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"En France, des « identitaires » auto-proclamés, liés à la tradition de l'extrême droite, essentialisent et racialisent l'appartenance nationale, de manière explicite, afin de distinguer, contre la tradition civique et républicaine française, des « faux » et « vrais » Français selon leur origine. Dans le débat public cependant, ce sont souvent des collectifs antiracistes luttant contre les discriminations, voire les universitaires travaillant sur la question raciale, qui se voient accusés « d'essentialiser des identités », de verser dans « l'islamogauchisme » et de menacer la cohésion de la République. Sont mises en cause notamment certaines organisations (par ailleurs en conflit) comme le Comité Adama ou le Parti des Indigènes de la République (PIR), qui sont parfois qualifiées « d'entrepreneurs identitaires ». Ce terme désigne des personnes ou organisations qui viseraient à promouvoir des appartenances collectives selon un critère ethnique - une notion qui s'applique, de manière privilégiée, à des groupes nationalistes ou ethno-religieux."

"Dans le cadre du cyle de séminaire "Fractures, Identités, Mixités", France Stratégie vous invite à participer au séminaire "Inégalités territoriales : quelles fractures, quelles réponses ?"."

"Dans le cadre du cycle de séminaires « Fractures, Identités, Mixités », France Stratégie vous invite à participer au séminaire « Ghettos communautaires : quelles fractures, quelles réponses ? »."

"Fruit d'un travail méticuleux et de longue haleine, Voix des sans-voix donne la parole aux femmes qui vivent dans les banlieues dites difficiles. Issues de l'immigration ou non, elles racontent l'irracontable. Derrière chaque témoignage, souvent déchirant, parfois terrifiant, se cachent un prénom, une voix, un accent, un cri, une couleur de peau. Certaines sont toutes jeunes, d'autres ont passé la soixantaine. Toujours, les identités sont cachées. Par peur des « conséquences ». Toujours, les témoignages sont traités avec compassion. Par respect pour la peine contenue, par considération pour la parole qui se libère. Ce livre n'est ni un appel au secours ni une radiographie catastrophiste, mais un recueil de récits de vies débordant d'humanité. La réalité dans laquelle vivent bien des femmes de banlieue ne doit plus être tue."

"La photo est éloquente à elle seule. Elles sont une soixantaine de mamans, pour la plupart voilées, manifestant dans un quartier réputé difficile de Montpellier en faveur de la mixité scolaire et d'un plus haut niveau d'excellence pour leurs enfants. Elles bloquent la circulation d'un tramway, pour mieux interpeller Philippe Saurel, le maire de la ville. Comment interpréter cette scène, alors que fait rage la contestation de la réforme du collège proposée par Mme Vallaud-Belkacem ? Tout d'abord, il y a le refus du quartier ghetto et a fortiori de l'école ghetto. C'est le contraire du repli communautariste sur une identité d'origine. On veut que les enfants se mêlent aux enfants d'autres origines et sans aucun doute d'abord à ceux que Pierre Bourdieu aurait appelé « les héritiers ». À cette différence près que pour le sociologue cette appellation était péjorative et que pour les mamans montpelliéraines il y a tout avantage à côtoyer les héritiers de tout un passé culturel."

"C'était la « Jeunesse Ouvrière Catholique », maintenant, ce sont les Jeunes Organisés Combattifs. Alors qu'elle approchait d'un siècle d'existence, la JOC n'est plus chrétienne ! Je dois cependant décevoir les fans du Salon beige et autre Riposte Catholique : cela se passe en Belgique et a peu de chances de se produire de notre côté du Quiévrain. C'est tout de même l'occasion de revenir sur la signification des changements de nom en milieu catholique. Et sur ce qu'ils révèlent des postures d'affirmation (ou non) d'une identité devenue minoritaire."

"« On doit changer ! » Recevant au Vatican, dans la matinée du jeudi 27 novembre, les participants au Congrès international sur la pastorale dans les grandes villes, qui venait de se tenir à Barcelone les deux jours précédents, le pape François a invité à revoir de fond en comble les pratiques pastorales devant l'étendue et la complexité des agglomérations urbaines aujourd'hui. Partant de sa longue expérience personnelle à Buenos Aires - ville de 13 millions d'habitants -, l'ancien archevêque de la capitale argentine a encouragé un « dialogue pastoral sans relativisme, qui ne négocie pas sa propre identité chrétienne », mais s'ouvre à la cité entière dans ce qu'elle a de « multipolaire et multiculturelle »."

"Depuis l'assassinat de son fils par le terroriste il y a dix ans, elle poursuit un travail de fourmi et de titan auprès des jeunes dans les collèges, lycées, foyers, prisons. Et regrette qu'aucun militaire ne soit présent à l'hommage prévu ce vendredi pour son fils."