La plupart des applis pour les réfugiés ne sont pas utilisées - Digital Socie... - 0 views
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avec la généralisation du mobile. Celle-ci a instauré un mode d’existence différent, fondé sur la joignabilité permanente. Les nouvelles technologies ont apporté des réponses immédiates à certains besoins des migrants : rester proche de la famille, rendre la migration supportable. À mesure que ces technologies se sont développées, elles ont envahi tous les aspects de la vie des migrants. Elles ont aussi amené de nouvelles contraintes : les smart borders , le tracking, la question de la privacy, ainsi que des contraintes sociales nouvelles comme l’obligation d’être présent même à distance, d’envoyer de l’argent…
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Tout s’accélère en 2015, quand les médias mettent en lumière le migrant connecté. De tous côtés activistes et hackers se mettent à créer des applications pour les réfugiés. Il y a une vague d’idées, une sorte de « technophorie ». Avec une expertise technique sur le sujet, beaucoup d’élan et d’initiative, mais sans vraiment avoir étudié la chose avant, sans avoir réellement regardé les usages.
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Toutes les associations doivent soudain s’y mettre, le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU se lance aussi là-dedans, Techfugees naît et la presse encourage beaucoup ces initiatives. Il y a de l’argent, public et privé, pour développer des prototypes, mais pas assez pour accompagner ces applications vers leur maturation, les phases de testing, le développement d’un business model.
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"Depuis le début de la crise migratoire en 2015, de nombreuses applications pour les réfugiés ont vu le jour. Si elles naissent de bonnes intentions, elles sont rarement utiles. C'est ce qu'explique la sociologue Dana Diminescu , enseignante-chercheuse à Télécom Paris-Tech, qui étudie depuis longtemps les usages des TIC chez les migrants (elle avait d'ailleurs coordonné le dossier consacré aux diasporas connectées sur notre site )."
Peut-on créer un nouveau moteur de recherche aujourd'hui ? U&R - 0 views
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Si elle n’est pas en mesure de construire sa propre base et son propre index rapidement et efficacement, vous aurez beau l’interroger, aucun résultat n’en sortira… Peut-elle le faire ? Techniquement oui. Cela va néanmoins lui coûter cher car il va falloir qu’elle achète des milliers de serveurs pour stocker une réplique du web. Mais c’est possible, et c’est justement ce qu’est en train de faire Qwant. Ce moteur de recherche français construit son propre index, qui contient actuellement près de 20 milliards de pages. Cette société bâtit ainsi progressivement son indépendance technologique. Cette barrière technique et financière n’est donc pas infranchissable en soi. Le problème est qu’elle est doublée d’autres barrières autrement plus élevées. Lesquelles ?
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D’abord, toute nouvelle entreprise créant un moteur de recherche innovant commercera son travail d’indexation à partir du moment où … elle commencera à le faire. Cette lapalissade a en réalité un sens profond : si Google a commencé à indexer le web en 1998, notre jeune société innovante a accumulé un retard de 20 dans la collecte des données du web. Mais ce n’est pas tant les couches successives du web qui vont lui faire défaut. C’est surtout 20 ans d’analyse des habitudes des internautes.
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Or Google a verrouillé la connaissance client. Comment ? En offrant toute la panoplie des parfaits services web. Voyons le cheminement de l’internaute, c’est-à-dire « vous », sur la toile. Après vous être connecté, la première chose que vous ferez sera d’ouvrir un navigateur (Google a développé le navigateur Chrome pour les ordinateurs et Android pour les téléphones, dont il détient 80% de part de marché). Puis vous allez généralement consulter vos mails (Google a développé Gmail). Vous ferez ensuite des recherches (Google search a 92% de part de marché en France). Quand vous cliquez sur un lien vous arrivez sur un site. Et même à l’intérieur du site, Google sait comment vous naviguez grâce à son outil d’analyse d’audience (Google Analytics là encore possède près de 80% de part de marché). Que vous recherchiez un endroit où aller ou une vidéo à regarder, Google Maps et Youtube règnent sans réelle concurrence. Vous êtes donc cerné par ces outils. C’est cette « capture » dans le monde Google qui est préoccupante.
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"Un moteur de recherche concurrent à Google n'a aujourd'hui presque aucune chance d'émerger, explique Jérôme Bondu, lecteur d'Usbek & Rica et directeur de la société Inter-Ligere. Or les implications sur notre liberté sont grandes, car nous sommes « capturés » dans le monde de Google, estime-t-il, proposant des pistes pour s'affranchir de cette emprise. "
« La small tech sera le poison de la Silicon Valley » - Usbek&Rica - 0 views
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Votre existence numérique est une extension de vous-même, de votre esprit. Et c’est quelque chose de précieux car, si j'ai des informations sur vous, je peux les utiliser pour manipuler votre comportement. Écoutez les mots que j’utilise : je regarde ce que vous faites, j’en fais la liste, j’essaie de comprendre votre psychologie et de vous manipuler pour que vous fassiez ce que je veux. C’est horrible, c’est de l’abus, non ? C’est une relation de pouvoir. Pourtant, c’est ce que font Google et Facebook, que vous utilisez quotidiennement.
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Quand Tim Berners Lee l’a imaginé, il l’a voulu en Read-Write (lecture-écriture), c’est-à-dire que vous pouviez écrire sur le web, et pas simplement lire. Mais ce qui est arrivé, c'est le capitalisme : les États-Unis ont perçu le potentiel du Web non pas en tant que média en lecture-écriture, mais en tant que média de diffusion. Et le capital-risque est entré dans la partie. Si vous avez un système basé sur des nœuds (nodes) avec des privilèges inégaux, que vous ajoutez du capital-risque, ces nœuds grandissent et deviennent les monopoles que sont Google et Facebook.
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La conception du web n’a jamais été décentralisée, seule sa philosophie l’était. Nous savons maintenant qu’une centralisation du pouvoir est insoutenable, que ça détruit littéralement notre habitat. La technologie joue le rôle d'amplificateur : peut-être que toutes ces inégalités existaient avant, mais nous n’avions pas la technologie pour « détruire » le monde. Enfin pas le monde, pardon, plutôt notre habitat : la bactérie va survivre quoi qu'il arrive.
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"À l'heure où Facebook essaie de se dépêtrer de ses affaires de chiffrement et où Google se prend les pieds dans un bug qui a rendu publique la vie privée des utilisateurs d'Android TV, l'activiste Aral Balkan revient sur les origines de ce qu'il appelle « le capitalisme de surveillance », en amont de sa venue à Lille le 21 mars à l'occasion du Grand Barouf Numérique."
Demain, les nains… - Framablog - 0 views
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Les géants du numérique, avec leurs « licornes » à plusieurs milliards de dollars, nous ont confisqué le potentiel d’Internet. Alimentée par la très courte vue et la rapacité du capital-risque et des start-ups, la vision utopique d’une ressource commune décentralisée et démocratique s’est transformée en l’autocratie dystopique des panopticons de la Silicon Valley que nous appelons le capitalisme de surveillance. Cette mutation menace non seulement nos démocraties, mais aussi l’intégrité même de notre personne à l’ère du numérique et des réseaux1.
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Alors que la conception éthique décrit sans ambiguïté les critères et les caractéristiques des alternatives éthiques au capitalisme de surveillance, c’est l’éthique elle-même qui est annexée par les Big Tech dans des opérations de relations publiques qui détournent l’attention des questions systémiques centrales2 pour mettre sous les projecteurs des symptômes superficiels3.
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Small Tech elle est conçue par des humains pour des humains 4 ; elle n’a pas de but lucratif 5 ; elle est créée par des individus et des organisations sans capitaux propres6 ; elle ne bénéficie d’aucun financement par le capitalisme de la surveillance des Big Tech7 ; elle respecte la vie privée par défaut8 ; elle fonctionne en pair à pair9 ; elle est copyleft10 ; elle favorise les petits plutôt que les grands, les simples plutôt que les complexes et tout ce qui est modulaire plutôt que monolithique11 ; elle respecte les droits humains, leurs efforts et leur expérience12 ; elle est à l’échelle humaine13.
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"Et si les géants de la technologie numérique étaient concurrencés et peut-être remplacés par les nains des technologies modestes et respectueuses des êtres humains ? Telle est l'utopie qu'expose Aral Balkan ci-dessous. Faut-il préciser que chez Framasoft, nous avons l'impression d'être en phase avec cette démarche et de cocher déjà des cases qui font de nous ce qu'Aral appelle une Small Tech (littéralement : les petites technologies) par opposition aux Big Tech, autrement dit les GAFAM et leurs successeurs déjà en embuscade pour leur disputer les positions hégémoniques. Article original sur le blog d'Aral Balkan : Small technology"
Portez vos données, citoyens ! | LINC - 0 views
Facebook n'est pas un réseau social, c'est un scanner qui nous numérise - Fra... - 0 views
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Le modèle économique de Facebook, Google et de la cohorte des startups financées par le capital-risque de la Silicon Valley, j’appelle ça de l’élevage d’être humains. Facebook est une ferme industrielle pour les êtres humains. Et le manifeste de Mark n’est rien d’autre que la dernière tentative d’un milliardaire paniqué pour enjoliver un modèle d’affaires répugnant fondé sur la violation des droits humains avec l’objectif faussement moral de se débarrasser de la réglementation et de justifier un désir décomplexé de créer une seigneurie à l’échelle planétaire, en connectant chacun d’entre nous à Facebook, Inc.
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Ce n’est pas le rôle d’une entreprise de « développer l’infrastructure sociale d’une communauté » comme Mark veut le faire. L’infrastructure sociale doit faire partie des biens communs, et non pas appartenir aux entreprises monopolistiques géantes comme Facebook. La raison pour laquelle nous nous retrouvons dans un tel bazar avec une surveillance omniprésente, des bulles de filtres et des informations mensongères (de la propagande) c’est que, précisément, la sphère publique a été totalement détruite par un oligopole d’infrastructures privées qui se présente comme un espace public.
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Il est grand temps que nous commencions à financer et à construire l’équivalent numérique de parcs à l’ère du numérique au lieu de construire des centres commerciaux de plus en plus grands.
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"Dans son manifeste récent Mark Zuckerberg mettait en valeur sa vision d'une colonie mondiale centralisée dont les règles seraient dictées par l'oligarchie de la Silicon Valley. J'affirme que nous devons faire exactement l'inverse et œuvrer à un monde fondé sur la souveraineté individuelle et un patrimoine commun sain."
[Internet] Internet : vive le prétendu anonymat ! - Libération - 0 views
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Sale temps pour la privacy, comme on dit dans le monde des nouvelles technologies, c’est-à-dire pour notre intimité - le mot français est sans doute plus parlant. Elle était déjà menacée par les grandes plateformes numériques qui vivent de la prédation de nos données personnelles, et qui en savent parfois plus que nous sur nous-mêmes. Elle est désormais attaquée sur un deuxième front, politique cette fois, avec le retour sur le devant de la scène d’un serpent de mer aussi inutile que dangereux : l’appel à en finir avec «l’anonymat sur Internet».
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«Forçons chacun à publier avec son vrai nom, et alors Internet redeviendra une agora paisible et constructive !» Le mantra est repris jusqu’au sommet de l’Etat. Tant pis si la recherche universitaire ne démontre pas de lien nécessaire entre «anonymat» et comportement haineux ou manipulateur sur les médias sociaux. Tant pis si le concept même d’anonymat numérique veut tout, et surtout rien dire - on laisse quasiment toujours des traces sur Internet, sauf efforts et technicité hors normes. Tant pis donc si «l’anonymat» n’existe pas et est à proprement parler, dans la grande majorité des cas, un pseudonymat, c’est-à-dire l’utilisation d’un identifiant qui ne renvoie pas directement à son nom, prénom. Tant pis si la justice, en France, a déjà les moyens techniques et légaux d’identifier qui se cache derrière une identité fictive, en cas de comportement délictueux et si elle est saisie. Au diable la nuance, transformons le Web en un gigantesque LinkedIn, et tout ira mieux !
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Fait significatif, les contempteurs de l’anonymat - qui-est-en-fait-un-pseudonymat - ne font jamais l’effort de se demander à quels usages il renvoie concrètement, par delà le fantasme de l’immonde troll téléguidé par une puissance étrangère qui viendrait tourmenter l’honnête internaute à coups de théories du complot et de harcèlement organisé. S’ils faisaient cet effort, ils comprendraient, je l’espère, que l’horrible «anonymat» recouvre autant de libertés, et de possibilités, qu’il est en réalité urgent de défendre et de sanctuariser.
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The pregnancy-tracking app Ovia lets women record their most sensitive data for themsel... - 0 views
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But someone else was regularly checking in, too: her employer, which paid to gain access to the intimate details of its workers’ personal lives, from their trying-to-conceive months to early motherhood. Diller’s bosses could look up aggregate data on how many workers using Ovia’s fertility, pregnancy and parenting apps had faced high-risk pregnancies or gave birth prematurely; the top medical questions they had researched; and how soon the new moms planned to return to work.
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“Maybe I’m naive, but I thought of it as positive reinforcement: They’re trying to help me take care of myself,” said Diller, 39, an event planner in Los Angeles for the video game company Activision Blizzard. The decision to track her pregnancy had been made easier by the $1 a day in gift cards the company paid her to use the app: That’s “diaper and formula money,” she said.
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But Ovia also has become a powerful monitoring tool for employers and health insurers, which under the banner of corporate wellness have aggressively pushed to gather more data about their workers’ lives than ever before.
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Privacy expert Ann Cavoukian resigns as adviser to Sidewalk Labs - The Logic - 0 views
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Ann Cavoukian, a world-leading privacy expert, has resigned as an adviser to Sidewalk Labs on its proposed Toronto smart city development. Cavoukian sent a letter advising the company of her resignation Friday. In the letter, she expressed concerns regarding Sidewalk Labs recent digital governance proposals, specifically, the possibility that not all personal data would be de-identified at the source-a concern she said she raised with Sidewalk Labs early last month. Sidewalk Labs told The Logic it is committed to de-identifying data, but that it can't control what third-parties do.
FR - A Contract for the Web - 0 views
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Les gouvernements s'engagent à :S'assurer que tout le monde peut se connecter à InternetAinsi, n'importe qui, peu importe son identité ou son lieu de résidence, peut participer activement en ligne.Maintenir la disponibilité constante d'InternetAfin que personne ne soit privé de son droit à un accès complet à Internet.Respecter le droit fondamental des personnes à la vie privéeAinsi, tout le monde peut utiliser Internet librement, en toute sécurité et sans crainte.
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Les entreprises s'engagent à :Rendre Internet abordable et accessible à tousPour que personne ne soit exclu de l’utilisation et de du futur du Web.Respecter la vie privée et les données personnelles des consommateursAfin que les gens gardent le contrôle de leur privacité et vie en ligne.Développer des technologies qui supportent le meilleur de l'humanité et défient le pireAfin que le Web soit réellement un bien public qui donne la priorité aux gens.
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Les citoyens s'engagent à :Être des créateurs et des collaborateurs sur le WebPour que le Web présente un contenu riche et pertinent pour tout le monde.Construire des communautés fortes qui respectent un discours civil et la dignité humainePour que tout le monde se sente en sécurité et bienvenu(e) en ligne.Se battre pour le WebPour que le Web reste ouvert et constitue une ressource publique universelle pour les utilisateurs du monde entier, aujourd'hui et à l'avenir.
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" Le Web a été conçu pour rassembler les gens et rendre les connaissances librement disponibles. Tout le monde a un rôle à jouer pour que le Web soit utile à l'humanité. En adhérant aux principes suivants, les gouvernements, les entreprises et les citoyens du monde entier peuvent contribuer à protéger le Web ouvert en tant que bien public et droit fondamental pour tous. "
14 years of Mark Zuckerberg saying sorry, not sorry about Facebook - Washington Post - 0 views
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"From the moment the Facebook founder entered the public eye in 2003 for creating a Harvard student hot-or-not rating site, he's been apologizing. So we collected this abbreviated history of his public mea culpas. It reads like a record on repeat. Zuckerberg, who made "move fast and break things" his slogan, says sorry for being naive, and then promises solutions such as privacy "controls," "transparency" and better policy "enforcement." And then he promises it again the next time. You can track his sorries in orange and promises in blue in the timeline below. All the while, Facebook's access to our personal data increases and little changes about the way Zuckerberg handles it. So as Zuckerberg prepares to apologize for the first time in front of Congress, the question that lingers is: What will be different this time?"
Mastercard, Microsoft to Advance Digital Identity Innovations - 0 views
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“Today’s digital identity landscape is patchy, inconsistent and what works in one country often won’t work in another. We have an opportunity to establish a system that puts people first, giving them control of their identity data and where it is used,” says Ajay Bhalla, president, cyber and intelligence solutions, Mastercard. “Working with Microsoft brings us one step closer to making a globally interoperable digital identity service a reality, and we look forward to sharing more very soon.”
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"Mastercard (NYSE: MA) and Microsoft (Nasdaq "MSFT" @microsoft) today announced a strategic collaboration to improve how people manage and use their digital identity. Currently, verifying your identity online is still dependent on physical or digital proof managed by a central party, whether it's your passport number, your proof of address, driver's license, user credentials or other means. This dependence places a huge burden on individuals, who have to successfully remember hundreds of passwords for various identities and are increasingly being subjected to more complexity in proving their identity and managing their data. Working together, Mastercard and Microsoft aim to give people a secure, instant way to verify their digital identity with whomever they want, whenever they want."
Welcome to the Age of Privacy Nihilism - The Atlantic - 0 views
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But more importantly, the velocity of acquisition and correlation of information has increased dramatically. Web browsers and smartphones contribute to that, in volume and value.
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The process of correlation has become more sophisticated, too.
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The centralization of information has also increased. With billions of users globally, organizations like Facebook and Google have a lot more data to offer—and from which to benefit. Enterprise services have also decentralized, and more data has moved to the Cloud—which often just means into the hands of big tech firms like Microsoft, Google, and Amazon. Externalizing that data creates data-privacy risk. But then again, so does storing it locally, where it is susceptible to breaches like the one Equifax experienced last year.
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Les états généraux des nouvelles régulations numériques - Compte rendu du Con... - 0 views
Let's make private data into a public good - MIT Technology Review - 0 views
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Why is this a problem? Well, maybe because these giants are making huge profits from technologies originally created with taxpayer money. Google’s algorithm was developed with funding from the National Science Foundation, and the internet came from DARPA funding. The same is true for touch-screen displays, GPS, and Siri. From this the tech giants have created de facto monopolies while evading the type of regulation that would rein in monopolies in any other industry. And their business model is built on taking advantage of the habits and private information of the taxpayers who funded the technologies in the first place.
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Apologists like to portray the internet giants as forces for good. They praise the sharing economy in which digital platforms empower people via free access to everything from social networking to GPS navigation to health monitoring. But Google doesn’t give us anything for free. It’s really the other way around—we’re handing over to Google exactly what it needs. When you use Google’s services it might feel as if you’re getting something for nothing, but you’re not even the customer—you’re the product. The bulk of Google’s profits come from selling advertising space and users’ data to firms. Facebook’s and Google’s business models are built on the commodification of personal data, transforming our friendships, interests, beliefs, and preferences into sellable propositions.
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And because of network effects, the new gig economy doesn’t spread the wealth so much as concentrate it even more in the hands of a few firms (see Rein in the Data Barons). Like the internal-combustion engine or the QWERTY keyboard, a company that establishes itself as the leader in a market achieves a dominance that becomes self-perpetuating almost automatically.
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En dessous de 4 étoiles, les passagers pourraient bientôt être bannis d'Uber - 0 views
Manifesto | Openbook social network - 0 views
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1. Honest. All of our code is open-source. This means it’s free for everyone to see, reproduce and contribute to. We’re transparent about how the social network works. Additionally, in partnership with FoundersPledge, we’ll be giving 30% of our revenue towards making the world a better place. For example, education, climate-change prevention, mental-health and sanitisation. It’s about time tech-companies benefit everyone.
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We want to build Openbook together. We will create a special group where we encourage you to help us decide what we build next or what we should improve. Let’s build the best social network ever!
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3. Privacy-friendly and secure This is what drove us to build Openbook. The privacy and security of our users will always be at the core of everything we do. We don’t track anything you do, neither monetize your information nor share it without your explicit and informed consent.
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