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"Authors are upset with Amazon. Again. For much of the last year, mainstream novelists were furious that Amazon was discouraging the sale of some titles in its confrontation with the publisher Hachette over e-books. Now self-published writers, who owe much of their audience to the retailer's publishing platform, are unhappy. One problem is too much competition. But a new complaint is about Kindle Unlimited, a new Amazon subscription service that offers access to 700,000 books - both self-published and traditionally published - for $9.99 a month. It may bring in readers, but the writers say they earn less. And in interviews and online forums, they have voiced their complaints. "Six months ago people were quitting their day job, convinced they could make a career out of writing," said Bob Mayer, an e-book consultant and publisher who has written 50 books. "Now people are having to go back to that job or are scraping to get by. That's how quickly things have changed.""

C'est le mardi 26 juin 2012 "qu'a eu lieu la première assemblée générale du Syndicat des Écrivains de Langue Française « nouvelle génération ». En sommeil « quasi léthargique depuis 6-7 ans » d'après les propres aveux de Benjamin Lambert, son dernier président, le SELF va être réactivé pour proposer aux auteurs un nouvel organisme de conseils et de représentation, pas de trop en cette période de négociations (houleuses) autour de l'exploitation numérique des oeuvres."

"Donner de la visibilité aux auteurs indépendants est un véritable casse-tête. Les autoédités publient bien souvent des livres numériques qui se perdent dans les listes des librairies dédiées. Pourtant, bien souvent, ils publient des ebooks de qualité qui méritent d'être découverts par de nouveaux lecteurs. BiblioBoard et Library Journal (plateforme professionnelle des bibliothèques américaines) ont annoncé un partenariat d'un nouveau genre. Ensemble, ils lancent aux USA, Self-e, un service web pour aider les bibliothécaires à identifier les œuvres numériques des auteurs indépendants. "

"I'll be blunt. Ebooks and EPUB are to the publishing industry what Blu-Ray is to the movie industry: a solution to yesterday's problem made irrelevant by broader change in the industry. Both have a couple of years left in them, and there's good money to be made while the kinks get worked out from the alternatives, but the way the wind is blowing is clear. Whenever someone proposes EPUB as a solution, ask yourself a question: what's the problem they're trying to solve? As a standard drafted by the IDPF, a self-proclaimed "organization for the Digital Publishing Industry", EPUB is built squarely to address the industry's biggest headache: ensuring that, in the digital age, they retain the ability to charge money for distributing content. The best interests of authors or readers simply do not figure in the equation."

"On December 31, Douglas County Libraries (DCL) acquired 10,000 e-book titles from the world's largest distributor of self-published works, Smashwords, bringing the total number of e-book files that DCL owns to 21,000. All of the content purchased from Smashwords, including books in popular genres such as fiction, romance, mystery, and science fiction, is available for borrowing by library patrons."

"L'Union européenne a décidé d'harmoniser la législation concernant le droit d'auteur en Europe. Cela semble une bonne idée, à notre époque d'échanges virtuels internationaux. Une consultation publique sur la révision des règles de l'Union européenne en matière de droit d'auteur a été lancée. Les citoyens de l'UE ont jusqu'au 5 février 5 mars (la date limite vient d'être repoussée d'un mois) pour participer, pour donner leur avis, mais les créateurs, les premiers concernés, n'ont guère été avertis. L'information est arrivée tard, et lorsque les auteurs français ont voulu répondre à ce questionnaire, ils ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu'il n'était disponible qu'en anglais. [...] Mais voilà : quelle que soit la qualité de la traduction, lorsque la VO parle de copyright, la VF parle de droit d'auteur. Or, le copyright et le droit d'auteur recouvrent deux réalités différentes sur le plan juridique, et répondre oui au droit d'auteur ne signifie pas qu'on veut répondre oui au copyright, et vice versa."

Commentaire d'InaGlobal [http://www.inaglobal.fr/edition/lu-sur-le-web/un-livre-publie-toutes-les-cinq-minutes-sur-amazon] : "Ses récents conflits avec les auteurs et les maisons d'éditions n'ont pas arrêté l'appétit du géant américain. Sur son blog, l'auteure Claude Nougat explique que la librairie d'Amazon (le Kindle Store) grossit de manière exponentielle. Un livre serait ainsi publié toutes les cinq minutes, ce qui porterait le total d'ouvrages disponibles à 3,4 millions. Au-delà des chiffres, Claude Nougat s'interroge sur la place laissée aux maisons d'édition indépendantes et aux écrivains auto-publiés. Comment pourraient-ils s'imposer dans ce monde numérique balayé chaque jour par un « tsunami de livres » ? Chacun devra désormais apprendre à faire sa promotion soi-même s'il veut sortir la tête du lot."

"Google has taken on its fair share of ambitious projects - digitizing millions and millions of books, mapping the whole world, pioneering self-driving cars. It's a company that doesn't shy away from grand plans. But one recent effort, despite its rather lofty scope, has escaped much notice. The company is working on a font that aims to include "" - every written language on Earth. "Tofu" is what the pros call those tiny, empty rectangles that show up when a script isn't supported. This is where Google's new font family, "Noto," gets its name: "No Tofu." Right now, Noto includes a wide breadth of language scripts from all around the world - specifically, 100 scripts with 100,000 characters. That includes over 600 written languages, says Jungshik Shin, an engineer on Google's text and font team. The first fonts were released in 2012. But this month, Google (in partnership with Adobe) has a new set of Chinese-Japanese-Korean fonts - the latest in their effort to make the Internet more inclusive. But as with any product intended to be universal, the implementation gets complicated - and not everyone for whom the product is intended is happy."

"Self-publishing authors are the new Beanie Babies: everyone wants to grab them and cuddle with them/make money off of them. But what if you don't have the editorial chops, design talent, or artistic skills to make a pretty or readable book? Reedsy is there to help. Created by Emmanuel Nataf and Richard Fayet, the company is, to be fair, another in the long list of DIY publishing outfits. Like Tablo and Softcover, Reedsy offers a one-stop-shop for writers. However, the team has decided to create a services marketplace for authors who are looking for interior and cover designs as well as editing help."

"A découvrir "Publier son livre à l'ère numérique" de Marie-Laure Cahier et Elisabeth Sutton. La version papier est publiée par Eyrolles et la version numérique par les auteurs, en auto-publication sur les différentes plateformes au prix de 4,99€. Un terme d'auto-édition qui me semble toujours bien inapproprié et qui sème la confusion puisque l'auto-édition, c'est justement de se passer d'éditeur. Auto-publication est plus exact (traduction de "self-publishing"). C'est bien de "publier son livre" qu'il s'agit comme l'explicite d'ailleurs le titre. Un phénomène popularisé outre-Atlantique par Amazon et encore très marginal en France, l'occasion de faire le point avec cet ouvrage."