Depuis 2000, le Baromètre d'opinion de la DREES est un outil de référence pour analyser l'évolution de l'opinion des Français sur leur santé, sur la protection sociale (assurance maladie, retraite, famille, handicap, dépendance, pauvreté et exclusion) ainsi que sur les inégalités et la cohésion sociale. Son échantillon est composé de plus de 3 000 personnes et représentatif de la population âgée de 18 ans ou plus résidant en France métropolitaine (méthode des quotas). Les données de la vague 2018 ont été collectées du 15 octobre au 1er décembre 2018, dans un contexte marqué par le début du mouvement des Gilets Jaunes et des projets de réformes touchant la fiscalité (bascule des cotisations sociales vers la CSG) et les prestations sociales (refonte du système de retraite, réforme de l'assurance chômage, nouveau mode de calcul des allocations logement…).
Ce document présente les premiers résultats de l'édition 2018 de cette enquête, sous la forme d'une vue d'ensemble des faits les plus marquants et de trois focus thématiques.
"« J'ai beaucoup galéré dans ma vie », résume avec pudeur cette habitante de Draguignan (Var), aujourd'hui membre du Secours catholique et de la Fraternité Saint-Laurent, une entité de la Diaconie du Var."
Le 4e Regard sur le mal-logement présente dans son index les dernières données disponibles sur les dépenses des ménages liées au logement, l'habitat insalubre et le profil des personnes les plus touchées par cette crise, notamment les familles avec enfants. Quatre nouveaux zooms pays sont présentés pour mieux comprendre les réalités nationales en Pologne, au Pays Bas, en Allemagne et au Portugal.
Au terme d'une enquête dans toute l'Europe, le rapport analyse ensuite les politiques d'hébergement d'urgence des personnes sans abri. Chaque hiver, les États tentent de mettre à l'abri des milliers de personnes sans logement dans des dispositifs saturés. La gestion au thermomètre des situations de grande précarité a pourtant fait la preuve de son inefficacité. La saturation toujours plus sévère des dispositifs d'hébergement d'urgence, l'inadéquation des dispositifs à la diversification des populations sans domicile et la pénurie de solutions de logement pérennes et abordables à la sortie de ces dispositifs sont des réalités auxquelles l'Union européenne doit faire face.
"Un peu moins de six millions d'écoliers étudient dans l'enseignement public primaire (élémentaire ou pré-élémentaire), selon les données 2017 du ministère de l'Education. Parmi eux, 20 % (soit 1,2 million) sont scolarisés dans un établissement de l'éducation dite « prioritaire » et 4,6 millions dans une école qui n'appartient à aucun réseau prioritaire. L'éducation prioritaire se fixe pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s'y trouvent. Elle se divise en deux : les « Réseaux d'éducation prioritaire » (REP, 12 % du total des élèves) et les « Réseaux d'éducation prioritaire Plus » (REP+, 8 % de l'ensemble) qui sont le plus en difficulté et disposent de moyens encore renforcés."
"Le CCFD-Terre Solidaire de Normandie a décidé d'organiser le « Solifest 2019 Bougeons pour le Climat ». Ceci, afin de prolonger les actions mises en place régionalement et notamment « la marche pour l'Eau » vers le Mt St Michel en 2017."
A quelques semaines des élections européennes du mai 2019, Alliance Vita a souhaité connaitre l'opinion des Français et des Allemands sur les grands enjeux démographiques. Cette enquête révèle des conceptions convergentes quant aux solutions à apporter au vieillissement des populations, mais divergentes sur les questions liées à la natalité.
Face à la problématique de l'isolement des personnes âgées, les Français et les Allemands retiennent la même hiérarchie entre les solutions proposées dans l'enquête en privilégiant largement des logiques de solidarité (plus de 50% des citations pour « développer des modes d'accompagnement de la dépendance » et « valoriser la solidarité entre les générations »), à des logiques d'ajustement des équilibres démographiques (moins de 30% des citations pour « accroître le recours à l'euthanasie pour les personnes âgées qui le demandent » ; moins de 20% pour « favoriser la venue de populations extra-européennes plus jeunes » et « encourager la natalité »).
Si le rapport des Français et des Allemands au vieillissement de la population est assez proche malgré quelques nuances, leurs regards respectifs sur les enjeux liés à la natalité sont en revanche très différents. Les Français retiennent ainsi à égalité « les conditions de vie difficiles pour les familles » (52% des citations) et « la peur de l'avenir » (52%) comme les principales raisons expliquant le décalage entre le désir d'enfant et les naissances effectives. Si les Allemands mettent également « les conditions de vie difficiles pour les familles » en haut de classement (46%), c'est cette fois-ci à égalité avec « la faiblesse des politiques familiales, l'insuffisance des aides accordées aux familles avec enfants » (46% contre 16% seulement en France).
On observe enfin que, malgré des situations économiques et sociales très différentes (3,2% de chômage en Allemagne, 8,8% e