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Le prochain IDPF Digital Book 2013 aura lieu les 29 et 30 mai à New York. Le programme a l'air particulièrement riche : http://idpf.org/digital-book-2013/program

"Digital Rights Management (DRM) is any technological constraint on what a user can do with a document. Usually, DRM involves some kind of encryption that locks a document to a user's identity, so that they can't share it with anyone else. Whether you choose to use DRM on your ebooks is up to you, and should depend on your sales and distribution strategy for each book or list of books. At Electric Book Works we always recommend not using DRM; but we know not everyone agrees with us. The question you should ask yourself is not 'Shall we go DRM-free' or 'What DRM should we use', but 'Do we need DRM on this?' That said, if you do choose to use DRM, at some point you'll have to choose DRM settings for an Adobe Content Server. Read on for guidance."

"The book has stayed pretty much the same for over 500 years: a bunch of paper pages between covers. It's been both finite and easily grasped. But our digitally-connected world is forcing us to re-imagine what books could be." Avec Bob Stein, James Bridle, Hugh McGuire, Kylie Mirmohamadi et Sue Martin.

"En novembre 2011, l'éditeur Penguin avait arrêté de prêter ses e-books en raison d'un différend avec son distributeur Overdrive au sujet de la mise en place d'un système de prêt via le Kindle d'Amazon. Six mois après, l'éditeur a trouvé une alternative : il va expérimenter dans les réseaux des bibliothèques de New York et Brooklyn un système de prêt d'e-book développé par 3M. Les bibliothèques acquerront les droits de prêt pour un an, pour un montant proche du prix de vente consenti aux particuliers. Si cette expérience s'avère concluante, elle pourrait être généralisée à toutes les bibliothèques ; elle pourrait également être suivie par d'autres éditeurs. Seuls bémols de cette initiative intéressante : les livres seront disponibles seulement six mois après leur parution, et ne seront - dans l'immédiat - pas empruntables via le Kindle."

"Le marché du livre en Allemagne est classé parmi les trois plus grands dans le monde, mais les e-books ne représentent encore qu'un très faible pourcentage des ventes totales. L'année 2011 semble pourtant avoir montré des signes positifs, révélant que l'Allemagne pourrait être en train d'amorcer un lent virage vers l'avenir du numérique : selon les éditeurs, les e-books ont représenté une moyenne de 6,2 % des ventes totales en 2011 contre 5,4 % en 2010."

"Désireuse de répondre aux préoccupations de premier ordre qui intéressent ses membres, l'American Libraries Association a publié un nouveau rapport sur le marché du livre numérique. Intituée E-book Business Models for public Libraries l'étude s'attache aux spécificités de l'e-book impactant directement l'environnement des bibliothèques et donnne des préconisations pratiques en termes de structures et de standards."

"Faute d'accords entre éditeurs, libraires et bibliothécaires, le prêt d'e-book en bibliothèque -pourtant très attendu du public- se démocratise difficilement. Ainsi, en Belgique, le prêt numérique en bibliothèque est en phase de concertation autour d'un projet porté par le français Dilicom. Ce projet ne répond pas aux attentes des différents acteurs notamment parce que les éditeurs-diffuseurs demeurent maîtres exclusifs de leurs fichiers qui ne sont pas cédés aux bibliothèques : celles-ci acquièrent des licences pour une durée de trois ans, assorties d'autorisations sous forme de jetons (de 20 à 50 jetons). Les bibliothèques, dans le cadre de la constitution de leur collection, devraient ainsi racheter tous les trois ans la licence (plus tôt si les jetons sont épuisés). Le seul consensus qui se dégage actuellement est celui de mettre en place une nouvelle procédure de concertation. De son côté, Atingo, startup issue de la réunion de deux services, un suédois (Publit) et un autre anglais (Axiell), propose une solution différente : le eHub (un espace virtuel de rencontre entre les éditeurs et les bibliothèques). Puisque la tarification est le coeur du problème, Atingo propose que toutes les négociations se fassent au cas par cas, avec une interface pour les bibliothèques, qui peuvent ainsi négocier les prix directement avec les éditeurs, qui ont aussi accès à la plateforme. En choisissant quels e-books seront disponibles, à quels tarifs, et à quelles conditions, les éditeurs ne risqueraient plus en théorie de cannibaliser leurs ventes ; en théorie seulement…"

"Lors de cette rentrée littéraire le numérique est à l'honneur. Soit plus de 500 nouveaux livres en version e-book. Il y a deux ans, moins de la moitié des nouvelles publications était en édition numérique. Pour mesurer l'intérêt grandissant du numérique, il suffit de citer ce chiffre : Les Fleurs du Mal vont atteindre et vite dépasser le million de téléchargements gratuits. La vente d'e-books payants sont loin d'atteindre ce chiffre mais petit à petit l'oiseau fait son nid. Le numérique représente 3 % du chiffre d'affaires du livre en France, contre 12 % au Royaume-Uni et 22 % aux États-Unis. Si maintenant l'offre devient plus importante, au niveau du catalogue, les habitudes peuvent vite changer."

"C'est encore loin d'être une révolution. Juste un frémissement. Alors que la Foire du livre de Francfort ouvre ses portes mercredi jusqu'à dimanche, la France s'est résolument lancée dans la course au livre numérique. C'est en effet la première rentrée littéraire où la plupart des éditeurs peuvent se vanter d'avoir lancé quasiment toutes leurs nouveautés en version e-book. Certains sont même en passe d'achever la numérisation de tout leur fonds éditorial. Résultat: les plus offensifs, comme Albin Michel, Grasset, Fayard ou JC Lattès, affichent fièrement 4 à 5 % de leur chiffre d'affaires en e-books. Ridicule? C'est mieux que la moyenne du marché français (3,1 % et 2 % l'an dernier, contre 22 % aux États-Unis). Car tous les e-books sont loin d'être des best-sellers comme Inferno, le troisième tome du Da Vinci Code (33.000 téléchargements)."

"Fair use enjoyed a major victory in court today. In Authors Guild v. HathiTrust, the Second Circuit Court of Appeals handed down a decision that strongly underscores a fair use justification for a major book scanning program. For those counting along at home, today's decision marks another in a serious streak of judicial findings of fair use for mass book digitization, including Authors Guild v. Google, Cambridge University Press v. Becker, and the district court opinion in the HathiTrust case itself."

"Comment les bibliothèques peuvent-elles assurer la conservation des e‑books ? C'est la question qu'abordent Sheila Morrissey (de l'organisation ITHAKA) et Amy Kirchhoff (du service d'archivage Portico) dans un récent rapport américain. L'un des principaux problèmes auxquels ces établissements se heurtent tient au modèle même du prêt numérique. Les éditeurs restent propriétaires des e-books qu'ils mettent à disposition des bibliothèques sur un système de licence limitée dans le temps ou le nombre d'utilisations. De fait, les bibliothèques ne peuvent garantir que ces contenus numériques resteront authentiques, lisibles et exploitables par les générations futures. À cette difficulté se greffe la question de la gestion des droits numériques (DRM). Des modifications dans la politique ou les technologies des DRM peuvent en effet, à terme, empêcher l'accès aux données numériques qu'ils protègent. Un autre problème tient au fait que les différentes liseuses et applications de lectures n'utilisent pas toutes les mêmes formats, empêchant ainsi leur intéropérabilité. De plus, chaque format générant son propre ISBN, l'identification et la conservation de ces documents est particulièrement délicate. Mais des solutions d'archivage numérique ont déjà commencé à émerger, remarque Amy Kirchoff, qui cite les exemples de Portico, HathiTrust ou encore CLOCKSS. Elle rappelle que des initiatives gouvernementales ont aussi été mises en place en Europe. "La plupart des éditeurs sont concernés par la préservation, et il existe de nombreuses pistes à explorer", affirme Robert Wolven, de la bibliothèque universitaire de Columbia, qui conclue que c'est aux bibliothèques d'ouvrir la voie et de manifester leur intérêt pour cette question."

"Aujourd'hui, aux États-Unis, 23 % des hommes et 33 % des femmes lisent des livres numériques. Les internautes sont 15 % à ne lire qu'en format électronique alors que 46 % ne lisent que des livres imprimés. Le marché du livre numérique pèse aujourd'hui 8,5 milliards de dollars (53,9 milliards de dollars pour l'édition papier) mais les ventes d'e-books marquent désormais le pas. Le marché a-t-il atteint sa maturité ? À lire sur Forbes [http://www.forbes.com/sites/niallmccarthy/2014/10/22/do-readers-really-prefer-their-dusty-old-paperbacks-to-e-books-the-e-book-industry-by-the-numbers-infographic/]."

Vidéo - L'Espresso Book Machine était présente sur le salon du livre de Paris. La version 2015, de ce système automatisé d'impression à la demande de livres a été améliorée sur de nombreux points. L'impression expresse de livres évolue toujours plus. Portée par Ireneo, l'Espresso Book Machine est passée d'une phase de développement à un stade de fab-lab à la limite de la commercialisation. Cette machine pour imprimer des livres à la demande (Print On demand - POD) est toujours plus impressionnante. L'EBM peut être installée dans les librairies, les universités, dans les bibliothèques ou chez les éditeurs.

"Digital books stagnate in closed, dull systems, while printed books are shareable, lovely and enduring. What comes next?"

"The Pirate Book by Nicolas Maigret and Maria Roszkowska is both a visual essay and anthology, written in the wake of the Jolly Roger's infamous skull and crossbones and compiled during its journey across the four corners of the world. In this book, the authors invite us to shift our perspective on piracy itself. This polyphonic work constitutes an attempt at probing the ambiguity inherent to piracy and at re-evaluating the issues related to it."

"French publishers without DRM, they are respectful of their customers readings rights by offering their books without DRM, just with watermark solutions on ePub files. From ActuSF to Zulma, I propose an updated list in alphabetical order of 166 French publishers without DRM. They honor French digital publishing. Always favor their books in independent bookstores. A citizen act. Do not let track your readings. Read freely! PS: Note that "French publishers without DRM" titles are excluded under this form of platforms AMAZON, APPLE, FNAC, KOBO and GOOGLE. All these platforms affix authoritatively DRM on the books despite the willingness of publishers."

"Si les éditeurs américains ont tiré la sonnette d'alarme, l'ICANN est encore long à la détente. L'ouverture d'extensions d'adresses internet, permettant à des sociétés d'acheter des noms génériques - des noms communs, pour faire simple, fait vrombir de colère. Ainsi, les éditeurs avaient réclamé qu'il ne soit pas possible pour Amazon de devenir propriétaire d'extensions comme .BOOK, .AUTHOR, .READ, et on en passe et on en oublie."

"Dans le cadre d'un partenariat de numérisation avec Google Books, la Bibliothèque nationale d'Autriche vient de mettre en ligne 100.000 ouvrages depuis le 29 avril. Un accord qui court depuis 2010, et qui, à terme, doit proposer un catalogue numérisé de 600.000 oeuvres, pour un ensemble de 200 millions de pages."

"Aaron Swartz était connu pour les actions qu'il a conduites contre des bases de données propriétaires, afin d'en libérer le contenu. [...] Ces faits sont connus, mais il existe un autre coup d'éclat dont Aaron Swartz est à l'origine et sur lequel il me paraît important d'attirer l'attention. Dans son discours, Brewster Kahle explique l'importance que le domaine public revêtait aux yeux d'Aaron Swartz, ce qui l'avait conduit à travailler avec Internet Archive, notamment sur le projet Open Library. Or en 2010, un phénomène étrange est survenu : des centaines de milliers de fichiers en provenance de Google Books ont été chargés dans Internet Archive (908 162 livres exactement)."

"OpenEdition Books, la quatrième plateforme d'OpenEdition est en ligne depuis le 20 février 2013 ! Après Revues.org, Calenda et Hypothèses, OpenEdition Books diffuse les collections de livres des éditeurs de sciences humaines et sociales. Elle a pour ambition de construire une bibliothèque internationale pour les humanités numériques et ce, en encourageant les éditeurs à développer le libre accès sur le long terme. La plateforme valorise le traitement de toutes les aires culturelles, de toutes les périodes, et des grandes langues scientifiques."