Christophe Lucquin nous raconte la dure vie d'éditeur indépendant - fluctuat - 0 views
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antoinef on 07 Oct 14"Si j'ai commencé en numérique, c'est parce que j'ai voulu tâter un peu le terrain et surtout que je n'avais pas d'argent pour assumer le papier, mais, bien sûr, j'ai toujours voulu arriver au papier. À la fin de la première année, j'ai commencé à imprimer quelques titres en tirage très limité (pas plus de 200 exemplaires) et numéroté, je les numérotais moi-même avec un tampon ! Bien sûr, je n'avais pas de diffuseur, j'allais donc essayer de placer moi-même mes livres chez les libraires et que c'était déprimant ! Au mois de mars 2012, j'ai arrêté de proposer des livres numériques, je me suis concentré sur le papier, et à la fin de l'année, j'ai fini par trouver un diffuseur distributeur, ce qui a permis à la maison de faire un grand pas en avant puisque les livres allaient enfin arriver dans un petit réseau de librairies. Le seul ennui, c'est que le diffuseur en question n'était pas très sérieux et se contentait de récupérer les petits éditeurs en détresse auxquels les diffuseurs, importants, les incontournables, fermaient leurs portes."