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"La Pastorale des migrants, la Mission ouvrière de Roubaix et Amitié espérance de Roubaix vous proposent de venir découvrir le « 95, Maison Ouverte » samedi 15 octobre, de 10h à 14h, au 95 rue de Lille - Roubaix (Métro Charles De Gaulle) Un temps pour partager et découvrir ce qui se vit dans cette maison."

"Elles s'appellent Hana, Soraya ou Célia et font partie de ces dizaines d'adolescents - jeunes migrants isolés ou filles souvent mineures en rupture familiale - qui zonent depuis 2016 dans les rues de ce quartier parisien, survivant dans la violence et la débrouille sans rien attendre du lendemain."

"La Seine-Saint-Denis forme l'un des diocèses les plus populaires, mais aussi l'un des plus jeunes de France. Créé en 1966, il a vu se succéder les vagues de migrants qui se sont installés au nord-est de Paris depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, sur cette terre qui abrite la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France, les catholiques ont conscience d'être une minorité, puisqu'on estime que les musulmans représentent près du tiers de la population."

"Le samedi 2 mars 2019 de 15h à 18h à la salle du fort de Mons (1, rue de Normandie à Mons), l'ACO invite toutes les bonnes volontés à un nouveau moment de partage, d'écoute et de convivialité. Tous les sujets qui touchent la vie des personnes du milieu ouvrier seront sur la table : gilets-jaunes, migrants, vivre-ensemble…"

Dans le contexte d'aujourd'hui la Mission Ouvrière vous propose un partage " Immigrés, réfugiés comment je vous accueille" à partir de témoignages de migrants

"Permettez-moi d'ajouter un autre motif d'inquiétude, plus près de chez nous. Là encore, ce sont des mafias. Celles de Libye, déguisées en « Garde-Côtes libyens » pour mieux piéger les migrants et en faire des esclaves, des prisonniers détenus en camps de concentration, voire supprimés pour trafic d'organes. Et l'Europe, qui a besoin de ces mafias pour la sécurité des champs pétrolifères libyens, ferme les yeux… Et puis il y a ces mafias qui sévissent chez nous, à Marseille, transformant la jeunesse des quartiers pauvres en chair à canons pour trafics en tous genres : armes, drogues, prostitution, etc. Quand j'étais enfant, nous habitions à Saint-Barthélemy, dans une cité HLM pour agents de la SNCF. Les cités avoisinantes avaient des noms poétiques : Font-Vert, de l'autre côté de la voie ferrée, La Busserine, de l'autre côté du grand rond-point, La Marine Bleue et la Marine Blanche, de l'autre côté du Chemin de Sainte-Marthe, et enfin Les Rosiers, près des Marronniers, derrière le supermarché Casino. Mon père, membre des Conférences Saint-Vincent-de-Paul, allait régulièrement distribuer des colis alimentaires dans chacune de ces cités, déjà pauvres mais pas encore gangrénées. Aujourd'hui, ces noms poétiques sont ensanglantés, les cités sont devenues des ghettos et, dans les autres quartiers de la ville, l'indifférence étouffe l'indignation."

"Dans cette période de crises multiples, où nous voyons fleurir les inégalités, où nous souffrons de bas revenus, du chômage ou de la peur de perdre notre travail, où les discriminations nous révoltent, où les guerres et les dérèglements climatiques nous inquiètent et nous angoissent, comment pouvons-nous encore y voir clair ? Alors que l'hiver s'approche et raccourcit nos journées, nos vies, en monde ouvrier et populaire semblent être dans la nuit. Et pourtant, nous voyons aussi ces enfants qui jouent et sourient, ces personnes qui agissent et accueillent les migrants, ces jeunes qui refusent les discriminations, ces hommes et ces femmes qui luttent pour leur pouvoir d'achat et contre les suppressions d'emplois ou tout simplement tous ces gestes d'écoute, d'entraide, de solidarité, de paix… Non, il ne fait pas totalement nuit sur notre humanité. Nous croyons, en Mission ouvrière, que des étoiles continuent de briller. Ce sont celles de ces personnes et de ces combats pour plus de justice sociale et de fraternité, qui naissent même au cœur de la nuit des injustices et du rejet de l'autre. Tous ces actes et paroles de résistance que nous faisons naître même quand on nous dit qu'il fait se taire, laisser courir, rester confinés dans nos égoïsmes. Nous voulons célébrer toutes ces étoiles à l'occasion de la fête de Noël, qui symbolise tellement pour nous ce Dieu qui nous rejoint dans le plus petit, un enfant lui aussi discriminé, dont la naissance dans la paille d'une étable dit aussi notre Espérance dans un monde nouveau, libéré des injustices et animé par l'amour que Dieu nous donne."

"Fête organisée par l'Action Catholique des Enfants, la Pastorale des Cités et la Pastorale des Peuples."

"Au 1er janvier 2012, la France compte 65,2 millions d'habitants dont 5,7 millions d'immigrés. La population immigrée est davantage concentrée sur le territoire que celle des non-immigrés. Ainsi, huit immigrés sur dix résident dans des grands pôles urbains, contre six non-immigrés sur dix. En particulier, 38 % des immigrés (2,2 millions de personnes) habitent dans l'aire urbaine de Paris, où résident par ailleurs 17 % des non-immigrés (10,2 millions de personnes). Les immigrés sont en revanche moins présents que les non-immigrés dans les zones peu ou très peu densément peuplées. La répartition territoriale de la population immigrée est le résultat de plusieurs vagues d'immigration, notamment vers le sud-ouest de la France et les zones urbanisées et industrialisées des années 1960 ; elle varie toutefois selon le pays de naissance. La concentration géographique des populations immigrées évolue peu au fil des années. De fait, les immigrés arrivés en France depuis moins de cinq ans s'installent dans des lieux où vivent déjà beaucoup ceux arrivés depuis longtemps."

"Un article du professeur Zanatta consacré au "populisme" de François a été publié en Argentine et en Italie. Le fil rouge qui fait le lien entre sa visite à Lesbos et la sympathie que lui inspirent les "mouvements populaires" anticapitalistes et no-global"

"Et le constat est sans surprise : « les jeunes âgés de 18 à 29 ans immigrés ou descendants d'immigrés rencontrent à la fin de leurs études plus de difficultés d'insertion professionnelle que les autres jeunes. »"

"Fruit d'un travail méticuleux et de longue haleine, Voix des sans-voix donne la parole aux femmes qui vivent dans les banlieues dites difficiles. Issues de l'immigration ou non, elles racontent l'irracontable. Derrière chaque témoignage, souvent déchirant, parfois terrifiant, se cachent un prénom, une voix, un accent, un cri, une couleur de peau. Certaines sont toutes jeunes, d'autres ont passé la soixantaine. Toujours, les identités sont cachées. Par peur des « conséquences ». Toujours, les témoignages sont traités avec compassion. Par respect pour la peine contenue, par considération pour la parole qui se libère. Ce livre n'est ni un appel au secours ni une radiographie catastrophiste, mais un recueil de récits de vies débordant d'humanité. La réalité dans laquelle vivent bien des femmes de banlieue ne doit plus être tue."

"Les moins de 25 ans issus de familles africaines éprouvent plus de difficultés que les autres à faire des études et à décrocher un emploi stable, selon une étude de France Stratégie."

"Fin septembre, un habitant de Sarcelles a mobilisé ses amis pour cuisiner 150 repas qu'ils ont distribués à des réfugiés de Paris. Depuis, d'autres habitants des quartiers veulent relever le défi. "

"À Dijon, un quartier de jardins et de maisons collectives invente un rapport maraîcher et libre à la ville. Promenade au cœur d'une friche rebelle qui fabrique des antidotes au marasme politique. Liberté, hospitalité et potagers !"

"Dans une tribune au Parisien - Aujourd'hui en France, SOS Racisme, plusieurs associations, personnalités et partis politiques interpellent Edouard Philippe sur «l'existence d'un racisme au sein des forces de l'ordre qui ne se traitera pas en le résumant à une succession de faits individuels isolés»."

Rapport sur les inégalités en France

"Jean-Luc Brunin annonce un élan nouveau, « le dépassement de la seule vie communautaire pour oser la rencontre et le dialogue », explique l'évêque du Havre." [RDP du 11 septembre 2020]

"Faute de pouvoir compter sur les repas de l'école, les foyers aux budgets très serrés tiennent souvent grâce à l'entraide citoyenne." [RDP du 12 mai 2020]

"Près de deux tiers des travailleurs immigrés sont ouvriers ou employés. Une proportion nettement supérieure à celle des non-immigrés et qui varie beaucoup selon le pays d'origine."