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INSEE - L'espérance de vie par niveau de vie : chez les hommes, 13 ans d'écar... - 0 views

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    "Plus on est aisé, plus l'espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l'espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d'écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres. Aux alentours d'un niveau de vie de 1 000 euros par mois, 100 euros supplémentaires sont associés à 0,9 an d'espérance de vie en plus chez les hommes et 0,7 an chez les femmes, tandis que l'écart n'est plus que de 0,3 an et 0,2 an aux alentours d'un niveau de vie de 2 000 euros par mois. Les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes (6 ans en moyenne). Elles vivent même en général plus longtemps que les hommes les plus aisés : celles dont le niveau de vie se situe parmi les 70 % les plus aisées ont une espérance de vie plus longue que les hommes parmi les 5 % les plus aisés. Les personnes les plus aisées ont plus souvent un diplôme du supérieur, mais cela n'explique qu'en partie les écarts d'espérance de vie selon le niveau de vie. Avec ou sans diplôme, plus on est aisé, plus l'espérance de vie augmente. "
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Centre d'observation de la société - Le chômage frappe la jeunesse, mais touc... - 0 views

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    "Près d'un jeune actif 1 sur cinq de 15-24 ans est au chômage. Ce phénomène n'est pas récent : en 1985, le taux de chômage des jeunes atteignait déjà ce niveau. Depuis trente ans, le taux joue au yoyo, entre 15 % et 25 %. Pour les plus âgés, la montée est plus constante entre le milieu des années 1970 et des années 1990. Au cours de la même période, chez les 25-49 ans, le taux passe de 2,5 à 9,5 % à son maximum en 1997. Depuis il a oscillé entre 7 et 10 % (2015). Chez les plus de 50 ans, le taux a atteint son maximum en 1998 à 7 %. Cela fait trente ans que le taux de chômage des jeunes se situe à un niveau très élevé. Les jeunes de 20 ans de 1985 ont aujourd'hui 55 ans. Des générations dont toute la carrière s'est déroulée sur fond de chômage approchent aujourd'hui de l'âge de la retraite. Avec des  conséquences plus graves pour les moins qualifiés dont l'insertion dans l'emploi durable est plus longue et dont les carrières sont souvent entrecoupées de périodes de chômage ou de contrats à durée déterminée."
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Semaines sociales de France - Inégalités d'espérances de vie - 0 views

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    "L'espérance de vie à la naissance s'accroît depuis plus d'un siècle d'au moins deux à trois mois par an. La France fait partie des pays ayant la plus forte espérance de vie (82 ans). La mortalité étant maintenant très faible pour les enfants et les jeunes adultes, sa baisse actuelle concerne les personnes âgées. L'écart d'espérance de vie entre les femmes et les hommes, élevé en France, se réduit. Il était de 8,2 ans en 1994. Il est de 6 ans en 2015. On ne sait pas à quel rythme l'espérance de vie continuera à croître à l'avenir, ou bien si elle plafonnera. Dans la suite, afin d'analyser les écarts entre catégories sociales et entre diplômés, je ne traiterai que de l'espérance de vie à l'âge de 35 ans."
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DREES - Invalidité et minima sociaux : quels effets du passage de la retraite... - 0 views

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    Près d'une personne sur trois n'est ni en emploi, ni à la retraite aux alentours des 60 ans, c'est-à-dire juste avant l'âge minimal de départ à la retraite de droit commun. La majorité d'entre elles sont dans une situation de chômage ou d'invalidité ; d'autres sont couvertes par un minimum social ou ne touchent aucun revenu personnel. Le recul de l'âge d'ouverture des droits à la retraite de 60 à 62 ans, instauré par la réforme des retraites de 2010, induit un décalage du départ à la retraite. Il a également un effet direct sur ces prestations, notamment via une persistance accrue de la situation des personnes hors de l'emploi. Entre 125 000 et 150 000 personnes supplémentaires bénéficieraient d'une pension d'invalidité entre 60 et 62 ans, soit un peu moins de 8 % de cette classe d'âge, occasionnant à partir de fin 2017, un surcoût d'environ 1,2 à 1,5 milliard d'euros pour les régimes gestionnaires des pensions d'invalidité . Parallèlement, environ 80 000 personnes supplémentaires - soit 5 % de la classe d'âge - seraient allocataires de l'un des trois principaux minima sociaux en termes d'effectifs, pour un supplément d'allocations versées de l'ordre de 600 millions d'euros par an.
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Ifop - Regards franco-allemands sur les défis démographiques de l'Europe - 0 views

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    A quelques semaines des élections européennes du mai 2019, Alliance Vita a souhaité connaitre l'opinion des Français et des Allemands sur les grands enjeux démographiques. Cette enquête révèle des conceptions convergentes quant aux solutions à apporter au vieillissement des populations, mais divergentes sur les questions liées à la natalité. Face à la problématique de l'isolement des personnes âgées, les Français et les Allemands retiennent la même hiérarchie entre les solutions proposées dans l'enquête en privilégiant largement des logiques de solidarité (plus de 50% des citations pour « développer des modes d'accompagnement de la dépendance » et « valoriser la solidarité entre les générations »), à des logiques d'ajustement des équilibres démographiques (moins de 30% des citations pour « accroître le recours à l'euthanasie pour les personnes âgées qui le demandent » ; moins de 20% pour « favoriser la venue de populations extra-européennes plus jeunes » et « encourager la natalité »). Si le rapport des Français et des Allemands au vieillissement de la population est assez proche malgré quelques nuances, leurs regards respectifs sur les enjeux liés à la natalité sont en revanche très différents. Les Français retiennent ainsi à égalité « les conditions de vie difficiles pour les familles » (52% des citations) et « la peur de l'avenir » (52%) comme les principales raisons expliquant le décalage entre le désir d'enfant et les naissances effectives. Si les Allemands mettent également « les conditions de vie difficiles pour les familles » en haut de classement (46%), c'est cette fois-ci à égalité avec « la faiblesse des politiques familiales, l'insuffisance des aides accordées aux familles avec enfants » (46% contre 16% seulement en France). On observe enfin que, malgré des situations économiques et sociales très différentes (3,2% de chômage en Allemagne, 8,8% e
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Petits frères des pauvres - Isolement des personnes âgées : les effets du con... - 0 views

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    Depuis 3 ans, les Petits Frères des Pauvres publient un rapport sur une des problématiques vécues par les aînés isolés. Face à la grave crise du coronavirus qui a touché le monde entier et notamment la France, la 4e édition de ce rapport est consacrée aux effets du confinement sur les personnes âgées (étude CSA Research sur 1500 personnes de 60 ans et plus, financée par la Fondation des Petits Frères des Pauvres). Notre étude révèle que, durant le confinement, les relations familiales se sont intensifiées pour une majorité de personnes mais que les relations amicales et de voisinages ont diminué. Malheureusement, 720 000 personnes âgées n'ont eu aucun contact avec leur famille durant le confinement. Si 87 % des personnes âgées ont eu quelqu'un à qui se confier pendant le confinement, 650 000 personnes âgées n'ont trouvé personne à qui parler. D'ailleurs, elles auraient bien eu besoin de confier les conséquences négatives du confinement sur leur vie : pour 41 % des personnes âgées, il avait un impact négatif sur leur santé morale et 31 % sur leur santé physique. Pendant ces longues semaines de confinement, les personnes âgées se sont senties seules régulièrement : en effet, 32 % des Français de 60 ans et plus ont ressenti de la solitude tous les jours ou souvent, soit 5,7 millions de personnes. 13 % ont ressenti cette solitude de façon régulière. Et pour combler cette solitude, nos aînés auraient bien eu besoin d'aide… mais notre étude montre que 500 000 personnes de 60 ans et plus n'ont pas reçu l'aide dont elles avaient besoin. Même si elles n'en n'ont pas elles-mêmes bénéficié, les personnes âgées sont 69 % à constater l'élan de solidarité envers elles pendant la crise mais seulement 31 % pensent que les Français seront plus solidaires après la crise…
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Collectif Les morts de la rue - Résumé - Mortalité des personnes sans-domicil... - 0 views

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    Le Collectif Les Morts de la Rue, créé en 2002, est une association collectant des données sur les décès des personnes sans domicile. L'enquête Dénombrer et Décrire, qu'il pilote, a pour objectif : - Estimer le nombre de décès de personnes sans-domicile survenus en France, - Décrire les caractéristiques des personnes sans-domicile et anciennement sans-domicile décédées en France, notamment les causes de mortalité et les parcours avant le décès. Il s'agit d'une étude rétrospective, posthume, basée sur les déclarations des tiers (amis, famille, proches, etc), qui a été menée à l'aide d'un questionnaire standardisé concernant les décès de personnes sans-domicile et anciennement sans-domicile. La méthode mise en œuvre en 2015 reste identique aux années 2012, 2013 et 2014 afin de pouvoir comparer les données. L'édition 2016, qui porte sur la situation en 2015, approfondit trois thèmes : la saison du décès, l'addiction à l'alcool et les liens sociaux des personnes sans-domicile. Ces personnes étaient majoritairement des hommes (92%). Ils sont décédés à 49 ans en moyenne. Ils ont connu un long parcours de rue, 10 ans en moyenne. 24% des personnes ont passé plus de 10 ans à la rue. Les causes de perte de logement le plus fréquemment citées sont la séparation conjugale, la maladie, et la migration.
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Collectif Les morts de la rue - Rapport complet - Mortalité des personnes san... - 0 views

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    Le Collectif Les Morts de la Rue, créé en 2002, est une association collectant des données sur les décès des personnes sans domicile. L'enquête Dénombrer et Décrire, qu'il pilote, a pour objectif : - Estimer le nombre de décès de personnes sans-domicile survenus en France, - Décrire les caractéristiques des personnes sans-domicile et anciennement sans-domicile décédées en France, notamment les causes de mortalité et les parcours avant le décès. Il s'agit d'une étude rétrospective, posthume, basée sur les déclarations des tiers (amis, famille, proches, etc), qui a été menée à l'aide d'un questionnaire standardisé concernant les décès de personnes sans-domicile et anciennement sans-domicile. La méthode mise en œuvre en 2015 reste identique aux années 2012, 2013 et 2014 afin de pouvoir comparer les données. L'édition 2016, qui porte sur la situation en 2015, approfondit trois thèmes : la saison du décès, l'addiction à l'alcool et les liens sociaux des personnes sans-domicile. Ces personnes étaient majoritairement des hommes (92%). Ils sont décédés à 49 ans en moyenne. Ils ont connu un long parcours de rue, 10 ans en moyenne. 24% des personnes ont passé plus de 10 ans à la rue. Les causes de perte de logement le plus fréquemment citées sont la séparation conjugale, la maladie, et la migration.
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Véronique Fayet : «Pratiquer la charité, c'est aussi agir pour la justice» - ... - 0 views

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    "Ancienne adjointe au maire de Bordeaux, Véronique Fayet vient d'être élue présidente du Secours catholique. A 60 ans, cette femme de conviction, engagée depuis vingt-cinq ans dans la vie politique locale, a la lourde tâche de succéder à François Soulage qui, durant son mandat de six ans, aura contribué à réveiller cette grande institution. Elle est la première femme à accéder à cette responsabilité. Entretien."
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Mathurin, 28 ans, et Germaine, 96 ans, colocataires pour le meilleur et pour ... - 0 views

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    "Stéphane Audouin, dit Mathurin, a habité entre ses 28 et ses 30 ans chez une nonagénaire. De cette expérience de colocation intergénérationnelle peu banale, il a tiré un recueil d'anecdotes et d'illustrations, J'habite au troisième âge. "
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Sondage CSA - Enquête sur le lien social de proximité - 0 views

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    Amenés à se prononcer sur l'état du lien social en France, le grand public et les Maires font part d'un constat plutôt mitigé . D'un côté, les relations entre les Français sont jugées plutôt bonnes par le grand public et encore davantage par les Maires . Dans le détail, les rapports au sein des familles enregistrent le plus de réponses positives ( 76 % des Français les jugent « bonnes », 80 % des Maires) suivies des relations entre hommes et femmes ( 75 % et 90 % ), celles entre les différentes générations ( 58 % et 73 % ) puis celles entre voisins ( 55 % et 65 % ) . Les relations au sein des entreprises semblent en revanche être le parent pauvre de la proximité puisque seuls 39 % du grand public et 49 % des Maires y jugent les relations bonnes . Notons par ailleurs qu'un certain nombre de clivages se font jour au sein des Français sur la perception de ces différentes relations . Les 18 - 24 ans se montrent moins optimistes sur l'état des relations au sein des familles ( 67 % les jugent « bonnes », au lieu de 76 % en moyenne) et entre les différentes générations ( 53 % au lieu de 58 % ), à l'inverse des personnes de 65 ans et plus qui sont elles légèrement plus optimistes sur ces deux points (respectivement 81 % et 64 % ) . D'autres phénomènes sont aussi à relever, comme le fait que les hommes soient un peu plus optimistes que les femmes sur l'état des relations hommes / femmes ( 78 % les jugent « bonnes », contre 72 % chez les femmes), signe sans doute d'une plus grande sensibilité des femmes aux problèmes persistants dans ce domaine . On peut aussi constater que les relations entre voisins sont plus favorablement perçus dans les communes rurales ( 56 % ) que dans l'agglomération parisienne ( 50 % ), écart logique tant l'intensité des relations de voisinage varie selon le type de commune . Il est enfin à noter que les relations au sein des entreprises sont vues de façon plus positive chez les salari
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Michel Jaouen, ce "sacré bonhomme" - Portraits - La Vie - 0 views

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    "Alors qu'il avait 73 ans, le père Michel Jaouen (décédé le 7 mars à l'âge de 95 ans), qui continuait d'emmener en mer des jeunes toxicomanes, s'était confié à La Vie. Portrait d'un prêtre marin hors du commun. Pas question pour ce jésuite impétueux de rester à fond de cale dans un collège. Du large! En 68, pour remettre à flot les toxicos, il arme le Bel Espoir, une vieille coque de bois. Et bon vent ! A 73 ans, ce flibustier du Bon Dieu tient toujours bon la barre. "
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Ministère des solidarités - Résumé des 21 mesures - Stratégie nationale de pr... - 0 views

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    À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, le 17 octobre, le ministère des Solidarités et de la Santé a mis en ligne le document exposant la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, accompagné de nombreuses annexes sur les travaux d'élaboration de la stratégie. Sous-titré "Investir dans les solidarités pour l'émancipation de tous", ce document de référence de 120 pages détaille les mesures présentées par Emmanuel Macron le 13 septembre dernier. Il commence par présenter le constat : une augmentation des dépenses sociales qui contient la pauvreté mais ne la fait pas reculer, une société française marquée par la reproduction de la pauvreté (avec une forte vulnérabilité des plus jeunes), un système de solidarité caractérisé par sa complexité - qui favorise le non recours - et par la faiblesse du retour à l'emploi et, enfin, un accompagnement insuffisant vers l'emploi des bénéficiaires du RSA. Le document rappelle aussi les cinq engagements qui structurent la stratégie de lutte contre la pauvreté : l'égalité des chances "dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté", la garantie des droits fondamentaux des enfants, un parcours de formation garanti pour tous les jeunes, l'évolution vers des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l'activité et, enfin, l'investissement en faveur de l'accompagnement de tous vers l'emploi. Cette première partie s'achève par la présentation des trois "leviers de transformation" : tout d'abord un "choc de participation" et la rénovation du travail social, ensuite un pilotage de la stratégie à partir des territoires, enfin une stratégie évaluée et un fonds d'investissement social. Tous ces éléments figuraient déjà dans la présentation de la stratégie de lutte contre pauvreté, lors de son lancement le 13 septembre dernier. Le plus intéressant du document mis en ligne par l
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Ministère des solidarités - Document de référence - Stratégie nationale de pr... - 0 views

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    À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, le 17 octobre, le ministère des Solidarités et de la Santé a mis en ligne le document exposant la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, accompagné de nombreuses annexes sur les travaux d'élaboration de la stratégie. Sous-titré "Investir dans les solidarités pour l'émancipation de tous", ce document de référence de 120 pages détaille les mesures présentées par Emmanuel Macron le 13 septembre dernier. Il commence par présenter le constat : une augmentation des dépenses sociales qui contient la pauvreté mais ne la fait pas reculer, une société française marquée par la reproduction de la pauvreté (avec une forte vulnérabilité des plus jeunes), un système de solidarité caractérisé par sa complexité - qui favorise le non recours - et par la faiblesse du retour à l'emploi et, enfin, un accompagnement insuffisant vers l'emploi des bénéficiaires du RSA. Le document rappelle aussi les cinq engagements qui structurent la stratégie de lutte contre la pauvreté : l'égalité des chances "dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté", la garantie des droits fondamentaux des enfants, un parcours de formation garanti pour tous les jeunes, l'évolution vers des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l'activité et, enfin, l'investissement en faveur de l'accompagnement de tous vers l'emploi. Cette première partie s'achève par la présentation des trois "leviers de transformation" : tout d'abord un "choc de participation" et la rénovation du travail social, ensuite un pilotage de la stratégie à partir des territoires, enfin une stratégie évaluée et un fonds d'investissement social. Tous ces éléments figuraient déjà dans la présentation de la stratégie de lutte contre pauvreté, lors de son lancement le 13 septembre dernier. Le plus intéressant du document mis en ligne par l
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Ministère des solidarités - Annexes - Stratégie nationale de prévention et de... - 0 views

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    À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, le 17 octobre, le ministère des Solidarités et de la Santé a mis en ligne le document exposant la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, accompagné de nombreuses annexes sur les travaux d'élaboration de la stratégie. Sous-titré "Investir dans les solidarités pour l'émancipation de tous", ce document de référence de 120 pages détaille les mesures présentées par Emmanuel Macron le 13 septembre dernier. Il commence par présenter le constat : une augmentation des dépenses sociales qui contient la pauvreté mais ne la fait pas reculer, une société française marquée par la reproduction de la pauvreté (avec une forte vulnérabilité des plus jeunes), un système de solidarité caractérisé par sa complexité - qui favorise le non recours - et par la faiblesse du retour à l'emploi et, enfin, un accompagnement insuffisant vers l'emploi des bénéficiaires du RSA. Le document rappelle aussi les cinq engagements qui structurent la stratégie de lutte contre la pauvreté : l'égalité des chances "dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté", la garantie des droits fondamentaux des enfants, un parcours de formation garanti pour tous les jeunes, l'évolution vers des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l'activité et, enfin, l'investissement en faveur de l'accompagnement de tous vers l'emploi. Cette première partie s'achève par la présentation des trois "leviers de transformation" : tout d'abord un "choc de participation" et la rénovation du travail social, ensuite un pilotage de la stratégie à partir des territoires, enfin une stratégie évaluée et un fonds d'investissement social. Tous ces éléments figuraient déjà dans la présentation de la stratégie de lutte contre pauvreté, lors de son lancement le 13 septembre dernier. Le plus intéressant du document mis en ligne par l
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PARIS _ « Le sens de ma vie, c'est l'autre » - 0 views

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    "Son visage, sa musique sont connus de toute la France. À 26 ans, le chanteur-compositeur Vianney s'est fait une place et un nom au sein de la scène musicale française. Dans l'ombre, il participe, depuis cinq ans, à l'opération Hiver solidaire qui fête ses dix ans le 19 janvier. Interview."
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Institut Montaigne - Seine-Saint-Denis : le Covid-19 exalte les inégalités - 0 views

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    "Le Covid-19 n'épargne aucun continent, aucun pays ni aucun territoire : "ce virus n'a pas de passeport", selon la formule consacrée du président de la République. Cependant, comme ses ancêtres auparavant, le Covid-19 est plus susceptible de se propager dans les populations qui vivent dans les conditions matérielles les plus désastreuses. Quelques jours après l'annonce du confinement, Paris s'était brusquement arrêté. Selon les données de géolocalisation contenues dans les téléphones, entre le 13 et le 20 mars, plus d'un million de Franciliens auraient déserté leur région pour rejoindre leurs résidences secondaires et supporter un confinement qui promettait d'être long. A quelques stations de métros, aux portes de Paris, les Séquano-Dionysiens (habitants de la Seine-Saint-Denis) ne sont pas ignorants des injonctions du gouvernement à rester chez soi, ni du bienfait qu'il y aurait de trouver un asile ailleurs pour mieux supporter l'enfermement, et moins encore à l'évidence de la nécessité de protéger les siens. Ils n'en ont simplement pas le privilège. Contraints par la nécessité économique qui impose, pour certains, le maintien de déplacements professionnels et happés par un irréfrénable besoin d'air frais pour fuir une promiscuité insupportable, les Séquanos-Dionysiens propagent de facto le virus. Entre le 28 mars et le 3 avril, la mortalité dans le département a augmenté de 47 % par rapport à la semaine précédente (la semaine du 21 au 27 mars ayant déjà révélé une augmentation de 63 % de la mortalité par rapport à la semaine précédente). Entre le mois de mars de l'année 2019 et le mois de mars de l'année 2020, le nombre de décès a augmenté de 61,6 %. Aucune classe d'âge n'est épargnée : entre mars 2019 et mars 2020, les analyses conduites par l'Insee révèlent une augmentation de la mortalité de 55,5 % chez les moins de 64 ans, de 67,8 % chez les 65-74 ans e
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Drees - En 2015, le nombre d'allocataires des minima sociaux toujours en haus... - 0 views

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    Fin 2015, 4,14 millions de personnes perçoivent un minimum social, en dehors de l'allocation temporaire d'attente (ATA) et de l'allocation pour demandeur d'asile (ADA), soit une hausse de 1,6 % en un an. La moindre croissance du nombre d'allocataires observée en 2014 (+2,7 %), après deux années d'augmentation sensible en 2012 et 2013 (+4,5 % par an), se confirme donc. Cette décélération est portée par les deux minima les plus sensibles à la situation du marché du travail : le volet socle du revenu de solidarité active (RSA socle) et l'allocation de solidarité spécifique (ASS). Entre 2008 et 2013, le nombre d'allocataires de ces prestations a fortement augmenté (environ +6,5 % en moyenne par an). Il croît plus faiblement depuis 2014. En 2015, cette décélération s'accentue pour le RSA socle (+2,5 % après +4,8 % en 2014) et les effectifs de l'ASS se stabilisent même, une première depuis 2008. Les effectifs de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) augmentent au même rythme que ces deux dernières années (+2,1 %). Le nombre d'allocataires du minimum vieillesse se stabilise. En tenant compte des conjoints et des enfants à charge, environ 7 millions de personnes, soit 11 % de la population française, sont couvertes par les minima sociaux.
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Centre d'observation de la société - L'accès aux nouvelles technologies progr... - 0 views

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    "Les Français sont entrés dans l'ère des technologies de l'information et de la communication depuis 20 ans. Aujourd'hui, 94 % des plus de 12 ans sont équipés d'un téléphone portable selon le Crédoc (données 2017), contre 11 % en 1998. 81 % disposent d'un ordinateur et 85 % d'un accès à Internet, contre respectivement 23 et 4 % en 1998. La France est l'un des pays les mieux équipés au monde. Quelles leçons tirer de 20 ans d'évolution ?"
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Défenseur des droits - Enquête - Enquête "Accès au droit" sur les discriminat... - 0 views

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    Le Défenseur des droits publie, aujourd'hui, un cinquième volet de son enquête « Accès aux droits ». Construite à partir d'un sondage mené en 2016 auprès d'un de 5117 personnes âgées de 18 à 79 ans résidant en France métropolitaine, cette enquête entend mieux définir les groupes sociaux concernés par des difficultés d'accès aux droits. Ce nouveau volet est consacré aux discriminations dans l'accès au logement locatif. Au moment de l'enquête, près d'un quart (24%) des personnes interrogées, majoritairement de moins de 35 ans, ont recherché un logement à louer au cours des cinq dernières années. De l'enquête, il ressort que le logement est perçu à 46% des personnes interrogées comme l'un des principaux domaines susceptibles de produire des discriminations, suivant en cela de près l'emploi ou les contrôles de police. Par ailleurs, parmi les personnes interrogées ayant recherché un logement au cours des 5 dernières années, 14% d'entre elles déclarent avoir vécu une expérience de discrimination au cours de cette recherche. Sont particulièrement concernées les personnes en situation de handicap, pour 19% d'entre elles, les mères seules avec des enfants de moins de trois ans (24%), les personnes immigrées (30%) ou encore les personnes perçues comme noires (40%). Pour autant, les démarches engagées par les personnes ayant déclaré une expérience de discrimination dans la recherche d'un logement à louer pour faire valoir leurs droits restent rares. Ces procédures étant souvent perçues comme complexes, voire dissuasives, seuls 11% des personnes ayant déclaré une expérience de discrimination ont engagé une action pour défendre ou faire valoir ses droits. Cet écart entre discriminations déclarées et démarches engagées invite le Défenseur des droits à poursuivre ses actions de promotion de l'accès aux droits et de lutte contre les discriminations dans l'ensemble du parc locatif,
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