en périphérie, et non « prescrits » dans leurs usages.
  • L'essentiel aujourd'hui de la valeur produite est immatérielle et servicielle. Elle mobilise un travail intellectuel dont la valeur ajoutée n'existe qu'à condition de s'inscrire dans des collectifs. Relativement à cette mutation, l'entretien, l'évaluation, la reconnaissance..., restent individuels. Ils sont toujours calés sur des objectifs que l'on ne sait pourtant plus fixer « objectivement » ou sur des compétences dont l'existence doit l'essentiel à l'organisation du travail et à l'expérience de l'activité collective. La question n'est plus simplement, comme on l'entend encore, de limiter les effets pervers d'une évaluation individuelle sur les performances ou même les compétences (par construction individualisante, stressante) sur les fonctionnements collectifs et la destruction du lien social.
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    "Nous sommes entrés dans le temps de l'infoduction , celui de la production intellectuelle pour une production immatérielle, dans une économie désormais tirée par les services. C'est un monde de connexion. Ici et là-bas ne se distinguent plus aisément. L'accélération produit à la fois l'urgence, l'instantanéité, la simultanéité voire l'ubiquité. D'horizontal, l'espace est de plus en plus vertical, avec l'ascenseur devenu, le premier moyen de transport mondial, d'un ici, en bas, à un ici plus haut. Le monde devient digital, avec son outil emblématique, le smartphone qui permet d'accéder aux données diffusées à l'échelle du globe, à l'aide d'un pouce. Disposer de données ne suffit cependant pas à construire des connaissances et des compétences collectives."
Aurialie Jublin

Travail et redistribution : une troisième voie ? - 2 views

  • Avec l’explosion du travail productif en dehors des structures au sein desquelles il était jusqu’alors cantonné, l’absence de redistribution de la valeur produite et l’automatisation, comment le travail pourrait-il encore jouer le même rôle social que par le passé ? Il est absolument nécessaire de redéfinir de ce qu’on entend par travail. Alors oui : nous n’avons sans doute plus les bonnes lunettes pour distinguer ce qui est du travail et ce qui n’en est pas. Mais une fois le constat dressé, le plus dur reste encore à faire : derrière le travail, c’est l’ensemble du modèle social qu’il faut repenser.
  • Reddit, un site américain dont l’intégralité du contenu est généré par les utilisateurs, a en ce sens récemment fait une annonce intéressante : après avoir levé 50 millions de dollars, le site a annoncé qu’il comptait en redistribuer 10 % à ses utilisateurs en recourant au BlockChain. Vous savez, il s’agit de ce système un peu obscur (sur lequel est notamment construite la monnaie virtuelle BitCoin) qui permet de décentraliser complètement les flux transactionnels. Certains n’hésitent pas à comparer l’invention du BlockChain à celle du protocole TCP/IP et donc du Web lui-même.
  • On peut par exemple évoquer La’Zooz, service de covoiturage construit autour de cette même technologie. Au lieu d’être centralisée au niveau d’une plateforme unique, l’information est présente sur toutes les extrémités du réseau. En théorie, cette forme d’organisation distribuée devrait également permettre de répartir la valeur produite de façon plus équilibrée. Pour ce qui est de La’Zooz, l’algorithme est basé sur un proof-of-movement : plus vous roulez (à plus de 20km/h), plus vous gagnez de d’argent ( environ 0,5 $/km).
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    "L'accroissement des inégalités dans nos sociétés industrialisées peut, en partie, être expliqué par la mutation du travail. Et, dans le même temps, les politiques publiques de redistribution montrent chaque jours leurs limites. N'y aurait-il pas une troisième voie à explorer ?"
abrugiere

Jean GADREY » Blog Archive » Le travail domestique : 33 % du PIB pour 160 % d... - 1 views

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    Le travail domestique a-t-il une valeur économique ?  "La reconnaissance sociale doit-elle toujours prendre des formes marchandes ? L'économie est-elle le seul vecteur de légitimité sociale et civique ?… Ces activités… qui ont… une valeur sociale, voire socialisante pour certaines, devraient être reconnues pour ce qu'elles sont : des activités utiles et qui nécessitent du temps, quand bien même ce temps ne s'exprime pas toujours en monnaie" Annie Fouquet 
Aurialie Jublin

Retour vers le futur : quand le capitalisme de plate-forme nous renvoie au « ... - 0 views

  • L’histoire de la théorie des organisations est indissociable de l’essor de la firme managériale. L’un des traits communs des premières théorisations, notamment celle de Ronald Coase en 1937 dans son célèbre article sur « la nature de la firme », est d’opposer le fonctionnement interne de la firme (hiérarchique, contrôlé) à celui (plus horizontal) du marché.
  • Cette distinction fondatrice, qui sert souvent d’introduction aux manuels de théorie des organisations, n’est évidemment plus de mise lorsque l’on se penche sur des plates-formes telles qu’Uber, Airbnb, Taskrabbit ou autres Deliveroo. Ces acteurs ne possèdent pas les actifs nécessaires à la réalisation de l’activité. À l’aide d’algorithmes (qui remplacent une grande partie du travail effectué par le management intermédiaire), les plates-formes pair-à-pair mettent en relation et organisent des transactions marchandes entre offreurs et demandeurs, eux-mêmes indépendants de la plate-forme. Ces « organisations-marché » se construisent sur une hybridation qui rend caduque l’idée d’une différence de nature entre entreprise et marché.
  • Dans la théorie de l’agence, la firme n’est plus vue comme une « entité » identifiable. Au contraire, son enveloppe disparaît au profit d’une « fiction légale », support d’un processus de contractualisation dont l’unique objectif est de maximiser la valeur pour l’actionnaire. De ce point de vue, Uber ou Airbnb, semblent constituer l’incarnation pure et parfaite de la firme « nœud de contrat » : elles se réduisent à une structure centrale légère et flexible (la « fiction légale »), qui pousse la logique d’externalisation à son paroxysme pour toutes les activités productives.
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  • Le rôle des plates-formes se résume à contractualiser, mettre en œuvre des algorithmes de mis en relation et de contrôle, et investir massivement en marketing. Mais elles n’ont que très peu d’actifs, ne produisent rien, et revendiquant une position de simple intermédiaire, ne sont pas responsables de grand-chose.
  • Le changement est considérable : là où l’entreprise managériale organisait et transformait le travail, la plate-forme contractualise, externalise, et contrôle à distance. Le travail n’est pas conçu par la plate-forme qui n’en est plus responsable. Le travail est sorti de l’entreprise. Là où l’entreprise était institution, il n’y a plus qu’un marché.
  • Les plates-formes pair-à-pair ne possèdent pas les actifs productifs. C’est donc aux « travailleurs » de constituer et d’apporter le capital nécessaire à la réalisation du travail, quitte à supporter les risques associés. L’individu doit constituer et mobiliser un capital préalable (sous la forme d’un véhicule pour les VTC, d’un bien immobilier dans le cas d’Airbnb) pour exercer son activité.
  • Ce contexte précapitaliste fait écho à de nombreux éléments qui caractérisent le travail sur les plates-formes : la disparition d’un espace de travail géré par l’employeur ; l’indépendance hiérarchique (mais la dépendance économique) des travailleurs qui n’entretiennent pas un lien hiérarchique mais marchand avec l’apporteur d’affaires ; la difficulté à penser une forme d’action et de représentation collective (ou syndicale) ; la difficulté à définir une frontière claire entre les sphères domestique, productive et professionnelle ; l’existence d’un travail pluriel avec des activités d’appoint (qui rappelle les « slashers », ces actifs qui cumulent plusieurs métiers) plutôt qu’une activité unique à temps plein ; enfin l’auto-organisation individuelle (les individus déterminent eux-mêmes leur degré d’engagement sur la plate-forme).
  • Curieux monde que celui d’Uber, dans lequel les travailleurs sont des capitalistes, souvent sans pouvoir, exploités par des manageurs virtuels (les algorithmes) d’une entreprise souvent qualifiée de « sans actifs » ! Dans l’univers des plates-formes, bien plus que la possession d’un capital productif, c’est le pouvoir de marché qui est déterminant.
  • Dans cette perspective, tout actif (matériel ou immatériel) peut être vu comme une ressource dormante, dont la valeur peut et doit être maximisée. Le nouvel « homo collaborans » calcule, arbitre et intègre une éthique financiarisée dans laquelle il gère en permanence sa propre valeur.
abrugiere

Le prix du livre RH 2012 : "Ce qui tue le travail", de Francis Ginsbourger - 1 views

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    "Dans une économie placée sous le signe de l'innovation et du service, la valeur dont dépend l'emploi n'est plus dans la force mécanique, dans des savoir-faire de plus en plus imitables (...). Elle est dans la coopération de ces différentes sources de valeur." Cette phrase énoncée en première partie du livre de Francis Ginsbourger, économiste du travail, résume à elle seule son propos.
Aurialie Jublin

Définitions des composantes de la Qualité de Vie au Travail - Social Advisor - 0 views

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    Six grands secteurs : - égalité des chances - Relations de travail/climat social - Santé au travail - Contenu du travail - Employabilité/développement professionnel - Partage et création de valeur
hubert guillaud

Trouver les gens qui ont une vocation plutôt que ceux qui veulent faire carri... - 1 views

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    L'entrepreneur et financier Brooke Allen - http://www.brookeallen.com -, qui a lancé le club Q54 - http://www.q54club.org - recommandait récemment dans les pages de Quartz d'écrire son histoire plutôt qu'un simple CV pour décrocher un job : http://qz.com/192347/to-get-a-job-write-your-story-instead-of-a-resume/ Il y évoquait le fait que ce qui a le plus de valeur est de trouver un but à son travail. Evoquant le livre à paraître de Aaron Hurst "L'économie du but", il explique que les gens les plus motivés ne cherchent ni un travail ni une carrière, mais une vocation. Et que les employeurs devraient surtout se soucier de trouver ces employés là ! Les gens qui cherchent un travail ne cherchent qu'à payer leurs factures. Ceux qui cherchent une carrière se moquent de leur travail. Seul ceux qui cherchent une vocation méritent d'être employés et d'être payés au prix fort.
Aurialie Jublin

Les machines feront de nous tous des intermittents - France Culture - 0 views

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    "Ce qu'on craignait depuis la fin du 19ème siècle est en train de se produire, dit Lanier, des machines et des programmes occupent une partie des emplois qui étaient ceux de la classe moyenne, accroissant le fossé entre un prolétariat toujours nécessaire à l'économie numérique et l'élite de cette même économie. La solution de Lanier est intéressante : que le simple fait d'être internaute soit rémunéré, car après tout, en fournissant des données à des entreprises qui ensuite les monnaient, nous créons de la valeur. La solution est très différente du revenu de base inconditionnel mais le constat n'est pas éloigné : le travail change, il faut imaginer de nouvelles formes de rémunération. Ne retrouve-t-on là une question qui est centrale dans l'intermittence : comment rémunérer ce qui est échappe aux vieilles définitions du travail ? Comment penser et caractériser qui est entre le travail ? Est-ce que le chômage est toujours de l'inactivité ? Parfois, on regrette (mais comme on le regrette à d'autres moments de la vie politique, quand on parle des retraites par exemple), que ces discussions ne soient pas l'occasion d'un vrai débat sur le travail, sa nature et son avenir. Car par bien des aspects, l'intermittence pourrait être un laboratoire permettant d'anticiper les mutations que va nous imposer la technologie, plutôt qu'un statut dont on a l'impression que beaucoup aimerait voir le disparaître."
Aurialie Jublin

Salarié sans patron ou CDI communautaire, les communs du travail se cherchent... - 0 views

  • Un des buts premiers d’OxaMYNE est de favoriser, de développer ou d’inventer les formes de valorisation économiques les plus adaptées pour chaque activité en fonction des statuts des intervenants, voire l’absence de statut.
  • Ainsi, étant donné le caractère expérimental de l’expérience, les projets expérimentaux, de recherche et développement ou encore dits “risqués” ou non conventionnels seraient ceux visés par un portage via OxaMyne.
  • La notion de CDI communautaire illustre bien la tentative (sémantique pour l’instant) de sortir du schéma intégré de l’entreprise hiérarchique pour aller vers de nouvelles formes qui ne soient pas seulement de la mutualisation de projets d’entreprises individuelles, mais qui articulent un projet en communs. Au fond, les gens veulent à la fois être indépendants mais embarqués dans des collectifs dont ils définissent les règles. J’y vois un lien avec les logiques d’habitat partagé, ou il s’agit de trouver une granularité en communs sans pour autant supprimer toute indépendance. La tentative d’OxaMyne est passionnante et il sera intéressant de suivre les évolutions de ce projet.
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  • Plus largement, tout se passe comme s’il fallait que les communs devaient entrer par effraction dans un monde du travail qui leur est par nature étranger (y compris dans l’ESS). Mais est-ce que les communs peuvent exister dans des formes plus classiques de travail salarié ? Ou pour le dire autrement, est-ce que les communs sont condamnés à rester des expériences marginales et alternatives aux formes les plus massives de travail ? J’essaierai d’y répondre très bientôt.
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    "Il y a 3 ans dans mon précédent blog, interpellé par l'émergence de l'économie collaborative sauvage (Uber) et des alternatives à ce modèle, j'explorais la notion de « communs de l'emploi » à travers les CAE et je posais ces questions : Mais n'y-a-t-il pas une troisième voie à explorer qui permettrait de protéger les cumulards des revenus du travail issu des géants du partage tout en faisant de la valeur produite un commun protecteur au sens des mutuelles du travail? Ces entrepreneurs-salariés de l'économie collaborative ne pourraient-il pas, une fois regroupés en communautés actives constituer de puissants leviers de transformation des conditions imposées par les multinationales de l'économie collaborative? Ne nous faut-il pas penser et pratiquer les communs des savoirs et des données en les reliant aux communs de l'emploi?"
Aurialie Jublin

Les jeunes face au travail: quatre portraits de groupe | Slate - 0 views

  • Ces quatre groupes diffèrent sur tant de points: potentialités de carrière, accès à l’emploi, statuts, univers culturel et politique, capacité de mobilité et horizon géographique…. Vivent-ils dans des bulles étanches l’une à l’autre? Pas si sûr, car ils ont vécu ensemble les profonds changements qui ont affecté les sociétés européennes ces vingt dernières années, et entre membres de cette génération existe une certaine solidarité.
  • Les nouvelles générations accordent presque plus d’importance à cette dimension de l’existence que les actifs plus âgés —contrairement à une idée qui leur impute un tropisme essentiellement hédoniste. Dans un contexte de pénurie, la valeur travail, en fait, s’est renchérie.
  • Si les aspects utilitaires comme le salaire et la sécurité sont d’abord recherchés (en moyenne) lors d’une première embauche, les jeunes valorisent aussi hautement ce qu’un emploi apporte au développement personnel et sont attentifs à la qualité des relations qui règnent dans l’entreprise. Ce dernier souci, par exemple, peut leur faire préférer un emploi qui a du sens à une stabilité de l’emploi. Enfin, contestant le spectre du travail comme horizon unique, ils s’attendent à ce que ses conditions d’exercice soient compatibles avec la vie personnelle.
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    "Diverse dans sa formation, son ambition, son intégration, la jeunesse française a pour point commun un rapport complexe et fort à la valeur travail, qui ne rend que plus visible l'année perdue par le nouveau gouvernement sur le sujet."
Aurialie Jublin

Salaire à vie: l'emploi est mort, vive le salariat! | Slate - 1 views

  • L'échelle des revenus serait de 1 à 4, soit de 1.500 à 6.000 euros. Le passage d'un niveau à l'autre serait fonction de la qualification, équivalent du grade dans la fonction publique, attestant qu'une personne «peut participer à un certain niveau de création de valeur économique et a donc droit à un tel niveau de salaire». Ces qualifications, dont la liste précise serait sujette à délibérations, incluraient l'ancienneté, la pénibilité, les diplômes...
  • Pour cet universitaire, le chantage à l'emploi fait de nous des «mineurs sociaux» qui ne sont pas reconnus comme «producteurs de valeur économique», et le salaire à vie nous transformerait en «majeurs sociaux».
  • Il rappelle que le salaire à vie existe déjà: en effet, les fonctionnaires et les retraités touchent déjà un salaire universel. En le généralisant à l'ensemble des Français, le sociologue ne veut pas seulement éradiquer la misère, mais bien dessiner les contours d'un nouveau système:
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  • En effet, entre les cotisations dites «patronales» et «salariales», près de la moitié de notre salaire est aujourd’hui socialisé et permet de financer la sécurité sociale et les minimas sociaux. Bernard Friot propose de prolonger cette conquête et de socialiser 100% du salaire.
  • Mais Bernard Friot ne s'arrête pas là: il propose que toute la valeur ajoutée de l'entreprise soit socialisée et que le profit soit donc supprimé. L'argent ainsi collecté servirait à payer les salaires mais aussi l'investissement des entreprises et la Sécurité sociale.
  • Les porteurs de projets devraient demander des financements auprès d'une caisse chargée d'en étudier la viabilité et l'utilité. Ainsi, ils ne seraient plus dépendants des prêts bancaires, de leur épargne personnelle ou du bon vouloir des apporteurs de capitaux et leur vision court-termiste.
  • Pour autant, les entrepreneurs, qu'il définit comme «des personnes qui impulsent des productions et des collectifs de travail» existeront toujours, de même que la hiérarchie au sein des entreprises.
  • Enfin, il met en garde contre «l'ethnocentrisme petit-bourgeois» qui fait croire que certains arrêteront leur activité jugée dégradante. S'appuyant sur une étude, il relève que les éboueurs, contrairement à ce que l'on pourrait croire, non seulement aiment leur métier mais ont conscience de leur utilité sociale. Il faut ajouter à cela le besoin humain de reconnaissance de son utilité sociale, qui passe notamment par le travail.
  • Un autre argument avancé contre le salaire à vie est la nécessité d'avoir des entrepreneurs compétents dont la seule motivation serait l'argent.
  • Bernard Friot fait valoir que sur le web, la coopération non lucrative marche très bien, prenant l'exemple des logiciels libres. De même, dans le milieu universitaire, la motivation n'est pas tant le salaire que celle d'être «le premier à mettre à jour une nouveauté».
  • Les défenseurs du revenu de base mettent également en cause le caractère constructiviste de la proposition de Friot: elle ne laisserait pas assez de place à l'individu pour décider de la société dans laquelle il veut vivre, contrairement au revenu de base, qui serait lui plus humaniste et adaptable aux volontés de tous.
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    "Et si, de la même manière que le suffrage universel est venu récompenser notre capacité à tous participer à la chose publique, un salaire à vie venait consacrer notre capacité à tous produire de la valeur? C'est l'idée mise en avant par l'économiste et sociologue Bernard Friot."
Aurialie Jublin

Faut-il taxer l'exploitation des données personnelles ? - 0 views

  • la collecte de ces données relève d'une forme de "travail gratuit" des utilisateurs d'un service en ligne. De plus, le numérique a cette capacité de tout transformer, à commencer par la notion même d'entreprise, dont la valeur n'est plus uniquement produite par ses salariés et ses fournisseurs, mais aussi par ses utilisateurs. Pire, il se joue complètement des frontières et pénaliserait même les Etats.
  • Et ces fameuses données personnelles, plutôt que d'en taxer l'exploitation, ne pourrait-on pas en négocier un partage d'usage pour que l'Etat à son tour les utilisent pour développer des services à valeur ajoutée ? Le rapport aborde la question en évoquant l'initiative MesInfos (exploitation de infos gratuites si les données son restituées) à laquelle réfléchit la Fing et en cours d'implantation aux Royaume Uni. 
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    Imposer les bénéfices issus du "travail gratuit" des internautes, c'est la principale proposition du rapport Collin & Colin sur la fiscalité numérique : Objectif : capter un peu de la valeur réalisée par les Google, Facebook, Apple et autre Amazon, qui ne paient quasiment aucun impôt en France, ni ailleurs d'ailleurs, grâce à leur judicieux mécanisme d'optimisation fiscale via les paradis fiscaux.
Aurialie Jublin

Vers de nouvelles propositions de valeur - Nicolas Colin - 0 views

  • La seule manière pour les entreprises de survivre dans cette économie est de détourner leurs utilisateurs d’une vulgaire comparaison des prix. Rappelons-le : dans l’économie numérique, il y a toujours mieux et moins cher ailleurs. C’est pourquoi les entreprises dont la proposition de valeur est purement transactionnelle finissent par disparaître, écrasées par la rudesse de la concurrence sur les prix. Mais si vous créez une expérience qui dépasse le transactionnel et s’étend à l’inspiration, à la recommandation, au service, à la valorisation, à l’interaction, alors vous avez une chance que vos clients ne regardent plus seulement le prix mais se posent une question beaucoup plus subtile : avec quelle entreprise suis-je le plus à l’aise? Quelle est celle qui m’offre un haut niveau de qualité ? C’est le défi relevé par Amazon. Il lui a permis de se distinguer de tous les autres « e-commerçants ». Tandis qu’ils se font concurrence uniquement sur le prix, Amazon a développé pour ses clients une extraordinaire expérience d’inspiration, d’achat et de service dont le prix n’est plus qu’un paramètre.
  • L’économie numérique créera des emplois, majoritairement non qualifiés d’ailleurs, dès lors que nos institutions seront mises à niveau. Pour créer des emplois dans l’économie numérique, il nous manque trois choses : un financement de l’économie adapté, ménageant plus de place au capital-risque ; des réglementations sectorielles en phase avec le nouveau régime de création de valeur ; enfin, une protection sociale qui couvre les risques qui deviendront les plus critiques dans l’économie numérique. La difficulté à se loger et l’intermittence – c’est-à-dire le fait que nous changerons de plus en plus d’employeur et que nos parcours professionnels seront caractérisés par la discontinuité – constituent les risques les plus aigus dans l’économie numérique de demain.
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    "Les modèles d'affaire qui émergent aujourd'hui offrent l'image d'une hyperconcurrence. Dans l'économie numérique, il y a toujours mieux et moins cher ailleurs, et cette dynamique déborde aujourd'hui les frontières du Net. Comment une entreprise peut-elle survivre dans cette jungle, comment peut-elle se distinguer? De nouvelles logiques émergent, de nouvelles propositions de valeur qui pourraient devenir la clé du monde économique de demain."
Aurialie Jublin

Billet : Que signifie manager en 2013 ? | Expectra - 0 views

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    "Dans ce cadre, le manager doit revisiter son rôle et assurer quatre missions : - Donner du sens à l'action collective, en permettant à chacun d'insérer ses activités dans une stratégie globale. Selon la parabole des maçons, chacun d'entre nous peut tailler des pierres, construire un mur ou bâtir une cathédrale. Tout dépend de la communication de celui qui détient les plans. - Faire converger les enjeux stratégiques de l'entreprise avec les compétences et aspirations de ses collaborateurs, en positionnant les bonnes personnes sur les bons projets au bon moment. Sachant qu'un développeur informatique est deux fois plus efficace lorsqu'il est motivé, autant lui confier un projet qui l'intéresse, parce qu'il lui permet de renforcer une compétence ou de découvrir une nouvelle technologie, - Proposer un environnement de travail, combinant attentes individuelles et valeurs collectives, permettant à chacun de donner le meilleur de lui-même. On pense immédiatement au télétravail dans le cas de personnes habitant loin de leur lieu de travail. Le manager doit néanmoins veiller au fait que répondre aux attentes (légitimes) individuelles ne crée pas une organisation bancale, ou une culture ne répondant plus aux valeurs de l'entreprise, - Arbitrer une décision quand - et seulement quand - cela est nécessaire. Par exemple, le choix de recruter ou non une personne supplémentaire au sein de l'équipe nécessite de croiser a minima des informations financières organisationnelles et stratégiques. Le manager est parfois le seul à détenir toutes ces informations."
Aurialie Jublin

Travail et exclusion : comment Emmaüs réinvente le revenu minimum ?  - Metis - 0 views

  • La motivation des salariés d'Emmaüs justifie le niveau de leur rémunération Tout d'abord, il faut savoir que les salariés des associations jugent leurs salaires et leurs avantages non pécuniaires (assurance santé, congé maternité rémunéré) moins élevés que dans les secteurs privés et public, mais ils ne considèrent pas leur rémunération comme étant particulièrement inéquitable. A Emmaüs, le salarié s'engage avant tout parce qu'il partage les valeurs. Or, dans le cas des Communautés Emmaüs, les salariés ne sont pas les seuls travailleurs associatifs à percevoir une rémunération. Au sein des Communautés, les Compagnons touchent ce que l'association appelle un pécule mensuel d'un montant qui s'élève aux environs de 200€ mensuel. Les compagnons ont un statut particulier de travailleurs solidaires.
  • un compagnon est d'abord une personne en risque d'exclusion qui n'a pas fait le choix de travailler dans une communauté Emmaüs : pour faire simple, son choix est limité entre travailler et vivre dans une communauté ou vivre dans la rue. Le Compagnon est à la fois le bénéficiaire et la principale de force de travail des Communautés. Sa position devrait légitimement lui permettre de disposer des moyens et des ressources, nécessaires à son bien-être. Or, l'enquête de terrain a prouvé que ces derniers souffrent parfois d'un manque de reconnaissance et d'un faible niveau de rémunération. On a inculqué aux compagnons le principe que le travail leur rendrait la dignité. Mais, hormis la dignité et les avantages solidaires liées à la vie communautaire que gagnent-ils à travailler au sein des Communautés.
  • L'allocation hebdomadaire versée par l'équipe de direction n'est pas un «salaire», et les Compagnons ne sont pas des employés.
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  • La politique salariale au sein des Communautés consiste dans la mise en place d'un salaire minimum et d'avantages solidaires. Il est clair que le faible niveau de rémunération d'une main d'œuvre aussi nombreuse constitue un avantage compétitif indéniable. Or, il ne s'agit pas non plus d'exploitation, car l'expérience d'Emmaüs démontre qu'un salaire minimum aussi réduit est efficace s'il s'accompagne non seulement d'autres formes d'allocations ou prestations solidaires, mais d'un vrai dispositif conduisant à sortir de la pauvreté.
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    "Au lieu de s'attarder sur les échecs du RSA, cet article décrit dans quelles circonstances certains emplois sont faiblement rémunérés et quels sont les mécanismes qui découlent de certaines relations salariales. Pour cela, cet article prend exemple sur le cas des stratégies salariales au cœur du système des Communautés du mouvement Emmaüs."
abrugiere

Architecture Organisationnelle: Esquisse d'une "Entreprise 3.0" - 0 views

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    un travail de synthèse d'idées en vogue (et tout à fait proches des nôtres, mais ne nous cite pas... :( ) sur les transformations du travail. 1 - une nouvelle vision du travail (recherche du sens, etc.) 2 - une nouvelle définition du management et du manager 3- une nouvelle vision de la valeur 4 - une nouvelle vision de la communication A lire !
abrugiere

"La multiplication des chefs de projet est une catastrophe managériale majeur... - 1 views

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    l'exemple de ce qui est pour moi la catastrophe managériale majeure : la multiplication des chefs de projet, le fonctionnement "en mode projet" Pour les sciences sociales, avoir du pouvoir c'est contrôler quelque chose d'important pour les gens qui vont travailler ensemble. Comment voulez-vous que la personne nommée chef de projet ait une quelconque autorité si elle ne contrôle pas une ressource stratégique ? l'engagement est la deuxième valeur la plus citée dans les entreprises européennes. Cela fait quinze ans là aussi que les sociologues parlent de ces phénomènes. Bien sûr que l'engagement (défini comme mettre dans son travail un peu plus de soi que ce que prévoit le contrat de travail) est un facteur de productivité. Aujourd'hui, de plus en plus de salariés préfèrent mettre ce surplus ailleurs que dans l'entreprise, dans l'associatif, le non marchand... Ils se désintéressent du gain monétaire. Le désengagement va coûter très cher aux entreprises.
Aurialie Jublin

Il ne faudrait jamais travailler gratuitement. Et Joker serait d'accord | Slate.fr - 1 views

  • Finalement, il n'y aurait qu'une seule raison militant pour le travail gratuit: lutter contre la corruption. Cela peut «pousser à la corruption si on est dans un état d’esprit où on ne travaille que pour l’argent», avance Tyler Cowen, professeur d’économie à la George Mason University. Charlie Hoehn va dans le même sens. A force de toujours attendre une contrepartie financière, on risque «d’abaisser ses standards et d’accepter de piètres boulots».
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    "En acceptant de travailler gratuitement «on met en péril non seulement le futur de ses aînés, mais surtout son propre avenir à long-terme», argumente Barney Hoskyns, critique de musique et cofondateur de Rock's Backpages. Selon lui, il sera impossible de faire payer quoi que ce soit si on a déjà démontré que ça n'avait aucune valeur."
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