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Comprendre les comportements des touristes hypermobiles | Forum Vies Mobiles ... - 0 views

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    "La recherche articule des méthodologies qualitative et quantitative pour chercher à mieux comprendre qui sont les touristes hypermobiles, quel est l'impact carbone de leur mode de vie et quels pourraient être les leviers d'action pour favoriser la transition vers des modes de vie à la fois durables et désirables. Plusieurs hypothèses sont formulées pour guider la recherche. Premièrement, l'hypermobilité touristique pose des problèmes en termes de durabilité. Du point de vue environnemental, les modes de vie des touristes hypermobiles sont responsables d'une grande partie des émissions de gaz à effet de serre 1, avec des différences en fonction du degré d'hypermobilité, du choix des modes de transport, etc. L'analyse quantitative doit permettre d'identifier les hypermobiles dont les comportements sont problématiques. Cela soulève des enjeux d'inégalités sociales dans la mesure où une minorité de la population est présumée responsable de la majeure partie de la pollution de la planète. Or, cette minorité de la population est constituée de personnes disposant de hauts revenus, ce qui accentue les questions d'inégalités sociales. La seconde hypothèse formulée est que différents facteurs interviennent de manière croisée pour expliquer l'hypermobilité touristique, notamment : Les variables sociologiques classiques (revenus, situation professionnelle, situation familiale, etc.). Une hypermobilité professionnelle qui peut générer soit un désir de voyager pour le loisir, soit, lorsqu'elle est vécue comme une contrainte, un désir de moins voyager et un repli sur la résidence secondaire. La dispersion des individus liée à la mondialisation, qui induit le désir de maintenir des liens familiaux et amicaux. La valorisation sociale de la mobilité et notamment de la mobilité aérienne. Les représentations d'une hiérarchie de l'efficacité des modes de transports, qui tendent à privilégier l'avion. Le c
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La voiture est-elle encore « sexy » ? #DATAGUEULE 65 | Mr Mondialisation - 0 views

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    "Les décodeurs de #datagueule s'attaquent aujourd'hui à une question particulièrement clivante, celle de l'automobile. En effet, difficile de critiquer cette dernière alors que dans l'imaginaire collectif la voiture est avant tout un synonyme de liberté pour les uns, de réussite sociale pour les autres. Pourtant, une remise en cause du modèle basé sur le tout voiture semble nécessaire au regard des défis économiques, sociaux et environnement qu'elle provoque."
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L'industrie du taxi à la frontière de l'innovation | L'Âge de la multitude - 0 views

  • Jacques Rosselin avait publié l’information il y a quelques jours, mais un éditorial du 11 avril dernier écrit par Jean-Christophe Tortora, président-directeur général de La Tribune, lui a donné beaucoup plus d’ampleur : suite à une plainte contre X déposée par Nicolas Rousselet, PDG du groupe G7, Jean-Christophe Tortora et moi-même sommes mis en examen pour diffamation. L’origine de cette plainte est un texte intitulé « Les fossoyeurs de l’innovation », publié le 15 octobre 2013 sur le blog de L’Âge de la multitude et reproduit le même jour sur le site de La Tribune à la demande d’Eric Walther, directeur de la rédaction. Ce texte, qui discute la vision de l’innovation de Nicolas Rousselet, a été écrit dans le contexte de la préparation du fameux décret dit des « 15 minutes », dont il était l’un des défenseurs les plus visibles. L’annonce de cette mise en examen a déclenché un débat de fond autour de la question de l’innovation – tant la surprise a été grande à l’idée qu’une prise de position sur cette question cruciale pour l’avenir de la Nation puisse donner lieu à un procès pénal. Une multitude de personnes, connues ou inconnues, m’ont exprimé des marques de soutien, et je les en remercie chaleureusement. Un #hashtag a même pris son envol. Des arbitres se sont curieusement interposés pour essayer de renvoyer les protagonistes dos à dos. Quant à moi, je voudrais saisir cette occasion pour refaire le point sur la question de l’innovation.
  • Lorsque nous avons entrepris d’écrire L’Âge de la multitude, Henri Verdier et moi-même avions l’ambition, immodeste, d’expliquer la révolution numérique et ses conséquences aux décideurs de notre pays. Notre objectif était de démontrer que l’économie numérique n’est pas un phénomène marginal indigne d’intérêt pour nos responsables politiques et nos capitaines d’industrie, mais au contraire une économie en plein essor dominée par quelques grandes entreprises américaines, géants industriels qui jouent plusieurs coups à l’avance sur le grand échiquier de l’économie globale. Bref, une question très sérieuse qui mérite l’attention prioritaire de nos dirigeants au plus haut niveau. Pour l’instant, le numérique dévore le monde exclusivement depuis les Etats-Unis. Mais d’autres pays peuvent désormais prendre leur part de cette voracité, pourvu que la compréhension de l’économie numérique soit partagée par leurs élites – c’est à cet effort de compréhension qu’Henri et moi avons souhaité contribuer avec L’Âge de la multitude.
  • Ce qui est en jeu, dans l’économie numérique, c’est l’avenir de notre pays : notre croissance, nos emplois, nos services publics, notre protection sociale. Si nous réussissons la transition numérique de l’économie française, alors nous resterons l’un des pays les plus développés du monde ; si, au contraire, nous échouons, nous devrons renoncer à notre modèle social et deviendrons progressivement pour les Etats-Unis ce que les anciennes colonies françaises ont été pour la France prospère des Trente glorieuses : une source de matière première (dans l’économie numérique = de la R&D et des données) et un simple marché de débouchés où plus aucune entreprise ne paiera d’impôts – les entreprises étrangères parce qu’elles n’auront même pas besoin de s’établir sur notre territoire pour y faire des affaires ; les entreprises françaises parce que leurs marges seront anéanties par de vains efforts de compétitivité.
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  • Pour réussir la transition numérique de notre économie, la première étape consiste à réaliser que celle-ci est parvenue à la frontière de l’innovation. Cette frontière est le stade du développement économique où le rattrapage des économies les plus avancées est achevé et où seule l’innovation peut générer de nouveaux gains de productivité. Tous les indicateurs de notre économie révèlent notre échec à nous développer à la frontière de l’innovation : la croissance est faible ; les entreprises ne parviennent pas à reconstituer leurs marges ; le développement économique (c’est-à-dire l’augmentation du revenu par tête) est comme interrompu : comme le montre le graphique ci-dessus, nous avons depuis vingt ans été dépassés ou rattrapés par le Royaume-Uni, l’Allemagne et Israël. Depuis plusieurs décennies, la France s’est plus ou moins arrêtée d’innover et a choisi d’opter pour des efforts de développement centrés sur les débouchés à l’export (= la mondialisation), l’optimisation des chaînes de production (= le restructuring, le downsizing, le reengineering, etc.), la sophistication de la finance (= la crise de 2008) et finalement la baisse du coût du travail (= le pacte de responsabilité).
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